épisode #3 - façonner moscou.

Impétuosité : 469

Ni elle ne bouge, ni elle ne rate quoi que ce soit. Les cartes tombent, une à une, crevant l'atmosphère de la foule, l'air qu'elle hait tant partager. Les as se dévoilent, pique, trèfle, coeur, ne manque plus que le carreau, qui demeure encore silencieux. C'est en constatant la présence de @Dahlia Cohen que la gorgone sent son petit corps piquer d'excitation. Le coeur s'excise, bourré d'hormones sexuelles, n'aspirant qu'à célébrer le corbeau. Indrik, dans les abysses, ronronne.

A son côté, la carcasse se gorge de venin, craque les mâchoires pour souligner son mécontentement.
« Patience, Amour. » qu'elle roucoule, la vipère, entre ses incisives.
Glissant doucement la main le long de ses vertèbres, elle échange un sourire énigmatique, ni oui ni non silencieux, à l'oeillade qu'elle lui lance, serpentant du bout des doigts autour de sa colonne.
« Regarde-les tous, ils s'agitent... ça sent l'hémoglobine. »
Elle grince et gronde, les canines craquellent la lèvre inférieure tandis que les phéromones se nouent dans l'abdomen.
« ça me donne envie de baiser. »
Le Vice, profondément ancré entre les cuisses.

Spoiler:

Impétuosité : 116

Lorsqu'il en vient à ouvrir la bouche, Claus s'immobilise. Les muscles se tendent violemment. Et malgré la courte distance qui la sépare de @Niilo Dahl, elle ne parvient pas à malmener les omoplates pour les reposer. Ange dont les ailes tentent de crever la peau, la Commissaire observe toute forme de vie qui l'entoure.

Personne ne doit passer.
Personne ne doit toucher.

Lorsque les quatre silhouettes passent le seuil, Claus n'ose même pas jeter un oeil à @Dahlia Cohen, de peur de croiser son regard. Il n'y a que la haine, viscérale, et la tension, brutale. Il y a le monstre en elle, sans surnaturel pourtant, qui s'amuse à la tourmenter. Elle peste, à plusieurs reprises, lorsque les gardes chahutent en contrebas. Et elle doit faire preuve de toute son obstination pour ne pas bouger d'un cil.

Elle savait que tout se passerait de la sorte.

Spoiler:

Impétuosité : 209

ça pue du cul.
Y'a pas d'autre mot possible, là.
Tout le monde se la ferme.
Tu m'étonnes !
J'pensais pas qu'on pourrait me clouer le bec comme ça.
C'est quoi ce délire de famille à la con ?
Y'a pas assez de flics, déjà ?
C'est qui ceux-là ?

Attendez.
J'hallucine ou bien ?
Merde, putain, v'là que je m'étouffe avec ma clope !
C'est @Dahlia Cohen en haut là ?
Non mais c'est une blague ?!
« Oh bordel de merde, j'ai baisé la Matriarche. » que j'me dis à moi-même.
J'ai les yeux qui vont tomber de mes orbites.
Je suis choquée, j'crois bien.
Une petite gifle s'il vous plaît ?

« Eh bah c'est super, on va tous aller cirer leurs pompes, c'est cool, nan ? »
En me tournant vers ma voisine (@Atalia Hassan), j'ai une soudaine envie de me barrer d'ici avant que tout le monde ne pète une durite.
« Mesdames, c'est pour moi ! »
Allez, distribution de clopes !
Une pour cette charmante créature.
Une pour l'autre chelou (@Carol Quincy).
« On crèvera moins vite d'un cancer, moi j'vous l'dis ! »
J'me mets à rire.
En regardant Dahlia.
Putain.
J'ai baisé cette nana.
J'vais jamais pouvoir me sortir de là, c'est sûr.

Spoiler:

Impétuosité : 128

Mascarade.
Théâtre des monstres.
Sacrales échines se déroulent de l’abîme pour égratigner le Tsar comme des astres improbables. Oda papillote, Oda s’étoile loin de l’Atlas minéral. L’Ondine scelle l’auguste chapelet, sobre et sultane sous charbon de toile, l’ocelle parasite, le nombril famélique. A l’horizon des émirs se paonnent litham bucolique. Par centaine, hargneux moutons miroitent de doléances sous le pédicule royal. Se font choristes voraces aux panards du sacro-saint cantor.

Une invitation.

La première, @Dahlia Cohen, se mue messagère d’Odin. Hugin ou Munin ? Plume ronge la chair, ébène noircit vélin. L’ove piétiné dans magnitudes célestes. Oda loue griserie sous la pulpe sénile et lorgne avec famine la deuxième, @Orphédia Bellavance, l’universel branle-bas sous le sein, l’embryon de ses creux, la nébuleuse insaisissable. Au-delà des fovéas, au-delà des synapses, labelle d’or s’escamote dans un inopiné soupir. Putride gourmande l’aine. La Belle ! Le troisième, @Cornelius Thompson, crachote photons du bout des orbites. Et ça barytonne, et ça gouale béotiennes aubades. Glaiseux et champêtres, badernes et mouflets, garces et salauds. Joli populo!

A son tour, Oda hasarde dégaine éthérée sur le littoral des expositions. Faune parmi chimères. Qui s’humecte, qui dodeline vairons du diable sur nation insatisfaite. Un remous, une houle, un frisson. Une mandale bombarde ventricules, canonne dendrites. Défrusqués, boucanés d’une pensée intruse. Distillerie d’une volupté sous téton. C’est le bonheur qui assiège les cœurs, les sourires qui laminent cavernes buccales. C’est le bien-être à l’état pure qui sublime sans faveur ni politesse les moindres artères gorgées d’hématies. Tohu-bohu se prosterne au silence dans la première rangée. Une poignée temporelle. Quelques secondes où nul ne peut haïr, où nul ne peut écumer quelques ires. Oda les admire, les pantins, les bamboches à ses tocades. Botticelli serait fierté de l'euphorie unanime.

Un murmure gravite sous le labre.
Une moelleuse épitase, un chicot de ronron.

« Je ne souhaite que votre bien »

Et votre or...
Mais ils ignorent l’immanité sous glamour.
Aujourd'hui rime avec liesse. Lendemain se crayonnerait-il avec peur?

L’étreinte des âmes se dissout, prêtes à ruer cancer d'humeurs, à déferler bave de colère. Méduse se renfrogne parmi symphase d’acolytes, nappée de milles démons, flibustée par renardie.

Spoiler:

Impétuosité : 324

ÉPISODE #3 - FAÇONNER MOSCOU.

Je me trouvais derrière Néhémie, qui avait décidé de traverser la foule en bousculant absolument tout le monde, comme une vraie furie. Le mal arriva, elle bouscula un vieux papy qui semblait jusqu'alors boiter, une canne à la main.

Tandis que Néhémie s'occupait du vieil homme, la quatrième personne, celle chargée de mon quartier allait se présenter. Je tournais un peu de la tête pour retrouver la scène, légèrement caché par la foule. Je remarquais dans les parages quelques visages que je connaissais, mais je repoussais les salutations à plus tard.

Un frisson me parcourut, avant que mon visage ne commence à sourire sans mon accord. Mon regard fixa la scène, et je compris rapidement ce le petit manège de la dernière régisseuse. Je n'avais pas la moindre idée de l'étendue de son pouvoir, une manipulation mentale peut-être ? Ou une manipulation des sens ou des émotions ? Qu'importait, je n'avais pas la moindre envie d'être touché par le pouvoir d'un régisseur du Tsar. Je ne pouvais pas permettre à cette personne de manipuler les gens, gens qui autour de moi souriaient. Alors après une brève seconde, je déclenchais mon pouvoir sur les quelques mètres à la ronde.

Je pouvais toujours sentir le frisson me parcourir, mais mon visage ne souriait plus de manière involontaire. Je n'étais plus manipulé, ni même les quelques dizaines de personnes collés à moi, dans cette foule très compacte. Je ne désactivais mon don qu'après quatre secondes, lorsque je ne ressentis plus le frisson qui parcourait mon corps.

- "Tout ça va trop loin." dis-je tout bas pour moi-même.

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Spoiler:

«Le sang, la foule ne rêve t-elle pas seulement de ça?»

Petit sourire, fait disparaître la possible peur de certains visages. Ils savent, les uns comme les autres connaissent entre eux l’appel du sang. Mais ils savent aussi tous les conséquences qui tomberont, de ce qu’ils auraient à affronter s’ils se retrouvaient avec une pluie de sang.

«Promis j’aurais le regard sur nos âmes lorsque notre sang sera sur la chaussée.»

Murmure, comme presque amusé par l’idée. Mais déjà l’horloge sonne, mais déjà il se retrouve à ouvrir les yeux, à écouter l’autre, l’être à la supériorité hiérarchique. Elle gronde à l’intérieur de son esprit.
Et bla
Et bla
Pluie de mots qui sont acérés dans le but d’engrainer. Comme ils ont tous la triste habitude de le faire. Perce à jour des sectes, harmonise l’ensemble. L’idée ne semble pas mauvaise, mais est-ce qu’on ne tente pas juste de leur raconter n’importe quoi une nouvelle fois.

L’idée suivante tombe. Et oh combien Elle lui brise le dos par la force de son grognement. Oh combien l’idée déplaît à celle qui vit dans son esprit. Regarde le corbeau qui s’élève avant de vouloir rire par l’idée de n’en faire qu’une bouchée. Regarde la pénombre, écoute l’inconnu. Ne déteste pas les êtres eux-mêmes mais l’idée qu’elles ont sur lui, la supériorité qu’elles ont sur lui. Déteste être une vulgaire proie dans l’objectif général. Et regarde le, regarde le talentueux à la lumière lorsque lui n’a même plus ses ailes pour pleurer. Et la dernière? Qui semble se faire attendre? Et la dernière, plus loin des autres encore.

Oh la la. Sentit au fond de son coeur, comme quelque chose qui vient de gratter au fond de son esprit. Elle se déchaîne dans son esprit. Reprend la posture, droit comme un I. Descend les yeux pour regarder les deux mains enserrées, pour regarder les corps avec qu’il y a discuter quelques minutes auparavant.

«Bizarre.» Rictus involontaire. «Je.. Quelque chose ne tourne pas rond.»

Émissaires des quartiers qui semblent avoir quelque chose à leur faire avaler.

Spoiler:

Impétuosité : 946

Façonner Moscou

Esfir le regarde comme l'insecte qu'il est, furieuse de son geste si… si lui qu'elle lui en aurait craché au visage. Lyov et ses mains baladeuses, qu'elle coupe d'un regard ou, du moins, prend plaisir à se l'imaginer. « Bien le bonjour lapushka, belle journée hein. » Ses yeux se lèvent vers le ciel et un sacre muet s'échappe d'entre ses lèvres. La rousse laisse le proxénète faire son show, s'étouffe presque lorsqu'il mentionne Yulian, avant de se rapprocher de lui. Malheureusement, de Yulian aussi. Un coup d'œil à son ancien client, pour revenir sur son ancien patron. Elle se lève sur la pointe des pieds, puis lui arrache sa cigarette de la bouche et l'écrase sous la pointe de ses pieds. Sans un mot, dans un regard autoritaire. Esfir tourne la tête, cherchant de nouveau à se rapprocher de Dorreh, le seul qu'elle tolère aujourd'hui. Le discours la distrait de ceux qui l'entourent. Une chance dans son cas. Elle l'écoute, dans une sorte de transe. Entendant les mots dans l'indifférence, de celle qui est habituée que le pire lui tombe sur le dos. Elle souffle son air par la bouche, écoute la voix des visages qu'elle n'a jamais vu, les ‘'familles'' choisi par le Tsar. Endure son calvaire, avec Alkonost qui ne cesse de croasser, quelque chose au fond de son crâne s'agitant. Une image ou un mot qui n'a de sens que pour l'oiseau, la femme, qui n'est pas Esfir.

Une autre s’approche, une femme qui soudainement fige et attire l’attention des deux. Esfir agrandi les yeux, alors qu’elle parle à son tour. Elle veut fuir, sans vraiment comprendre pourquoi, puis l’euphorie l’englobe, la secoue, prend possession de son corps. Son sourire s’étire, lui brûlant les joues, tout ce qu’elle ressent n’est qu’un bonheur immuable. Alkonost se débat sous ce sentiment soudain et anormal dans ce qu’elles sont. Elle sourit et sourit encore, des secondes qui ne se terminent plus. Tremble lorsque le sentiment passe, paniquer de ce manque de contrôle. Esfir tourne dos à la scène, vacille légèrement. Agrippe les premiers bras venu pour ne pas tomber, soit ceux de Lyov et Yulian. Elle a bougé sans s’en rendent compte. Mais, qu’est-ce qui lui est arrivée? « Putain de merde… »

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Façonner Moscou

Lorsque le silence total se fait, Jezabela se mure dans un mutisme observateur. Les iris émeraudes rivées sur le Tsar, logé sur son piédestal, elle observe chacune de ses mimiques, s'imprègne de sa froideur qui échauffe son sang. Si proche et à la fois si loin, qu'elle songeait. Si proche et à la fois si loin..
Le silence perdure jusqu'à voler en éclat contre la marée humaine. Les réactions sont presque immédiates aux annonces du Tsar. Le contrôle, encore plus. L'état se fait policier, lorsqu'il ne parvient pas à museler l'opposition, et Jezabela plisse les yeux en contrôlant le feu qui nait au fin fond de ses entrailles.

Il se diffuse, embrase son sang lorsqu'elle voit apparaitre les différents émissaires. La première, en la personne de @Dahlia Cohen lui fait hausser un sourcil. Et puis, elle s'intéresse à celle de son quartier déjà bien trop surveillé à son goût. Les petits tours de passe-passe lui font grincer des dents tandis que l'avocate revêt un masque de marbre. Elle n'agira pas comme ces pauvres hères qui se ruent contre l'autorité pour mieux se faire fusiller. Pourtant, la température grimpe encore alors que son regard demeure rivé sur le maudit balcon.
La main d'@Alasaïas Schneider glisse dans la sienne, et le Brasier réagit par instinct, elle porte un regard assassin sur son ancien amant. L'avait-il déjà vu ainsi ? Surement pas. Pourtant, cet éclair passe et meurt tandis que ses paupières papillonnent à trois reprises. Finalement, elle ressert un peu sa main dans la sienne. Leur bataille vient de se faire surpasser par une guerre imminente.

Sensiblement calmée par le geste d'Alasaïas, elle inspire profondément, et finalement, son regard se porte sur la dernière arrivante sur le podium. @Oda Solberg apparait et un frisson remonte le long de l'échine de l’Émissaire de feu. Un bonheur artificiel l'envahit pendant une seconde, quelque chose cloche puis s'évanouit, comme contrecarré, par une force invisible. Le retour à la réalité est rapide, très rapide mais brutal.
Trop brutal pour l'Enflammée qui s'échauffe de l'intérieur, s'embrase par le sang. Sa peau brule, Alasaïas peut le sentir, elle se crispe, se contrôle.. Lutte contre ses propres instincts. Elle hait qu'on puisse tenter de la contrôler d'une manière ou d'une autre. Elle n'est pas le pantin, elle est ma marionnettiste. Elle n'est le jouet de personne.

« Je vais rester calme. Je vais rester.. Très calme. » Qu'elle grogne, entre ses dents serrées. Qu'elle tente de se convaincre en luttant contre son propre feu. Le commentaire de @Isay Staline attire son attention, elle acquiesce d'un mouvement du menton. Oui, quelque chose cloche, c'est certain, et ça, ça la fout en rogne.

Et un regard porté à gauche, puis à droite, elle sort de son mutisme éphémère. « Je ne veux pas rester au milieu d'une émeute, parce qu'il va y en avoir une. D’autant plus qu’il semble que le message soit relativement clair : le temps n’est pas à la clémence. » Cette émeute serait la goute de feu dans son océan embrasé. Et ces mots, elle les adresse autant à Alasaïas qu'à @Isay Staline et @Sigyn Ozouf, après tout, ils sont dans la même galère.

Spoiler:

Impétuosité : 165

Façonner Moscou

Dès que la voix du Tsar s'élève, elle se ferme. Immobile, malgré la foule. Distante, morte qui marche encore. Les questions ne sont pas les mêmes pour elle, ne le sont jamais. L'impact n'a pas de goût, ni de saveur, mais les silhouettes nouvelles, les visages attirent son attention. L'une, plus que les autres. Orphédia, lorsqu'elle se décide enfin à se montrer. Sigyn y fixe son attention, tête légèrement pencher sur le côté. Elle sirote la situation, se demandant presque comment tout ça risque de finir. Enfin… Elle en a une bonne idée. La surveillance sévère, la gouvernance n'est pas une première dans sa vie. Plus les choses changent et plus elles se ressemblent. Sigyn perd le fil, se désintéresse de la foule, bien que la tension monte et que le risque augmente autant. Isay la ramène sur terre. «Je.. Quelque chose ne tourne pas rond.» Elle l'observe, sans l'inquiétude humaine. Toujours cette froideur, pourtant si une personne attire aussi son attention, c'est bien Isay dans cette foule. Ce pasteur venu du passé, sans y avoir vécu. Rôle éponyme d'antan. Sigyn ne se sent pas réellement en osmose avec la situation, jusqu'à ce que Jezabela parle et qu'un mot l'amuse. « Je ne veux pas rester au milieu d'une émeute, parce qu'il va y en avoir une. D'autant plus qu'il semble que le message soit relativement clair : le temps n'est pas à la clémence. » Du sang? Une émeute? Ayant raté la fusillade, Sigyn a presque envie de provoquer les choses. De les pousser pour la divertir, la sortir de son ennui.

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Spoiler:

Impétuosité : 146

Façonner Moscou

« On crèvera moins vite d'un cancer, moi j'vous l'dis ! » La cigarette au bec, Atalia ne dit rien, s’attardant quelques instants sur les formes de la femme à ses côtés. Elle n’a pas tort… Qu’elle se murmure à soit même. Puis, la joie l’enferme dans un cocon, avec le visage d’une femme comme source. Elle sourit de toutes ses dents, sa cigarette tombant au sol. Ce n’est qu’une seconde, une seconde qui lui donne envie de danser sur place. Elle trépigne d’impatience, lorsque ses muscles lui sont rendus. Un effet si court et pourtant si obsédant, qu’une seule chose obsède la jeune femme. Muette et sans véritable connaissance dans les alentours, elle se faufile sans dire adieu. S’éloigne de tous et chacun. Direction, sa maison. Aucune foule, rien qui ne soit étrange. Elle tient trop à la vie pour la risquer devant autant d’idiotie.

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Spoiler:

Impétuosité : 227

Bâillement, à peine invisible aux yeux de tous, ne prend même pas la peine de se cacher. Par contre camoufle parfaitement la peine que lui fait @Esfir Lolkov en se dégageant de son étreinte aussi violemment. Aucune envie d’être auprès de lui de cette façon. Une donnée qu’il prend en compte en enfonçant les mains dans ses poches. Regarde l’autre avec un nouveau soupir. Comme abandonné face à une belle famille qu’il n’a pas envie de voir. Regarde les deux se chamailler, beau couple, grande réussite. Ravale la bile, fait genre que tout ça n’est que normalité tandis que les yeux volent à la recherche des autres visages de la foule.

Cache à peine la surprise lorsque se yeux se posent dans ceux de l’autre homme. Et cette fois ci le sourire sur ses lèvres, autant mesquin que joueur, veut tout dire sur les sentiments qu’il a pour l’autre. Le brun vient frapper l’épaule de @Lyov Azarov de la sienne avec un petit sourire sur les lèvres.

«T’as fais le déplacement pour voir notre vieux Tsar nous racontez sa vie?»

Beau papa qui vient parler des conditions de vie du bas peuple. Quelle ironie.

«Bien mieux depuis que j’vois ta gueule.»

Rigole comme un imbécile avant de rigoler une nouvelle fois, presque le rire nerveux d’un gamin a qui l’on vient faire une mauvaise blague lorsque Lyov s’adresse à Ilya. Pourtant ne reconnaîtra pas cet acte plus tard.
Mais déjà les clochent sonnent. Le Tsar qui s’avance. Les mots qui claquent comme des coups contre sa peau. L’idée est détestable. Plus de riches. Contre plus de pauvres. Plus de contrôle. Plus de haine envers lui et les siens. Oh quel échec de ce monde dans lequel il vit. Le sang bouillonne dans les veines, la rage fronce les traits du visage, d’abord l’un et l’un et l’autre et ces pouvoirs qui s’enchaînent, différents.

Mais sent la. Cette vague de chaleur. De quand? De quand date cette même chaleur? Peu de souvenir d’un sentiment aussi propre que celui ci. Sentiment qui lui éclaire l’esprit, éclair de lucidité qui va le pousser au vice plus tard. Le voilà qui se tient de la même façon à Esfir. Comme dans l’idée de ne pas tomber. Et le sentiment passe. Sentiment qui a duré trop longtemps pour son propre esprit. Vérité frotte contre sa jambe.

Crache au sol. «Cette idée pue la merde.»

Spoiler:

Impétuosité : 114

Façonner Moscou

« Parfois, je me dis que tu préfères le chien... » Elle sourit, amusé par son évidente clairvoyance à son sujet. Il la suit, la protège, sans être l’idiot fini qu’il semble aux premiers abords. Pour le féliciter de cette pensée et peut-être parce qu’elle aime agir ainsi, Zorya glisse sa main libre sur le visage barbu de son époux et tourne la tête vers le Tsar qu’elle ne voit ni d’Ève, ni d’Adam. Un moment de tendresse, qui se termine aussi vite qu’il est né. Remplacer par la voix autoritaire, d’un homme blanc en possession du pouvoir. Quel cliché qui se répète sans cesse. Gorgonia rit dans sa tête, sans cesse, insultant l’homme qui pense être capable de déraciner le mal. Ne suis-je pas la preuve qu’il ne meurt jamais? Je suis encore là, dans ta mignonne petite ville, bouffon… D’un petit rire, Zorya ne peut s’empêcher d’acquiescer à la légende. Culte et Intolérante, autrefois c’est la Bolshoy qui le faisait grincer des dents et qui est encore présent dans cette ville? La Bolshoy, évidemment. Comme si le Tsar ait une véritable influence sur ce qui se passe dans l’ombre. La première ‘’famille’’ parle et quelque chose se tord au creux de l’estomac de la mafieuse. Dahlia… Dahlia… Dahlia… Ce prénom se répète en boucle dans sa tête, bien qu’il lui soit impossible de la voir clairement. Styx gémis un peu, face à la montée d’adrénaline dans les veines de sa maîtresse. Agacé, elle se tourne vers son époux, se cachant dans ses bras pour fuir les bruites de la foule et jouer avec son image de fleurs fragiles. Entre ses dents serrées, elle murmure, de manière à ce que seul Slave puisse l’entendre. « C’est Dahlia, n’est-ce pas? » Elle serre ses points contre lui, dépose sa tête contre son torse. Femme sous le poids des nouvelles. C’est ce qu’elle doit être et non pas, la petite araignée qui fourmille sous sa peau.

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Spoiler:

façonner moscou

épisode trois

Certains applaudissent. Certains restent silencieux.
La majorité reste. Les autres s'enfuient.
Mais sur la scène, le Tsar, Igor Romanov, demeure immobile, droit, souriant, empli d'une fierté sans faille, contemplant la superbe de ses nouveaux collaborateurs, qui, il en est persuadé, feront monts et merveilles au sein des quartiers. A l'agonie devant leurs témoignages de puissance, il attend que la foule cesse tout mouvement avant d'approcher, de nouveau, du microphone qui lui tend les bras.

« Comme dit par mes chers amis, vous ne les connaissez pas, et il est normal que vous ne leur accordiez point votre confiance. Mais ils ont fait un long chemin pour nous venir en aide. Sachez que je ne vous oublie pas, et qu'ils ne vous oublieront pas non plus. Qu'ils prendront le temps de vous prouver leur valeur avant de vous demander votre totale collaboration. »

Finalement, c'est un regard complice qui se pose sur ses quatre piliers, avant qu'il ne continue son discours.

« La menace est grande, nul n'est à l'abri. Mais la puissance des familles aujourd'hui rassemblées sur scène, permettra non seulement de protéger vos âmes, mais aussi de stopper la croissance des groupes qui veulent nous atteindre. Je leur accorde ma totale confiance pour mener à bien ces missions périlleuses. »

Un hochement de tête en guise de salutation.

« A partir de ce jour, les Familles Régisseuses prendront la tête de leur Quartier respectif. Le pouvoir leur sera accordé. Chaque Emissaire pourra obtenir le soutien des autorités et de la justice sans délai. Chaque Emissaire pourra apporter des modifications à son Quartier. Chaque Emissaire sera également dans le droit d'accéder à la totalité de la ville de Moscou. Enfin, et par le pouvoir qui m'est conféré, j'accorde aux Emissaires le droit d'agir en mon nom. »

Enfin, il se tourne vers le public.

« Afin d'accéder au mieux à vos requêtes, les Emissaires de chaque famille seront à votre écoute. Chaque mois, un Conseil Royal sera mis en place, accompagné des Ministres, afin d'entendre vos demandes, et de les réaliser dans les plus brefs délais. »

Il prend une inspiration. La tension monte.

« Enfin, pour sécuriser au mieux la cité, de nouvelles mesures seront également appliquées. »

Il y a un moment de flottement.
Un dernier moment de calme.

▼ ▼ ▼ ▼ ▼

2.en détails
❃ L'action se déroule sur la place du Kremlin, devant le Grand Palais, le 30 mai 2019, à 2 heures.
❃ Le Tsar a appelé la population à se rassembler ce jour afin de faire une annonce.
❃ La sécurité est extrêmement renforcée : patrouilles, snipers et caméras sont installés.
❃ La population est debout, devant l'estrade. Plusieurs milliers de personnes sont rassemblés. Un écran géant rediffusera en temps réel le discours d'Igor Romanov.

3. le fonctionnement
❃ Cette intrigue est ouverte à tous les joueurs.
❃ Vous pouvez poster comme vous le désirez jusqu'à la prochaine intervention. Cependant, nous vous demandons de veiller à laisser le temps aux autres joueurs de répondre.
❃ Essayez d'interagir avec plusieurs personnages, de façon à prendre en compte tout le monde et qu'aucun personnage ne se retrouve seul.
❃ Vos actions influenceront le déroulement de l'intrigue.
❃ Nous vous demandons d'utiliser un SPOILER à la fin de chaque post afin de résumer vos actions.
❃ Votre objectif actuel est de réagir au discours d'Igor Romanov.

Impétuosité : 165

Une silhouette pas inconnue franchit les barrières, s'extrait du ''bon'' côté de l'estrade pour rejoindre la foule. S'extrait. Se précipite. Pousse. Je fais pour le rejoindre, regarde en arrière, pour ne pas perdre Dorreh du regard malgré les roulements humains aux alentours. Comme un muscle qui roule sous la peau, une douleur indéfinissable. Ils s'agitent. Atalia que je croyais avoir aperçue a disparu.
▬ Je ne souhaite que votre bien.

Je me retourne complètement, tourne le dos à l'estrade. Enjambe même le vieil homme tombé au sol, que d'autres relèveront. Juste assez pour attraper l'épaule de Dorreh et la serrer. Est-ce cela qu'il ressent, quand moi-même je ne veux que son bien ? Cette oppression... Un sourire envahit mon visage. Pas mon sourire. Sur mon visage. Ma main libre se pose sur mes lèvres comme pour ôter, comme pour arracher le masque. Un élan de panique me serre le cœur avant que je ne vois ce même sourire sur le visage de mon Autre, sur les autres visages autour de nous. Je ferme les yeux, essaie de contrôler mes traits, ma main lâche Dorreh. « Aide-moi, Adolat. Cette fois, il va vraiment me tuer. » La tête me tourne. « Aide-moi. » Et ça s'arrête enfin, après une éternité.

Je ferme le poing, le cale contre ma bouche. Oda Solberg. Oda Solberg. Oda Solberg.
▬ … avant de vous demander votre totale collaboration … Chaque Émissaire pourra obtenir le soutien des autorités et de la justice sans délai.

Une bouffée de colère me donne chaud. Quand je rouvre les yeux, même en voyant le minois d'Andreï et la grâce de Néhémie, je la sens me brûler de toutes parts. Le soutien des autorités. Et de la justice. Sans délai. Bien entendu, que je serai là. Je tape doucement des mains, comme un applaudissement trop long. Essaie d'évacuer l'angoisse dans un claquement répétitif. Ma mâchoire se serre. Oda Solberg. Vous commencez bien, il n'y a pas à dire...

▬ … Chaque mois, un Conseil Royal sera mis en place, accompagné des Ministres...

Je dois être là-bas. Je prends une grande bouffée d'oxygène, puis tourne à nouveau, vers Yulian cette fois. En dépit de la belle rousse accrochée à lui. Qu'est-ce qu'ils lui trouvent ? Bref. Pas l'envie que Dorreh reste là.
▬ Letov, pourquoi Dorreh et toi, vous ne retournez pas dans ce taudis que tu... partages avec Silas ? Non, si je déclenche la colère de cet énergumène, il ne partira pas. Ni Dorreh … appelles ton chez-toi ? Oui voilà. Un peu de mépris, pas d'insulte.

Spoiler:

Impétuosité : 224

Tout va très vite, beaucoup trop vite. Quand la dernière se pointe à son tour, ses mots me frappent par leur côté elliptique qui semble bien maigre à côté des discours des autres, et je ne sais que penser. Soudain j’ai l’impression de voir une forme diaboliquement féminine de mon défunt père. Je serre les dents, la suivant du regard, et attend sa démonstration, comme tous les autres.
Mais elle ne vient pas.
Et soudain, quelque chose me pénètre, ou plutôt, quelque chose éclot au fond de moi comme s’il s’y trouvait déjà, la chaleur dilate mes entrailles. Mon souffle s’accélère et le brasier interne de Jezabela, qui irradie dans une puissance qui va au-delà du contact de ma peau insensible, se mélange à une flèche de bonheur tirée dans le creux de mes reins. Tandis qu’elle me lance un regard meurtrier, j’esquisse un sourire, bêtement, sans trop comprendre ce qui m’arrive.
Je n’aurais pas cru que simplement lui tenir la main me mènerait vers cette extase, moi.

Et soudain douche froide. Quelque chose se casse et se coupe, le froid revient et avec lui la lucidité de la réalité. Je papillonne des yeux, la main de Jezabela toujours dans la mienne.
C’est comme une descente suite à la prise de Raskovnik, et soudain mes entrailles se serrent. Et le Tsar reprend.
Et le petit humain que je suis a vraiment, vraiment les pétoches.

Je mémorise la trogne de la dirigeante du quartier où je travaille, crains un instant pour L’Illuminé, pour le commerce d’herbe, pour beaucoup de choses, en fait.
Jezabela vocalise mes pensées.

« Nous devrions partir. » je persifle.

J’esquisse le mouvement quitte à ce que Jezabela me lâche, mais soudain, le Tsar suspend ses phrases.
Des mesures ?
Mais, lesquelles… ?

Spoiler:

» 1. Moscou, la Suzeraine
» Episode #1 - Inscriptions
» épisode #1 - clairvoyance
» EPISODE #1 - BIBLIOTHEQUE
» EPISODE #1 - BUREAU

épisode #3 - façonner moscou.

BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

épisode #3 - façonner moscou.

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