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 EPISODE #1 - BUREAU


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Istochnik
THE GODS ARE WATCHING
Istochnik
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Contexte

Au fond de la pièce, trônant derrière le gigantesque bureau d'ébène, noir comme corbeau, le coffre-fort luit aux dernières oraisons du soir. Est-ce cela qu'ils sont venus chercher ? Nul ne le saura. Pas pour l'instant. Autour du troupeau qui s'affaire dans le ventre des bouquins, d'immenses bibliothèques observent ce qui se déroule. La plus grosse, parfaitement triée, étreint quelques Falthurne, L'Abbé, Bas de Cuir, Manfred, Han d'Islande, Du Pape, Le Monastère ou L'Abbaye de Northanger. Charismatiques romans d'un ancien temps. Comme témoins d'un monde qui s'effrite. Détail étrange, à celui qui observe, chaque étagère de chaque bibliothèque est soigneusement nommée. Celeri Guttae, Nimirum Particulae, Nix Aeternam, Siderum Candotium, autant de noms bizarres qui soulignent l'affection certaine de la langue latine à celui qui séjourne ici. Autant de frénésies que l'appel du sang semble faire vriller. Et la dernière, Rubrum Sanguinem. Un mauvais présage ?

Panique. A ceux qui s'enfuient vers le bureau, seule possibilité, celle de vouloir se cacher. @Vlad Tchernov tente un passage secret, audace vaine, blocage. Il n'y a pas d'issue. A leur trousse, voilà qu'une cape grise tire dans tous les sens, avec pour seul objectif, celui de tuer. Les quelques âmes qui parviennent à entrer dans le bureau pensent vraisemblablement qu'ils sont saufs. Ce n'est pourtant pas le cas. Quelques secondes à peine, et déjà la porte se rouvre. Et ça tire, une fois, deux fois, six fois, dix fois. En tout sens, sans logique aucune, ne faisant resplendir, dans la pièce, que le rouge du sang. Un, puis deux, puis trois blessés tombent, et parmi eux, les dorures incendiaires de la majesté. @Arsenia Savina s'étale sur le sol dans un grondement aiguë, balle dans la cuisse. @Aleksandra Romanova sent la balle se loger dans l'épaule, s'étire à son tour sur le sol. Et la rapidité des événements ne permet nulle riposte. Seulement d'observer comment le pistolet est rengainé, et comment le bourreau les enferme à double tour, faisant crever toute chance de sortir d'ici en un seul morceau. Et malgré la tension, malgré les circonstances, le calme semble revenir. Comme si le vent se couchait, un moment, pour laisser la nuit tomber sereinement. Urgence, désormais, trouver un moyen de sortir. Une clé ? Quelque chose ? Peu importe, les minutes sont comptées. Du moins, pour ceux qui se vident de leur sang.

En Détails

Le contexte se déroule durant la Cérémonie de la Paix, le 30 Mars 2019, au Grand Palais du Kremlin, où séjourne la Famille Royale, et qui est habituellement fermé au public.
Après l'apparition d'un groupe de personnes clamant appartenir à une organisation nommée l'Intolérante, une fusillade éclate au rez-de-chaussée.
Vous vous retrouvez dans le bureau, où un homme est entré pour tirer sur plusieurs personnes.
Cette même personne vous a enfermé, vous devez trouver un moyen de sortir de la pièce.
Les inscrits de cette pièce sont : @Arsenia Savina ; @Milesia Sorel ; @Kaleb Slavski ; @Vlad Tchernov & @Aleksandra Romanova.

Fonctionnement

Cette première intrigue se déroulera comme une intrigue basique.
Nous vous demandons de laisser le temps à d'autres personnages de développer leurs actions et donc de ne pas abuser des réponses rp.
Essayez d'interagir avec d'autres personnages, en particulier ceux qui viennent seuls.
Pendant cette intrigue, vous serez amené à faire des choix. Vous aurez plusieurs possibilités de jeu proposés par le staff, que vous pourrez ensuite librement interpréter : il ne s'agit que de choix globaux !
Votre objectif numéro un est de votre indice concernant des secrets du forum. Il y en a un dans le Bureau.
Un objet inconnu peut être obtenu dans le Bureau, selon vos choix et vos interprétations.
Vous avez choisi la SALLE DE RECHERCHE. Votre objectif est de chercher, de trouver des choses, des liens, de faire des recherches sur Internet pour mieux comprendre les énigmes qui vous seront proposées.
Si vous avez la moindre incompréhension de votre objectif, n'hésitez pas à venir taper à ma porte.
Lors de vos réponses, nous vous demandons de remplir OBLIGATOIREMENT un petit SPOILER où vous devrez résumer vos actions. Ceci permettra une meilleure compréhension.
AMUSEZ-VOUS ! L'intrigue est faite pour ça. Et surveillez vos MPs, aussi, il y a de la surprise possible dans l'air...

L'heure du choix

Vous commencez de façon drastique, alors tenez-vous bien, et voici l'heure du premier choix !

CHOIX #1 ❃ aider les blessés.
CHOIX #2 ❃ fouiller le bureau.
CHOIX #3 ❃ fouiller les bibliothèques.
CHOIX #4 ❃ essayer de défoncer la porte.

  Dim 24 Mar - 9:41
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Eurythmie des ventricules.
L’angoisse aux profils, l’adrénaline plein les artères, ils s’abîment dans l’alcôve, espèrent Jérusalem, sacrosainte immunité. Hures familières, trombines défigurées par chocottes viscérales. Kiosque se gorge en diptères, sature à l’angoisse. Arsenia, Milesia, Aleksandra, Kaleb. Des noms à conglutiner sur binette. Elle les connaît, tous. Méprise culture des identités. Rend la chose compliquée…

Feux épars.
Souffles mortels.
L’acier dégueule rodomontade et disloque rognures d’espoir. Prunes fraisent l’éther, bombardent bidoches. Tendron et grognasse, coquette princesse et reine des grippe-sous. Depuis son piédestal, dans la moire de ses orbites, s’ensablent femelles, granite cruor sur fastueux tapis.

Non !
Et Vlad se tarabuste.
Et Kot persécute.


L’une se constelle jusqu’à petiot abîmé, entrailles royales.
L’autre sacre ardeur à pimpenauder jusqu’à couronne des mystères.
Vlad domine, Vlad écrase créature en son sein.


« Poucet »

Sobriquet.
Jamais prénom, jamais parité ne grignote l’abyssale maxillaire.
Rotules contre linceul, cerbère conflue auprès du poupon, tavèle dextres précautionneux, retourne squelette, moucharde doigté expert sur blessure. Rubicond œillet fore la scapula. Artère comme organe, intacts. Ressac d’endorphines, folioles d’antidote au désordre sous boîte crânienne.

« Milesia, occupe toi de Savina »

Collègue de scalpel.
Chance dans leur auguste déveine, que médecins dans funeste cortège?

Jalousie crevasse les côtes.
Haret mitonne, sphinx calomnie, s’outrage sous geôle de chair.
Il a vu, témoin de l’étreinte, auditoire d’une indubitable connivence entre les deux ménesses. Sont-elles odalisques soupirantes ? Bâtarde tressaille et s’oxyde au brasero sous le cuir.

‘Calme-toi putain !
—Je suis calme
‘Tu me déconcentres avec ta putain de jalousie à la mort moelleux
—Je suis calme


Il se persuade, il fulmine.
Hanche grésille d'une humble lésion, de sang séché dans l'étoffe sombre. Elle ignore, lorgne marmot,diagnostique poids de l’entaille.


« Rien de grave. Retirer la balle, éviter septicémie. Prends sur toi petite luciole »

Tendre chuchotis.
Sous pans de toge, une sacoche accrochée à  gigot. Bourse de secours. Poison et scalpel, remèdes et venin bourrèlent chamois. L’habitude de se soigner sur les flots inhospitaliers des nocturnes toxiques. Poigne à l’humérus, pince à l’autre férule, tenaille s’engouffre dans stomate écarlate, dans pore écarlate. L’acier écarte pulpe, fibre et myosine. Extraction sans embûches, malgré couinement, malgré douleur. Giclée d’alcool sur plasma. Crever pathogènes, endiguer l’infection. Bulbe mortifère rougeoie sous pinceaux de lumière. Dépèce lambeau de son chiton, en fait bandage provisoire, compresse de fortune. Baiser marraine sur front lisse.


« Presse »

Ordre.
Autres tracas.
Lorgne duo de pie-grièches, puis lascar hébété. Pauvre artiste.
Bouquet âcre nimbe la pièce. D'un parfum moribond, de bête et de sang, de peur et de sueur.

« Nous voilà bien embêtés... »

Platonique conclusion.
Plus calme que majorité, plus habituée que velgus pecum, charogne cogite, redresse l'échine, frictionne masséter, barbouille chair d'ichor. Panaché d'hémoglobines. Le sien, celui du mignard. Mirifique petrichor.

Il faut sortir.
Il faut survivre.
Mais comment?


Et Igor?
Petit prince en vie?

—Et Arsenia?
'Si elle meurt, c'est que Hel l'avait décidé


Elle lorgne pourtant l'autre épave.
Un pilon perforé.
N'ouvrira t'elle plus cuissots aussi promptement.

« Tu survis? »

Sarcasme pour @Arsenia Savina.
L'hécatombe d'une bourgeoise. Doit-elle s'en réjouir, que nulle liesse ne macule cortex.

« Kaleb »

Ocelle portée au grand luron. Une muette question.

« Cherchons »

Mais quoi?
Solution.
Bluette pour esquiver Charon.
Vlad se tracasse.
Passages secrets?
Ignore les tranchées scellées.



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  Dim 24 Mar - 11:12
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Milesia Sorel
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« Reviens-moi. »

Inspiration brusque ; ah !
La Dévorante enfonça au fond du gosier cachetons blancs herbacés, huiles maudites dont la concentration viendrait à bout du ventricule commun. Milesia papillonna juste à temps pour entendre claquer le battant de leur caveaux. Enfoiré. Poroniec grinça des dents, s’anima à l’odeur des orifices incarnats creusés dans les carnes. A son côté l’amante s’abîmait, le temps en fluide carmins s’écoulait.

La mirette agrippa celle de l’homologue ; derrière la sororité du tricot carnassier elle entrevit sous-entendu sordide que les spirituels agités dans la caboche interprétèrent d’un ricanement.

Prends garde, si tu la tues…


Si tu la tues…


Si tu la tues
c’est
ta
faute.


AHAHAHA.

Vlad savait poser le mot tranchant comme le shrapnel sur la chair. Maintenue à l’ordonnance pour envoyer paître dans le gouffre du crâne ses angoisses sempiternelles, Milesia calfeutra sa chaleur putride contre celle de l’amante, saisit cuisseau pour autre ablution que la consommation du mariage illicite. Du corsage, trousse de la dégénérée jaillit, dégueule panacées et opiums sur le parquet lustré. Elle jeta un regard à la patiente du Chat, grinça en reportant obsession sur l’Amour. Phalanges violèrent la gorge, plantèrent dans la muqueuse quelques graines d’ataraxie.

« Avale, beauté, tu vas chanter. »

Sous les baleines fondues dans la chair le thorax se capitonna, guettant le point final de la ph(r)ase agonie, Poroniec s’éveilla, palpita sous le derme, aiguisa les sens primitifs. La main gantée gifla le plat du bureau, bouscula vase à stylos et dégaina ouvre-lettres des temps anciens, ouvragé qu’elle fit flamber. Le protocole gainant les émotions, Milesia bouscula la mer de taffetas, cartographia en pirate des morgues le derme pour sillonner les nerfs. Le quadriceps geignit sous la lame, cytoplasme chiala lymphe et essence grenat ; crépuscule du muscle se peignit en aquarelle et jaillit des monts du derme la cartouche pourchassée. Garrot de fortune, pansement esquissé.

« Respire Amour. » Lippes contre pavillon. « Si Hel t’emporte je te dévore. » promit-elle.

Milesia barbouilla son front de plasma en voulant étancher la sueur, éclose sur le sol au milieu des glumelles de sa toilette en bouton déjà moisi, gangrené de trouille. La mirette vagabonda sur les côtes du thorax bibliophile et le latin ronronna à l’érudite.

« Qu’est-ce que… ? »


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  Dim 24 Mar - 13:08
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Arsenia Savina
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Je suis le monstre qui regarde sans prendre garde. Je suis la folle qui minaude et qui s'échaude. Je suis le tourment qui devient ouragan.

Echec et mat.
Dans l'euphorie des gélules, Dragonne rencontre asphalte.
Balle indolore, au premier jet, tandis que l'hémoglobine s'agite et esquisse dessin contre cuissot.
Le cheval se cabre en sursauts.
Grincent les molaires, se tord la bouche.

« Ne crie pas. »
Fierté du Roi.
Mais elle geint, elle grogne, elle gronde, tandis que douleur lui fait crever les entrailles. Cicatrice supplémentaire.
La mort veut-elle entrer ?

Crinière blonde fait gober des choses.
Cohue de l'âme ne comprend plus rien.
Le Roi est mort ?
Ou crie-t-il trop fort ?

Le chat (@Vlad Tchernov) lui insuffle inquiétude.
« Je ne crèverai pas. »
Jamais !
Trophée sur bois, sans débat, les ongles agrippent le bras voisin, s'enfoncent dans la chair au même train que les phalanges extractrices de la @Milesia Sorel. Légiste déjà sur son cadavre.
Elle hurle.
« Festoierais-tu sur ma tombe ? »
Dévorée par la blonde.

Inspire, expire, thorax recherche oxygène pour éloigner mal-être, mais douleur lancinante ne la lâchera pas. Et elle farniente jusqu'à trépas.
« Qu'y a-t-il ? »
Ne comprend plus, frénésie oculaire, les lignes sont floues, la tête implose. Relâche enfin la poigne, tente de calmer le cerveau essoré. En vain.

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  Dim 24 Mar - 14:40
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Episode #1 - Cérémonie de la Paix.
« Bureau »

Le décor tangue, fine carcasse d’émeraude heurte le sol. Douleur vive rappelle la mortalité de la gamine, sonnée un instant. Faucheuse qui lui manquait, quelques temps plus tôt, funambule sur son fil qui la regrette souvent. L’esprit s’égare, ne pas bouger est la seule chose à faire, ne jamais trop bouger quand le danger rôde, ne pas attiser la méfiance ou offrir une tentation aux agresseurs d’ajouter un couperet fatal. « Rien de grave. Retirer la balle, éviter septicémie. Prends sur toi petite luciole » « J’ai pas peur. » souffle la môme rebelle. La mémoire craquelée revient rappeler l’agonie de trois jours, l’infernale douleur, qui avait fait craindre à la famille royale le trépas. Pas pire que se vider de son sang, pas pire que donner sa vie pour en offrir une au monde, n’est-ce pas ? Ne pas bouger est cependant plus difficile. Ne pas s’agiter est plus compliqué. Râle la poupée, entre les dents serrées. « C’était bien la peine de faire plaisir à père. » Avec une jolie robe, avec un beau diadème, pour que tout finisse dans les taches irréversibles de l’hémoglobine familière. Ne pas pleurer, nécessité. Les paupières se ferment, le corps se contracte. Obéissance docile à la seule en qui la confiance est accordée.

Le cerveau décroche de l’instant. Les billes finissent par contempler le décor, d’un air absent. Cérémonie de la paix, cérémonie des blessés, sabbat des meurtriers, aurait-elle envie de conclure. « Cherchons » Les mots sont plus loin, adressés à un autre prisonnier des lieux. Rappel au moment présent, lentement. « Vlad. » finit-elle par lâcher. Timbre qui ne souffre pas le refus, même si encore un peu tremblant, de choc peut-on supposer. La main dont elle parvient à retirer le long gant est tendue à l’Assassin, serre alors la sienne, laisse le givre couvrir l’épiderme, froideur surnaturelle, glace friable au bout des doigts. Le regard ambré planté dans celui de la brune fatale. « Je peux aider. » Fragiliser peut-être, permettre d’ouvrir le vase clos que représente le bureau. Ou apaiser, d’un froid salvateur quoiqu’avec le risque que ce soit mal dosé.      

COULEUR DIALOGUE : # 6496A0
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  Dim 24 Mar - 14:45
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« Who am I? Someone that's afraid to let go, uh , you decide, if you're ever gonna, let me know »
Un coup, deux coup, plusieurs, qui s’enchaînent, rappelant amèrement les balles du paternel. Les balles qui pleuvent, la voix grave, place les coups, fait mal, encore et encore. Souvenirs sombres et violents. Haine. Enfonce la dans ta mémoire. Enfonce la au plus profond, essaie d’oublier le quotidien. Laisse la violence de Vivaldi frapper dans ton esprit, laisse ses cordes glisser dans ton esprit, juste comme ça tu n’as pas à avoir peur.

Mais les coups de feu résonnent encore et l’attitude désinvolte se doit d’être oubliée. Obligé de lâcher la boisson, le verre qui se brise au sol comme se brisent les corps sous les balles. Peur. Peur qui est ce premier sentiment qui frappe dans son crâne. Peur qui est fidèle à elle-même, remonte le fleuve du sang. Frappe les névroses, le mauvais sort qui colle sa patte dorée sur son front une nouvelle fois, vient repousser les mèches de cheveux pour tacher son corps de sang de victime innocente.

Lèvres pincées, comme scellées de peur d’attirer l’attention tandis que le corps titube en suivant la foule. Il faut quelques instants, longs moment à l’esprit pour réaliser. Se rendre compte de ce qu’il se passe. La condition. Enfermé. Entre balle et balle. Le sang sur la chemise, ne donne qu’un air carnassier, loin du personnage.
Regarde les autres corps dans la pièce. Entre blessés et non blessés. Corps uniquement féminins, frisson presque imperceptible, peur du surnombre, d’idée d’être confondu entre méchant et gentil.

Capacité de se perdre dans son esprit vite claquée entre deux doigts lorsqu’on le rappelle à l’ordre. Ridicule démon, debout à regarder les corps se battre. Terrible envie de pleurer sous tout le stress, déteste sa condition. Regarde la douleur pointée sur le visage de l’autre, pense à proposer ses névroses pour permettre d’oublier la douleur. Se dirait que @Arsenia Savina serait mieux sans avoir à penser.

Ravale son idée, préfère oublier la possibilité et tourne la tête vers @Vlad Tchernov, occupée de nouveau avec visage roux, princesse pour qu’il a déjà joué une fois. Préfère garder le silence tandis qu’il met son corps en mouvement. Kaleb devant les étagères.

Grognon devant la langue, peste devant la mort de ces mots. Regarde les quelques noms de livres, comme si pourrait aider à quelque chose. Puis regarde de nouveau, le nom qui fait sourire, presque rire alors qu’on devrait essuyer des larmes. «Rubrum Sanguinem, rouge sang.» Couleur du vêtement à présent, couleur du hall de l’entrée, couleur de certaines robes trouées. Jette un regard à la suivante, comme si ses seules pensées importaient. Fronce les sourcils. «Étoiles?» Jette un regard derrière. «Elles ont des noms.»

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(c) DΛNDELION
  Dim 24 Mar - 19:27
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‘Je ne crèverai pas’

Vraiment ?
Inflammation.
Pubescente douleur.
Dogaresse couine martyre. Toujours. Poudre de perlimpinpin en carton.  Quel amphigourique placebo Milesia lui avait donné ? Bourgeoises s’étranglent, chuchotent tourment, dégueulent amour. Roméo et Juliette se crayonnent comme abcès du monde. Et ça pilonne sous l’écaille, et ça cohobe tumeur, noircit l’os, rancit organes. Overdose. Phlébite. Humaine vacille, piétinée, moulinée par brutalité chimère.

— TUONS-LA
— TUONS-LA


Déchirer la pulpe, rayonner molaire, dégrosser squelette.

‘ARRETE

Flinguer la fugace, éventrer cuirasse.
Ménesse titube. L’apparence d’un vertige, d’une oiselle prise d’un malaise.  Pupille jaunie, ocre létal, satanique genèse. NON!

‘Vlad’

Auréole.
Croquignolette octave.
Providence dégomme Légendaire, restaure dition, inocule lucidité.

Vlad ?
C’est elle.
Elle seule.
C’est son prénom.
Carillon d’identité.

Elle sourcille, réalise posture ectopique, poigne serrée à blanc. Putain. A l'orée d'éructer monstruosité, cariatide délaisse chthonien pastel, tourneboule jusqu’à minouche, déguste palabre, charité juvénile.

« Tu peux »

Autorise à promener couenne dans l’enceinte. C’est mieux que croupir et compter moutons. Abandonne princesse, bourlingue jusqu’à quidam, effleure layons secrets, confirme la thèse. Passages obstrués. Mais comment ? Frustrée, elle contemple grimoires. Basanes surannées constellent dans l’insalubre fovéa. A ignorer satyre, à purger de Bête Noire sous tétin moite.  


« Rouge sang dis tu ? »

Phalanges lanternent pourtours usés, agiotent ouvrage sous calligraphie grenat. Latin s’irise, profère appâts millénaires. Igor et son indécrottable fleurette des langues mortes. Elle aussi, d’inépuisables lectures,  d’éternelles solitudes, domestiquait dialecte fossile.

—DEVORONS
—DEVORONS

‘TAGUEULE

Foutu matou…

Dans la lecture des titres, bouquin en main, sueur pâlit carnation, platine cachexie. Névralgie d’un tumulte interne. Créature se gaule, revendique hargneuses ripailles. Gargouille mâchure babines, perce membrane, sans endiguer archéologie d’un outil à leur survie. Epitoge sangle, chatouille, irrite au rythme des secondes. Robe qu'elle insupporte. Lambeaux de satin.  

«  C'est un mauvais soir pour mourir »

Acculés comme des rats.
Et Sans-Visage? Et Brume?
Mille énigmes. Agrion galvaude le long des matricules, effleure recueils, en remorquent certains, macère d'un cacochyme espoir. Peut-être catalyser l'ouverture de pores mystiques? Dépiauter quelques armes mises sous le boisseau? Lacérer l'opulence pour débusquer Saint-Graal prophétique? Oremus ricoche dans synapses.

Igor, j'espère que tu caches canons et kalachnikov's sous tes historiques parchemins!

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  Dim 24 Mar - 21:59
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Milesia Sorel
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Milesia Sorel
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Les entrailles se crispèrent quand l’ouïe tinta par la souffrance de l’aimée. L’humain s’enrageait au son du rire des fantômes. Indrik appelait et le Proniec en lui-même se froissait, époussetait angoisses pour ne mieux diluer dans ses priorités que la précaution vivace du Trésor agonisant. Les opiacés chargés épanchèrent cartouches trop faibles pour le Légendaire alors qu’ils mettaient à terre les nuits sombres de la Dévorante comme une mauvaise femme qui ne sait correctement besogner. Les doigts claquèrent devant la face, cherchant à stabiliser rétine dilatée.

« Ne t’endors pas ! » ordonna-t-elle, car le voile de la mort se rapprochait ; elle en sentait les linéament glacés pendre au dessus de leurs crânes en flanelle à franges qui dès que possible muteraient en tentacules pour festin d’asphyxie.

Derrière, l’enfant quémanda Vlad comme sortilège vulnéraire et l’infante Vautour sentit par dessus le cadavre l’anesthésie gelée courir sur la carne.

« Ne pourriez-vous fragiliser les verrous ? » demanda-t-elle à la Princesse déchue, fleur aussi fanée que toutes les herbes folles de cette jungle empoisonnée.

Les syllabes assassines des enquêteurs inspirés cliquetèrent dans son esprit, le Monstre s’échauffa de plus belle, palpitant sous le derme, lézardant la conscience, gigotant l’encéphale et cuisinant les synapses, essorant drap d’hystérie pour étouffer raisonnable. Camisole hantée lui revint en mémoire, tranchant les lianes des souvenirs mélangés aux damnés dévorés ; angoisse mortifère chercha réaction primitive. Elle allait bouffer les murs. Cerbère recraché des abysses ne saurait être tenu en laisse et la saveur sépulcrale commençait à passer sous les portes, épouser les contours des cloisons, bientôt ce mausolée serait tombeau, ce tombeau deviendrait catacombes.

La colérique Ecorcheuse craquela avant de songer à dévorer compagnons d’infortune le corsage qui tenaillait le diaphragme. La parasite assoiffée, sangsue des temples princiers se pela de l’obsidienne satiné, ne laissant derrière elle que les friselis dégonflés de sa toilette. Muqueuses à vue comme une putain dégénérée, Milesia entama danse macabre sans tendre grâce, rampa sous le bureau d’ébène, palpa échardes comme indices d’une énigme, et passa tête échevelée au dehors, pupille rivée vers la grande bouche scellée.

« Il faut ouvrir cette merde. »

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  Lun 25 Mar - 9:41
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Arsenia Savina
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Je suis le monstre qui regarde sans prendre garde. Je suis la folle qui minaude et qui s'échaude. Je suis le tourment qui devient ouragan.

« Tais-toi, petite idiote ! »
Indrik se rebelle, essaie de prendre le cadavre pour forcer la puissance. Mais ils sont faibles, les goguenards agonisants. Le sang dégouline et lui vole ses ambitions. Elle pense un moment aux avortons, à la Victoire, à la Madone, au jumeau, à l'enfant-soeur, à la Madone, au chat, aux danseuse, à la Madone, qui claque au visage, fait calfeutrer le coma.

« Regarde-la. »
« Je la regarde. »
« Tu ne peux t'endormir, tu raterais cela. »
« Voilà excuse facile pour m'éviter de crever. »
« La seule que tu estimes, n'est-ce pas ? »
« Je veux la baiser une dernière fois. »
« Et tu le feras. »

Sourire sur la carne, imagination se perd, mirages sous le derme.

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  Lun 25 Mar - 9:54
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Episode #1 - Cérémonie de la Paix.
« Bureau »

Princesse s’efforce de museler les émotions, compartimenter les sentiments. Tenaille l’angoisse, pourtant, quand glisse jusqu’à ses oreilles la voix de Milesia. Fragiliser les verrous. Secret éventé. Quelque chose au fond du crâne gratte, envisage l’éventualité de devoir sacrifier ce beau monde à la sortie du palais, pour conserver entre les murs les vérités. La douleur vrille l’épaule quand la gamine se redresse et la paume libre se pose par dessus le bandage de fortune. Au moins peut-elle se rassurer, rien de vital ne semble avoir été touché et si elle s’en sort, les meilleurs médecins sont toujours disposés à travailler pour les têtes couronnées, n’est-ce pas ? « Je peux, j’imagine. » Réponse quelque peu évasive. Il n’y’a qu’en Vlad, que la gamine a confiance. La paranoïa pourrait-elle devenir héréditaire ? Où diable peut se trouver son père ? Ses enfants sont-ils encore vivants ? Dimitri. Sofiya. Ca crève le myocarde, les esprits lui revenant. « Mon père est quelqu’un de prévoyant, à votre place je me méfierais même des livres aux allures inoffensives. » Qui sait ce qu’ils pourraient renfermer ou activer. « Il faut ouvrir cette merde. » Le regard ambré tombe sur la silhouette certes charmante mais fort dénudée. « Pour l’heure, il semble que ce soit vous, qui vous montriez bien ouverte. » Claque la langue. « Dire que ce bureau coûte une fortune. » Lâche-t-elle, s’approchant du meuble d’ébène sur lequel se pose sa main. Surface de glace s’étire, sans retenue aucune. Pour la première fois depuis qu’elle s’est découverte la faculté, elle ne cherche pas à en museler les effets, ne retient pas le froid mordant, l’élément aux caprices morbides. Craquèle de façon sonore ce qui s’étend, s’étire, risque de changer la pièce en morgue. Froid libérateur qui fait battre le coeur, soulage l’enveloppe charnelle toujours trop malmenée par la chaleur ambiante du palais et des diverses demeures d’une humanité dont les 37°c sont un enfer selon elle.

Ils cessent d’exister. Milesia, Kaleb, la pauvre Arsenia, même Vlad. Absorbée par le charme glacial que prend le lieu clos, elle ne pense plus à eux, seulement à sa famille qu’elle veut retrouver, seulement à l’envie de faire payer aux quelques hérétiques meurtriers le gâchis de ce gala.       

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  Lun 25 Mar - 13:30
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« Who am I? Someone that's afraid to let go, uh , you decide, if you're ever gonna, let me know »
Un mauvais soir pour mourir, tu doutes. Chaque soir est bon pour mourir. T’as tenté l’expérience. Comme une bonne partie de cette pièce. Essuie les souvenirs sur le veste de costume que tu fais glisser sur tes épaules, laisse tomber au sol en continuant d’avancer, ferme son esprit aux autres. Permet d’être tout seul, presque plus agréable.

Chute rapide
A savoir des particules
Lumière éternelle
Étoiles lumineuses
Rouge sang
.

"ça ne veut rien dire.» Langue morte peut-être pour une raison. Image de vous, plus tard. Dans ce même bureau, entre le corps déjà en train de mourir et les autres qui se bougent dans une mort future. Voit la mélodie des bruits qui se déchirent, détourne la tête, gêné, honteux, nouvelle tête vicieuse, visage des démons à l’intérieur. Déteste cette sensation d’enfermement, température trop haute, tout est trop chaud. Ironie des minutes qui viennent.

«Ton père aurait pu nous simplifier la tâche.» Agréer la salle pour permettre la fuite. Phrase glissée à l’intention de sa survie coincée dans sa gorge. La peur de se retrouver enfermer ici. Attrape un livre, déchire une feuille pour la faire glisser entre ses lèvres. Acte ridicule, obligatoire, ne peut le virer de son esprit. Terrible envie de manger tout ce qui passe par là. Idée de réconfort dans les mots qu’on avale à défaut d’avaler les morts.

Regarde le corps se mouvoir sous la table, ravale ce sentiment étrange pour @Milesia Sorel. Partage entre l’admiration, le dégoût et la terrible impression qu’elle a la chance de ne pas avoir sa malédiction sur les bras. De la jalousie évasive. Retourne à son travail, retourne à ses noms qui portent si peu de sens.

Sois témoin. De ce froid mortel, qui se glisse contre ta chemise. Sois témoin. Tourne de nouveau la tête. «C’est normal?» La voix ne résonne pas comme les cordes. Témoin du froid qui glisse, désagréable. Surprise de voir la glace glisser des mains de @Aleksandra Romanova , comme à part entière. Désagréable impression de piège. «Romanova?» D’abord tout doux, de peur de brusquer le visage de l’autre, d’abord tout doux pour n’avoir plus froid. Mais le froid continue de grimper et le cerveau ne se concentre plus sur les noms. «Anormal.» Passe ta langue sur tes lèvres, terrible idée qui accentue le froid et grimace tandis que s’approcher semble encore être une mauvais idée. Jette un regard aux autres, cherche du soutient dans l’autre musicienne. «Désolé.» Désolante tandis que tu parles plus fort, appelle la princesse encore.

Tu saisis un livre, te dis que c’est mieux que d’utiliser directement tes facultés sur le joli minois. Tu prends le livre et le lance, le laisse s’écraser sur la table, sur ses doigts. Remords déjà présent, peur de n’importe quoi. Prêt à lancer des névroses à tout va, à désorienter la pièce pour survivre.

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(c) DΛNDELION
  Lun 25 Mar - 14:51
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Istochnik
THE GODS ARE WATCHING
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Contexte

Tourne, tourne, tourne sang. Ce sont les donzelles qui tombent comme des oisillons du nid, refont le parquet d'un rouge uni. @Arsenia Savina et @Aleksandra Romanova, petits renégats, se pâlissent sous les balles, et sous les soins des anges. @Vlad Tchernov et @Milesia Sorel se pavanent, médecins des ténèbres, tentent de ralentir l'hémoglobine, et pourtant, cherchent et recherchent, en compagnie de @Kaleb Slavski. Les routes se font et se défont.

Le froid d'@Aleksandra Romanova fragilise premier verrou, tout de glace habillé, mais les autres se moquent, plus haut, plus bas, si fiable sécurité qui pourtant va aujourd'hui les dévorer. La jeunesse est foudroyée de fatigue, elle qui use de son énergie alors que les tissus tentent déjà de cicatriser.

A l'agonie, les mousquetaires, chaque minute passe, et dégâts corporels se font de plus en plus permanents.
Danger guette.

C'est étrange, n'est-ce pas, comme le sang qui coule fait vriller les synapses, oblige à épancher une vivacité constante sur le moindre geste. Les blessés s'agitent, les blessés se meurent. Certains regardent sur les étagères, cherchent parmi les étages une logique, un indice, quelque chose, n'importe quoi ! @Kaleb Slavski peut lire dans l'ordre les livres qui se calfeutrent sur certaines... Rubrum Sanguinem qui accueille La Vie, Physiologie Humaine, Mort à Crédit, La Mort dans l'Âme, ou encore Merveille de la Mort. Au-dessus d'elle, trônant sur Nix Aetherrnam, de grosses épaisseurs accueillent Les Etoiles, Les Somnambules, A Travers les Espaces Célestes, ainsi que Astronomie des Dames et Kosmos. Que de merveilles pour ceux qui rechercheraient des réponses sur le fonctionnement de l'Univers ! Le nez un peu plus haut, sur Celeri Guttae, d'autres s'effritent sous les yeux de @Vlad Tchernov. La Bête Humaine, L'Eté Solitaire, Mourir de ne pas Mourir, La Débâcle, La Possession du Monde ou Les Jumeaux du Diable, méticuleusement classés, des ouvrages anciens adressés aux amateurs de romans quelque peu particuliers. Mais l'attention se tourne violemment vers @Milesia Sorel qui, d'un coup sec, fait voler en éclat la pile de bouquins qui se trouvaient sur le coffre, dont le code à quatre chiffres attend d'être fécondé.

Dans ses mains, un carnet noir, aussi noir que la nuit, qu'on s'empresse d'ouvrir, pour mieux contempler l'écriture d'@Igor Romanov. Si les premières intentions tentent maladroitement d'empêcher la lecture, elle qui se veut si curieuse, les secondes préconisent tout l'inverse, murmurent de continuer les lignes jusqu'à plus soif.
Je dois prendre des précautions pour dissimuler cette liste, ou je crains qu'ils ne s'en rendent compte et ne viennent me la saisir. Si le peuple vient à découvrir mon implication dans cette affaire, il en serait fini de cette paix déjà bancale. J'ai mis la preuve en lieu sûr. Si l'un de mes enfants doit un jour trouver ces lignes, je lui conseille vivement la lecture de Joseph de Maistre, Lord Byron et Jane Austen. Ils sauront tous trois écrire les chiffres du premier rouage.


Les quelques lignes n'en disent pas plus. Que faut-il chercher ? Où faut-il regarder ? Si quelque chose est caché, une clé ne pourrait-elle pas également s'y trouver ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir : trouver la réponse.

  Lun 25 Mar - 18:17
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Chapelure de cristal.
Mercure en chute libre.
Opale et meurtrier, l'hiver fume du marbre cipolin, des patoches seigneuriales.

Elle sait, n'ignore la Glaciale sous cage osseuse.
Depuis quand? Des années. Fieffé limier, mouche indiscrète.

Folie incombe, écueil féconde.
La situation n'exige t'elle pas oblation?
Que pensera Igor?
Que souhaitera Petit Prince?
La guillotine aux illuminés?
Leurs têtes coupées, roulant à ses mocassins?

—Petite idiote
—Stupide gamine
—Ne pouvons-nous la manger?


Ignore, impute lingot de néant.
Oiseau d'ébène lutte, grelotte sous frugale épaisseur, regrette nippes. Chaleur nécrose, bidoche caillebotte. Fraisil d'inquiétude pour flavescente mal en point, prunelle lorgne un instant les os en perdition d'une @Arsenia Savina à l'agonie. Est-ce kot ou vlad qui se tracasse?

'Anormal'

Purpural et toxique, l'écho artiste bouscule.
Diaphane se détourne, visse pétroleuses bluettes sur virtuose.
Il a raison. Est-ce terrible? Un caryopse de folie, un ferment d'imprudence. La nuit n'est-elle déjà que trop sujette à tumeur viscérale pour s'octroyer hardiesse insensée? Un ouvrage au vol, @Kaleb Slavski cochonne l'entreprise, déglingue l'enchantement. Elle laisse couler, manifeste pudibonde ardeur, frigorifiée, violaçant à l'eurythmie sibérienne.  

"Si c'est la Mort que tu cherches, ouvre cette porte"


Verve au goitre.
Rondouillard rictus.
Semonce pour l'ophite mioche.
Qui sait quel mauvais diable s'abrase de l'autre côté de l'hayon?
L'attention ricoche d' @Aleksandra Romanova à @Milesia Sorel, appâtée par tohu-bohu. Un coffre, des chiffres, un livre. Est-ce plaisanterie? Calembour de mauvais goût? Corbeau se polarise jusqu'à consœur et baigne dans l'ombre d'une moelle épinière. Charon au sillage, si aisé serait-il de briser cette nuque. Mais l'union fait la force, le temps de s'essoucher de cette grandiose chierie. Bouquin. L'oblique d'une macula sur calligraphie familière. L'écriture d'Igor. Qui énonce, timide, parfum de mystères. Titres de bouquins. Clés de voûte y sont-elles mussées?

"Les ouvrages de Joseph de Maistre, Lord Byron et Jane Austen?"

Murmure.
Difficile d'étoiler réflexions dans ce climat fatidique.
Pourtant, noirceur déserte, rebrousse nougats jusqu'aux étagères, persuadée d'avoir embrassé d'un regard le troisième opuscule. Œillade fructifie, ratisse, scalpe inertes profils. Jane Austen. Jane Austen! Phalanges s'endiguent sur vétuste coloris lorsque l'auteur s'imprime dans la lentille.  Romanesque, vélin littéraire culbute loin des acolytes et vient enviander les paluches avides.

"Jane Austen..."

Curiosité.
L'Abbaye de Northanger.
Y a t'il secret brodé sous le cuir?
Pépites logées dans quelques anfractuosités?
Sans patiner, elle se déhanche jusqu'au coffre, crachote buée, livre en main. Décapsule galuchat, dévoile les arcanes d'un premier volume. Si tenté qu'il y en ait...

Aubaine ou fléau?


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  Lun 25 Mar - 23:19
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Milesia Sorel
RULE THE MONSTERS WORLD
Milesia Sorel
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Danse du diaphragme, Milesia jeta œillade perverse à la princesse.

« Si vous voulez mon avis, le monde se porterait bien mieux s’il était aussi ouvert que mes cuisses. »

Mais le ricanement soudain fut avorté ; la Reine des neiges avait parlé.
Gargouille se figea, arroseuse arrosée, échine gelée, peau calcinée d’oxymore. Le Poroniec gigota, frappa les cloisons de la cage, s’asphyxia avant de se replier dans le ventricule. Mais capitonnée d’adrénaline, l’infante Vautour attendit le vol des oiseaux de papier, la migration vers le sol glacial, pour se saisir du grimoire avec avidité. Sa rétine palpa l’intimité, imprima sous la paupière les pleins et les déliés tandis que l’encéphale en cherchait la traduction, figé dans la froideur nouvelle de cette prison. L’ombre du Chat s’étendit par dessus sa carcasse recroquevillée, fit prendre forme à l’écho des miscellanées pour ensuite partir enquêter. Logée sur le socle de ses chevilles ankylosées, Milesia se perdit dans la chaleur des commérages craquelés sur le papier ; dans le harem de ses amantes, la littérature demeurait glorieuse absente. Fort heureusement la cultivée Vlad huilait déjà rouages de l’essence de l’encéphale, synapses battants et cortex vibrant. Les sylphes s’échappaient des lippes, dansant, et chantant oraisons funèbres. Etait-ce donc à cela que ressemblaient les abysses sépulcrales, le jour d’après, la frontière du néant ? Petit parasite avide de rumeurs glanait informations et rumeurs adorées, leva le regard vers le coffre comme si à l’intensité de son regard il allait céder. Radius bleui s’étendit vers majesté.

« Une idée, princesse ? »

Grimoire une fois déposé au coin du bureau, le corps s’échina, força le mouvement, repartir dans son calvaire vers l’Amour incendiaire. Ne t’endors pas, ne t’endors pas !

« Tu es toujours là, trésor ? Tu m’entends ? »

Elle calfeutra son corps contre le flanc valide, grelottant discrètement, et le claquement de ses doigts devant la face avait un écho de fin du monde.

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  Mar 26 Mar - 15:10
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Episode #1 - Cérémonie de la Paix.
« Bureau »

Le livre s’éprend des doigts, lourdeur qui ramène la gamine à la réalité, dans une exclamation entre agacement et douleur. Se frotte les mains pour faire passer la sensation. Fatigue soudaine. Elle s’appuie sur le bureau gelé, semble chercher le courage de tenir encore sur ses jambes, l’épaule qui lance, le besoin de s’isoler, comme un pauvre animal blessé. Plusieurs minutes s’écoulent sans qu’elle ne dise rien, sans même qu’elle ne reprenne le musicien @Kaleb Slavski pour corriger le tutoiement inopportun. Elle écoute, vaguement, profite surtout que la température ambiante lui soit salvatrice, réconfortante, endormant presque le feu qu’elle a souvent l’impression de sentir tout près d’elle, cette chaleur un brin envahissante qui ravit toujours les autres. Relent d’inquiétude. Elle a bien entendu Vlad lui déconseiller de sortir et finalement aucun d’eux n’a l’air de tenir à s’extirper de l’antre des secrets - mauvaise idée. Ils ne devraient pas dévoiler ce qui se cache dans le coffre. Ils ne devraient pas accéder à ce que le Tsar a voulu préserver. Pourtant, quand le carnet est posé, qu’elle y voit l’écriture paternelle, elle ne peut s’empêcher de réfléchir. Passé fracturé remonte à la surface. Un sourire nostalgique flotte sur les lèvres. Une idée, princesse ? lui a demandé @milesia sorel, la belle dénudée. Une idée. Des tas de livres qu’elle a pu lire, politique étalée par le Tsar, apprentissage de garçon, apprentissage de culture, de mille choses qu’il a voulu lui enseigner. Aleksandra se rappelle avoir tant aimé grimper sur ses genoux et poser des questions, suivre d’un index curieux les lignes compliquées, l’empêcher de travailler, petit coeur battant la chamade de découvrir toujours plus. 12 ans. Il faut faire quelque chose, ne pas s’abandonner à cette chambre froide, à ce délicieux frigidaire d’ébène.

Progéniture royale bouge, caresse la tranche de quelques livres, comme la fillette d’antan dans d’autres bibliothèques du palais. La tête lui tourne un peu, elle sait que son corps lutte contre la douleur, contre la plaie et ses conséquences, contre l’usure d’énergie.
Du Pape. Joseph de Maistre.
Elle ne sait plus trop pourquoi. Le charisme, les témoins d’un autre temps, abnégation de tout raisonnement individuel, cohésion politique, croyances communes. Ca se bouscule, dans son esprit. Elle ouvre, odeur familière, fragrance de papier en affection. Le coffre lui importe visiblement peu sur l’instant, elle laisse @Vlad Tchernov à ses contorsions, demeure à sa contemplation. « Il faut qu’on aille aider les autres. » finit-elle par souffler, comme si elle réalisait qu’une grande partie du peuple se trouvait entre les murs au moment du drame. « On ne peut pas abandonner tous ces gens. »       

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  Mar 26 Mar - 19:18
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EPISODE #1 - BUREAU

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