La nuit recèle de fantômes. La brume se dépose sur les trottoirs comme un linceul sur un cercueil. La caresse d'une brise légère vient chatouiller les derniers arrivants de la Cérémonie de la Paix.
Plusieurs jours plus tôt, sous les ordres très haut placés du Tsar et de l'Impératrice, Igor et Marishka Romanov, des milliers d'enveloppes quittèrent les quartiers royaux pour s'évader dans les boulevards. Chaque boîte aux lettres fut décorée de cette gigantesque missive, cachée sous le sceau royal, un griffon portant un bouclier. Une invitation à la Cérémonie, pour chaque individu, chaque famille. Tenue habillée exigée, souligne-t-elle, et nul ne pouvait en attendre autre chose. Ainsi donc, pendant près de 5 jours, toutes les boutiques de Moscou furent submergées de milles demandes, pour milles visages.
Sous les lumières jaunâtres de gros spots mal dissimulés dans les jardins, le Kremlin s'habille de centaines de robes, de centaines de costards, qui avancent gracieusement vers le Grand Palais, là même où personne n'est jamais entré, là même où la Famille Royale se réveille chaque matin, et s'endort chaque soir. Depuis quelques heures, les mêmes majordomes attendent devant l'impressionnante entrée, observant avec attention l'arrivée des invités, ne prenant guère la peine de vérifier les invitations. Quelques garnements sont refusés, en particulier lorsqu'ils ne portent que de vieilles sandales trouées, et que leurs mains sentent encore la bouteille de ce matin. « Vous ne pouvez pas entrer dans cette tenue Madame. » qu'on entend si on tend l'oreille. « Mais, vous avez dit à la télé que tout le monde peut entrer ! Tout le monde est invité ! » Et le majordome secoue la tête. « Tous ceux qui ont les moyens de s'habiller correctement ! » ça pourrait outrer les uns, indifférer les autres. Vie injuste, mais désormais quotidienne, ici ou ailleurs.
Et vous entrez, vous, les habillés, les beaux, les maquillés. Le rez-de-chaussée vous avale tout rond. La salle est si grande que l'on pourrait s'y perdre. De vieux lustres géants éclairent une peinture blafarde, et des centaines de dorures couleur or. Au fond de la pièce, un orchestre composé de quelques musiciens de renom, et parmi eux, une voix douce comme du cristal. Plus à l'Est, près des gargantuesques escaliers de marbre blanc, le buffet est étroitement surveillé et géré par quelques serveurs trop stressés, trop pressés. « Bienvenue ! » salue un autre majordome chargé de l'accueil, qui renseigne rapidement sur l'emplacement de la nourriture, de la boisson, et surtout de la piste de danse, « où aura lieue une représentation d'artistes venue de Saint-Pétersbourg spécialement pour l'occasion ! », souligne-t-il encore.
Et vous voilà, enfin, parmi les convives, parmi la plèbe, le petit peuple qui peut enfin prétendre être plus grand. Tandis que @Igor Romanov veille sur les convives du haut du gigantesque escalier, s'apprête à entrer dans la foule au bras de son épouse, @Aleksandra Romanova et sa fratrie à sa suite.
En Détails
❃ Le contexte se déroule durant la Cérémonie de la Paix, le 30 Mars 2019, au Grand Palais du Kremlin, où séjourne la Famille Royale, et qui est habituellement fermé au public. ❃ Tout la population a reçu une invitation par courrier qui demande spécifiquement de posséder une tenue habillée. ❃ La Cérémonie de la Paix reste un prétexte pour tenter d'apaiser les tensions entre Surnaturels et Mortels, suite aux meurtres irrésolus. ❃ La Cérémonie se déroule au rez-de-chaussée. ❃ La Famille Royale est déjà présente et se mêle à la foule.
Fonctionnement
❃ Cette première intrigue se déroulera comme une intrigue basique. ❃ Nous vous demandons de laisser le temps à d'autres personnages de développer leurs actions et donc de ne pas abuser des réponses rp. ❃ Essayez d'interagir avec d'autres personnages, en particulier ceux qui viennent seuls. ❃ Pendant cette intrigue, vous serez amené à faire des choix. Vous aurez plusieurs possibilités de jeu proposés par le staff, que vous pourrez ensuite librement interpréter : il ne s'agit que de choix globaux ! ❃ Votre objectif numéro un est de trouver des indices concernant des secrets du forum, ou des indices pour nos futures intrigues. Il y en aura 3 en tout. ❃ Trois objets inconnus seront aussi à obtenir dans cette intrigue, selon vos choix et vos interprétations. ❃ Lors de vos réponses, nous vous demandons de remplir OBLIGATOIREMENT un petit SPOILER où vous devrez résumer vos actions. Ceci permettra une meilleure compréhension. ❃AMUSEZ-VOUS ! L'intrigue est faite pour ça. Et surveillez vos MPs, aussi, il y a de la surprise possible dans l'air...
Sam 9 Mar - 7:51
Invité
Invité
danse macabre
bal des pendus
« Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, elle a la nonchalance et la désinvolture d'une coquette maigre aux airs extravagants »
Beau peuple. Strass tonitruant. Amas de superbe. Entre chiton et costard, dentelles et satin, l’ophite mangrove chevrote sous l’enclume de moult panards. Longtemps, l’impérialiste sérail n’a-t-il été autant secoué à l’orée nocturne. Gueule titanesque, bouchette en granit entonne cortège.
Foule. Eucaryotes par centaine. Drapés de fastes apparats, chapeautés de fantaisies, pommadés de tricherie, ils s’ouatent dans les amphibolites tripailles et serpentent jusqu’au nerf de la cocagne. Fatras d’agapes, promesses nébuleuses. Quel putride synopsis se crayonnerait dans le suaire de ces pétulants oiselets ? Quel crole, quel arsin boucanerait dans les ardeurs incertaines ?
Le nombril piétiné de venette et d’embarras, l’embryon des arcanes se déboutonne à nouveauté : la sociabilité. Noyau d’avanies, graine d’épithètes, le médecin royal est familière aux flatulences d'injures qui roulent à son encontre dans la bastille comme populaires foehns. Morticole, charlatan, bourgeoise en carton. Les sobriquets sont nombreux. Motorisés par glaire de jalousie pour l’énigmatique chromosome. Et la félonne se gondole à leur nez et à leur barbe sans bonté d’offensive, sans émotions enhardies. Sobre, incolore, habituellement nippée d’insipides guenilles, elle n’est giron de nul charisme. Pour qui ? Pour quoi ? Rognure de bestiole, quotidien sans fatum, roustie d’une soliste ambition : protéger Petit Prince. Et par extension, les miettes de sa tribu. Epouse, lardons. Noiraude ocelle veille et s’incube dans l’ombre sanctifiée.
Pourtant. Phénotype sublime. Anomalie à ses habitudes. Protéines cahotent sous la pulpe. Couenne sanglée dans fastueuses soieries. Robe noire à dentelles. Oblation du frère, cadeau de @Igor Romanov. Une première pour l’hommasse carogne. Cuisseaux s’érodent sous négrillon satin. Parcelles de chair nues plus qu’à l’accoutumé, avec humble décolleté. Rubis ensanglante babines, charbon noircit agates et bouquet de rose fleurit du fin gosier. Vlad Tchernov oscille entre convives, méconnaissable, le sensuel coagulé à silhouette. Monstre qui dupe, créature qui triche. Mortelle gravée sur poignet déroule privilège et vaste anarchie.
Idiotie. Folie que cette vêprée! Madone sillonne avec nausée sous la voûte peinturlurée.
Dense cohorte, épais charivari. Mépris du monde, de l'agitation. Plexus foisonne, mitochondries grésillent de malaise. Non loin du Tsar et de petiote, corbac sauvegarde proximité, un cristallin de champagne en main, lippant bulle comme mistigri lécherait lactose.
—Viande à manger ‘Pas tout de suite
Quel scélérat se ferait entropique enzyme? Alcyoniennes ripailles ou embouchure d'un inéluctable carnage? Sombre vénusté guigne prunelles sur l'horizon de graisses diverses, râble contre pilier.
Spoiler:
Vlad Tchernov se faufile dans la foule, hésitante et mal à l'aise dans sa robe noire à dentelles, et reste à proximité du couple royal, se faisant discrète parmi les convives, sirotant champagne avec modestie
(c) DΛNDELION
Sam 9 Mar - 12:01
Invité
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Spoiler:
Aleksandra traîne derrière son père, observe la foule sans trop savoir vers qui se tourner, s'attriste que Sasha connaisse tant de monde et elle, finalement si peu.
Sam 9 Mar - 19:24
Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 469
Je suis le monstre qui regarde sans prendre garde. Je suis la folle qui minaude et qui s'échaude. Je suis le tourment qui devient ouragan.
Une minuscule brise vient chatouiller les pommettes, accentuer le rosé contre les joues. Froideur se veut encore particulièrement présente en ce mois de mars, si bien qu'Arsenia s'est habillé d'un manteau flirtant contre gambettes, dissimulant sa panoplie vulgairement courte, toute peinte de dorures. Quelque chose clocherait-il chez cette femme pour amadouer le monde d'une robe incendiaire, nul doute que personne ne le saura jamais, et qu'elle-même en taira les raisons.
« Tous ces manants ont l'air bien ahuris. » « Ils n'ont aucune idée de tout ce que cette mascarade signifie. »
Le monde gargouille dans le Grand Palais comme dans une termitière prête à s'effondrer. Lorsqu'elle entre dans la mare de luxe, c'est au bras de @Milesia Sorel, sa concubine favorite, son éternelle ombre, qui ni ne la tient ni ne la retient. Si les présences se veulent jumelles, il semblerait qu'aucun contact ne soit encore bien réel. Prudence ou pudeur ? Arsenia crève les interrogations lorsqu'elle ôte lourde fourrure de la blondasse, confiant les deux parures lourdes au garnement qui les emporte au vestiaire.
« Trouvons de l'alcool rapidement, avant que l'excès d'hypocrisie ne me rende malade. » Derrière elle, comme chien cherchant sa place, @Eeva Savina, soeurette adorée, est une seconde observée. « Voyons, ne reste pas plantée là. Et tiens-toi droite. » Comme Maman qui conseille à son enfant, elle délaisse cependant la grande fille, épie la foule d'une oeillade partielle, contemple danseuses qu'elle connait, clients qu'elle discerne, Royauté qu'elle contemple. L'échange tacite avec l'Impératrice échappe d'ailleurs aux invités. Le suivant, adressé à @Vlad Tchernov, semble plus long, détaillant couenne de haut en bas, viande offerte à l'oeil avide, qui séjourne un instant sur les cuisses. Regard non dissimulé, si bien que la Madone adresse sourire carnassier, hésite un moment à entrer en guerre ouverte. Et finalement...
« Vlad est là... » Qu'elle glisse à son amante, posant paume contre reins, intime contact qui s'imprègne contre tissu. « Trouve-nous à boire, amour. Je dois lui toucher mot. » Elle accompagne les mots d'une rapide caresse le long de la hanche, tandis que le regard se calfeutre sur celui de sa soeur. « Peux-tu emmener ma soeur avec toi, avant qu'elle ne me fasse honte ? » Et elle délaisse.
« Bonsoir, chaton. » qu'elle roucoule, la salope, minaudant l'infamie, claquant baiser contre la joue sans prendre garde au reste du monde, et encore moins à l'âme humaine qui se fait haine. « Tu es bien appétissant dans cette robe. » Marionnettiste continue son oeuvre d'art, peintre devant sa muse. « Je t'aurais bien dévoré, mais je crains que le lieu ne s'y prête pas. » Elle creuse la tombe.
Spoiler:
Arsenia arrive à la Cérémonie de la Paix en compagnie de @Milesia Sorel & @Eeva Savina. Elle leur demande de trouver de l'alcool pendant qu'elle va saluer @Vlad Tchernov.
(c) SIAL ; icons sial
Dim 10 Mar - 9:31
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 227
Spoiler:
Yulian arrive accompagné de Daeho. Il a aucune envie d'être là et migre très rapidement vers le bar après avoir vu quelques têtes dans la foule.
Dim 10 Mar - 12:35
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Invité
Cérémonie de la paixEpisode 1 « But suddenly now, I know where I belong. It's many hundred miles and it won't be long. » ( Train song )
Du bruit. La salle de réception l'engloutit toute entière et Evgenia se perd à travers la marée humaine, débauches de soie et de perles , cacophonie de voix et de notes de musique. L'orchestre et son illustre soliste lui arrache un petit haussement de sourcil dédaigneux qu'elle ne cache même pas. Du bruit et rien d'autre. Tout Moscou se presse à la dernière grand messe de la famille royale, comme pour oublier les dernières semaines, pour fermer les yeux sur une réalité qu'ils ont laissé à la porte du palais, comme un objet dont on a pas vraiment besoin. Pour ce soir et pour quelques heures encore, ils appartiennent à une autre réalité. Loin du tumulte de la ville et de tous ses vices. Et Evgenia plus que les autres s'est laissée entraîner dans cette mascarade sans rechigner. Parce qu'elle ne dit jamais non. Parce que ça lui demandait trop d'effort de s'extirper des bras de l'indifférence pour feindre de l'intérêt. Alors elle s'est laissé habiller comme une poupée que l'on prépare, revêtir d'une robe à l'ivoire virginal, une traînée de fleurs dans les cheveux. Et elle s'est prêtée au jeu, parce que c'est plus facile comme ça.
Au dehors la rumeur gronde, enfle, devient incontrôlable. On voudrait faire croire que tout va bien mais sous le vernis de l'apparence, Moscou gratte et cogne, prête à mordre la main qui la nourrit. Parce qu'il n'ont fait que maquiller la vérité pour la rendre plus tangible. Acceptable. C'est mieux comme ça. On met ses plus beau vêtements, on se pare de ses bijoux les plus coûteux et on va se mêler à la foule comme pour prouver que tout va bien. Papa a dit qu'il s'agissait du moment parfait pour se faire connaître un peu plus. Elle ne se fait pas d'illusions, il espérait secrètement qu'on la convie à se produire. Les Gregorov doivent faire bonne figure autant que les autre ce soir. Evgenia s'en moque mais elle a hoché la tête sans rien dire. Elle préfère se mêler aux anonymes et n'être rien d'autre qu'un grain de sable dans un désert d'indifférence. C'est plus simple.
Des visages familiers dans la marée inconnue. Elle amorce un mouvement en direction du bar, puis se détourne. La jeune femme qui a croisé ses hommes est une autre. Pas cette petite poupée sans âme. Et les voir ainsi rassemblés ne lui plaît guère. Alors elle se retourne sans rien dire et se perd dans la foule. Qu'on ne la regarde pas. Qu'on l'ignore. Elle ne veut pas existe. N'être rien d'autre qu'une ombre parmi les ombres et se perdre dans le néant. Quelqu'un finira par la trouver, elle se sait. Impossible de disparaître. Quelqu'un sous peu se saisira de son poignet pour l'empêcher de fuir et la forcer à reprendre forme. Ce n'est qu'une question de minutes.
- Evgenia vient d'arriver à la cérémonie, elle déambule dans la foule. - Elle aperçoit Daeho et Yulian au bar mais se ravise, réalisant qu'aucun des deux ne sait vraiment qui elle est ni qu'ils l'ont déjà croisées. Elle s'éloigne.
Lun 11 Mar - 10:05
Milesia Sorel
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 195
L’œil flavescent de la Pornoiec transcendé par les beautés du temple hypocrite se transperça d’encre de Chine lorsque Dragonnelle l’amadouant de la coiffe sobriquette s’échappa parmi la marée de silhouettes et de friselis hétéroclites. Vlad, toujours Vlad. Le dossier craquelé, après la trappe de la cadette espiègle, avait fini par atteindre sa destination et son amante gorgée du venin des informations s’apprêtait désormais, ondulant dans la foule, à perpétrer ses festivités empoisonnées, l’aiguille du Nord perpétuellement enfoncée dans l’orbite. Les épaules anguleuses, délicatement poudrées de la Dévorante, semblèrent soudain se couvrir de frissons de solitude, mais elle ne s’étendit pas dans leur peinture ; @Eeva Savina n’aurait su que s’en réjouir et Milesia ne voulait pas brouiller son teint d’agacement. Inclinant la tête et le bras pour proposer à la sœurette de la suivre, elle dirigea ses sens olfactifs vers la source d’éthanol. Ses pavillons tendirent leurs conques au champ des sirènes et aux litanies de rumeurs, le targus prélevant les charmes au liminaire du tympan pour transmettre au foutu parasite les informations nécessaires.
Milesia louvoya entre les silhouettes, à l’affût de la moindre anecdote pour faire vibrer sa paramèse une fois le coude damasquiné dans le zinc, à charmer les brebis égarées. Un œil iniaque guettait la proximité de la sœur joueuse, dont l’absence n’aurait été pardonnée par l’Indrik.
« C’est de moi que tu parles ? » minauda-t-elle, la pointe des griffes déposée sur la fibre, tissant niaiserie tandis qu’elle surprenait, l’espiègle, la mal élevée, la conversation de @Yulian Letov avec une silhouette agréable dont les traits lui étaient inconnus – selon l’esprit juché sur ses épaules, et ils demeuraient ce soir nombreux à lézarder les murs incognito. « Cher Yulian, toi ici ! - Bonsoir... » alpagua-t-elle, alliciante, @Daeho Hojin.
Spoiler:
Délaissée par Arsenia, Milesia louvoie jusqu'au bar après avoir invité Eeva à la suivre. A sa destination elle surprend Yulian en conversation avec Daeho, qu'elle salue.
Lun 11 Mar - 10:07
Invité
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Cérémonie de la Paix
Cérémonie de la paix. Invitation. Costume exigé. Daeho n’a jamais pris part à ce genre d'événement. En vérité, il ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Ses doigts fins agrippent son costume bien préparé, repassé et il se regarde brièvement dans le miroir, passe une main brève dans ses cheveux soigneux avant de les repousser légèrement en arrière. Attend, je vais t’aider.
Amitié. Cavalier d’infortune pour qu’aucun n’y aillent tout seul. Le barman est plutôt content, rassuré d’être accompagné. Il aide @Yulian Letov à mettre bien en place sa cravate. Il l’aide dans sa démarche, lui donnant un semblant d’élégance en un rire amusé. Et les voilà, quelques heures après dans cette atmosphère chic, classe, élégante, faisant papillonner quelques peu les iris du jeune qui observe, regarde les alentours avec attention et curiosité. Il suit son ami jusqu’au bar. A ses dires, un léger sourire étire ses lèvres pulpeuses et il claque doucement sa langue contre son palais, murmurant un : - Il n’y a pas de quoi. Je ne me voyais pas non plus venir ici tout seul de toute façon.
Avant de lui adresser un clin d’oeil complice, rempli d’une amitié et d’un respect sincère à son égard. Oui. Il faut dire qu’il ne se sent pas forcément à l’aise ici. Il ne saurait dire pourquoi. Trop élégant peut-être. Lui qui n’est habitué qu’aux tumultes séductrices d’un bar aux effluves entêtants du désir. Il remercie @Yulian Letov d’un mouvement habile du menton et ses doigts vinrent entourer le contour d’un premier verre, se délectant de son alcool légèrement sucré. Un nouveau regard aux alentours. La quête d'y apercevoir peut-être le visage de son protecteur, @Dante Muñoz pour le saluer. Qui sait. - Pour le moment, je suis bien ici.
Les secondes défilent, les minutes se poursuivent. Aux dires de son ami, concernant le joyaux de la Russie, les sourcils de l’asiatique se haussent. Son regard suit celui de l'aîné et ses iris accrochent à son tour les contours élancés de la rouquine. (@Aleksandra Romanova ) Il ne sait pas encore qu’ils se sont déjà parler, lorsque sa colère l’avait conduit à une bagarre brutale et violente. Il ne sait pas qu’elle avait prit l’apparence d’un homme pour l’aider dans sa souffrance abrupte, cachée par des traits colériques. Un rire taquin s’échappe d’entre sa gorge et il donne un petit coup de coude à Yulian, faisant claquer à nouveau sa langue suave contre son palais. - Tu sais à quel point j’adore les défis. Vas-y fonce. Qui sait. Tu ne te ferai peut-être pas jeter. Au pire, je viendrai te sauver promis.
Une boutade amusée. De plus belle, un rire fin, délicat, traverse la barrière de ses chairs quand soudain, une silhouette s’avance, se fond parmi eux. Elle lui est inconnue. ( @Milesia Sorel ) Daeho glisse alors ses prunelles sur la nouvelle venue et murmure, légèrement, inclinant la tête en une salutation courtoise, presque réservée tout à coup. - Bonsoir.
AVENGEDINCHAINS
Résumé :
Spoiler:
Daeho vient, accompagné de Yulian. Il ne sent pas forcément à l'aise et discute avec son ami en le taquinant légèrement avant de voir l'arriver de Milesia. Il la salue à son tour mais reste sur quelque peu sur la réserve.
Lun 11 Mar - 10:23
Velvet de Montpensier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 94
La mitoufle de l’infante presse un peu son biceps rachitique quand le dialogue s’égrène au-delà du risque – Pina sait tout. Yaga détourne son regard, un sourire carnassier fendant un visage marmoréen, légèrement violacé du froid hiémal. Videur victorien émousse sa silhouette contre le chambranle et Peau d’âne, sublime chrysanthème, traîne sa tombe derrière elle en la personne de son immense mari fossilisé à son épaule. L’orbite se voile l’espace d’une seconde et le charme est rompu – Valet ingrat se retourne, mais déjà le balai d’argent fait son office. Il a tout oublié, et de toute façon, les fauteurs ont disparu.
« J’ai peur qu’on nous chasse. » chuchote minette merveilleuse tandis que Yasha l’écorche avec douceur de sa fourrure prêtée pour l’occasion. Son visage blanc jaillit de l’ombre effacée de la capuche et sa chevelure dorée s’épanche sur ses épaules en une nouvelle houppelande charmante. « Si quelqu’un te chasse drágám, je le mange. Amuse-toi, j’ai à faire. »
Loin de lui l’idée de se débarrasser de la plus belle au monde à ses yeux, le sien sera toujours vissé à sa suite, serpentant entre les silhouettes, crochetant bête noire prête à bondir et faire scandale dans l’empyrée. Le Légendaire hume fumets par milliers dans ce temple des vices universel, pourlèche babines incarnates, poncées par l’hiver. Sur le sol lustré la canne tapote, annonce l’infirme gauchement costumé, et pourtant dans sa fuite une ingénue @Evgenia Gregorova se calfeutre. Yaga encaisse le choc, oscille et se redresse ainsi qu’un suranné résineux, millénaire. L’obsidienne de sa mirette cogne le diamant sculpté de la jeunesse immarcescible offerte à son destin espiègle.
« Vous cherchez quelque chose milady ? »
Spoiler:
drágám (hongrois) = chérie
Après avoir amadoué le vigile pour qu'il le laisse rentrer, Yasha se faufile dans la foule et laisse sa femme (pnj) partir s'amuser de son côté. Dans son errance il se cogne contre Evgenia.
Lun 11 Mar - 10:41
Invité
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Cérémonie de la paix
Wait for the light at the end of the tunnel Don't cave, searching through the dark, I tell myself, "Have faith" Hope isn't dead, it's here in my head, never forget
☾☾ Soupir languissant aux effluves vaporeuses s'élevant alentour. Brise caressant la joue meurtrie par le froid mordant. Lèvres pincées enserrant le filtre d'une roulée aux fragrances embaumées. Saveurs déversées en arabesques sur sa langue alourdie. Claque sous le palais en exhumant la fumée de sa gorge envahie. Temps suspendu, iris éperdus. Dardés sur les diamants ornant le firmament. Souffle ardent s'épanchant, volutes s'estompant sous ses yeux. Pupilles dilatées sous la lueur de l'éclat lunaire décorant sa rétine. Ultime expiration empoisonnée, mégot jeté à ses pieds. Viggo s'en décolle du mur le soutenant, passant sa main sur la poignée. Entrouvre la baie, s'engouffre à l'intérieur de son chez lui. Taudis aménagé en ce qui semble être son foyer. Douce chaleur enfiévrée s'attardant sur le bout de son nez, dévalant sur son cou et glissant de ses épaules crispées. Paumes frottées pour se réchauffer en cette nuitée de congés. Silence accablant empoignant la chambrée, perturbé uniquement en l'instant. D'un écho vibrant et insistant. Doigts agiles agrippant le portable, iris scrutant le nom du contact. Sourcil élevé, mais intérêt accepté, souffle inquisiteur s'échappant des lèvres. Que me vaut ton appel ? Concis, précis. La voix d'un ancien camarade l'étourdit. Paroles échangées, courtes, un ton sensibilisé imprégné. Paupières plissées, attention toute concentrée. Quémandé par autrui, il ne peut que répliquer. Okay. Surpris par l'approbation qu'est la sienne, sans qu'il ne l'ait commandée. Mord les lèvres, sa langue se tendant sous son palais. До встречи. Coupure systématique et brusquée, écho statique en son esprit. Grésillement à ses tympans, crépitement à la pulpe des doigts. Silence. Mouvements élancés, paumes aventureuses fouillant les tiroirs et armoires. Textures sous ses phalanges, estimant les tissus d'un potable habit. L'un des derniers bouts élégants qu'il lui reste, autrefois portés lors de cérémonies présidées au commissariat. Contemple l'ornement, se perd dans ses pensées. Soupir résigné, agacement tintant. Et l'homme se pare de son plus bel apparat. Sans artifice autre que l'ombre noire de jais décorant la texture souple du vêtement. Sombre couleur qui le met pourtant en valeur. Contrastant avec la pâleur de sa peau.
Lettre en main, jouant des coins. Pincement de lèvres, en une avancée silencieuse. Mutine pensée empoignée tandis qu'il triture le col. Costard lui sied, mais étouffe pourtant. Entrave sa gorge enserrée par le tissu. Aisance actuelle perturbée par les invités. Convives prostrés à l'entrée, foule impatiente. Souffle erratique, respiration extatique. Tension tiraillant ses contours. Maintien impeccable lorsqu'enfin sa lettre est présentée. Les mains d'un vigile effleurant la texture du papier. Incertitude étire les traits du brun. Abaisse plus encore la manche sur le poignet. Recouvrant les points ancrés. Regards sur lui, qui peine à l'entrée. Accord enfin autorisé, qui intrigue et surprend. L'homme est enfin dans les rangs. Délesté d'un manteau chaud, relégué aux valets. Majordome s'attarde non loin, oreille traînante sur les annonces des festivités. Iris contemplant les décors et les royautés. Pupilles scrutant les contours élancées des silhouettes drapées. Les parures parsemant le décor de couleurs contrastées. Tableau qu'il n'est point censé représenter. Déglutit, malaise, vertige senti. S'éloigne déjà, fend la foule des corps approchés. Visages familiers tranchant le flou au loin. Près du comptoir, @Daeho Hojin, un ancien apprenti qui a repris le bar pour lui. A ses côtés, le dos d'un amant aimé qui déverse une vague glaciale en ses entrailles. Souffle coupé par les courbes de @Yulian Letov, échos d'un battement raté en ce creux évidé. Continue le chemin, trace la route jusqu'enfin. Le profil de son ancien patron, @Dante Muñoz, ressortant du paysage prononcé. Soupir rassuré mais silencé. Approche furtive et silencieuse, s'annonce à ses côtés. Beaucoup de monde ce soir. Se racle la gorge, les mains enfournées en ses poches. Dos droit, échine inébranlée. Regard scrutant la foule à nouveau, s'attardant sur un énième visage connu. @Maksim Milosevic, une collègue de l'abysse bordel, ne l'ayant encore point aperçu, semble-t-il. Continue l'investigation visuelle, découvre les agents de sûreté, les gardes disposés, strictement organisés. La sécurité a l'air bien renforcée. Constat simplifié et non jugé. N'est présent que pour aider, renfort préconisé si jamais. Rien de plus, bien que l'intérêt soit porté sur le thème de la soirée. Espère qu'une ode à la guerre ne va pas naître de la cérémonie de la paix.
Résumé:
До встречи = Do vstreči (à plus tard)
Viggo est encore chez lui en ce soir de congés. Il reçoit l'appel de Dante, son ancien boss, qui lui demande de le rejoindre à la cérémonie. Leur passif commun leur permet d'être encore en contact et de se présenter dans les lieux en soutien. En tant que sécurité supplémentaire, si jamais le besoin s'en fait. Il est tout de même intrigué par le thème et les sujets qui vont être abordés, mais ne se sent pas particulièrement à l'aise. Malgré tout, il fait bonne figure et se plonge dans son rôle improvisé.
CODAGE PAR AMATIS
Lun 11 Mar - 20:50
Invité
Invité
« Nowhere to run, nowhere to hide in this world. No dream to have anymore in this world. No reason to stay that we can believe in. No place for us... »
Petit pantin noctambule. Cils battants et mirettes incertaines. Suffocante dans le corsage adulte. Les doigts tendent à relâcher l'étau. Inspiration discrète. Les voix s'élèvent, s'entremêlent. Brouhaha intempestif, pèle-mêle d'émois qui fait tressaillir ventricules. La gamine détaille la grande, le repère. Belle dame au cœur du tableau mondain. Mais la chimère se dérobe. Scénette lointaine qui s'essouffle déjà. @Arsenia Savina; l'Indomptable corneille qui s'ébat des ailes. Vapeur sirupeuse entre les phalanges. L'échine s'étend; obédience, doléance tacite de l'enfant devenu orphelin. Les petits yeux s'épanchent vers le sol, cherchent un réconfort chimérique. Mais @Milesia Sorel; nourrice des heures perdues, esquisse la marche à suivre. Rictus contrit. Les jambes s'élancent. Automatisme du corps mécanique. Docilité de l'être.
Les grandes personnes se répondent. Et Eeva, elle, se faufile. Ombre silencieuse parmi les silhouettes déguisées. Échappant à l’œil oppressif de sa nourrice du soir. Le gosier estime les breuvages. Le ventre se gorge d’absinthe. Étourdissement des sens. Simagrées aphones qui polluent encéphale. Adolescente ronchon. Lippes pincées et sourcils froncés. Tignasse massive entre les têtes bien tirées qui attire l'audience. Eeva s'en détourne. @Maksim Milosevic; charogne des bas quartiers, songe de quelques nuitées impétueuses. Langue vipère et mensonges éhontés. Le minois se noie au travers du godet, vaine tentative de s'échapper à la foule inquisitrice.
Spoiler:
Eeva arrive avec Arsenia et Milesia. Abandonnée par sa sœur, elle se retrouve contrainte de suivre la seconde. Elle parvient à échapper à l'attention de Milesia pour se perdre dans la foule. Boit quelques verres et se détourne en apercevant Maksim.
(c) DΛNDELION
Mer 13 Mar - 19:42
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
la cérémonie de
la paix
Pendant dix minutes, j'ai eu un putain de fou rire. Un rire de folle à liée, un rire de psychopathe qui jauge le monde et qui décide que - finalement ! - il ne vaut rien du tout. J'ai ri parce qu'une de mes filles m'a dit que je « devrais aller à la Cérémonie avec une robe ! » HAHA ! Vous voyez où je veux en venir ? Moi ? Une robe ? J'en chiale. Non, pour moi, ce sera un costard, bien moulant. Avec une cravate pour éviter que tout l'alcool que je vais ingurgiter ne passe l'oesophage d'un coup. Entonnoir maison.
Elles ont pris au moins deux heures à se préparer. Vous savez que les putains prennent plus de temps à se préparer que la majorité des femmes qui exercent un métier correct ? C'est fou comme leur niveau de beauté peut s'avérer plus élevé. A croire que même en étant la créature la plus belle du monde, elles ne sont toujours pas contentes. Et je peux vous dire que lorsque Tanya, et sa somptueuse crinière blonde, et Danie, et sa merveilleuse tignasse brune, sont sorties des vestiaires, j'ai cru qu'on arriverait au moins deux heures en retard. Au final, quinze minutes ont suffi.
Pas mal de monde nous regarde, en particulier des hommes, étrangement, ou des Dames qui font clairement partie de l'aristocratie. Vous savez, celles qui puent la richesse au point d'en porter la moitié sur le dos. Je les révulse certainement, moi, une pute entre chaque bras, le sourire jusqu'au caniveau et la coke encore parsemée dans mon nez. Si je leur éternue dessus, vont-ils faire une crise cardiaque ?
« Les filles, amusez-vous ! Et si quelqu'un ose vous ennuyer... Vous savez quoi faire. »
Premier round. Le buffet, en face à face, le dégoût du champagne, la recherche désespérée. « Ils nous ont pris pour des bourgeois perdus. » Cul sec. Toux sèche. « Putain, c'est quoi ? Du jus de fruits ? » Hors de question de finir la soirée avec un truc aussi dégueulasse. « Excusez-moi ! Pardon, oui, Monsieur, vous savez que la majorité des gens que vous avez invité n'ont même pas vu du champagne d'aussi près dans leur vie ? Il va nous falloir du plus fort, pour nous, les p'tits bébés des rues, vous voyez ce que je veux dire ? Allez, vous en avez ! Il ne met tout de même pas du champagne dans son schnaps, le Tsar ! » Oh oui, de la vodka ! « Merci Seigneur ! » Cul sec.
Mon Dieu, voilà des visages que je connais trop bien. @Viggo Kolar, charmant collègue, que je salue d'un « T'es venu faire la circulation ? ». Puis @Yasha Tarr, et sa compagne, que je retrouve d'un « Mon connard préféré ! », à qui j'offre un petit shooter l'air de rien. @Dante Muñoz, toujours la même tronche, « T'es venu avec qui ? Ta mauvaise humeur ? ». Oh mon Dieu, Arsenia (@Eeva Savina) ! « Bonsoir. Je t'aurais bien offert un verre, mais il semble que aies envie de te noyer dans le tien. » Qu'est-ce qu'elle est... Ta gueule. Une accolade, et un baiser peut-être ? Sur la joue, n'effrayons pas le paon. « Tu es seule ? Tu aurais du m'appeler ! J'aurais fait ta cavalière sexy. » ça me fait marrer, tous ces hommes trop peureux pour inviter une gonzesse. Heureusement que les femmes commencent à débusquer d'autres femmes. « Tiens, quelque chose de plus fort. » Petit shooter. Et une accolade. Et un murmure à l'oreille. « J'ai aussi de quoi aller au septième ciel, si t'as envie qu'on se trouve un petit coin. » T'as la dalle, Mak ?
Spoiler:
Maksim arrive avec deux de ses filles, et fait un scandale pour avoir de la vodka. Elle virevolte entre les gens, croise @Viggo Kolar, @Yasha Tarr et @Dante Muñoz avant de s'arrêter devant @Eeva Savina, qui s'est toujours fait passé pour sa soeur, Arsenia, auprès d'elle. Elle lui propose d'aller se shooter dans un coin.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
Jeu 14 Mar - 8:11
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« Dreams and death were old friends of his. He knew how to navigate their dark borderland. »
Reflet de la psyché nargue le réel. Tissus impeccablement portés. Coupés. Ivoire offre fantaisie du coloris. Se vêtir d’impérial affublement. S’engoncer à la présentation d’une couronne. Heureuse situation pour lui. À l’amour des parades. Paon cinglant son monde.
Oeuvrer au narthex. Escalier où se maintient la famille. Cortège des siens. Déambule la foule sous ses billes. Agglomérat de vies. Une oeillade coule vers @Vlad Tchernov. Figure serpent. Lilith au coeur d’un fruit rogné, pourrissant. Sybilline assassine à l’épiderme feutré d’une robe. Hochement de tête qu’il lui adresse. D’une présence qu’il ne cesse de souhaiter à ses côtés, ne peut autoriser. Scandale d’une bâtardise à éviter. Marishka à sa gauche. Lumineux mensonge d’un couple clamé idéal. Poigne qu’il ressert à son bras. D’une épouse pour qui l’émotion est restée neutre. Subsiste la protection, une nécessaire envie de la savoir au périmètre. Possession. “Les avoir tous laissé entrer, sans même contrôler ce qu’ils sont ne pourra engendrer qu’une tragédie entre nos murs.” Conscience que ceux qui paradent sont mensonges. Coquetent les ornements. Filous planqués à leurs nippes. “J’ai promis un buffet à Vlad.” Clin d’oeil ricane de sa facétie. D’une syllabe qui n’en dit jamais assez, mais permet l’évocation d’odieuses finalités.
Conscience du danger. De tout un monde qui se retrouve, s’enivre, ne saura oublier les fissures de la société. À jongler contre un hydre. De deux organisations aux tentacules déployées. D’un assassin qui gambade à son aise. Étau pour les ennemis.
Claironne l’annonce de leur nom. Monologue des présentations. À jouer de vieilles traditions. Silence instauré à la pièce. Igor descend les dernières marches du sinueux marbre. Prise de parole. “Bonsoir. Je vous remercie d’être venus si nombreux. Le palais ouvre malheureusement ses portes trop rarement.” Verve neutre. Risette légère. Façade éloquente. Discours n’étant qu’habiles constructions. Théâtre humain. “Au vu des événements récents, certains questionnent probablement le choix d’une telle soirée. Nous pensons, au contraire, qu’il est bienvenu de célébrer notre pays et surtout de nous réunir, qu’importe qui vous êtes sous votre apparat. Le jugement n’est pas convié entre ces murs.” Amorce plus grave en fin de phrase. Une volonté de marquer les mots. Guérillas qu’il ne saura accorder. “Nous espérons que les discordes sauront trouver un apaisement durant cette cérémonie de la paix. Et que celles-ci s'atténueront avec le temps. Relents haine entre les espèces. Les uns parqués à des quartiers, interdits de certaines actions. D'autres mortels logés à leur misère. Défaillances qu'il connait. "J’ai trop longtemps retenu votre attention avec des syllabes politiques. Profitez de la soirée." Parole qu'il éteint. Laisse la foule reprendre activités et conversations. Débute le jeu de dupes. Mascarade.
“Je suis étonné de ton accoutrement. La robe te sied à merveille, mais dois-je déceler un pari perdu, ou une quelconque tentative de corruption ?” @Aleksandra Romanova déguisée en princesse. Réclamation faite quelques jours plus tôt. Inespérée. Joyeuse surprise qu’il salue, mais questionne. Suspicions qu’il abandonne. Foule à rejoindre.
Spoiler:
Igor déclame son discours depuis les marches de l'escalier. à la fin de celui-ci, il descend pour rejoindre la foule, accompagné du reste de sa famille.
(c) DΛNDELION
Jeu 14 Mar - 8:25
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Cérémonie de la paixEpisode 1 « But suddenly now, I know where I belong. It's many hundred miles and it won't be long. » ( Train song )
Un accroc dans la musique. Une fausse note venue perturber la symphonie de sa fuite en avant pour la faire chanceler puis perdre l'équilibre. Comme un roseau battu par des vents capricieux, Evgenya se redresse après une seconde de vertige. Le changement est presque trop subtile. Vient au fond de son regard une lueur d'incertitude qui n'était pas là juste avant. L'arc entrouvert des lèvres, le haussement des sourcils et le regard qui se tourne, comme avec du mal à croire ce qui vient d'arriver. Lakmé l'ingénue en personne. Le rôle est en place. A présent elle peut jouer sa partition. Quelque chose chez cet homme l'interpelle et pas de la bonne façon. Mais tendue comme les cordes d'une harpe et aux aguets, qui dans cette assemblée passerait le test de son jugement sans en ressortir avec un soupçon de méfiance ? Chacun des invités de cette étrange mascarade est un coupable potentiel et Evgenia a le sentiment tenace qu'ils ont été rassemblés ici pour jouer à une partie grandeur nature. Un Cluedo dont il est prévu qu'aucun d'entre eux ne ressortira indemne.
« La sortie, répond-elle dans un pincement de lèvre qui retient mal un rire cynique, mais n'est-ce pas ce qu'on cherche tous ici ? »
Animal pris au piège de l'arène, elle ne peut s'ôter de la tête que les portes se refermeront bientôt sur eux comme la trappe d'une souricière. L'espace d'une seconde, la petite chanteuse réalise qu'elle a laissé l'appréhension parler pour elle. Elle pourrait se prêter au jeu des mondanités. endosser le rôle d'une jeune fille de bonne famille à la tête suffisamment vide et aux manières suffisamment polies. Elle soupire imperceptiblement, son visage se détend. On ne joue pas ce soir une partie ordinaire.
« Pardonnez ma boutade, répond-elle finalement, je ne peux m'empêcher d'attendre un coup de théâtre qui ne vient pas. »
Silence dans l'assemblée. Dieu s'apprête à parler. Et quand Dieu parle. On l'écoute. Evgenia se risque une oeillade discrète dans sa direction, moue placide sur le visage. Igor Romanov est une figure distante dans son esprit. Un monarque réduit à l'état de vague présence omnipotente dont on entrevoit parfois l’effigie au détour d'un journal où d'un reportage télévisé. Le discours est éphémère et la salle se détourne de lui comme un seul homme. Déjà lassé de cette petite scène où tout était couru d'avance.
« La paix, laisse-t-elle échapper avec un rien de lassitude, n'est-ce pas ce que l'on veut tous ? Ou alors êtes vous plus un adepte du chaos, Monsieur.... »
Silence. Elle est en train de discuter avec un inconnu dont elle ignore jusqu'à l'identité.
- Evgenia croise Yasha dans une bousculade malencontreuse - Ils échangent quelques mondanités avant d'être interrompus par le discours du Tsar.
Ven 15 Mar - 7:55
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La cérémonie de la paix
« Ok, les enfants, on va jouer à un jeu. L’équipe qui a récolté le plus de numéros de téléphone de la soirée aura le droit de manger toute la réserve de bonbons de maman, ok ? » Général qui rassemble ses troupes, trois gamins à qui elle sourit de toutes ses dents. Elle a promis de s’occuper d’eux, de les garder pendant que les parents s’amusent, mais il n’est pas question qu’elle s’ennuie pour autant. « C’est pas bon les bonbons pour tes dents, c’est papa qui le dit. Après tu vas avoir un dentier comme Papi. » Gloussement de l’aînée. « Ton grand-père, c’est le karma qui le rattrape. Eh, mais pourquoi tu te bouches les oreilles toi ? » « Maman elle a dit que je devais pas t’écouter quand tu parlais de Papi ou quand il parlait de toi. » Et elle lève les yeux au ciel, soupire de frustrations, même s’il a promis de ne jamais faire rejaillir la guéguerre instaurée entre elle et Anton sur les petits-enfants. « Pourquoi on prend des numéros ? » Le plus jeune ne perd pas le nord, les yeux brillants à l’idée de la récompense. « Comme ça, on pourra appeler les gens en numéros masqués pour leur faire croire qu’on doit leur livrer des pizzas. C’est trop fun comme activité, tu verras. On fait une bonne blague tu vois ? C’est pas votre grand-père qui vous ferait faire ce genre de trucs, hein ? » Aucun des trois garnements ne répond à la dernière provocation lancée à l’encontre de l’ex-mari, pour qui elle garde une rancune tenace.
Quelques instants plus tard, ils se sont envolés, petits papillons bondissants. Elle garde le plus jeune auprès d’elle, lui tient la main, résiste à ses supplications pour qu’elle le prenne sur ses épaules. Mais chéri, je suis toute vieille, moi, je peux pas te porter. La frimousse adorable du gamin en costume de grand fait craquer tout le monde et elle se réjouit avec un enthousiasme tout enfantin des numéros déjà empochés. Parfois, elle remarque du coin de l’œil les deux autres petits-enfants qui vaquent à leur occupation, distribuent sourires et midinettes aux invités. Il suffit d’un instant pour que le gamin lui échappe, que ses petits doigts fins glissent de la main noueuse de Baba.
Elle s’effraie d’un coup en le sentant partir et ses yeux parcourent la foule, s’alertent, craignent le pire. Elle s’agite, regarde partout et son regard bondit sur une femme blonde à la robe courte, si courte que le garnement pourrait regarder en-dessous, haut comme il est. Lorsqu’elle s’approche, enfant efficace, il parle déjà, cause et minaude pour obtenir un numéro, ou même deux puisqu’une autre femme semblait converser avec la belle. « Ma mamie elle m’a dit qu’on livrerait des pizzas aux gens avec les numéros de téléphone ! » Mine atterrée, yeux qui s’écarquillent alors qu’elle file pour rattraper son petit-fils à la bouille innocente. « Alors, non, j’ai jamais dit ça, j’ai pas que ça à faire que de livrer des pizzas. Mais je suis sûre que ton grand-père s’en ferait une joie, lui. » Sourire d’excuse, alors que ses yeux cherchent les deux autres petits-enfants, dans l’idée de leur confier le garnement. « Désolé du dérangement, vous savez ce que c’est les gosses, intenables. » Et elle sourit, sourit toujours, parce qu’il fait toujours bon de sourire, ça aide à tenir l’angoisse de la foule éloignée. Toujours s’occuper, s’amuser. « Je suis pas un gosse ! » Inna acquiesce pour la forme. « Tout à fait ! » Et le petit brandit son stylo et sa feuille de papier, supplie du regard les deux belles dames.
CODAGE PAR AMATIS
Résumé:
Inna doit garder ses trois petits enfants pour la soirée et les occupe en leur demandant de trouver des numéros de téléphone. Elle garde le plus jeune auprès d'elle, qui s'échappe et va voir @Arsenia Savina et @Vlad Tchernov. Elle le rattrape et s'excuse auprès d'elles.