« Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, elle a la nonchalance et la désinvolture d'une coquette maigre aux airs extravagants »
—Elle est là ‘Et merde
Anastase. Grands calices, éternels désastres. Le cistre des horreurs tricote cantate. L’infâme Notre Dame. Hosannah des malheurs, aménités aux augustes. Et elle se pense invisible aux carnaires ocelles, et elle s’ambitionne à l’abri des goliath’s salopes. Sottise. Morue s’abrase dans sillage, rougeoie masséter, boucane cautèle. Putain du diable. Peut-elle lutter ? Peut-elle se dérober dans la jobarde plèbe. Caléfaction et hargne, splendeur et sépulture tourmentent sous créole galuchat.
« N’as-tu point d’autres broutards à contrarier ? »
—Tu es en colère ‘Je suis lasse —Elle pourrait devenir une alliée ‘Tu ne penses qu’à la baiser —N’as-tu point envie toi-même ? ‘On m’a trop fracassée pour que je réitère bévue —Tout le monde n’est pas comme Petrov ‘Suffit !
L’une est hargneuse, l’autre est jaloux. Dyade bahute sous mélanocytes. Humaine veut tournebouler dans l’ombre, légendaire guigne firmament de charades. Qui sont femelles dans l’ouèche de Vénus ? Odalisques putasses ? L’une d’elles est pourtant familière, collègue de scalpel, @Milesia Sorel. Vlad s’interroge, Kot fulmine sous l’épiderme.
Discours éclate.
Tsarin palabre, octave fraternel damasquine géhenne, dulcifie médulle. Et chimère ne réalise l’intrusion juvénile, les crapoussins baouettes embusqués en Terre Sainte. Des mouflets ? Tendron et lardon dégueulent à leurs choriambes. Un jeunot et une ado. Une requête, un numéro.
—La fille ‘Oui ? —M’intrigue
Vieux chaos. A l’ignorance de Carabosse sous calomnieuse jouvence. D’un sacral probloque sous éphèbe ignescence. Evangile de curiosités pour la rouquemoute oréade. Putride sonde l’oiselle d’une lucarne pillarde. Qui est-elle ? Kot trémule jusqu’à l’os.
« Je suis désolé petit, je n’ai pas de portable »
Allergie technologique. Madone pimpenaude risette navrée au marmot, tournicote attention vers l’intriguante.
« Veille aux petiots. La nuit est gourmand des innocents. Certains s’égarent, certains ne reviennent. Un moment d’inattention et chérubins se retrouvent sur paradis noir »
—Vlad…
Rudesse au labre, langue vipère.
« Des filles éventrées, des garçons déchiquetés »
—Tu abuses
Morbide clair de lune s’ourle sur la tendre écarlate.
« Il serait dommage de retrouver cadavres à l’aube vermeille »
—Nous allons devoir retravailler ton savoir-vivre...
Homélie félonne. Qui vise à déplaire, qui souhaite lacérer cette monarque gloriole avec laquelle fleurit blonde carogne.
« Déjà trop garnissent le bitume de notre cité »
Bourgeoise décoche cierge brûlant sur dragonne.
—Si tu la cherches, ne t’étonne pas d’en perdre un bras ‘Je ne veux plus la voir —Tu ne rechignais pas à l’envie jadis ‘Elle me fait sentir comme… —Comme ? ‘Un simple bibelot —N’est-ce pas ce que tu es ?
« Qui sait quel monstre prépare mauvais coup »
Suret mucus. Aigreur nuance gosier. Arabesques gravées dans la chair, empreinte des ogres. Et elle triche, la scélérate, l'hybride ignoble. Encre mortel sur poignet trompe la foule. Sauf poignée, lopin d'avisés. Une tuile dans l'écrin, d'une @Arsenia Savina témoin. Sous marmoréens coyaux, le sphynx rutile amertume, morne, fourbue. A l'envie d'une sombre cahute ou s'appesantir des derniers lambeaux d'années. A étreindre @Igor Romanov d'une exquise dilection, et lui seul, loin des malévoles et cabotins.
—Un inutile 'Tu ne l'aimes vraiment pas... —Je prendrai soin de le dévorer un jour 'Attention...
Spoiler:
Vlad Tchernov répond à @Arsenia Savina avant d'entendre le discours du Tsar. Les deux femmes se retrouvent importunées par un gosse et @Inna Kotova, bercés d'ambition. Vlad dégueule morbide avertissement.
(c) DΛNDELION
Sam 16 Mar - 22:27
Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 469
Je suis le monstre qui regarde sans prendre garde. Je suis la folle qui minaude et qui s'échaude. Je suis le tourment qui devient ouragan.
Importuner les monstres, importuner les hommes, importuner le monde. Elle chahute, un instant, avec les pensées morbides, se demande combien de temps tout ceci durera, et quelles conséquences ces mirages auront. Affable réalité dans les songes, qui oppriment l'espoir d'une paix quelconque.
Arsenia s'amuse. En particulier de @Vlad Tchernov, qui lui insuffle prière de s'épuiser ailleurs. Ange noir dont les ailes demeurent cachées. « Aucun ne me donne autant de plaisir que toi. » qu'elle minaude et pique, rose écarlate dont on ne voit l'épine, qu'on touche pour faire germer la plaie.
Tsar prend parole, fait taire populace un moment. Sourire énigmatique sur coin de bouche, Arsenia écoute et s'impatiente. Ignore la gangrène perpétrée entre les dents.
Surprise ! Chaos. Petiot perdu fait irruption dans duel silencieux, ignore ce qu'il altère ni où il met peton. Adolescente (@Inna Kotova) papillonne derrière, rattrape le morveux pour tenter de la faire taire. Caprice auquel elle cède, en esquissant supplications larmoyantes. Reste coi, la Mégère, le Roi hostile, la Reine mère. Paradoxe des sangs, tandis que l'un cracherait venin, l'autre ferait sans. Frasques incommodées dans l'artère.
Le Chat s'agite. Ou est-ce Vlad ? Les mots suintent la mort, bien que bambin ne puisse comprendre. La gifle. Féroce frénésie qui se meurt en elle, au violent rappel de la perte de la petite Princesse. Les ongles aimeraient lacérer sans prévention. Mais pas ici. Vengeance inscrite. Un peu plus.
« Tais ton venin. Ce n'est qu'un enfant. » comme sa princesse, autrefois. « Je crains de ne pouvoir te faire présent de mon numéro, trésor. » qu'elle réplique au bambin, lui offrant sourire partiel.
Sourire s'envole, cependant, lorsqu'elle croise oeillade de l'adolescente. Ignore qui elle est, s'en fiche éperdument. S'approche, passe outre limites de l'espace vital.
« Prenez cependant bien note. » le discours se veut sérieux. « Cette Cérémonie n'est pas faite pour des enfants. Votre ignorance à ce sujet me laisse sans voix. Vous devriez rentrer chez vous. » Quitter les lieux. Ne pas revenir. Ne plus envahir son espace. Ne plus mettre des gosses en face de monstres provenus de tout Moscou. « Déguerpissez. » qu'elle ordonne, la Souveraine, qui ne souhaite plus être dérangée.
Spoiler:
Arsenia est en compagnie de @Vlad Tchernov lorsqu'elle entend le discours d'@Igor Romanov. Elles sont rejoint par un enfant et @Inna Kotova. Arsenia dit à Vlad de taire ses avertissements, refuse de donner son numéro, et conseille vivement à Inna de repartir avec ses enfants, ne souhaitant plus être dérangée. (cey une pute )
(c) SIAL ; icons sial
Dim 17 Mar - 8:10
Invité
Invité
« Nowhere to run, nowhere to hide in this world. No dream to have anymore in this world. No reason to stay that we can believe in. No place for us... »
Petit poussin s'égosille de liqueur. Il s'ébat, s'agite. Mais l'asphalte s'effiloche. Que faire ici ? C'est la Solitude qui enlace. Elle qui enserre l'âme sous la peau-costume. Les mirettes s'accrochent au néant. Pas d'encrage pour l'orpheline. Gamine paumée parmi les grands Ailés. Le palpitant se serre sous le thorax. L'iode; supplique silencieuse, réclame l'étreinte salvatrice qui réchauffe le corps. Mirage lointain. Chimère d'un songe ancien. L’œil capte la Grande à travers la fourmilière de chair et d'os. Tignasse angélique et lueur vorace. Les gestes répondent aux siens. Mimétisme de l'enfant envieux. Et les lippes miment quelques paraboles muettes. Éloquence inventée qui ne prend racine qu'entre les parois sinueuses de sa petite caboche. Elle joue; la gamine revêche qui n'en fait qu'à sa tête. Et elle calque les grandes attitudes qui ne l'habilleront jamais. Les rires lézardent. Les voix s'élancent. Mais aucune apesanteur pour le Simulacre. Ce sont les pieds qui s'ancrent au sol et qui attirent la masse en dessous du monde. Et de sa tombe la gorgone toise l'existence qui se délie autour d'elle.
Arsenia. L'échine s'étire. L'estomac se plie. Un rictus penaud s'esquisse sur le minois diaphane. @Maksim Milosevic. La tête tangue d'un côté, puis de l'autre. C'est d'abord une incompréhension déroutante. Puis l'oxygène qui force un chemin dans les bronches. Gamine virginale revêt alors uniforme dérobé. - Maksim ! Ironie du timbre. Cils papillonnants au baiser déposé. Fioritures et simagrées. - Je suis... seule, oui. Énième œillade au carcan de la sœur-amante. Tiraillement de l'abdomen qui révèle une vérité bien pire encore. Mais la gamine s'effeuille. Reste la chimère qu'elle affectionne. - Mais tu es là désormais. Insinuation équivoque de l'adolescente libidineuse. Étoffe trop grande et maquillage trop piqué. Un sourire éhonté entache trombine. Le godet offert se vide en une simple goulée. L’absinthe relâche les tensions. - Tsss, un peu de retenu... Gloussement goguenard. Et la petite ingénue s'éprend d'un émoi lascif. C'est comme autrefois. Papa et maman dans la chambrée. Les doigts chatouillent la paume, cherchent la brûlure qui fait flamber cuissot. Tandis que boniment s'articule à toutes les écoutilles. - J'aime les discours, ça m'excite. Susurre de l'actrice. Jeu pervers de la comédienne. Gamine qui se loge dans l'appareil d'une autre.
Spoiler:
Eeva reste en retrait. Elle s'évertue à se faire passer pour une autre auprès de Maksim.
(c) DΛNDELION
Dim 17 Mar - 17:24
Salomé Adahan
SWEET BUT PSYCHO
Impétuosité : 3
Le Bal des Horreurs
« Petits, petits, petits..., que ça ricane.
– Calme-toi.
– Mais ça sent bon la débâcle ! »
***
Ils ne sentent pas l’œil qui couvre l'échine. Ils n'éprouvent pas le corps qui frôle et caresse leur danse. Pauvres diables ! Le monde s'enlise autour d'eux. Il se fane. C'est la gueule béante qui s'ouvre enfin. Point de grondement préventif, cette fois-ci. Point de prémices à la tragédie. Le tic-tac s'est arrêté. L'univers s'est résigné.
***
« Ça va saigner, ça va saigner !
– Et ils ne voient rien.
– Hahahahaha !... »
***
L'ombre se tord. Hilarité de l'esprit volubile. « Tu es bien appétissant dans cette robe. Je t'aurais bien dévoré... » (@Arsenia Savina) La petite tête s'incline, acquiesce silencieusement. Plantureuse créature avec sa chevelure brune et son regard vorace. Un rictus enjôleur lui est adressé. Mais le néant l'enlace et l'efface.
« T'as entendu, t'as entendu !? J'crois qu'elle veut la sauter !
– J'ai entendu. »
Gnome louvoie dans les rangs. L'étoffe virevolte sur les chevilles, marguerite bercée par l'alizé. « Je suis étonné de ton accoutrement. La robe te sied à merveille, mais dois-je déceler un pari perdu, ou une quelconque tentative de corruption ? » (@Igor Romanov) Petit marmot glousse derrière ses doigts.
« Papa va donner la fessée, hihi !
– Et je sais que tu aimes cela. »
***
Les pas détonnent dans le hall. Les cils battent une dernière fois en direction du somptueux mausolée.
« Ils vont tous mourir ici.
– Je sais. C'est d'une tristesse !... »
Haussement d'épaules. Le farfadet s'échappe dans l'obscurité cuisante. Derrière lui, les portes grincent leur désarroi. Le cloître s'emmure enfin. Un sourire se dessine alors sur le minois.
« Bonne soirée. »
La menotte salue les nouveaux arrivants. Puis la brise avale finalement le petit parasite.
La Sorcière s’emplâtra de trop près dans les décombres de son aura déchiquetée ce qui fit godailler le nez de la Yaga frissonnante, laquelle s’empêtra silencieusement dans ses châles spirituels, transparaissant dans une mimique; mais le digestif hors de prix ne saurait se refuser et la pince cagneuse se noua au ménisque flavescent dans un réflexe irréel pour un tel empilement de décades.
« Si tu l’as empoisonné guenon, je viendrai te bouffer le cul et tu n’en tireras aucun plaisir. »
Mais déjà la pouliche à la chatte indiscrète s’est évaporée vers d’autres silhouettes ; elle ne sera ce soir point l’esprit frappeur de leurs guerres ancestrales. Yaga allait se retourner vers la jolie minette, quand l’esprit souverain se faufila par sa palabre en idiome de bois finement lustré dans tous les symposiums. Dieu du temple noir psalmodia encouragements d’un tendre chaos orchestré comme alinéa des mélodies et la logorrhée de néant disparut dans l’être de Yasha au même titre que le contenu du shooter offert par la putain des catacombes moscovites.
« Amen. » soupira-t-il, ricanant du bout des lippes de sa propre blague, vieillard sénile à l’humour cynique des crépuscules de vie. « Moi charmante fleur, je suis adepte que de moi-même et ça m’occupe suffisamment. »
L’auréole d’un plateau vint soutenir malgré elle le verre orphelin, tandis que le nœud de chair désormais libre vint soutenir à distance le poignet délicat en lévitation.
« Yaga, pour vous servir mon enfant. » grinça-t-il en vocalise des contes infants, loup des bois urbains, des temples diaboliques. « Et vous êtes ? »
Sans doute le redressement de l’échine prit de court l’encéphale, sans doute le vertige tira flèche nébuleuse au coin des orbites ; la rétine souvent lui faisait défaut mais l’instinct jamais ne se laissait trahir. Yaga entre-senti plus qu’il entrevit la silhouette caligineuse. Les parasites tutoyaient son âme plus intimement que ses meilleures catins et les sinusoïdales venaient humer le doux fumet de l’un d’eux. Mais alors qu’il tentait de l’apprivoiser, l’illicite disparut comme on souffle la flamme d’une bougie. Yaga grinça dans un sourire. Intéressant. Mais déjà, elle dressait le museau vers un autre sac à puces ; plus loin, @Vlad Tchernov avait retenu l’attention de son âme froissée.
Spoiler:
Yasha apostrophe Maksim qui lui tend un shooter mais ne la poursuit pas ; il va reprendre sa conversation avec @Evgenia Gregorova quand le Tsar les interrompt. Pas convaincu par le discours, il enfile son verre et se présente à la chanteuse. Il sent la présence d'Osnate qui s'affaiblissant, laisse place dans ses sens à l'aura de Vlad.
Mer 20 Mar - 16:42
Invité
Invité
« Who am I? Someone that's afraid to let go, uh , you decide, if you're ever gonna, let me know »
Peur, honte peut-être. Tous les sentiments se bousculent. Regret d'un moment de faiblesse, d'acceptation, d'une politesse obligatoire. Mais nouvelle peur d'entendre quelque chose qui ne faille pas, rien d'autre à faire si toutes les têtes se tiennent ici. Tire sur sa chemise, sensation d'étouffer, plissé par les soins de l'aide au domicile.
Violon abandonné dans un coin, un mot qui disait que peut-être le ramener pourrait être nécessaire. Mot écrit ou interne? Réponse oubliée, juste qu'il sait que l'instrument est entre de bonnes mains, un peu plus loin. Visages qui sont connus dans la foule, entre ceux que les journaux montrent et ceux qui appartiennent à une vie d'autre fois. Préfère s'isoler, éviter la foule. Migration vers le bar, ‘bar’ un grand mot. Plus une idée de buffet, de là où les ventres sur pattes rôdent. Lui cherche juste un échappatoire, un endroit où être avec lui-même, à sentir la malédiction qu’il est se répandre sur les autres.
Le bruit est presque trop fort, la voix virile, qui fait taire toutes les autres, la voix puissante d’un être qui se veut supérieur. Pas de complexe d’infériorité dans sa tête, simplement le bruit des cordes qui l’ont fait saigné plus tôt, de peur qu’on lui demande quelque chose qu’il ne pourrait jouer ce soir. Clôt ses lèvres lorsqu’on lui demande ce qu’il veut boire. Réponse presque évidente, tout le monde boit la même chose, pompeux, haineux des autres, un peu de champagne dans le gosier, du caviar allongé sur un canapé apprêté. La voix te coince, t’entraîne, un tsar qui laisse rouler ses mots, pointe le peuple à coup de belles paroles. Kaleb ne se souvient pas du temps où il était humain, où il aurait pu se tenir de l’autre côté, de ceux des victimes. 3 points qui démangent, frappent encore la réalité sur son poignet. Mais les mots apaisent, sont supposés aider, ça marche sur lui, esprit faible qui sirote un verre en se faisant oublier.
Spoiler:
Kaleb est venu dans l’idée d’être bien vu par la foule, il n’est pas du tout à l’aise et à abandonner son violon à côté d’un possible orchestre. Il a migré vers le bar, écoutant avec attention ce que dit le tsar. Oué il se mêle à personne pour l’instant c’est un solitaire oupsi.
(c) DΛNDELION
Jeu 21 Mar - 11:51
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 227
Spoiler:
Yulian rit quelque peu avec Milesia, présente les deux têtes avec lui avant d'écouter narquoisement ce qui se dit et de grogner dessus ouvertement.
Jeu 21 Mar - 13:33
Invité
Invité
« épisode 1 : cérémonie de la paix »
« Tu devrais y aller. » « Pourquoi ? » « Pour te faire des amis. » lui souffle-t-il, le chat, entre deux ronronnements.
Elle soupire, mine basse, fixant l'invitation dans ses doigts frêles mais à la force sous-estimée. Les mirettes se perdant entre le chat et le carton. Nouveau soupire.
« Ils disent que je dois être bien habillée. » se plaint-elle. « Arrête de faire l'enfant, Nina. »
Élégance naturelle alors que le chat saute avec souplesse sur le sol, pour partir se réfugier dans la chambre. Fin de la discussion, qui ne semble avoir comme issue que l'abdication de Nina. Elle lève les yeux au ciel. Capacité de communiquer avec les animaux devenant aujourd'hui malédiction. Elle se lève.
Petits pas qui se dirigent vers une armoire, choix d'une tenue discrète qui se veut élégante. Nina s'apprête. Nina sort, enfin, non sans maudire son fichu chat qui se fait l'avocat du Diable. Arpente les rues, la douceur naïve. Se rend au Kremlin, presque sans en avoir le choix, avec l'espoir de se faire refouler à l'entrée. Elle tente un mot, puis deux. Conversation avec le chat n'ayant pas agit assez longtemps pour lui faire perdre le fil de celle avec les Hommes.
Mais point de refoulement. Elle entre. Se prend la splendeur d'une richesse qu'elle n'aura jamais en plein visage, gifle cinglante sur sa frimousse innocente. Machinalement, ses doigts tentent de tirer sur sa manche pour masquer les trois points de son poignet. Non pas par honte, mais par crainte. Bouffée d'angoisse qui lui monte la colonne, Nina observe et longe les murs. Elle baisse la tête, la gamine.
Discours se cogne à ses tympans, qu'elle écoute attentivement. Déjà, un flot de questions vient noyer son crâne. Se pourrait-elle qu'elle parvienne à approcher le Tsar pour les lui poser ? Impossible, se dit-elle. À raison, peut-être. À moins que... hasard de circonstances, alors que Nina tente d'éviter la foule, de réprimer quelconque agoraphobie qui lui enserre la gorge et lui étouffe le poitrail. Elle se cogne contre quelqu'un. Elle devient livide, et se courbe aussitôt.
« Pardonnez-moi. Je suis confuse. Ma maladresse est une insulte à votre personne. J'en suis profondément désolée. »
Elle en perd ses moyens. Devant elle, le Tsar, @Igor Romanov. Et ses joues, rouge vif, attendent inconsciemment l'arrivée d'un coup. Si elle s'était ainsi cognée à son père, sa peau aurait été marquée des cinq doigts d'une main droite...
Spoiler:
Nina n'a pas envie d'être là, mais se retrouve tout de même à rejoindre la foule. Alors qu'elle tente de trouver un endroit tranquille où se cacher, les mouvements de foule la conduisent à bousculer le Tsar. Elle s'excuse en courbant l'échine face à lui, et craint qu'un coup ne lui soit porté pour sa maladresse.
(c) DΛNDELION
Ven 22 Mar - 14:26
Istochnik
THE GODS ARE WATCHING
Impétuosité : 362
Contexte
Amis et ennemis se croisent et s'entrecroisent. Les robes et les costards batifolent, profitent de l'alcool et de la chaleur, tandis que les ombres s'agitent... La couronne fait briller ses mots de milles feux. Et la plèbe écoute, attentive, ce qui suinte de ses lippes. On dirait même que les Dieux l'écoutent... Mais il n'en est rien.
Où sont les Dieux, maintenant ?
Tandis que les derniers invités entrent dans la grande salle, les immenses portes sont finalement fermées, préservant les lieux de la fraîcheur désormais printanière, et le gros verrou, de son impressionnante masse, disparaît aux yeux des invités, les laissant savourer leur délicieuse soirée. Et les gardes, sous leurs énormes capuches, sont chaleureusement salués par @Osnate, figure immaculée.
Dans la nuit noire, une dizaine d'ombres se détachent de l'obscurité. Sur les murs du Grand Palais, comme araignées camouflées, elles avancent, sans un bruit, vers les étages. Une vingtaine de minutes plus tard, et non sans s'être immobilisé plusieurs fois lors du passage des gardes, le groupe s'infiltre enfin par la fenêtre du premier étage. Sur le balcon trônant la Cérémonie, onze silhouettes dissimulées sous longues capes grises, et sous des masques tout aussi blafards que la peinture, se montrent enfin aux yeux du monde. Monde qui, dans un premier temps, ne le voit pas. Jusqu'à... ce coup de feu.
On tire en l'air, se loge une balle dans le plafond, faisant imperceptiblement trembler le verre des lustres. Le bruit résonne, fait stopper les instruments dans un crissement exécrable, fait tourner toutes les têtes vers lui, Roi du Monde. « Mesdames et Messieurs, veuillez me pardonner pour cette interruption quelque peu soudaine. » Ou Reine, à ce que l'on entend. Si on se réfère aux informations visuelles, on en conclurait rapidement que l'interlocutrice tient le pistolet, qui finalement, se repose près de sa cuisse, menace implicite, car vivacité pourrait déjà tuer. Onzième arme, pourtant seule couchée, lorsqu'on constate que les voisins tiennent mitraillettes vers la foule. « Et pardonnez également mes manières qui, je le crains, m'obligent à ne pas divulguer mon nom ce soir. Néanmoins, vous pouvez m'appeler Eyra. » Alors qu'elle continue sa litanie, les soldats de l'Armée Rouge, postés à l'intérieur du Palais, se rassemblent, mains aux fusils. « C'est en tant que Membre de l'Intolérante que je me présente ici aujourd'hui, afin de faire cesser ce doux mensonge qu'est cette soirée. » Et elle se met à rire, comme folle. « L'Intolérante, bien sûr, vous ignorez tout de ce qu'elle est, n'est-ce pas ? Le Tsar ne vous fait pas assez confiance pour vous en toucher un mot, pour prévenir sa population, pour faire valoir notre parole, non, bien sûr que non ! Et qu'en est-il du danger, dans ce cas ? Vous préviendrait-il du danger ? » La Madame hausse les épaules. « Là encore, vous vous trompez. Pourquoi, dans ce cas, la Royauté vous cacherait-elle l'existence de notre organisation, et celle du tant estimé Culte de Hel ? » Et elle hausse encore une fois les épaules. « Voyez ? Voyez quels mensonges il vous sert chaque jour !? » La Madame pointe du doigt le Tsar, celui qu'elle observe, derrière son masque, celui qui se retrouve entouré de plusieurs gardes de façon drastique. « Vous n'êtes qu'un misérable menteur, @Igor Romanov, et vous ne méritez nullement de diriger notre pays, car vous êtes même incapable de protéger nos amis humains des créatures qui font partie de notre quotidien ! Amis Mortels, le danger est partout et ce, depuis bien longtemps ! Les créatures qui nous entourent ne sont que l'écho de notre fin à tous ! Ils n'ont rien à faire à Moscou, et nous, membres de l'Intolérante, repousserons la menace qu'ils incarnent, ou la mort, de notre main, viendra les prendre ! » Un silence de mort règne soudain. « Et, par tous les Dieux, puisse votre sort les convaincre de nous écouter. »
Onze armes. Onze armes commencent à tirer.
En Détails
❃ Le contexte se déroule durant la Cérémonie de la Paix, le 30 Mars 2019, au Grand Palais du Kremlin, où séjourne la Famille Royale, et qui est habituellement fermé au public. ❃ Onze personnes entrent par effraction, onze personnes masquées qui clament faire partie de l'Intolérance. ❃ L'existence de l'Intolérante et du Culte de Hel est révélée au grand public, tout comme le fait que le Tsar le savait. ❃ Les Onze personnes commencent à tirer sur les soldats. Des civils prennent des balles perdues. ❃ L'Armée Rouge réplique. ❃ Les membres de l'Intolérante qui sont présents ignorent que cette intervention a été ordonnée. N'oubliez cependant pas que vous devez préserver votre identité secrète. ❃ Les petits retardataires peuvent encore poster !
Le Choix
C'est l'heure de votre premier choix. A la fin de votre RP, nous vous demandons de choisir parmi les trois pièces suivantes. Celles-ci seront dévoilées lorsque tous les joueurs auront fait leur choix. ATTENTION, afin d'avoir un équilibre, nous avons mis un nombre de personnages maximum. Rendez-vous ici pour voir les places disponibles !
CHOIX NUMERO #1 ❃ entrer dans la bibliothèque, première porte à gauche. CHOIX NUMERO #2 ❃ entrer dans le bureau, deuxième porte à droite. CHOIX NUMERO #3 ❃ entrer dans la cuisine, porte métallique derrière le buffet.
N'oubliez pas qu'il vous est possible à tout moment de quitter l'intrigue.
Ven 22 Mar - 19:07
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
la cérémonie de
la paix
Putain, ce que je la prendrais dans tous les coins. Salope ! Ferme-la.
Je n'entends pas le discours. Qu'est-ce qu'il a à raconter de plus, le Tsarounet, si ce n'est qu'on boira jamais assez pour oublier sa mauvaise façon de gouverner ? Ou comment il peut se foutre éperdument de la Rouge alors qu'on est la dernière escale de sa pisse avant l'évaporation ? Pourquoi j'en aurais quelque chose à foutre, après tout ?
Puis t'as mieux à mater, Mak, pas vrai ? Si tu parles de la délicieuse créature qui se trouve là, t'as carrément raison mon p'tit pote. « Je devrais te faire un discours à l'oreille alors. »
Repérage des lieux. Où est-ce qu'on pourrait baiser tranquille, ici ?
MERDE ! C'est mon cerveau qui tremble, et mes muscles qui se crispent. C'est quoi ce bordel ? Le coup de feu, ça arrête tout le monde, bizarrement. Et bizarrement, là, j'écoute ce qu'elle a à dire, la petite garce qui nous parle comme des chiens. Mais on va fermer sa gueule, hein Mak ? Parce qu'ils ont des guns. LES ENFOIRES ! C'était pas une farce ? Ni un feu d'artifice raté ? Fait chier.
Premier réflexe, choper la beauté (@Eeva Savina). J'aurais pas le temps de trouver mes filles. Putain, putain, putain ! Je sais pas où elles sont ! Putain, putain, putain ! Tant pis, y'a pas le choix.
Y'a une balle qui me frôle, enfin je crois ? Rentrer dans les cuisines, se foutre quelque part. Main dans la main. Elle me baisera plus fort si je lui ai sauvé la vie ?
Spoiler:
Maksim n'écoute pas le discours du Tsar, mais prend en compte celui des intrus. Elle embarque @Eeva Savina dans sa course vers les cuisines, pète un câble de devoir abandonner ses filles.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
Sam 23 Mar - 7:29
Invité
Invité
danse macabre
bal des pendus
« Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, elle a la nonchalance et la désinvolture d'une coquette maigre aux airs extravagants »
L’enfer noircit la chair. Disparue au Clair de Lune, monstre cacochyme délaisse reine des pisse-vinaigres (@Arsenia Savina et princesse des anonymes (@Inna Kotova) pour graviter parmi ouailles aveugles.
—Ça commence ‘Je sais
Sans Visage et Brume embusqués dans les murs. Des trois assassins, elle seule exposée, mise à nue sous poudre de photons. Glamour apoastre orbite jusqu’aux astres étrangers, lorgne échines intruses.
—On se transforme ? ‘Pas tout de suite
Echo patibulaire. Glumelle mortifère perfore la voûte, suçotent moindre cortex pailleté. Et ça palabre, et ça mitraille!
—Les armes, je n’aime pas ça, quel manque de goût...
Géhenne. Salve pandémoniaque. Ils courent ils poulopent les effarés. Ventre royal se capitonne d’huée atomique, distille entropie, méli-mélo. Bouffés de panique, moelles et gigots s’empressent loin des libourets, s’inondent jusqu’aux moindres issues. Et dans le sillage d’une fébricule émeute, flagorne la mort, rutilent couennes mortes. Un corbac parmi râbles innocents. Damoclès infiltré, larguant baiser morbide pour comploteur étourdi. Momie creusée d'une scalpel dans le ventricule. L’ombre meurtrière dévale loin du crime lorsque cartouches époussettent son horizon. Repérée. Scélérats semblent modestement apprécier la mort de l'acolyte.
—J’aurai aimé croquer sa chair ‘Pas le temps
Où est Igor ? Panique d’un Tsar au fatum incertain. Sans Visage et Brume devront cuirasser fastueuses mitochondries le temps qu’elle débusque l’aîné. Hanche éraflée d'une balle, mistigri évade muqueuses jusqu’au premier pore de sépulcral sérail. Bureau. Parfait. Layons secrets derrière portrait lui permettront de s’escamoter sans aléas. Electron libre serpente loin des entrailles chaudes, trébuche dans l’ombre d’une pièce familière. Première, prête à se maculer jusqu’à mezzanine pour joindre les occultes boyaux du panthéon sacré, un Couac vient pourtant endiguer toute ardeur. Fatcha ! Opuscule d’autres carcasses s’affolent à sa suite. Poignée d’agneaux, légitimes poltrons. L’ichor aux paluches, le flanc abîmé, Vlad blasphème entre chicots et jugule toute action sous bluette de cristal. Premières gueules se crayonnent au seuil de la pièce. Sur l’escalier de bois qui surplombe autel de paperasses et chemine jusqu’à demi étage de trophées, sibylle ratiboise les truffes ébranlées, ennuyée.
—Pas assez vite
Spoiler:
Vlad fausse compagnie à @Arsenia Savina et @Inna Kotova avant première balle des intrus. Elle se faufile près d'eux et lorsqu'ils commencent à mitrailler, tue l'un des terroristes. Elle reçoit une balle dans la hanche et s'enfuit dans le bureau où elle arrive en première. Elle veut rejoindre un passage secret pour débusquer le Tsar, mais d'autres invités débarquent dans la pièce, la stoppant dans son ardeur.
PS: Sans Visage & Brume forment, avec Vlad, le trio des assassins royaux
(c) DΛNDELION
Sam 23 Mar - 9:36
Invité
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Cérémonie de la Paix
Soirée qui se déroule. Main qui tient un verre. Doigts qui le tapotent légèrement, faisant tinter le bruit d’une bague. Daeho reste auprès de @Yulian Letov et de @Milesia Sorel. Lors des présentations, il incline légèrement la tête et murmure, d’une voix rauque quoique légèrement teintée de méfiance Comme lorsqu’il se trouve près d’étranger. D’individu non connu. De lien non créé. Tel l’oisillon sauvage qu’il est. - Enchanté.
Il écoute ensuite le discours du grand. Il reste silencieux et ricane légèrement aux dires de son ami, fidèle à lui-même. Oui. Soirée qui commence, s’étire, coule lentement. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres pincées. Ici, il ne se sent pas très à l’aise mais il fait l’effort de rester. Le bar devient son centre d’appui et il observe, glisse ses iris aux alentours. Tout semble calme, pompeux un peu et ses yeux accrochent certaines silhouettes qu’il ne lui est pas inconnu. Celle de @Viggo Kolar qui le fait hausser les sourcils. Celle aussi de cette jeune femme (@Evgenia Gregorova) qui le fait hésiter à la saluer. Des visages connues. Des traits étrangers. Cérémonie dont personne ne connaît le futur. Cérémonie inspirant la fête, la musique et la danse, dans leurs costumes trop serrés. - Vivement la fin. Je sens que la soirée va être longue. Allez santé !
Cérémonie qui ne lui plait pas entièrement. Un énième soupir traverse la barrière de ses chairs quand soudain, ses iris se posent sur une silhouette beaucoup plus familière. Celle de @Nina Kniasev. Ce qui lui soutire un sourire. Il ne savait pas qu’elle allait venir. Il va pour se redresser mais c’est sans compter sur le destin qui les accroche sans préavis. - Qu’est-ce que…
Des tirs. Apparition brutale et violente. Quelque chose de grave se passe. Daeho fronce les sourcils et ancre ses prunelles sur les étrangers. Son coeur bat la chamade. Ses muscles frémissent. Ses poings se serrent. Il y a danger et le danger ne fait que commencer en vu des mots prononcés. - C’est quoi ce bordel?
Onze armes. Onze armes qui commencent à tirer. Sur eux. Partout. Les balles fusent et le jeune Oiseaux de feu fait claquer sa langue contre son palais. Il jette un regard à @Yulian Letov. Puis à @Milesia Sorel. Ses pensées vont ensuite vers @Nina Kniasev et il ne perd pas une seconde pour la rejoindre, agrippant sa main dans un geste fébrile, protecteur. - Nina ! Nina ! Il faut partir. Il faut se cacher. Viens suis-moi !
Courir. Sauver sa peau. Des gens qui crient. Des gens qui hurlent. Du sang, des larmes, de l’incompréhension la plus totale. La respiration courte, saccadée, Daeho entraîne sa petite soeur de coeur, sa meilleure amie dans la foule qui s’amasse, s’écarte, cherche à fuir désormais. Il essaye de ne pas succomber à la panique. Son coeur bat et il court, sert plus fort ses doigts dans ceux de Nina. Il finit par retrouver @Yulian Letov et ensemble, ils se dirigent vers la bibliothèque en courant pour leur propre vie.
AVENGEDINCHAINS
Résumé :
Spoiler:
Daeho reste auprès de Yulian et Milesia. Il a déjà hâte que la soirée se termine et observe un peu les alentours en reconnaissant certains visages familiers. Quand il voit Nina, il sourit et va pour la saluer mais les coups de feu jaillissent. La panique s'emmêle. Et il n'hésite pas à courir vers Nina pour lui prendre la main et l'entrainer avec lui vers la bibliothèque.
Sam 23 Mar - 11:19
Milesia Sorel
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 195
Dévorante mielleuse allait ricaner à l’intention de son boucher personnel, livreur de carne déchiquetée prête à consommer, quand soudain la pétarade défonça ses tympans rendus sensibles par les opiacés. Sursautant, Milesia écarta phalanges faiblardes et le verre dégueula en chœur avec d’autres abandonnés ci et là, la litanie des frustrations mortuaires. Les analectes se chamarrèrent sur le sol, balayés par les toilettes, écrasés par les talons empressés. L’orchestre paniqué de la plèbe se dissout sous la grêle des chevrotines et le myocarde de l’infante Vautour s’affola dans la cage ; synapses sensibles se cognèrent dans le temple du crâne, partagées entre des frayeurs honteuses. Vite cachons-nous !
Attends reste, ça sent le cadavre, quelqu’un fait les courses pour nous !
Une balle chantant avertissement létal arracha l’Emissaire Bouffeur à la contemplation des malheurs. Elle enjamba un macchabée sans prendre le temps de lui arracher un bras, poussée vers une délivrance potentielle par les remugles de foule terrorisée. Le doute assaillit l’encéphale, victorieux combattant espiègle la saisissant par surprise, dressant sous la paupière oriflamme parjure. Enfant victime chercha son unique pilier possible ; la toison blonde lui apparut, disparaissant par la droite. Le souffle court, la Poroniec fit invasion dans le cabinet, s’abandonnant contre une tapisserie qui valait dix salaires, menotte cherchant entre les plis panacée de cachetons pour lisser la chimère floue bousculée par l’angoisse.
Spoiler:
Milesia est séparée de Yulian et Daeho par l'événement ; elle hésite entre se nourrir sur les cadavres qui déjà tombent au sol, douter de cet organisation annoncée, et fuir comme tout le monde. Son esprit névrosé la fait paniquer et elle suit Arsenia jusque dans le bureau étant donné qu'elle incarne son seul repère. Réfugiée dans le bureau elle entame une crise d'angoisse.
Sam 23 Mar - 13:53
Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 469
Je suis le monstre qui regarde sans prendre garde. Je suis la folle qui minaude et qui s'échaude. Je suis le tourment qui devient ouragan.
Et dans les méandres sempiternels d'une farandole de puterelles, les rôdeurs perpétuent la ronde horrifique, charcute tympans avant de charcuter la chair.
Observations, contemplations. Temps se dilate, écarlate, gouttelettes s'extirpent des veines et percutent faciès, mascara d'hémoglobine. Cadavres s'amoncellent. Marche latente, calme malgré bullets qui perforent les squelettes. Au bal des morts, Madone devient Hel. Gardienne des sceaux.
La porte est empruntée. Le gentil minet (@Vlad Tchernov), rapidement épié. Increvable matou qui jamais ne semble vouloir trépasser. Et la charogne (@Milesia Sorel), à sa suite, s'extirpe et se crispe, s'entiche des murs, s'empale sur peintures. Et les ecchymoses s'essoufflent, s'écrasent et s'étouffent.
« Amour s'éteint. » Jamais longtemps. Poignet saisi, menton relevé, oeillade s'éclipse dans l'horizon funèbre, recherche Styx dans la vague à l'âme. « Trésor, taris l'angoisse. » Ordre apposé, comme coussinets sur la joue. « Reviens-moi. »
Spoiler:
Arsenia se retire dans le bureau après les premiers coups de feu et y retrouve @Vlad Tchernov. Elle récupère @Milesia Sorel et tente de calmer son angoisse.
(c) SIAL ; icons sial
Sam 23 Mar - 18:18
Invité
Invité
« épisode 1 : cérémonie de la paix »
Elle ne réalise pas tout de suite. Les mots sont un premier choc. Les onze armes, un suivant. Les bruits, les cris, la panique, la foule... Nina se paralyse, elle n'est pas venue pour ça, ce soir. Son chat lui avait dit qu'elle se ferait des amis, et désormais elle ne sait même plus si elle le reverra un jour. Le chat. Son chat... La petite carcasse Ispolin se fait bousculer de tous côtés, alors qu'elle ne réagit plus. État de choc et sidération, elle se mue statue de cire au milieu des tirs.
Une main dans la sienne rompt la torpeur de son petit être choqué et saturé. Un miracle qu'elle n'ait pas pris une balle, mais peut-être le temps n'a-t-il fait que se distordre, se distendre. Combien de temps s'est-il écoulé entre le moment où tout ce cauchemar a commencé et celui où, salvateur, @Daeho Hojin lui saisit le poignet ? Elle ne saurait dire, la poupée de porcelaine aux larmes coulant malgré elle sur des joues maquillées.
Ne fait que suivre le mouvement, oublie le Tsar, tente de se concentrer sur le repère fourni par toute la carcasse de Daeho. Cours se réfugier avec lui dans une large bibliothèque, avec d'autres personnes les rejoignant. Ne pas faire de crise d'angoisse : objectif halluciné. Nina s'accroche à Daeho, corps tremblant et visage noyé.
Spoiler:
Nina est en état de choc, elle n'arrive pas à réaliser ce qui se passe, ce qui provoque une légère sidération. Sans l'intervention de @Daeho Hojin elle aurait été incapable de bouger. Elle suit le mouvement et se laisse guider par Daeho, ce qui la conduit à la bibliothèque.