Le monde alentour se distord, semble perdre en rapidité, l'immatériel devient fluide gluant qui s'étire en tous sens. Parmi les tirs qui font échos dans la salle de réception du Grand Palais, la table du buffet se renverse pour permettre à l'Armée Rouge de se mettre à couvert. Certains soldats beuglent aux retardataires de se mettre à l'abri, avant de se replonger à corps perdu dans le combat. Derrière eux, à quelques pas, une grosse porte métallique, battant au vent, permet à quelques silhouettes de s'engouffrer dans les cuisines. Les chefs se sont déjà volatilisés, préférant s'enfuir parmi les étages qu'ils connaissent bien. Malheureusement pour ceux qui tentent de trouver une issue, toutes les portes ont été closes, et aucun ne peut s'enfuir. Discorde perpétrée par le groupe de fous qui imaginent pouvoir tous les exterminer ce soir.
Entre les casseroles et les poêles, les couteaux et les cuillères, les gros monstres de fer qui ont fini de cramer des steaks, la sécurité pourrait les avaler tout cru, leur permettre quelques minutes de repos bien mérité. Mais il n'en est rien. La porte s'entrebaille encore, vomit deux grosses têtes alors qu'on se rend compte que les tirs ont cessé. Ils ont gagné, ces chiens ! La stratégie l'a emporté sur le nombre. Deux flingues se crispent sur les visages angéliques. Immobiles, les assaillants transpirent, les assaillants respirent à grosses lampées. « Je veux voir tout le monde à genoux, les mains bien en évidence ! Et ne trichez pas avec moi ! » Une femme, une voix mature, un bras sûr, et une autorité présente. Obéissantes, les victimes pourraient être tentées de sortir leurs dons ou leurs armes pour se défendre, mais qui sait ce qui pourrait se produire, qui sait qui pourrait être blessé. Adrénaline, certes, mais la raison dirige toujours.
Derrière les deux capes grisâtres, la porte dégueule encore, deux autres capes, l'une trimbalant l'autre, blessée à la poitrine, imbibée de sang, qui vient finalement s'échouer lamentablement sur un plan de travail, agonisant sous les yeux de tous. Finalement, le dernier ennemi arrivé semble s'intéresser aux agenouillés, finit par s'approcher, délaissant le garnement entrain de crever. « J'espère qu'aucun d'entre vous n'aura l'audace de tenter de se défendre. Vous ne voudriez pas gâcher le peu de chance de survie qu'il vous reste. » Reconnaissable, il s'agit sans nul doute de la dite Eyra, la chef du troupeau, la meneuse d'hommes. Elle n'a pas d'arme dans les mains. Se contente d'observer, à travers son masque souriant, chaque visage qui se trouve à ses pieds. « Montrez-moi vos poignets. Les Mortels et les Marsiliya iront s'asseoir près de mon amie, Yamaja. » Et Yamaja lève la main, soldat de droite, un pistolet entre les doigts. « Tous les autres, vous irez rejoindre ma petite favorite, Geminae. » Et Geminae lève la main, elle aussi, avec un énorme fusil. Et elle se met à rire, Eyra, à passer dans les rangs pour vérifier attentivement. Et choisir la sentence de chacun.
En Détails
❃ Le contexte se déroule durant la Cérémonie de la Paix, le 30 Mars 2019, au Grand Palais du Kremlin, où séjourne la Famille Royale, et qui est habituellement fermé au public. ❃ Après l'apparition d'un groupe de personnes clamant appartenir à une organisation nommée l'Intolérante, une fusillade éclate au rez-de-chaussée. ❃ Vous vous retrouvez dans la cuisine. ❃ Quatre soldats, dont Eyra elle-même, vous ont rejoint et vous menace. Ils vous trient de façon à séparer les Mortels et Marsiliya des Espèces et Légendaires. ❃ Les inscrits de cette pièce sont : @Maksim Milosevic ; @Eeva Savina ; @Inna Kotova ; @Yasha Tarr ; @Irina Moretti & @Evgenia Gregorova.
Fonctionnement
❃ Cette première intrigue se déroulera comme une intrigue basique. ❃ Nous vous demandons de laisser le temps à d'autres personnages de développer leurs actions et donc de ne pas abuser des réponses rp. ❃ Essayez d'interagir avec d'autres personnages, en particulier ceux qui viennent seuls. ❃ Pendant cette intrigue, vous serez amené à faire des choix. Vous aurez plusieurs possibilités de jeu proposés par le staff, que vous pourrez ensuite librement interpréter : il ne s'agit que de choix globaux ! ❃ Votre objectif numéro un est de votre indice concernant des secrets du forum. Il y en a un dans la Cuisine. ❃ Un objet inconnu peut être obtenu dans la Cuisine, selon vos choix et vos interprétations. ❃ Vous avez choisi la SALLE DE DANGER. Votre objectif est de survivre. Il n'y a aucune recherche à faire ici, si ce n'est l'interprétation de certaines informations qui pourront s'avérer utiles à l'avenir. Les choix que vous allez faire dans cette salle vont influencer drastiquement la suite des événements. ❃ Si vous avez la moindre incompréhension de votre objectif, n'hésitez pas à venir frapper à ma porte. ❃ Lors de vos réponses, nous vous demandons de remplir OBLIGATOIREMENT un petit SPOILER où vous devrez résumer vos actions. Ceci permettra une meilleure compréhension. ❃AMUSEZ-VOUS ! L'intrigue est faite pour ça. Et surveillez vos MPs, aussi, il y a de la surprise possible dans l'air...
Dim 24 Mar - 9:46
Velvet de Montpensier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 94
Le vioque n’eut pas le temps de s’amouracher des petites têtes blondes qui pourtant sont passées près de lui afin de se redonner jouvence et avidité ; claudiquant dans la bouche de fer des battantes, il espérait juste que sa Belle avait eu le temps de se dissimuler. La pauvrette aux intentions louables s’était certainement calfeutrée avec les brebis égarées, en empyrée plus sûre que le champ de bataille qui transcendait désormais le hall du mausolée. L’espoir étreignait son vieux thorax, tapissait d’angoisses sa caboche sénile tandis qu’il arrachait en dessous de ses paupières la vision fébrile de sa Beauté étendue parmi les charognes auxquelles elle était trop jeune pour appartenir. La saveur du Félin s’était échappée de ses sinus ; celles de la carne et du nickel se rangèrent dans ses préoccupations premières. La petite qui voulait se rendre invisible apparaissait bel et bien à ses côtés ; maléfice raté, belle enfant. Horion vulgaire de la pétasse éclata le tympan fragile, acheva d’énerver la vieille mégère qui dormait sous le derme tuméfié. Du regard gris de ceux qui pourraient égrener les millénaires sous leurs pas, Yasha toisa l’Hypocrite à la voix trop féminine pour qu’il la respecte ; par le Tsar, qu’il dépréciait les gonzesses… !
« Tu ne vas quand même pas forcer un pauvre vieillard à ployer l’échine ? »
Flèche persuasive, poison délectable. L’illicite traversa la gorge, gronda dans la moelle ; Yaga rompit le contact écœurant, sauvé pour cette fois. Il faudrait assoiffer le nombre de ces vermines pour qu’il puisse convaincre la plus faible de lui accorder délivrance ; là ces saloperies demeuraient trop nombreuses. Diviser pour mieux régner ; intéressant. Le Yaga imaginait déjà la Maksim éructer, dérangée dans sa chasse au con humide ; où avait-elle refourgué ses gonzesses ? Les blondasses en étaient-elles, rescapées du champ de bataille ?
Plantant férocement sa canne dans le sol, Yasha renâcla, calfeutré contre son homologue , sa petite vieille-jeune ; que les plus fraîches se bougent, le légendaire ne se glisserait nulle part.
Spoiler:
Méprisant hautement la voix qui s'impose, Yasha utilise contre elle son don de persuasion pour s'épargner la position humiliante et reste debout appuyé contre sa canne. Il balaie les cuisines du regard, fomentant petit plan pour se casser dès que possible. Il remarque que @Evgenia Gregorova qui discutait avec lui les a suivis, décompte mentalement le moment où la grincheuse @Maksim Milosevic va exploser, et se demande si @Eeva Savina et @Irina Moretti sont des putes rescapées de la bataille qui lui appartiennent. Puisqu'on sépare les créatures des mortelles, il se rapproche de @Inna Kotova comme si leurs âmes jumelles pouvaient leur assurer délivrance.
Dim 24 Mar - 13:36
Invité
Invité
Cérémonie de la paix - cuisinesEpisode 1 « the witches all were singing and the water turned grey and the mirrors and the phones caught flame » ( Has ended )
Et après ça, le chaos. Evgenia n'a d'autre choix que de fuir. La salle de bal a éclaté dans un capharnaüm de bruit et de hurlements auxquels elle a bien vite tourné le dos. Plus rien d'autre ne compte que de répondre à l'appel impérieux de cet instinct de survie qui la fait aussitôt détaler comme un lapin pris en chasse. Les jupons de sa robe relevée agrippés entre ses doigts crispés, elle trébuche sur le pas de la porte dans des talons manifestement pas dessinés pour lui permettre de battre des records de vitesse.
La cuisine s'ouvre à elle et à tous les autres invités, dédale de métal froid et impersonnel où flottent dans l'air des relents de cuisine et de plats qui ne verront jamais le jour. De nouveau du désordre, une porte claque au loin dans un fracas métallique. Et elle comprend que ce refuge n'est rien d'autre qu'une souricière où ils se sont tous jetés. Leurs assaillants ne tardent pas à prendre le dessus et ce qui aurait dû être leur cachette se transforme vite en prison. La nausée l'étreint face au discours de celle qui semble être la meneuse. A peine humains, retenus comme des animaux qu'on mène à l'abattoir et contraints d'exposer le poignet comme une marque honteuse.
Une main lui tire brutalement le bras pour exposer la partie fragile de l'articulation où se trouvent les traces jumelles qui vont inévitablement la trahir. La petite chanteuse se hérisse immédiatement face à ce toucher qu'elle n'a pas voulu et sa main se retire d'une traction douloureuse.
« Non ! » proteste-t-elle faiblement
Le murmure est étouffé par la peur mais c'est déjà trop tard. Cette émotion que chaque soir elle maîtrise pourtant à la perfection, s'envole, s'échappe de sa bouche pour flotter dans l'air comme le sillage d'un parfum fantôme. Vite. Reculer. Rejoindre le groupe de droite et affecter de ne pas s'être rendue compte de la réaction en face. Elle rejoint les rangs, tête basse, pour ne pas voir le frisson qui a parcouru le bras ennemi. La peur. Cette sensation traîtresse a déjà fait son chemin. Insidieuse, on ne la verra pas avant qu'il soit trop tard. Et comme si elle s'était délestée d'un poids trop lourd à porter, elle se sent soudainement plus légère, l'esprit plus clair.
Alors elle cherche du regard, comme en quête d'un allié, de n'importe quoi qui pourrait les tirer de là. Mais que faire. Sa rencontre imprévu est également là, elle l'a vu au milieu d'une myriade de visages inconnus. Sur le plan de travail, un corps ennemi se vide de son sang dans l'indifférence générale. Un pincement de lèvre lui vient à cette vue et elle ne peut retenir l'amorce d'un geste. Il ou elle mourra au milieu de tous ces gens mais seul. Et elle ignore pourquoi mais elle trouve cette idée résolument regrettable. Perdue au milieu de tous ces gens, Evgenia ne s'est jamais sentie aussi isolée.
« Il va mourir. » murmure-t-elle comme une évidence
- Evgenia rejoint la cuisine et se retrouve prise au piège. - Elle tente de faire profil bas mais sous l'effet de la peur, elle fait usage de son pouvoir en quantité infime. Elle se rétracte immédiatement par crainte des représailles. L'effet secondaire de son pouvoir a pour ocnséquence de lui éclaircir un peu l'esprit. - Elle tente désespérément de croiser un regard dans la foule des otages mais ne sais pas en qui avoir confiance et repère le blessé agonisant
Dim 24 Mar - 18:07
Invité
Invité
La cérémonie de la paix
Merde. Les cris et les coups de feu s’amoncellent comme des nuages noirs au-dessus de sa tête et elle en tremble. Ses sens dérapent, le couinement d’une souris dans les murs, les yeux d’un chat à la place des siens, son corps bascule en avant, elle se raccroche à quelqu’un sans trop savoir qui. La foule. Trop de gens. Trop de gens partout. Elle aimerait se faire moineau et s’envoler par une fenêtre, rat pour rejoindre les catacombes. Le monde se déchaîne, les invités se massent, hurlent alors que quelqu’un parle, là-haut, quelque part. Et elle fuit, se noie dans la cacophonie, repousse les gens. La peur imprime chacun de ses mouvements, elle se fraie un chemin, manque de mettre à quatre pattes pour mieux s’enfuir. L’instinct sauvage prend le dessus et elle oublie l’humaine, la grand-mère, abandonne l’enfant à sa charge, se réfugie quelque part, sans trop savoir où, bouscule les silhouettes indistinctes.
Elle s’engouffre à la suite d’autres, suit le troupeau, l’instinct primaire du loup qui cherche sa meute, sa maison, son refuge. Mais les gens ne seront jamais un abri, Inna. T’as peur. Toujours trop peur d’eux. Pourtant, elle suit le mouvement, finit par déboucher dans la cuisine. Le repos n’est que de courte durée, déjà, des hommes en armes débarquent. Se défendre. Quelle drôle d’idée. Elle préfèrerait mille fois se tapir et fuir, se faire animal insignifiant plutôt que de se lever pour braver le danger. Alors elle tombe à genoux, ploie sous les menaces, soumise et obéissante, tend le bras, révèle sa nature au grand jour. Mais de toute façon, ils le savent tous. T’as pas bougé depuis cinquante ans, chérie. Toujours la même gueule que sur les affiches placardées partout.
La sentence tombe, et elle rejoint le groupe des dangereux, de monstres aux crocs acérés. Mais j’ai rien fait moi, je voulais juste courir dans les bois et m’y perdre à jamais. Une nouvelle fois, les genoux heurtent le sol, non loin du comparse dont la canne est toujours bien droite, comme lui, debout, alors que les autres se soumettent, craignent et tremblent. Et puis, un éclair de lucidité. Les gosses. Les yeux farfouillent les cuisines, elle manque de se relever pour les chercher. Où sont-ils ? C’est le cri du cœur, la peur qui hurle, fait battre le sang à ses tempes. Et elle ne pense même pas au regard de l’autre sur elle, comparse d’infortune, vieux avant l’heure. Il n’y a plus que la chair de sa chair qui pulse. Et la mort, la douleur, la souffrance, qui guette, alors qu’elle relève les yeux vers les hommes armés. Les babines se retroussent et elle montrerait presque les crocs. S’ils ont touché un de leur cheveux, si je ne les retrouve pas tous vivants et en bonne santé...
CODAGE PAR AMATIS
Résumé:
Complètement paumée et déboussolée, elle cède à l'instinct animal et tente de fuir, ne sait pas trop où elle va, suit quelques personnes et se retrouve dans la cuisine, où elle ne fait pas d'histoires et s'accroupit sagement à la place désignée, près de @Yasha Tarr. Elle finit par paniquer en se rendant compte qu'elle n'a aucune idée d'où se trouve sa famille et de ce qui a pu leur arriver/
Dim 24 Mar - 21:49
Invité
Invité
Pan !PAN ! Secousse épouvantée de l'échine. Les mirettes s'arrondissent. C'est le myocarde qui s'embarde sous la poitrine. Vaste seconde qui s'étiole dans l'atmosphère. Qu'est-ce que... Pauvre gamine ! Le merdier ne lui saute pas immédiatement à la gueule. Les carcasses s'effondrent sur le marbre. Le carmin repeint l'immaculée. Horreur. Le claquoir s'ouvre. Le claquoir se referme. Synapses ne font pas remonter l'information; Tic tac. L'univers s'enlise. Il dévore la pâtée de chair qui s'agite çà-et-là. Tic tac. Alors ça ressemble à cela Armageddon ? Tic tac. A quand sa fin ?
Poigne rédemptrice s'entiche alors de son aile. La pétrifiée ne cherche pas à démêler situation. Les serres s’éprennent de la main tendue. Et le corps s'efforce de maintenir la cadence; nécessaire et affolée. Le gosier métallique les avale sans sourciller. L’œil ne sait à quoi s'enraciner. Il roule d'un coin à un autre. Cuisine ; unique certitude qui tempère brièvement tohu-bohu sous la tignasse. Les lippes miment des syntagmes qui ne trouveront jamais écho. Ses doigts cramponnent plus encore ceux de @Maksim Milosevic. Regard décontenancé, voulant signifier toute la tendresse qu'elle lui inspire secrètement. Au revoir, dessiné sur les traits pâles.
Nuée d'intrus. Des faciès familiers, d'autres encapuchonnées. Cohue dégénérative des émois. La bambine n'obtempère pas tout de suite. D'ailleurs, ses esgourdes n'entendent pas véritablement les voix qui se répondent. Un doute, une faille sous le derme sonde l'affaire. Peut-être... Mais le moment n'est pas à la réflexion. Alors colonne s'incline. Génuflexion d'une dévote larmoyante. La peau diaphane se dévoile à l'importun. Bétail manœuvrable. Fer rouge sur la couenne. Une œillade à l'amante d'une poignée de nuits sans paupières. Supplique muette. Ne pas broncher, surtout ne pas piaffer.
Spoiler:
Eeva se fait traîner par Maksim vers les cuisines quand la fusillade éclate. Paniquée, elle semble chercher une solution pour fuir les lieux, en vain. D'autres les rejoignent, mais elle n'y fait pas véritablement attention. Elle reste concentrer sur Maksim, lui intimant silencieusement de ne pas faire de vague et d'obtempérer sans sourciller.
code by solosands
Lun 25 Mar - 17:14
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
la cérémonie de
la paix
Ok. ça pue la merde. Entre Arsenia (@Eeva Savina) qui me broie la main, la gueule de @Yasha Tarr qui rapplique, la robe trop courte de @Irina Moretti, et les guns des trois connards qui rentrent, je vous le dis, ça sent la mort bordel.
Je la reconnais, elle, c'est cette pute qui nous a fait un discours ! J'ai envie de la niquer. Foutus flingues. J'lui fourrerai dans le... SUPER ! En plus, il faut qu'on s'agenouille et tout. Connasse.
« T'inquiète beauté, ça va l'faire. » que je dis à ma cocotte (@Eeva Savina), quand je constate qu'elle risque de péter un câble.
Allez, fais pas la conne. Il fallait que l'autre débile ouvre sa gueule pour dire « HAN NON, JE M'ASSEOIS PAS, J'SUIS HANDICAPE », encore à ramener tout à sa p'tite canne. C'est sur le front qu'on aurait du lui imprimer sa carte d'unijambiste. « Un peu de vodka, ce serait possible, pas que je... » Le flingue, forcément. Si en plus ils ont pas le sens de l'humour. « Ok, ok, c'est bon, pas de vodka ! » Fait chier, ça aurait rendu ça un peu plus festif.
A genoux, Mak, t'as l'habitude. Avec les créatures, bah tiens, comme ça on se fait tous exécuter tranquilles. Je sens que ça va être une sacrée soirée dit donc.
Spoiler:
Maksim essaie de rassurer @Eeva Savina. Elle se moque de @Yasha Tarr intérieurement. Elle demande de la vodka aux agresseurs mais ils lui pointent un flingue sur la tronche, alors elle se ravise. Elle se met à genoux avec les autres créatures, en tenant toujours fermement @Eeva Savina par la main.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
Mar 26 Mar - 8:16
Invité
Invité
cérémonie de la
paix
A peine arrivée que déjà elle partait en courant. Jambes nues qui fuient, les hurlements font saigner ses oreilles et Irina pense beaucoup trop, pense à sa vie, pense à sa robe trop courte et ses cheveux trop attachés, elle pense à sa mort. Les yeux de l'Immaculée croisent une touffe de cheveux rouges et son instinct hurle presque aussi fort que le restant de la salle, presque aussi fort que les balles qui volent et ses tympans fondent dans ses oreilles, coulent sur sa mâchoire et colorent sa peau. Elle suit, comme d'habitude, chienne non loin de celle qui la protège. Son talon outrageusement haut craque alors qu'elle passe à peine la porte, et elle semble s’effondrer, se rattrapant à la dernière minute mais c'est trop tard.
Son regard s'arrête sur les visages vagues, brume au milieu des nuages, et elle ne reconnaît rien ni personne. Irina sait où aller mais pas qui rejoindre et elle se retrouve à genoux et l'habitude prend le pas. Elle se détend d'un cran dans cette position, rendue confortable par les années, les genoux nus ne sentent plus le sol froid. Elle croise le regard de @evgenia gregorova, yeux de biche perdus au milieu du brouillard, et elle essaye de garder le contact, ne pas finir noyer totalement au fond de ses masques grimaçant. Ses mains passent sur sa mâchoire, étale le sang sans le savoir, hémoglobine aussi glacée que la cuisine et ses cuisses qui tremblent.
Spoiler:
-elle arrive et boum elle s'en va en courant dans la cuisine. (pas le time) -son hypersensibilité au bruit fait saigner ses oreilles. -son talon casse. -elle croise le regard de @evgenia gregorova et essaye de le garder. -elle finit avec les créatures et légendaires.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
Sam 30 Mar - 19:51
Istochnik
THE GODS ARE WATCHING
Impétuosité : 362
Contexte
Il y a le monde qui ne tourne plus rond. Les masques qui contemplent, épient avec détail. Les mains qui fraudent pour découvrir les marques gardées avec chasteté. Les petits corps qui refusent de bouger sont empoignés, lâchés vers les uns, vers les autres. Les groupes se forment.
Il y a ceux qui saignent déjà, ou qui recueillent le sang des autres. Celui qui ose demander faveur pour rester debout, à qui on donne un coup de crosse pour mieux le coucher par terre. « Je ne crois pas que tu sois en position de quémander quoi que ce soit. » que la voix répond, la peste qu'est Geminae, dont on devine le sourire derrière le masque. Et @Yasha Tarr s'écroule, braqué d'un fusil chargé.
Il y a celle qui essaie de plaisanter, qui n'obtient que le flingue d'Eyra devant le visage, @Maksim Milosevic se rassied d'un coup sec. Histoire de ne pas faire de vague.
De rester en vie.
Et les témoins s'agenouillent de nouveau, parqués comme des animaux, sans comprendre pourquoi ils accèdent aux ordres. Les soldats s'agitent. Ils savent que le temps est compté, que bientôt l'Armée Rouge ouvrira la porte pour mieux les anéantir. Et Eyra prend la parole, comme sa discorde en entamant cent pas au milieu de la pièce. « Vous, créatures, n'êtes que des tares ayant vu le jour par erreur. Ignominies de la Terre, envoyées par les Démons pour mieux nous remplacer. Mais aucun d'entre vous ne semble l'avoir compris... Niez-vous donc vos origines ? Vous êtes apparus dans un claquement de doigts, comme si tout l'Univers avait décidé de vous forger en un instant ! N'est-ce pas là preuve que votre mise au monde n'a rien de naturel ? » La Colère, aurait-on du la surnommer, elle qui semble réfléchir alors qu'elle sait déjà tout. Madame est fière, Madame va tout changer. Eyra, la Grande, la Colérique, qui accueille son projet mirifique. « Vous n'êtes rien de plus que des cafards, élevés sur nos sols pour mieux nous les subtiliser. Beaucoup de mes frères vous diront simplement que vous vous élevez trop vite, que l'on vous accorde des privilèges alors que certains des vôtres viennent crever certains des nôtres. Ils vous diront que c'est une simple guerre de l'ombre qu'il nous faut un jour commencer, et que ce jour est arrivé... » Elle s'arrête. Et le masque aux yeux si noirs se posent sur @Irina Moretti, comme la désignant pour ce qui va poindre. « Mais je ne suis pas de ceux-là ! Moi, j'ai entendu notre Chef. Il m'a parlé, à moi, à moi seule ! Il m'a dit absolument tout de vous. Il m'a dit d'où vous veniez et pourquoi vous étiez là. Et mes frères n'ont pas les vraies réponses ! J'ai alors compris quel serait mon rôle. Et quel serait votre sort. Vous allez tous périr ! Il n'y aura pas de compassion ! »
Et pendant qu'elle parle, il y a cette fameuse Geminae qui recharge minutieusement son fusil. Et lorsqu'elle s'arrête, le gros fusil se fait charger d'un coup sec. Et lorsqu'elle se tourne vers eux en penchant la tête, le canon pointe @Inna Kotova, et surtout sa tête.
L'heure du choix
Afin de réagir à cet événement, vous pouvez choisir un domaine d'action parmi ces propositions. Attention, ces actions sont irréversibles et influenceront la fin de l'intrigue !
CHOIX #1 ❃ ne rien faire et/ou réagir de façon individuelle (pleurs, panique...). CHOIX #2 ❃ tenter une diversion - attention, ce choix est risqué et peut impliquer une blessure. CHOIX #3 ❃ utiliser un don pour désarmer Geminae - attention, ce choix est risqué et peut impliquer une blessure. CHOIX #4 ❃ utiliser un don pour tenter de tuer Geminae - attention, ce choix est risqué et peut impliquer une blessure.
rappel #1 : Attention, l'utilisation du don doit aussi comprendre sa faiblesse. N'oubliez pas de prendre en compte la présence d'autres personnes autour de vous. rappel #2 : Nous vous conseillons vivement de vous concerter afin de vous organiser dans vos réponses et dans vos actions !
Sam 30 Mar - 20:37
Invité
Invité
Chaos. File indienne de bêtes que l'on parque vulgairement. Tripotée de chair. Endocarde trémule dans le poitrail. Fuir. Nécessité cuisante qui incite le corps à s'ébrouer. Point d'aise. Mais l'échine se courbe sous le joug. Golems ici. Illustres là-bas. Cohésion tacite de métaphysique. Un trémolo pour l'Aînée qui, quelque part, s'ébat sûrement d'orgueil et d'injustice. Mirettes croisent celles d'@Irina Moretti. Poupée caresse qui cajole et tranquillise désespoir sous tignasse. Les lippes s'entrouvrent pour murmurer palabres mièvres. Mais seul un souffle chuinte dans l'atmosphère. Que va-t-il advenir d'eux ? Gouffre latent s'ouvre alors sous bétail ramassé. Terminus. Le périple s'achève sans doute là: au bout d'un canon encore fumant, les pieds et les poings liés.
Discours résonne. Amertume s'éprend du gosier, retourne jabot. Bassesse d'une condition controversée. Larmichette brûle rétine. Les paupières papillonnent, chassent désespérément brumaille. Monstres ! Paria ! Piaillent les voix entre les parois du crâne. Bien sûr. C'est Dieu qui s'éveille enfin pour purger cosmos. Dessein inéluctable. Lépreux d'une ère gangrenée. Il aurait été si naïf d'espérer davantage. La terre enfante, puis réclame forcément son dû. Voilà la note.
Ce timbre... Sourcils se froncent. Serait-il possible que ?... Caboche dodeline d'un côté sur l'autre. Conscience ne parvient à accepter l'information. L’œil tend à scinder sous le voile qui drape minois. Sûrement pas. Raison bourdonne et rabâche. Impossible. Puis métal menaçant détourne attention. Les traits s'étiolent. Les prunelles s'écarquillent, voguent de l'arme à @Inna Kotova, de sa tempe au canon. Terreur s'affaire entre les côtes. Moralité s'indigne.
« A-attendez
Que fais-je ? Appréhension pince bedaine et fait fulminer bile amère. Précaution. Point d'ardeur dans les mots qui tremblent.
– Vous n'êtes pas obligée de... faire cela. Il est... encore temps de faire demi-tour.
Trachée désertique. Bouche pâteuse. Gamine s'interloque du zèle timide qui ondoie sous cage osseuse.
– Il n'est pas trop tard... »
Spoiler:
Eeva , docile, obéit. Elle croise le regard d'@Irina Moretti, ouvre la bouche dans l'espoir de lui dire quelque chose d'agréable, puis se ravise. Lorsque le canon pointe @Inna Kotova, Eeva se surprend à tenter le dialogue.
code by solosands
Dim 31 Mar - 0:22
Velvet de Montpensier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 94
Ah que le temps perdu de la jeunesse soudain sembla loin quand l’os cagneux toucha le sol carrelé dans un craquement ; le trône s’ébrécha en quelques secondes. Loin de la douleur trop bien connue, apprivoisée comme un chien de chasse, ce fut la lassitude qui s’abattit en drap froissé, creusant reliefs sur la face vieillarde. Quelle tristesse de constater que le sang neuf distillé d’hystérie cherchait perpétuellement à grimper sur la bergère du pouvoir quand il ne lui appartenait que de rester dans le berceau, attendait que le temps l’érige dans la droiture et la décence...Non, la jeunesse n’avait point le temps, et il était désespérant d’en prendre conscience. Grinçant de plus belle au fond de la caboche, Yaga malaxait le cortex entre ses doigts noueux pour s’éviter scandale. Incapables de respect pour ses ancêtres, cette petite pétasse !
L’instinct de survie déclencha arc électrique le long de l’échine, la moelle épinière s’ébranla au son caractéristique du chargeur et l’odeur de la poudre se faufila dans le gouffre de ses sinus tandis que le canon de fer cherchait à embrasser Yaga la troisième. La main ferme et calleuse de la Première attrapa poignet entre les plis, intima jeunesse jumelle au silence, tandis qu’Arsenia @Eeva Savina plaidait cause déchue. Vieille goguenarde serrée dans la gorge soudain attrapa le regard à travers le masque.
« Geminae. »
Perles dorées dans la voix, souvenirs lisses tricotés du bout de la langue, chantantes camaraderies érigées dans le claquement des dents, s’entremêlèrent dans la voix grave, chaude et suave. Yaga tambourinait contre les tempes, tendait ses griffes pour bouffer.
« Vas-tu déchirer ta jeunesse du meurtre d’une jeune mère ? Crois-tu vraiment que la suppression du repère va obliger ses enfants à la docilité ? Vaut-il vraiment le risque de provoquer plus encore la rage et la haine de ceux qui resteront ? Souviens-toi de la discussion que nous avons eue la dernière fois, tu vaux mieux que cela... »
Yaga tremblote dans l’ombre, saisit les moindres opportunités, fait grandir dans le coin des synapses vibrantes l’obsession létale aux revers décisifs.
Spoiler:
A terre, Yasha serre le bras de @Inna Kotova pour l'intimer au silence malgré la menace. Alors que @Eeva Savina tente le dialogue, il s'engage dans la brèche créée par cette distraction : afin de détourner l'attention portée sur Inna quitte à la reporter sur lui, Yasha déclenche son don (persuader une personne qu'ils se connaissent afin d'obtenir les faveurs de cette dernière) sur Geminae.
Dim 31 Mar - 14:56
Invité
Invité
Cérémonie de la paix - cuisinesEpisode 1 « the witches all were singing and the water turned grey and the mirrors and the phones caught flame » ( Has ended )
Contre toute attente, des voix s'élèvent pour tenter de sauver la malheureuse. Ce peut-il que l'être humain ne soit pas tant livré à l'égoïsme qu'il soit encore capable d'agir par simple charité ? Evgenia n'y croit pas. Mais en même temps, quelque chose en elle se hérisse. Est-ce que cela va commencer de cette manière ? Courber l'échine, baisser la tête et se laisser décimer un à un ? Et la prochaine fois ? A qui le tour ?
La suite lui arrache un regard stupéfait et elle jurerait que Yasha parle de bien plus de chose qu'il ne le laisse paraître. Il y a une partie de son discours qu'elle ne saisit pas totalement. Elle a l'impression d'assister à une partie de poker dont elle ne maîtriserait pas toutes les règles.
Elle se replie sur elle-même, tremblante. Mais dans un coin de son esprit, ses sens sont clairs. Elle sait que la graine d'inquiétude qu'elle a semé quelques instants auparavant ne demande qu'une impulsion pour germer et porter des fruits qui les aideront peut-être. Elle pourrait se taire, regarder ailleurs et faire semblant de rien. Mais quelque chose la retient. Comme le sentiment qu'elle ne pourra pas l'accepter.
« S'il vous plaît. Quel exemple pour la Russie qu'un anonyme tombé dans une pièce qui se joue à huit-clos ? A quoi bon ? »
Charité.
Miséricorde.
Désintérêt.
Elle lance des lignes et prie. Prie très fort que quelqu'un morde à l'hameçon. Et elle les sent qui s'échappent dans l'air et s'effilochent à mesure que les mots la quittent. L'indifférence s'approche tout doucement. D'abord la peur qui se tait pour ne devenir qu'un murmure dans un coin de son esprit. Puis le reste ne tardera pas à suivre. Le froid du néant la guette et à mesure qu'elle parle, Evgenia commence à sentir que le monde lui échappe pour se draper derrière un linceul qu'elle ne peut soulever.
- Evgenia se joint à @Eeva Savina et @Yasha Tarr pour tenter de détourner l'attention d'Inna. - Sans savoir que Yasha fait de même, elle essaie de manipuler les émotions du tireur pour le désintéresser de sa cible en faisant mine de simplement plaider la clémence - Les effets secondaires de son pouvoir la guettent et l'indifférence se rapproche dangereusement.
Mer 3 Avr - 20:04
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
la cérémonie de
la paix
C'était à prévoir. Qu'il se fasse défoncer la gueule. Comme si la place handicapée allait aussi privilégier dans une prise d'otage. Quel trou du cul. La gonzesse nous parle. Et ça pue. ça pue méchamment. Je sens qu'on va passer un mauvais quart d'heure. Et je regrette d'avoir pris un petit rail avant de venir.
Quand le gun se pointe sur la tête de la p'tite, j'ai envie de crever. Si on pouvait éviter les exécutions, ce serait pas mal. Mais il faut que tout le monde ouvre sa gueule, comme d'habitude. Ils ont décidément rien compris, bordel.
Je serre la main d'Arsenia (@Eeva Savina) quand elle essaie de calmer le jeu. Mais ça a pas l'air de fonctionner. Et y'a les deux autres qui essaient de faire de la psycho'. « Putain, mais fermez vos gueules ! » Fermez vos putains de grandes gueules avant qu'on nous tire comme des lapins. « Vous croyez qu'ils en ont quelque chose à foutre ? Ils ont déjà buté plein de gars de l'autre côté ! » Un coup d'oeil à @Irina Moretti me fait comprendre qu'elle est pas plus calme que moi. Je lui prends la main à elle aussi, histoire de la calmer. « J'ai envie de crever tranquille, pas vous ? »
Spoiler:
Maksim est choquée mais se contente de demander à tout le monde de fermer sa gueule, estimant que la discussion n'est pas nécessaire. Elle aimerait crever tranquillement, si possible. Elle prend la main d'@Irina Moretti pour tenter de l'apaiser.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
Ven 5 Avr - 9:50
Istochnik
THE GODS ARE WATCHING
Impétuosité : 362
Contexte
Ce sont les hommes, ce sont les femmes, qui tentent de trouver un chemin. C'est d'abord @Eeva Savina, de sa charmante voix, qui tente d'apaiser les coeurs. Connaîtrait-elle la fabuleuse Eyra sous son masque ? Et @Yasha Tarr, dans ce cas ? Le don s'épuise, s'évapore comme de la fumée, sans écho aucun dans le cerveau désarçonné. @Evgenia Gregorova tente à son tour d'éviscérer la violence, sans succès, sans comprendre.
Et lorsque les uns les autres essaient d'encercler les neurones de Geminae, c'est elle qui implose. Et qui finit par tuer.
Inna Kotova, petite poupée immaculée, s'écroule dans son propre sang. La seconde détonation, quant à elle, parvient aux oreilles si rapidement que personne ne semble comprendre. C'est Eyra elle-même qui vient de tuer Geminae. La pauvre bécasse tombe à terre, la tête éclatée en milles, puzzle crânien qui écume le carrelage, le sang badigeonne les pompes d'Eyra. Et le fusil argenté continue sa danse loin au-delà.
Eyra saisit finalement son propre pistolet, le serre contre son sein comme un doudou. Et elle inspire, et elle expire, appel au calme avant la tempête. Tempête blonde qui ôte drastiquement son masque. Petite égérie de glace, les yeux bleus ne sont que tsunami déchaîné, et la jeunesse et la beauté s'éviscèrent mutuellement pour mieux hurler. « Qu'avez-vous donc fait ?! Est-ce cela que vous attendiez ?! » Et le gros canon se prosterne encore vers @Eeva Savina, tandis que les myocardes ne semblent plus s'entendre. Et un autre, celui de Yamaja, près de @Yasha Tarr. Et les myocardes s'agitent, et la tension monte, et ça pue la mort. « Oh, je ne comptais pas vous tuer. Pas aujourd'hui. Pas demain non plus. Mon Chef m'a murmuré des choses, et parmi elles, que la violence ne ferait pas disparaître les bêtes, et que le sang versé se versera éternellement. Alors, à la place, nous bâtirons une grande cité pour vous. Et nous vous enfermerons dedans. Et vous ne pourrez plus nous faire de mal, jamais. Et lorsque la faim vous démangera, vous vous dévorerez les uns les autres. » Et elle se met à rire, comme devenue folle. « Ne voyez-vous donc pas ce qui se trame ici bas ? Il rugit, et je rugis avec lui, et de ces rugissements naissent d'autres rugissements, jusqu'à ce qu'ils ne soient qu'un brouhaha sans fin que personne ne pourra annihiler. Jusqu'à ce que la Russie entière ne se tourne vers vous pour accomplir ce que nous avons pensé à votre image. Ceci n'est qu'une mascarade ! Une pièce de théâtre ! Une grotesque parodie ! Dont je serai l'actrice principale, dès que nous sortirons d'ici... Pour l'exemple, mes amis, et il le saura ! Vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-mêmes. Pour la gloire et pour le regard de tout notre peuple. Souriez ! » Et elle vise, et elle sourit. Tandis que @Evgenia Gregorova se retourne vers le désormais cadavre de Geminae, le fusil bien en évidence à quelques mètres, brillant comme de l'argent, à portée de main. Saura-t-elle s'en saisir ?
L'heure du choix
Afin de réagir à cet événement, vous pouvez choisir un domaine d'action parmi ces propositions. Attention, ces actions sont irréversibles et influenceront la fin de l'intrigue !
CHOIX #1 ❃ ne rien faire et/ou réagir de façon individuelle (pleurs, panique...). CHOIX #2 ❃ tenter une diversion - attention, ce choix est risqué et peut impliquer une blessure. CHOIX #3 ❃ utiliser un don pour blesser ou tuer Yamaja - attention, ce choix est risqué et peut impliquer une blessure. CHOIX #4 ❃ aider @Evgenia Gregorova à récupérer l'arme pour blesser ou tuer Eyra - attention, ce choix est risqué et peut impliquer une blessure.
rappel #1 : Attention, l'utilisation du don doit aussi comprendre sa faiblesse. N'oubliez pas de prendre en compte la présence d'autres personnes autour de vous. rappel #2 : Nous vous conseillons vivement de vous concerter afin de vous organiser dans vos réponses et dans vos actions !
Jeu 11 Avr - 7:32
Invité
Invité
Chacun aspire à faire connaître sa voix. Tentative déjà vouée à l'échec. Point de dialogue possible. Les dès sont jetés. Trémolos le long de l'échine. C'est l'univers qui s'enlise. Magma putride de quelques émois nauséabonds. Et gamine éprouve le moindre tressaillement. Bouillon sirupeux dans les oreilles. Ramdam douloureux dans le poitrail. Cela tourbillonne sous tignasse. Golem se freine pour ne pas hurler démence des sentiments en pagaille. Les mirettes se ferment un instant. tic-tac. Les secondes s'affolent. tic-tac. La détonation tremble dans l'habitacle.
Claquoir s'entrouvre. Effroi mortifère qui mord le myocarde. L’œil hagard, ne sachant plus où se poser. Contempler carmin qui tapisse le marbre, ou bien dissimuler minois entre paluches; enfant d'un autrefois. Pantin, affalé, s'essouffle dans un dernier gargouillis répugnant. La crainte se fraye un véritable chemin sous le sein. L'horreur, elle, fait vrombir nausée.
L'encapuchonnée dévoile alors sa trombine. Pas possible. Vermine n'assimile pas immédiatement. Information ne daigne pas remonter jusqu'à l'encéphale. Aspasia. Caboche dodeline d'un côté sur l'autre. Aspasia ? Canon pointe tempe. Aspasia... Elle n'ose y croire, et pourtant... Aspasia. Ce n'est pas possible.
« Mais qu'est-ce que tu...
Adulte, timbre flirtant avec affres de l'hystérie, gronde fillette.
– Aspasia qu'est-ce que tu fais ?
Œillade à la malheureuse qui vogue désormais vers d'autres flots.
– Seigneur, mais que dirait ta mère si elle te voyait ?
Silhouette se déplie. Paumes en évidence. Le palpitant en vrac sous la flanelle mouchetée d'hémoglobine.
– Aspasia... il est encore tant de partir. Ne... ne fais pas ça. Ne détruis pas ta vie. Pas comme ça. »
Spoiler:
Eeva reconnaît la geôlière lorsqu'elle retire enfin son masque et tente alors de la raisonner. Elle se relève prudemment, prenant quelques risques dans l'espoir d'épargner le reste de l'assemblé.
code by solosands
Jeu 11 Avr - 8:19
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
la cérémonie de
la paix
J'avais prévenu. Ils auraient mieux fait de fermer leur gueule. Maintenant on a deux cadavres de plus sur les bras. ça en fait trois, ça me réjouit pas. Du tout.
Et l'autre qui me lâche pour essayer de parler avec la Reine des timbrés ! Qu'est-ce qu'elle branle putain ?! Attendez. Quoi ? Elle la connait ? Aspasia, c'est qui ? J'HALLUCINE. J'veux buter cette traînée. J'veux buter l'autre aussi avec son fusil de merde.
« Salope ! » J'crois que j'ai la haine. Quand j'me jette sur Yamaja, c'est pour essayer de lui prendre son flingue. Elle est balèze celle-là dit donc ! « Lâche ça, putain, j'te jure que je vais te faire péter le cerveau avec ! » Je compte vraiment le faire. Quand je commence à m'énerver... ça pue le sang. Et elle, elle va saigner sèchement. « Tu veux que je m'énerve ?! ALLONS-Y ! » Je commence à peine à engranger la force suffisante pour baiser cette chienne, qu'elle me tire une balle en plein bide. « SALOPE ! » Je dois continuer à l'insulter en tombant par terre comme une énorme daube. J'ai envie de crever.
Spoiler:
Maksim est tellement énervée de la tournure des événements qu'elle fonce sur Yamaja et essaie de la désarmer. Au final, malgré ses menaces et sa tentative, elle échoue platement et, en plus, se prend une balle en plein ventre.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.