Dorreh avait eu le bref espoir de pouvoir s’en sortir, quitte à être en cavale une bonne partie de sa vie. Volodya avait quelques safes houses prévues justement pour ça et il avait eu dans l’idée de les utiliser. Même avec la puce présente sur Yulian, ils auraient gagné assez de temps. Peut-être. Mais c’était sans compter sur la sécurité accrue, sur le sang et la suie qui tâchait leurs vêtements. C’était sans compter sur Le Noir qui bouillait de rage et n’était pas parvenu à garder son calme. Dorreh avait été prêt, il savait déjà ce qu’il allait dire. Oh monsieur l’agent, c’était terrible, terrible, ils sortaient tout juste du brasier, du carnage, ils étaient sous le choc, pouvez-vous nous aider monsieur l’agent ? Accompagné d’un sourire sincère, de sa mine de Bambi.
Mais Yulian ne lui en avait pas laissé le temps, il avait attaqué et lui-même avait tenté de le défendre avant de se rendre en voyant dans quel état était son ami et subordonné. On les avait amené là et ils avaient attendus alors que les cellules se remplissaient de visages, familiers ou non. Puis, Ilya été venu le voir et il ne s’y était pas attendu. Une douce consolation au milieu de cet ouragan qui n’en finissait pas.
Et à présent, il était là, à genoux, sous le regard accusateur du tsar et de ses sbires, sous les yeux goguenards, sympathisants, excités, du peuple qu’il avait souhaité descendre. Yulian s’agitait près de lui et il y avait deux autres personnes, de l’Intolérance. Des légendes aussi. Des traîtres. Dorreh mourrait sûrement aujourd’hui mais au moins, il en avait tué un avant.
Dorreh n’était pas agité et plein de colère comme Yulian, il n’était pas moqueur comme la femme élégante près de lui, il ne s sentait pas d’humeur bavarde comme le géant là qui manquait tant de finesse. Il était calme, maître de lui même. Il n’avait pas peur et il n’était pas non plus résigné. Volodya, son père, L’Ombre à laquelle il avait succédé, lui avait bien appris. ”Il viendra un jour où tu sera amené à mourir pour la Reine, pour la Déesse et il n’y aura pas plus grand honneur”, et le garçonnet aux grands yeux avaient bu ses paroles, les avait fait sienne, tandis que la grande main de son père faisait couler la brosse dans ses cheveux. S’il devait mourir aujourd’hui, il mourrait dignement en sachant qu’il avait accompli son devoir. Mais, si la moindre opportunité se présentait, il saurait la saisir.
La brute épaisse lui adressa la parole et Dorreh se contenta de lui adresser un petite souire froid et poli accompagné d’un regard plein de mépris. Pour ce qu’il était et ce qu’il représentait. Des êtres qui avait oeuvré pour la destruction de leur propre engeance. Et puis, Isay ? Qui était Isay ? Il parlait sûrement du Grizzly. Une bonne chose de faire et il lui avait offert une mort digne, bien plus qu’il ne le méritait.
Il préféra ne rien lui dire et tourner son attention vers Yulian qui se remettait à peine du coup qu’il venait de recevoir. Dorreh, sans se soucier des gardes autour de lui, aida l’autre homme à se redresser, sa tête ensanglantée sur son épaule pendant un instant, assez près pour lui chuchoter à l’oreille.
-Reste digne Yulian, ne leur laisse pas voir qu’ils ont gagné. Relève la tête, montre ton visage, montre leur quelle est la justice du tsar.
Et au moment où il prononçait ses mots il leva la tête vers la tribune cherchant la silhouette du monarque, seulement pour tomber sur ses yeux. Ilya, que faisais-tu donc là ?
Spoiler:
Bambi ou l'endoctrinement qui a réussi. Pas vraiment inquiet, Dorreh a accepté son sort et est prêt à mourir pour sa cause mais ça veut pas dire qu'il est pas prêt à skedaddle de là si l'occaz se présente. Il ignore @Arsenia Savina et @Malphas Meister qu'il considère comme des traîtres. Il aide @Yulian Letov à se relever du mieux qu'il peut en étant menotté et à genoux. Levant la tête, il aperçoit @Ilya Karenine dans la tribune.
Dim 15 Sep - 15:38
Heiko Dietrich
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 74
Menotté avec des gamins, sous le joug des armes, à devoir t’agenouiller devant un autre guide spirituellement pauvre en attendant son jugement, il y a comme des couacs dans l’espace-temps à faire une boucle infinie. Entre la môme flic et la gamine mafieuse, vous voilà reliés au rigolo de service qui cache sa peur soit sous une couverture crasse d’humour, soit ne semble pas bien comprendre l’enjeu politique de cette mise en scène. Un ricanement t’échappe face à sa mine déconfite ou est-ce parce que tu aperçois l’alfe en suivant son regard ? Comme la première fois que vous vous êtes croisés, les menottes aux poignets, encore délaissé par son propre gouvernement auquel il a voué sa vie entière. Tu détournes bien vite la tête, déjà à chercher des yeux quelqu’un d’autre, ta sœur peut-être – celle à qui tu as un tas de questions à poser – voire peut-être cette bouille que tu as entraperçu avant ton arrestation. Son nom effleure tes lèvres et seules tes menottes t’empêchent d’effectuer le geste rituel qui consiste à aller chercher dans ta veste la photo de cette gamine qui ne t’a jamais quittée depuis plus de 50 ans.
Mômes, gamins, morveux, tous des sales petits cons, il n’y avait qu’à voir le dernier pied de nez que tentait de lancer le Noir. Entre l’Ombre et lui, le niveau avait grandement baissé depuis la disparition de Sigyn. Une organisation dirigée par des humains aussi jeunes et impulsifs ne pouvait que courir à sa perte. Etonnant que cette mascarade n’ait pas eu lieu avant. Tu n’avais pas eu le temps de mettre en lieu sûr tout ce qui t’importait. Ton regard continue de parcourir le reste de la foule pour se poser sur la gamine du tsar, aussi ronde qu’un ballon. Un long soupir t’échappe et tu poses tes fesses sur tes talons pour délasser tes muscles de la tension provoquée par la posture. Tu n’avais pas assez de respect pour qui que ce soit autour de toi pour essayer de faire bonne figure ou de relever le menton assez longtemps pour honorer une cause qui avait visiblement été perdue face à la peur panique d’enfants impulsifs.
Mes émotions vont et viennent entre la fureur aveugle et la peur infinie, et c'est un miracle que je n'ai pas encore explosé dans une gerbe d'étincelles de feu. C'est peut-être que c'est juste pas possible, sinon. La femme qui pleure me scie les nerfs encore plus si c'était possible, et je trébuche quand on me pousse, me ramassant lourdement sur les genoux.
« Putain de bordel de... »
Je relève le regard alors que Niilo s'appuie sur mon épaule, et une vague brûlante de haine me monte à la gorge en croisant le regard de cette triple buse d'Alasaïas :
« Toi j'espère qu'ils vont te buter avant moi ! »
J'irradie de colère, aveugle et sourd, me redressant comme les Kourakine m'ont appris à le faire depuis toujours – c'est tant mieux parce que je rate la présence de ma mère dans les tribunes et c'est aussi bien.
Spoiler:
Alyosha ouvre sa gueule pour maudire @Alasaïas Schneider, rage, et loupe la présence de sa mère, Olga Kourakine.
Dim 15 Sep - 18:13
Régulus Jones
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 219
clairvoyanceft. All •••Les doigts croisés dans son dos, la stature droite de Régulus se tenait au milieu de la foule s'étant formé sur la Place Rouge. Ses yeux clairs balayaient avec une certaine curiosité la population qui l'entourait, et finalement, son regard s'attarda devant lui, à quelques mètres seulement. Des prisonniers furent amenés sur la place avant de mettre genoux à terre. Ils étaient enchaînés, prêts à être jugés, et le jeune homme dévisagea chacun d'eux, non sans s'imaginer à leur place s'il avait replongé dans de sales affaires et s'il avait été endoctriné dans l'une de ces deux organisations. Le Culte de Hel et l'Intolérante étaient mises à nue, devant tout un peuple et devant un Tsar qui imposait un jugement. Son cœur se serra. Le passé resurgissait en lui comme un démon trop longtemps endormi et ayant décidé de montrer le bout de son nez.
Son attention se déporta une fois de plus vers la gauche, puis la droite. Il ne voyait pas le visage de sa meilleure amie, ni même de @Astrea Thompson ou quiconque d'autre qui avaient pris une certaine place dans sa vie, plus ou moins importante, plus ou moins difficile à gérer. Des injures se soulevèrent au milieu des prisonniers qui avaient été attrapés, et ses prunelles attirées par le brouhaha qui s'élevait se figèrent d'abord sur @Malphas Meister -ce soit-disant client- puis sur @Zorya Domacheva avec qui il avait passé une sorte de pacte, et finalement sur @Carol Quincy. Sa mâchoire se contracta, et son regard tressaillit. Il se rappelait de la douceur de ses mots, du cirque qu'elle aimait tant et qu'il avait visité à maintes reprises. Que faire ? Que faire, lorsque l'envie de porter secours naît en son cœur ?
Régulus observe, le cœur serré, avec des souvenirs pesant sur la conscience. Son attention s'attarde sur Carol, figure douce et aimante qu'il souhaiterait probablement aider à se sortir de là.
Dim 15 Sep - 22:20
Ilya K. Romanov
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 165
Je ramène mes cheveux vers l'arrière, encore une fois. Les prisonniers arrivent, les condamnés. Parce qu'ils le sont déjà. J'ai déjà essayé le suicide politique pour empêcher leur présence ici, mais ils sont là : Dorreh et l'autre abruti de Yulian. Je passe la main sur mon visage quand j'aperçois Claus. Claus, plus intelligente que quiconque, comment a-t-elle pu aller si loin dans la trahison de son pays ? Alors que nous cherchions les monstres, ils se cachaient dans la lumière. Les femmes qui ont ma confiance sont toutes condamnés à devenir folles, à finir mortes ou enfermées. Et Claus m'a toujours impressionné par sa prestance, par son intelligence, par sa force dans la souffrance. Alors comment s'est-elle retrouvée là ?
Et ils arrivent, les fers. La mélodie de la captivité. Les uns contre les autres. ▬ Est-ce qu’un quelqu’un pourrait me filer une putain de cigarette !
Je lève les yeux au ciel, puissent les Dieux me venir en aide pour vouloir sauver les fesses d'un tel individu... et qui ne fait manifestement rien pour s'en sortir... sauf si son comportement fait partie d'un plan pour être reconnu délirant et non responsable de ses actes. Enfin, bon ça n'a pas l'air de marcher comme technique... Monsieur votre majesté. J'ai baisé votre fille. Mais qu'il est... je me pince l'arrête du nez entre le pouce et l'index, j'ai déjà envie de vomir. La punition ne tarde pas à tomber. Essaie de te taire Letov, par pitié ! Je me tourne vers Yeva, à l'entendre s'interroger à voix haute : ▬ Il est peut-être toujours temps de faire entendre votre voix, Madame Bellavance ? que je demande à mon tour à Orphédia. Peut-être que si nous ne restons pas tous muets, à attendre bêtement de se faire éclabousser par les cervelles des nôtres, il se passera quelque chose.
Dorreh attrape mon regard. Je pose la main contre ma bouche, lui envoie un bref baiser. Tu vois bien que je suis là. Je resterai là. Je délaisse le regard de mon Autre, sonde celui des autres personnes dans la tribune. Je prends une longue inspiration. J'aurais dû recommencer la cigarette. Je me penche sensiblement vers les émissaires les plus proches de ma position : ▬ Nous comptons sur votre bienveillance.
Spoiler:
Ilya est venu, accompagné de @YEVA ROMANOVA et de son Ministre. Il voit les prisonniers arriver. Ilya s'interroge sur les motivations de @CLAUS BAUER, se demande pourquoi il essaie aussi de sauver @YULIAN LETOV, et vois @DORREH GLAZKOV. Il se dit que la voix des émissaires peut être la clef de la survie des prisonniers... apostrophe donc @ORPHÉDIA BELLAVANCE.
Lun 16 Sep - 0:23
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 279
Tu es droit dans tes bottes, métaphoriquement au moins, ou plutôt physiquement, tes pensées tournent en boucle et s’agitent frénétiquement, s’heurtent aux barrières du bon sens et de la réalité. Tout ça n’a de sens que celui que tu veux bien lui donner et tes émotions bourdonnent comme un essaim de frelon qui ne veut que s’échapper pour aller s’abattre sur d’autres. La patience s’est étiolée et tu n’as fait preuve récemment d’aucune objectivité. Pourtant tu n’as jamais pipé mot de ton avis sur la situation dans laquelle se trouvaient ces membres influents. Une mauvaise farce, un coup du sort, Mauvais Œil qui a personnellement puni tous ces gens. Une inspiration tremblotante pour calmer l’éclat qui risque de prendre toute la place. Cette fois-ci, tu as conseillé à Yuliya de ne pas s’approcher de tout ça, la foule ne lui allait pas – ou plutôt, elle n’allait pas à la foule.
Tes yeux dérivent, quittent les visages assombris de la foule rassemblée autour de la place. Au milieu, il y a les traîtres, les dangers et les criminels. A genoux, ils ont l’air fier et ça crépite derrière tes lèvres, un rire qui veut sortir, bloqué par une risette qui n’atteint pas les yeux. Ça gonfle et ça grandit alors que tu détailles avec une curiosité presque malsaine tous ces visages connus. Dorreh et Yulian, c’est bizarre de se sentir trahi par des figures de ton enfance, comme si vos relations avaient un jour compté et qu’ils n’avaient pas pu changer de la petite raclure et de l’intellectuel paisible. C’est plus saillant, ça perce plus, quand tu vois Claus, elle avait été ta partenaire, puis ta supérieure. Toujours stressée, comme si elle n’avait pas que ça à cacher. Tu lui en veux, de s’être fait attraper, d’avoir pu penser un instant qu’être le bras droit d’un culte était une méthode salvatrice d’arranger des problèmes qu’elle attirait à elle. Puis il y a le garde, le garde du tsar, qui avait tellement insisté pour que ses préférences ne sortent pas d’un bordel des bas-fonds de Zamo et qui se retrouvait à présent agenouillé parmi les personnes les plus détestées actuellement par le tout Moscou. L’ironie t’étrangle et le rire t’échappe, ça fait tressauter tes épaules sans réussir à trembler tout ton corps. Tu croises les bras, ta tête dodeline au rythme des saccades.
« les pieds qui traînent, la bile au ventre, la peur de tout, la peur des erreurs. Vous, échec. Vous, un jour. »
Les regards sont lourds sur la place. T'as pas choisi ta place, mais tu sais que si tu veux être quelqu'un dans cette ville tu te dois d'être témoin. T'as un bouquet de roses entre les mains, roses noires, celles de la mort. T'as été témoin du massacre, t'as failli tuer une des personnes sur scène d'ailleurs. Tu vois @Cornelius Thompson sur lequel tu as sauté sans savoir pourquoi quelques temps auparavant.
Tu cherches les autres du regard mais les yeux restent braqués sur les traîtres. Paraîtrait-il qu'ils méritent leur sort. Bon dieu qu'est-ce que tu fous dans ce pays.
Spoiler:
Pietro s'est pointé sans vraiment savoir pourquoi (j'vous jure il aura un but un jour dans sa vie)
Lun 16 Sep - 14:13
Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 946
Clairvoyance.
Curiosité malsaine, qui ramène sa carcasse au procès. Elle reste en aparté de la foule, serre les dents en voyant les silhouettes avancées. Seule, elle écoute Alkonost chanter sa miséricorde. Elle vacille au creux de son être. Innocente loin des jeux de politiques, prisonnière de ces visages qu'elle reconnait. La colère pointe le bout de son nez, quand le visage d'Arsenia est aperçu. Sa dragonne mérite mieux, qu'un tel traitement. Elle ravale les paroles qui lui chatouillent la langue et cherche à s'approcher, perdu dans ses pensées sans fil conducteur. La folie de son âme, sortant du précipice où elle l'a enfermé. Esfir ne voit rien, si ce n'est ce visage familier. Puis, celui de Carol ou encore celui de Dorreh. Pincement des lèvres, pour retenir son venin. Elle regrette d'être venu, une peur grandissant de seconde en seconde. L'hyperventilation lui promettant de la prendre par surprise. L'Artiste se cogne contre une silhouette qu'elle reconnait rapidement. Jette un regard un peu égaré à Régulus. Sa colère voulant se déverser sur le loup, le choisir comme proie. « Putain, mais t'es partout toi! » Elle mord de ses mots, puis soupire et secoue la tête. Est-ce vraiment le temps de s'en prendre à cet imbécile?
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Esfir remarque @Arsenia Savina parmi les prisonniers et la colère naît, elle voudrait insulter tout le monde quand elle découvre aussi @Carol Quincy et @Dorreh Glazkov. Avant de percuter @Régulus Jones et de laisser un peu de sa colère retomber sur le loup.
Lun 16 Sep - 14:56
Isabeau Médicis
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 165
Clairvoyance.
La tête vers le sol, les jambes vers le ciel, elle patiente contre un mur. Dans un équilibre parfait, de celle qui passe sa vie dans les positions les moins probables qui soient. Elle inspire profondément, yeux clos, réfléchis à ce qu'elle peut faire. Ce qu'elle veut faire… Ou non. Une part d'elle-même l'implore de rester loin. De profiter du cirque et de son existence loin de la royauté. Elle est morte, envolé depuis une décennie. Pourquoi s'en rapprocher à nouveau? Un visage lui revient à la mémoire, un seul. Un nom s'infiltre pour mieux l'envahir. Carol. Que ne doit-elle pas à cette femme. Isabeau ouvre les yeux pour mieux contempler les avortons qui la dévisagent. Son sourire éclate sur ses traits et quelque change dans leur regard. Elle n'en sourit que davantage, avant de ramener ses pieds sur la terre ferme. Elle patiente une seconde ou deux, avant de se relever entièrement. Vêtement d'exercice qui moule son corps sans gêne, la Vilas n'a pas pris la peine de se changer en sortant de son entraînement. N'oublie tout de même pas l'énorme chapeau qui la cache du soleil. Elle poursuit sa route, la tête haute, les épaules droites, incapable de se débarrasser de cette manière parfaite de se tenir. La foule se dessine sous ses yeux, Isabeau s'en approche et la franchit sans crainte. Comme convaincue qu'un passage s'ouvrira à son approche.
Elle ne tarde pas à les découvrir. Ces étrangers agenouillés, ces victimes d'une tyrannie qui s'inscrit de père en fils. Elle s'attarde sur certains visages. Celui de sa complice au cirque, puis celui de ce père qu'elle aime et déteste à la fois… Son cœur se serre, malgré l'égoïsme qui coule dans ses veines, quand une crinière rousse attire son attention. Silke… Elle détourne les yeux pour fouiller la noblesse qui se tient plus en retrait, surplombant le peuple avec ce semblant de supériorité. Elle observe chaque visage, une envie de gifle pour accompagner sa main. Elle s'attarde sur le visage de son fils aîné, s'y attarde plus longuement… Des paroles murmurées pour seule réaction. « Ton père serait fier de toi… J'ai donc, échoué en tant que mère. » Elle se rapproche à la limite du possible, pour mieux voir son propre sang qu'on humilie… Par la décision de sa propre descendance. Un garde de sécurité, lui indique de reculer. Elle se contente de battre des cils, minaude sans bouger d'un centimètre. Le voit hésiter, alors qu'elle joue avec la limite. Retient sa nature de s'en mêler. Pour l'instant du moins… Isabeau est déterminé à ne pas abandonner ses proches aux mains cruels de son fils. Voilà pourquoi, elle recule d'un pas ou deux. Pour donner satisfaction à la sécurité, pour ne pas se démarquer. Patiente petite vieille. Ses yeux se remette à chercher, jusqu'à trouver celle qu'Isabeau cherche. Orphédia Bellavance, avec l'élite. Elle attend de se faire remarquer, ne peut que croiser son regard, les lèvres scellées.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Isabeau déplore l'agissement du Tsar, remarquant les visages qu'elle veut voir survivre. Celui de son père @Heiko Dietrich, de sa tante @Silke Dietrich et de @Carol Quincy, sa complice au cirque. Elle se rapproche prête à intervenir si la chance le permet. Ce sont les yeux de son amie, @Orphédia Bellavance qu'elle cherche parmi la noblesse.
Lun 16 Sep - 15:33
Nikolai Kozlov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 70
clairevoyance
Tu t'avances dans la foule dense, dans cette mer de peuples où certains sont avides de sang et de vengeance. Ou d'autres menés par la peur, ou simplement une curiosité malsaine. Certaines silhouettes s'écartent sur ton passage, d'autres s'avancent à ta suite, meute cherchant toujours à ne faire qu'un. Tu les arrêtes, cependant. Paume levée et regard sous entendu. Tu refuses que le rassemblement des tiens servent d'une quelconque excuse devant cette mascarade. C'est au son d'un coup, d'un corps qui se renverse que tu te retournes. Le cliquetis des chaînes qui s'engloutit sous les souffles coupées par la violence présentée. Tes yeux observent les silhouettes, s'attardent sur celle d'Heiko d'abord, dont tu déplores la présence, le souhait d'échappatoire ne semblant qu'illusion. Malphas attire ensuite brièvement ton attention et tu jauges cette fois ce dernier sans vergogne. Le considère comme une possible triste perte pour ton business, mais sans plus. Les ravages possibles se trouvent près de l'enfant Domacheva. Tes pupilles l'observent, les lèvres pincées, l'incompréhension dans ces dernières. Si Anastass était ton chef, tu n'en dénotais pas moins une considérable perte si la blonde devait périr aujourd'hui. Tu fais quelques pas de plus vers cette dernière, observant les gardes du coin de l'oeil, habité par quelque chose de plus qu'une simple obligation. Celle qui s'était muée et enlisée en toi, terne et machinale, cherche à se faire un peu plus vibrante. Et tu t'arrêtes, jouant les spectateurs parmi tant d'autres, tout en étant aux aguets.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Nick s'avance dans la foule et observe les silhouettes de @Malphas Meister@Heiko Dietrich et @Zorya Domacheva et s'approche un peu plus de ces deux dernières pour mieux voir le déroulement.
Lun 16 Sep - 19:02
Invité
Invité
Event
Episode 1 - Clairevoyance
Les derniers jours avaient été difficile sur le moral de l'ancien soldat. Avoir apprit que son idylle, sa muse et raison d'être était membre de l'Intolérance avait causé un choc émotionnel. Bien sûr, les premières heures avaient été si mouvementés que Mikhail ne pensa pas trop en répercussion ni les raisons qui avaient poussés Malphas a entré dans ce groupe. D'ailleurs, cette question elle saura encore sans réponse. Elle se tournait dans la tête, faisait picoter sa main. Signe que si jamais il avait la chance de retrouver Malphas, c'est sa main au visage qu'il aura avant toute forme d'amour. Pendant plusieurs jours, Nikki lui en avait voulu, refusant d'y croire mais surtout lui avait dû prendre des décisions très déchirantes. La première fut de laisser Mikkel lui être prit par les services sociaux qui avaient placé le petit dans une famille d'accueil. De la famille, plus au moins éloignés. Seul avantage, Milhail pouvait allé le voir et surtout le petit avait pu faire son entrée à l'école primaire. Le tout dans un quartier moins dangereux que la zone sécurisée. L'un des choix que les parents avaient souhaités pour leur enfant. Petit avantage qu'ils n'auront pas eut besoin de gratter une place. Un soir Mikkel avait remis à Mikhail une lettre écrit par papa Malphas. Là, on ne peut pas dire que l'homme fut des plus enchantés. Malphas avait pris le risque d'aller voir son fils et pas lui? Une petite crise de jalousie malsaine lui traversa le cœur. C'était normal que le père ait été voir le fils, mais Nikki ne pu s'empêcher d'être jaloux, car lui aussi aurait aimé le revoir. Lui crier après et l'embrasser quand tout sera rentrer dans l'ordre. Mik' savait que si son homme avait prit la décision de travailler pour l'Intolérance, il y avait une raison. Espérons seulement que ça ne soit pas pour eux, à cause que des gens l'auraient menacés de s'en prendre à sa famille. La raison devait être autre, mais lui aimerait bien la connaître. Malphas aurait souhaité détruire toute créature? Non, cela ne devait pas être aussi extrême, enfin espérons-le sinon la gifle allait se transformer en coup de poings. Mikhail connaissait et respectait assez son homme pour savoir que ce dernier n'a pas fait cela pour rien. S'il le lui avait caché s'était à cause de lui. De ces problèmes de santé qu'il n'arrêtait pas de vouloir fuir. Les événements de l'arrestation avait eut un autre bienfait chez Mikhail. Il s'était enfin réveillé et retrouvé cet esprit combatif qu'il avait perdu. Bien des plans avaient été imaginés pour sortir son homme de là. Il aurait et serait toujours prêt à tuer pour le sortir de là. Cela ne lui ressemblait plus. Cette époque ou il tuait pour la sauvegarde de la patrie était loin derrière lui. Sauf que là, il se sentait l'âme d'un tueur. Par tout les moyens, il voulait protéger Malphas. Même si cela risquait de briser la promesse du Sweet Honey. C'est les yeux pleins de détermination qu'aujourd'hui le 5 septembre, il se présenta sur la Place Rouge. Il avait passé l'un des portes de garde sans problème, montrant ces papiers et passa dans la machine de détection de métaux. Il ne portait rien sur lui, en tout cas, rien de métallique et dangereux.
Ne lui restait qu'à trouver un endroit assez proche de la scène sans être trop prêt non plus. Avec ces presque 2 mètres, Malphas devrait de toute manière le voir de loin s'il trouvait une foule de petite personne. D'ailleurs, cela lui permettrait aussi d'avoir une meilleure vue sur ce qui allait se passer. Son plus grand souhait serait que le Tsar accepte de les graciés contre service ou autre. Un rêve que tout cela se règle de manière pacifique. Une chimère et un rêve qui ferait en plus gagner des points à la noblesse qui pour le moment voyait trop de mouvement anarchique contre eux. Libérer tout ces gens ou ceux jugés ne pas être les têtes du systèmes pourraient valoir des bons points. Lui-même serait le premier à remercier le gouvernement s'il acceptait de libérer plutôt que de tuer. Si jamais, tous étaient tués ce soir, la ville risquait d'être plonger dans une anarchie complète. Mikhail ne voulait qu'une vie paisible. Vivre avec son amoureux et éduquer leur fils, mais si aujourd'hui Malphas se faisait tués, lui ne serait plus si pacifique contre le conseil royal. En qui, il souhaitait plus au moins encore vouloir faire confiance. Une confiance qui pourrait être bien ébranlé aujourd'hui.
Pour le moment, Mikhail s'était placé sur un point d'observation, le regard toujours si déterminés sur @Malphas Meister, aucune larme sur son visage. Non, il en avait bien assez versé avant de venir ici. De plus, Mikhail n'était pas venu seul et avait demandé a d'autres gens de l'accompagner et ils allaient sûrement le rejoindre d'ici peu.
Spoiler:
Arrive sur la Plage Rouge se mettant un peu en retrait dans une zone ou sa grandeur de ''géant'' permettrait à Malphas et d'autres gens de le répérer.
Lun 16 Sep - 21:11
Invité
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Que dire en fait ? Vassia et sa Kikimora ne purent que constater l’enfermement de Malphas… et la fin de l’Intolérence. L’Intolérence en soi, ils s’en foutaient, le souci c’était Malphas. Vassia essaya bien de contacter et aller voir Nikita, mais bon la situation était difficile pour lui. A part l’entendre pleurer et pester derrière la porte, chaque fois qu’il venait pour essayer de lui parler, ce n’était pas le moment de le déranger. Un peu de pudeur. Vassia faisait juste demi tour par pudeur à son chagrin.
Bref, entre son travail à l’Opéra et ses soirées paisibles chez lui a déguster un bon verre de vin, tout en mangeant de la bonne viande, un miroir face à lui, il prit le temps de discuter avec sa belle reine. Sa Kikimora.
– Que pensez vous de toute cette histoire, belle reine ? Cet élu s’est fait attraper, ce n’est pas bon pour vous.
– Oui, ce n’est pas bon du tout pour nous. Mais tout arrive à point à ceux qui savent attendre. Il faudra juste que tu agis le moment venu. Son compagnon va certainement bientôt réagir. Laisse le pleurnicher. Il finira bien par se ressaisir. C’est un soldat.
– Vous avez raison ma reine. Alors je vais patienter comme vous me le conseillez.
* * *
Quelques jours passèrent et en lisant le journal, on annonça le jugement des membres de cette organisation secrète.
– Vous aviez raison ma reine, voici une belle occasion.
– Tu vois, rien n’est jamais inaccessible. Fait attention à tes appels, il y a de fortes chances pour que son compagnon te contact. Cela sera le moment de réagir.
– Bien, vos désirs sont des ordres que j’exécute en humble serviteur.
– Je le sais… fait ce que tu dois faire et sort cet élu de cette merde. Espérons qu’il sera plus prudent à l’avenir et qu’il ne recommencera pas ce genre d’erreur.
– Tout le monde ne peut pas avoir votre sagesse ma reine.
Vassia patienta comme promis et ce fut lors qu’il se terminait son goûter, que Nikita le contacta pour lui demander d’aller le rejoindre. Ce qu’il accepta et tout en se préparant, il rigolait tout en choisissant lame rétractable en céramique, indétectable, dans un étui en plastique dur qu’il s’enfonça là où faut pour qu’il n’a rien sur lui, officiellement, en cas de fouille au corps. Sa déesse fut très amusée par la méthode mais ne put que l’approuver.
Une fois sur place, sécurité passée, comment ne pas remarquer la grande montagne en colère avec une vraie tête de Rottweiller prêt à vous arracher une jambe juste avec les dents ? Il alla le rejoindre tranquillement.
– Bonjour Nik… Alors ? Une idée ?
Il parla tout en observa Malphas dans le groupe des prisonniers… Tiens, il y avait une jolie blonde d’âge mûr parmi eux… Mignonne la gazelle dans sa façon de ricaner… Un petit côté connasse sur les bords très agréable… Un grand sourire charmé sur les lèvres.
Il n'y a aucun doute. Elle mourra ici. Sur cette place. Elle le sent, dans ses tripes. Elle le sent, dans ses viscères. Et elle accepte le châtiment qui lui est propre. Symbole de la Justice désormais cerné par l'incompréhension. Où est donc la justice que tous prônent, lorsque le Tsar les guide ici ? Pourquoi l'aurait-elle seulement envisagée autrement, à votre avis ? N'est-ce pas là l'ignoble réalité ? Le regard ampute Dahlia de loin, a envie de crever ses deux jolis yeux. Elle le savait. Qu'elle ne subirait pas le même sort qu'eux. AH ! C'était évident. La mince blague d'Alasaïas, à son côté, ravive son attention pour ce qui se déroule autour d'eux. Et finalement, elle gronde. « Ta gueule. » Que de vilains mots dans sa si jolie bouche, elle qui passe tout son temps à se berner elle-même de sa juste place, voilà qu'elle semble enfin répondre à cette âme pourrie qui vit en elle. « Nous ne sommes pas là pour rigoler. L'heure est grave. Mais j'imagine que tu préfères t'en foutre ? » Visiblement, quelque chose dont il ne se fout pas lui est présenté. Quelque part, quelque chose semble l'interpeller. Mais Claus n'y prête rien de plus qu'un soupir, tout en observant les différents pairs autour d'eux. « Zorya, Heiko, tout va bien ? » qu'elle demande.
Spoiler:
Claus pète littéralement les plombs dans sa tête, a très envie d'étrangler @Dahlia Cohen et répond violemment à @Alasaïas Schneider. Elle se contente finalement de demander à @Zorya Domacheva & @Heiko Dietrich comment ils vont suite aux derniers événements.
Mar 17 Sep - 8:35
Orphédia Bellavance
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 122
Une, puis plusieurs interventions. D'abords celle d'une douce Romanova, dont le ventre s'arrondit dangereusement. Que fait-elle seulement ici ? se demande Orphédia, inquiète pour l'enfant si un danger vient à poindre. Puis, celle de son compagnon, qui semble vouloir pousser la Madone à éviscérer le silence. Mais elle se met à rire légèrement. Sans moquerie aucune, seulement l'idée de rejoindre à son tour ce qui se met en place. « N'avez-vous donc pas compris ? » Lourde de sens, et pourtant sans venin, la phrase perfide se répand dans l'air comme une traînée de poudre. « Nous assistons à un procès dont le jugement est déjà rendu. » Croisant doucement les bras, Orphédia observe les prisonniers, enchaînés, et partage leur souffrance, vibrations douloureuses dans le squelette. « Ni votre voix, ni la mienne, ne changeront quoi que ce soit. » Et finalement, elle croise le regard de l'amie, l'alliée, et lui adresse un sourire franc et véritable. « Nous sommes là pour accompagner la décision du Tsar, voilà tout. » N'est-ce pas là le principe d'une Monarchie ?
Le meurtre au bout des cils, Gorgonia qui jubile. Puis, ce silence qui la pousse à se retenir. Slave déjà arraché à ses bras, les menottes qui se referment sur ses poignets. Tuer cette bande d'idiots ne lui apportera rien à ce point. Il y a quelqu'un sur qui elle compte et sinon… Elle mourra avec la satisfaction d'avoir pourchassé la couronne qui lui revient de droit. D'avoir arraché la loyauté de certains, à son oncle qu'elle répugne à voir gouverner. Elle se tient droite, désormais. Malgré les genoux maltraités. La tête droite, le regard froid. Parti l'ange qui cajole constamment. Le charme de l'innocence qui lui colle à la peau. Gorgonia en une caresse qui lui fait écho. Les deux femmes se retrouvent à cet instant précis. Un parfait accord sur ce que coûtera sa propre exécution. La foule qui grouille semble presque invisible à ses yeux. La gorgone plus en contrôle que la femme. « Il se pointe quand, ton père, au juste? » Sourire méprisant qui se dessine à cette question. Alasaïas à ses côtés, Claus et Heiko tout autant. « Mon père croupi déjà en prison… Mais si tu veux parler de mon inutile d'oncle, je soupçonne jamais... » Haussement d'épaules, alors qu'on siffle à ses oreilles. D'un rire qui rappelle l'absence d'humain dans celle qui l'habite. ‘'Un seul regard et le trône auraient été à nous…''
Nyx lève les yeux vers le ciel, chasse le moindre semblant de regret. Si Anastass savait, elle pourrait rire à pleine gorge. Il ignore, toutefois. Comme tous les hommes. Son attention se ramène sur la foule, croise un regard qu'elle accroche à qui elle sourit en coin. Nikolai se démarque constamment à ses yeux, fidèle de sa famille. Vendeur d'armes et homme qu'elle peut respecter. Elle les compte sur les doigts d'une main, ceux-là. « Zorya, Heiko, tout va bien? » Ses prunelles se tournent vers la commissaire, hoche la tête en signe de son statut au sein du Culte. « Si ce n'est une envie de meurtre, je m'en sors. Ils m'ont mieux traité que certains membres de ma famille. » Elle tourne ses yeux vers la royauté, à la recherche de ceux qui la réconfortent. Dahlia, puisque de sa position Slave reste impossible à voir.
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Spoiler:
Zorya répond à @Alasaïas Schneider, laissant sa hargne pour son oncle se faire entendre. Sourit à @Nikolai Kozlov, un des rares hommes qu'elle respecte. Puis répond à la question de @Claus Bauer. Tout en cherchant des yeux @Dahlia Cohen, ne pouvant pas faire autrement que d'attendre avec Gorgonia.