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 épisode #4 - à l'ombre des masques


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Maksim Milosevic
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Y'a trop de gens, d'un coup.
Attendez, attendez, c'est quoi ce bordel ?
J'ai un truc au milieu du front ou quoi ?
C'est qui, celui-là ? J'le connais pas.
« La moindre des politesses est de répondre à ma question, j'comptais pas le bouffer, vu sa tête. »
Rigole pas, Mak, ça se fait pas de se moquer du physique.
Pff, on s'en bat les couilles.
A quoi ça sert les convenances, si en secret on écarte les cuisses à tout le monde comme une vulgaire putain ?
Tiens, en parlant de convenances, v'là le chef des flingues et des putes.
Papa Bolshoy avec ses fringues tous bien lustrés.
J'hausse les épaules.
« J'ai suivi l'odeur d'alcool. »
Troisième verre, à la vôtre, les gars.
Songez à vous en mettre dans le cornet, avant de danser.
ET SURTOUT.
Ne m'invitez pas, putain.
Oh, Seigneur.
Charmante créature qui apparaît, ça réchauffe mon p'tit corps dit donc.
« Eh, nan, une nana a cru que j'étais un mec, tout à l'heure ! »
Par contre, moi j'en ai rien à foutre des convenances.
« Salut, garçon, j'm'appelle Maksim. Mais tout le monde m'appelle Mak. »
C'est ce que je dis aux deux bonhommes que je connais pas encore.
Et on ne demande pas pourquoi, merci.
Putain, j'crois que je ris très fort.
« Enchantée ! »
Comme si quelqu'un pouvait vraiment être enchanté de rencontrer quelqu'un.
N'importe quoi.
« Tous ces masques sont vraiment supers ! »
On pourrait faire une soirée à thème à l'Abyssal.
La Partouze Masquée.
ça marcherait du tonnerre de Dieu.

Spoiler:

  Mar 9 Juil - 7:31
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Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Arsenia Savina
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Madame se fait apôtre de la putain fardée, aguiche la hanche pour attirer le poitrail contre le sien. Vipère venimeuse à qui on ne doit rien refuser, qui se submerge de péchés goût luxure. Elle la baiserait bien là, devant toute la plèbe, son épouse, mais elle se contente d'une fornication silencieuse, crevant les pupilles et les ventricules.
« Nouvel ancien. »
Elle épie avec appétit la moindre particule du visage qui se ride sous la haine, l'envie sauvage de bouffer sa chair. Et finalement... De se repaître du moindre souvenir partager à sa compagnie. Voleuse de tout ce qui pourrait avoir entrevu son ombre, Milesia collectionneuse, cherchant toujours plus la rengaine de son refrain carmin.
« Ne le jalouse pas, il n'a jamais été qu'une distraction, lorsque toi, tu étais ma passion... »
Ne l'a-t-elle pas toujours été, finalement ? Son ultime et seul émoi véritable, sa palpitation inexorable.
Un instant, son regard se perd sur la foule, tente de repérer les hommes, les femmes qui, parmi elle, ne se fondent pas. Sortes de nuances qui ne peuvent se parfaire de normalité. Les Emissaires et leur arrogance.
« Viens, Amour, je souhaite te présenter. »
Elle intercepte le bas des reins, guide nonchalamment la cascade de vertèbres à travers ce monde qu'elle méprise, débusque la Reine des Eaux et sa progéniture, bestioles adulées, auxquelles elle s'accroche sans vergogne.
« Missis Solberg, c'est un plaisir de vous revoir. »
Les mémoires artistiques roulent entre les synapses, et elle échauffe le corset des moeurs en réalisant légère courbette à la Madone.
« Permettez-moi d'introduire Milesia Sorel, mon épouse. »
Première fois. Epouse, devant le monde. Son univers tremble, à l'effigie d'un Indrik fâché.
« En contemplant votre visage, j'imagine que vous être Gretel, l'aînée de la fratrie ? »
Elle roucoule, Maîtresse des Coeurs, Cupidon de la Corruption. Et elle aime un peu trop ça.

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  Mar 9 Juil - 7:55
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Orphédia Bellavance
RULE THE MONSTERS WORLD
Orphédia Bellavance
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Elle rit, légèrement, à l'idée de voir Sigyn s'introduire à la population avec ses dents. Se remémore les canines contre sa chair, encore imprégnée de la salive étrangère. L'esprit s'embrouille, le visage n'en laisse rien paraître.
Alors que les murmures se poursuivent, c'est l'apothéose des veines. Au loin, entre les hommes, entre les femmes, Elle est là. De toute sa splendeur. Mirifique. Les ventricules palpitent à l'unisson de la passion. Et lorsqu'elle s'égare sur la poupée noire à son bras, c'est toute THERESA ! qui s'agite sous les os. Oda passée, déchiquetée dans ses artères, tarie dans son ventre. Mais elle la repousse, THERESA !, elle n'en veut pas. Jamais plus.
« Hm... »
Lorsqu'elle reporte l'attention divine auprès de l'ombre de sa soirée, elle lui offre un léger sourire, teinté d'une douceur soumise à la discorde des autres. Comme une parenthèse unique, éphémère.
« Je suppose que nous sommes les personnes importantes, ce soir. »
N'est-elle pas l'émissaire ? Et n'est-elle pas son invitée ?
Parler l'incommode. Et elle a une idée en tête. Idée mortifère.
« Dansons. »
Lui offrant sa main, le coeur se cisaille à même le premier contact. Et lorsque les deux femmes s'érigent auprès des autres danseurs, Orphédia tente de respirer correctement. Bien sûr, qu'elle sait.
Elle la cherche, cette oeillade, dans son dos.
Elle la veut, cette inexorable obsession.
Mais pour l'heure, elle se contente de serrer Sigyn. De s'accommoder de cette proximité qui, encore maintenant, semble lui être irréelle. Comme un mirage qui ne saurait être vrai.
« Tu es une danseuse... exceptionnelle. »
Un léger sourire.
« Merci, d'avoir accepté de venir, malgré tes réminiscences. »
Car elle sait, que d'elle-même, elle ne serait venue que pour les tuer tous.

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  Mar 9 Juil - 8:14
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Oda Tolma
MONSTER UNDER YOUR BED
Oda Tolma
Impétuosité : 128
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Infernal bergamasque.
Le roulement des chairs, l'enclume des petons, la farandole des jupons.
Foule, bougres d'ectoplasmes. Aigreur galvanise le tudesque calice loin des quiétudes sylvestres et des flots indomptables. Si son poupon apprécie l'humeur de ces soirées, des bals gorgés de fin gratin, la mère a toujours préféré vêpres solitaires sous mille étoiles.

Parmis ces flots obombrés, une malivole prunelle se cogne à la sinusoïde d'une couenne familière. Prosperine! Elle dansotte, elle flibuste parmi anodins olibrius. @Orphédia Bellavance. Qu'il n'est plus capiteuse peinture que Vénus déroulant ses hanches sur un humus de cristal. Et qui siège entre ses bras? Soupirante? Amoureuse? Catère galvaude en pelletée sous l'opale carne. Cancer d'un sourire sculpte pulpeux delta. Point de jalousie, point d'envie. Nullement. Vraiment? Menteuse!

Pensées s'avortent au dégueulis d'un couple à l'horizon de ses lapidaires agates. Charognes sultanes. Épouses? L'Ondine dévore putrides agnelles d'un bleu thénard moucheté d'attention. @Milesia Sorel et @Arsenia Savina, Sybilles cacochymes.  Quelques amertumes creusent nombril à l'esquisse des Inséparables. C'est beau, c'est mirifique, elle en gerberait avec liesse. Elle s'est détournée de cette voie depuis bien longtemps. Poussières d'union dans le vestige de ses fringales. Louez soit Njord!

"Miss Savina, vous rayonnez aux côtés de votre épouse. Miss Sorel, enchanté"

Courtoisie fastidieuse mais nécessaire. L'échine oblique à quelques salutations tandis que roucoule le timide nectar d'une moelleuse jeunesse à ses côtés.

- Oui, c'est un plaisir de rencontrer de nouvelles têtes

Gretel.
Sa première, sa mignonne, sa jumelle.
Gémeau d'apparence à ce qu'elle fut jadis, elle se catéchise comme beau Tarasque dans la lignée maternelle. Quoique pâle et malingre, l'inquiétude nielle le sein pour la brunette rachitique.  Prude et timide, fanatique et possessive, l'enfant aime un peu trop et adule par excès.

"L'un de mes fils doit aussi nous rejoindre. Les autres n'apprécient guère ce genre de festivités. Et vous, mesdames, vous régalez vous de la soirée?"

Sur l'Achéron des vaches grasses, où godelureaux et cancrelats se pissent d'une joie cosmique, ira t'elle 'courir la prétentaine'? Aurait-elle 'les yeux Chimène' pour 'derniet carat' ou nagerait-elle entre deux eaux jusqu'à rebrousser écailles après avoir effeuiller 'Supplice de Tantale'? Prunelle débusque Carrissime s'évanouir dans la nuée de rupins, sa prétendante au bras. Miasme s'enharnache sous le vélin mais gueule enchantonnée demeure aux quinquets des nymphes enlacées devant elle.


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  Mar 9 Juil - 10:38
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Alyosha Kourakine
MONSTER UNDER YOUR BED
Alyosha Kourakine
Impétuosité : 138
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Un grand blond s'amène – dis donc, belle ligne d'épaules... attends, joli cul même ! – quand un truc tombe dans mon verre dans un plouf dramatique. J'étais en train de me demander ce qu'une bête lumineuse fichait là-dedans, tentant de la repêcher – mais c'est hyper chiant de repêcher des trucs, faut toujours que le courant les éloigne – quand une fille arrive...
Et me fauche mon verre.

« Non mais sérieusement ?! Les verres sont gratuits ici, uh, j'suis venu pour ça, mais c'est pas la peine de me le voler ! »

Du coup je suppose que je peux répondre aux salutations de nouveaux arrivants, en plus j'ai les mains libres maintenant... est-ce que ça n'est pas merveilleux ?

« Bonsoir, enchanté, je m'appelle Alyosha Kourakine. »

La formule est parfaitement mécanique parce que je rencontre tellement de gens tous les jours que je suis jamais vraiment ravi de les rencontrer – enfin sauf s'ils veulent bien me prêter du fric, ça, j'aime.
A l'échange rapide je comprends vite que la dénommée Mak est pile le genre de personne que ma mère détesterait me voir fréquenter. Mince, alors.

« Vous faites quoi dans la vie ? »

Je parviens à repêcher un autre verre moins habilement que la première fois parce que celui-là j'ai dû le demander.

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  Mar 9 Juil - 11:21
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Anastass Domachev
MONSTER UNDER YOUR BED
Anastass Domachev
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épisode #4 - à l'ombre des masques



J'admire la populace mouvante et grouillante dans la salle. La bonne humeur ambiante est palpable, ce qui me fais légèrement sourire. Ma taille me permet de voir loin dans la nuée d'insectes dorés. Je peux voir @ARSENIA SAVINA et sa nouvelle compagne @MILESIA SOREL, côte à côte, main dans la main. Un joli duo, pour sûr, mais un brin blessant pour ma virilité de dernier amant. Sans grande importance, mon attention est captée par la fraîcheur de @yeva romanova. Douce jeunesse née en automne, jeune imprudente insolente aux délicieuses courbes. Elle également est vêtue d'une merveilleuse robe tandis qu'elle se tient au bras de son fiancé.

Je vide d'une traite le fond de ma coupe de champagne pour reprendre une nouvelle flûte. J'aperçois @zorya domacheva, ma nièce favorite, qui entre dans la salle, au bras de son compagnon. Le regard de l'aveugle pointe dans ma direction, mais elle ne peut me voir. Un rictus rieur se dessine sur mon visage. Petite fille qui aurait pu être destinée à un brillant avenir. Mon attention est finalement redirigée vers @alyosha kourakine qui se fait déposséder du contenu de sa flûte par @astrea thompson. La jeune femme semble très pressée de retirer quelque chose du verre de l'homme qui n'eut guère le temps de protester. Elle s'enfuit rapidement avec son butin, quelque chose de la taille d'un insecte. Je fronce les sourcils sans vraiment comprendre avant de voir @nikolai kozlov et @atalia hassan venir s'ajouter à notre groupe. Je reconnais Nikolaï puisqu'il travaille pour moi à la Bolshoy, je leur offre un signe de tête en guise de salutation.

J'engage distraitement la conversation avec @maksim milosevic, curieux de savoir comment elle avait pu entrer ici, sans invitation. À ma question, elle hausse les épaules, et répond de manière désinvolte, une attitude que j'apprécie chez elle. J'écoute ce qu'elle dit, elle aurait été prise pour un homme. Je souris à ça, la voix grave de Maksim peut effectivement porter à confusion chez les plus naïfs. Je l'observe saluer les deux hommes du groupe et commencer à bavarder avec eux. Je songe à quitter ce groupe pour aller voir ailleurs, mais rien ne me tente vraiment. Je reste donc attentif à la discussion de ce groupe-ci, en me décollant du buffet afin de ne pas être bousculé par les futurs ivrognes. Mon ensemble devêtements entièrement rouge m'avait coûté une fortune, et il est impensable qu'il soit tâché par un imbécile.

- "Que pensez-vous que la jeune fille ait prit dans votre verre ?" dis-je distraitement à @ALYOSHA KOURAKINE

- "Je m'attendais à un récit plus fantasque Maksim, je suis déçu." dis-je d'une voix un peu déçu.


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Spoiler:

Anastass se trouve aux côtés de @maksim milosevic , @alyosha kourakine et les autres. Il écoute les discussion, et pose une question à Alyosha concernant la chose volée dans son verre.

  Mar 9 Juil - 11:23
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Annushka Einarsdóttir
RULE THE MONSTERS WORLD
Annushka Einarsdóttir
Impétuosité : 44
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Hm, quel délice !... Effluves séducteurs. Et cela embaume tes naseaux, parasite ton air. Petiote, pourra-t-elle brider le tumulte de sa convoitise ? Rien est moins sûr. Prunelles d'un jais métaphysique s'accrochent çà-et-là, où les dépouilles se heurtent dans quelques ivresses chimériques. C'est la concupiscence qui gronde sous ton nombril. Menotte se pose dès lors sur la bedaine pour taire le murmure. Greta psalmodie d'un lointain qui n'appartient qu'à toi. Tu secoues caboche doucettement. Les notes dansent au dessus des tignasses soigneusement tirées. Et la mélodie transcende l'inertie de ton myocarde. Une fraction de seconde, seulement, où tu te plais à louvoyer parmi le bétail.

Mais l'ennui; épouvantail dont le joug se calfeutre sous la couenne, s'ébat une fois de plus. Te rappelant ainsi que les siècles ont entaché tes heures. Pourtant, un minois drapé de singeries attire dès lors ton œil. Finalité ou voracité ? Rictus trémule sur tes lèvres carmin. Et tu longes les lisières d'une muraille fictive, t'approches du gibier. Gros félin aux lèvres retroussées. Tantôt là, tantôt spectrale. Jusqu'à disparaître pour venir souffler contre son échine en toute impunité.

« Êtes-vous égarée ?

Caquètements polissons.

– N'avez-vous point semé caillasses comme Poucet pour retrouver votre chemin ? »

Spoiler:
  Mer 10 Juil - 9:52
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Dahlia Cohen
RULE THE MONSTERS WORLD
Dahlia Cohen
Impétuosité : 207
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Fioritures. Joyaux étincelants. Tout s'enorgueillit de beautés illusoires. L’œillade critique, charognard balaye l'assemblée. Que d'ornements gargantuesques fardant la réalité d'une hypocrisie nauséeuse. Dahlia entrelace ses doigts avec ceux de la silhouette qui talonne la sienne. Douceur détonante lorsque l'on connaît les trémolos impétueux du grand volatile. Ses iris viennent alors scinder les siens, mimant d'avance l'interrogation qu'elle s'apprête à articuler.

« Comment tu te sens ?

Ses prunelles détaillent plus encore la trombine de sa jeune sœur.

– Tu es... magnifique, que lippes susurrent près de son oreille.

Et de déposer un baiser à la commissure de l'indécence.

– Je ne pouvais décemment pas te garder uniquement pour moi. Et puis... tu te devais de venir rencontrer la plèbe. Ils seront bientôt tous à tes pieds.

Rictus sournois. Et voilà que l’œil capture une ombre familière au loin. Pas besoin de discerner son minois pour reconnaître la sauvageonne qui, quelques fois, peuple ses songes. Un nœud s'en vient lui tordre l'abdomen, mais elle s'efforce de l'ignorer.

– Oh ! Arsenia !, qu'elle s'écrie en avalant la distance qui les sépare, toi et Milesia êtes superbes. Quelle joie de vous voir ici !

Hochement de tête courtois à l'attention de l'épouse.

– Je vous présente ma sœur cadette: Imala. Imala; voici Arsenia, une très bonne amie. Peut-être même la meilleure de toutes. Ainsi que son épouse: Milesia. Puis Oda Solberg, une alliée de taille, et sa fille Gretel. »

Spoiler:
  Mer 10 Juil - 10:52
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Imala Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Imala Cohen
Impétuosité : 74
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À l'ombre des masques
Plumes noires qui coulent sur sa robe, tissu qui rappelle sa nature sauvage. Oiseau imiter, dans cette robe qui fait ombre à celle d'une certaine Addams. Tout ce noir qui la serre, la flatte, la met en valeur, avec ses cheveux lousse qui vague sur ses épaules et ce masque véritablement fait de dentelle, son image est celle d'une faucheuse qui séduit. De la mort qui cajole les yeux avant d'arracher ceux-ci de leur orbite et son absence de sourire n'y est pas pour rien. Accrocher au bras de son aînée, elle pénètre le musée avec une envie d'arracher la tête de tous, pour mieux écourter cette soirée idiote. Elle ne veut pas être ici, mais… Mais, Dahlia décide et Imala suit. Soumise à sa sœur, protectrice des Cohen au point d'en avoir raté la vie au-delà de leur terrain en Alaska, c'est une femme sans repaire qui est traînée de force. Une femme agacée et d'humeur à croasser ce qui lui passe par la tête. « Comment tu te sens ? » La réponse ne franchit pas ses lèvres, qui se pincent avec une légère montée de son menton. Elle serre les dents, ravale sa bile qui ne veut que couler sur sa langue et mordre les tympans qui l'entourent.

« Tu es... magnifique » Un murmure qui la fait frissonner, mais flatte son orgueil. Elle sourit en coin à sa sœur, seule démonstration d'une très très petite détente. Ne rejette pas le baisé de son aînée, se fichant de l'image qu'elles peuvent renvoyer. La tête haute, elle tourne son regard vers la foule, n'y voit qu'inconnus et dérangement. Inspire profondément, jusqu'à ce qu'une silhouette attire son regard. Une seule, dans toute cette foule qui ne mérite aucunement sa présence. Des épaules et un torse, rattacher à une tête qu'elle ne peut oublier. « Je ne pouvais décemment pas te garder uniquement pour moi. Et puis... tu te devais de venir rencontrer la plèbe. Ils seront bientôt tous à tes pieds. » Elle tourne la tête vers sa sœur, une lueur nouvelle dans le regard, celle du jeu. Imala se décide à ouvrir la bouche pour répondre, un avancement dans son traitement du silence, qui n'a pas tardé après son départ de la maison. « À mes pieds, pourquoi? Me servir de dîner? » Déjà son attention repars vers l'homme qui danse entre ses doigts depuis les perquisitions, elle s'attarde sur la femme qui l'accompagne. Remarque la beauté de celle-ci et la ressemblance avec un corbeau. Pense ouvertement, qu'il a bon goût, avant d'être entraîné dans la suite de Dahlia. Vers la plèbe, les inconnus et le rappel de son intérêt à trouver une fenêtre pour s'envoler loin d'ici.

« Oh ! Arsenia ! » Voilà que les politesses et les présentations sont faites. Imala cherche l'énergie, l'envie d'étirer ses lèvres en un sourire envoûtant. Mais, boudeuse, ce n'est pas ce qu'elle réussit à faire. Son expression masquée, ressemblant plus à celle d'une contrainte à la chaise électrique. Néanmoins, Imala s'étire la colonne, redresse les épaules. Bienséance parfaitement incarnée. « Ravi de vous rencontrer. » Qu'elle prononce d'une voix suave, ses yeux se perdant sur ses nouveaux visages, ses doigts se crispant subtilement sur le bras de son aînée. Ses yeux s'attardent sur le duo Solberg, le mot fille lui rappelant que la sienne n'est point présente. Ni ses fils d'ailleurs, encore accrocher aux basques du père et de ses vices. L'imbécile. Ses pupilles finissent leurs courses sur la blonde, Arsenia et sa femme. Elle étire ses lèvres en une parodie de sourire. Incertaine sur ce qu'elle doit faire par la suite. Sa seule envie étant de se transformer en corbeau pour se percher sur l'épaule de Nikolai et lui pourrir la soirée… Ou peut-être de rester en compagnie de Dahlia, sa sécurité.

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  Mer 10 Juil - 15:51
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Zorya Domacheva
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Zorya Domacheva
Impétuosité : 114
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À l'ombre des masques
« L'éclairage laisse à désirer... » Nyx sourit en coin à l’humeur de son époux, alors que lui-même l’entraîne dans la pénombre. Lui offre la capacité de voir, en se privant de la sienne. Zorya n’est pas tendre, ni altruiste, sa chaleur n’est pas sans morsure et pourtant, le souvenir de la perquisition et de l’impuissance de Desislav, alors qu’on glissait une main sur elle, sans autorisation… Lui laisse un arrière-goût sur la langue. Elle se colle contre lui, joue son rôle d’innocence. Ses yeux observent son visage et l’hésitation de ses gestes. Gorgonia gronde sous sa peau. Refuse de voir leur compagnon ainsi bouder, pour des hommes qu’elle ne tardera pas à éliminer. Même la mythique n’est pas sans affection pour la soumission dont il fait preuve. La mafieuse se détourne légèrement, observe de nouveaux les visages des invités, celui de son oncle, puis d’une nouvelle silhouette. Connu, apprécié. Dahlia, qui se dessine dans la foule. Elle ne la lâche pas des yeux, savourant la découverte d’une telle robe sur ce corps parfait. Puis, reporte son attention sur son époux, lorsque celle-ci rejoins un groupe de personnes. Elle lui sourit, tel l’ange qu’elle semble être et se presse davantage contre lui. Elle ne se sent pas de chasser la femme à cet instant.

« Survivre. Ne pas tuer qui que ce soit, à la vue de qui que ce soit... ? » Elle échappe un léger rire contrôlé, pour ne pas être entendu et sur la pointe des pieds, lui offre son premier baisé de la soirée. Soufflant sa réponse par la même occasion. « J'en fais la promesse. En échange danse avec moi. » Une offrande de paix, pour l'avoir traînée dans les pattes de celle qu'il n'apprécie pas. Elle l'entraîne sur la piste, la lumière plus accentuée la privant légèrement de sa vue. Zorya lui rend la sienne, en quelque sorte. Retrouvant le seul autre couple à s'y adonner, à qui elle sourit poliment, avant de caresser la barbe de son Slave. « Ce soir, tu auras le droit à une surprise. Si tu joues le jeu et ne boude pas, quand je devrai aller remercier une certaine femme. »

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  Mer 10 Juil - 16:09
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Isabeau Médicis
RULE THE MONSTERS WORLD
Isabeau Médicis
Impétuosité : 165
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À l'ombre des masques
« Je suppose que nous sommes les personnes importantes, ce soir. » La réplique a le mérite de faire sourire la draugr. D’un véritable sourire, qu’elle n’offre pour ainsi dire jamais. Elle? Importante? Certainement pas. Pas depuis son retour sur cette terre. Pas quand les yeux se tournent toujours vers autrui, la laissant endeuillé et seule. Elle remarque, sans critiquer, note, sans protester. Ce n’est pas ce qu’elle est. Ce genre d’attention n’est pas pour une morte. Elle se contente de grappiller les miettes. Ce vide creusant ses entrailles, rongeant son âme. « Dansons. » Elle acquiesce, s’incline et la suite. Déesse de cette heure, de cet instant. Femme différente qui a le mérite d’attirer son attention. Elle se plait à prendre le rôle de l’homme, son corps se remémorant les mouvements du passé. Son corps virevolte, alors que la charogne se retient pour ne pas humer l’odeur de la peau d’Orphédia. Elle sent encore son goût sur sa langue et le plaisir de l’intimité partager. Elle relève les yeux un instant, pour croiser ceux d’une inconnue, ne peut se tromper sur les léger signe qui l’assaille. Sans pour autant en sentir le poignard de la jalousie. Sa vie étant ainsi faite, jamais détentrice d’un véritable trésor de chaire. Toujours seconde ou dernière véritablement considéré. Le flambeau de son espèce qui flambe au cœur même de son être. Malédiction d’une éternité entachée de sang.

« Tu es une danseuse... exceptionnelle. » L’Islandaise fait tournoyer sa compagne. Doucement, presque avec une véritable attention, avant de la ramener près de son propre corps. L’élégance d’une autre époque dans chacun de ses mouvements. « J’ai eu quelques années pour m’entraîner. » Qu’elle murmure, moitié à la rigolade, moitié… honnête. Sigyn hoche la tête en direction d’un autre couple, qui les rejoint et à la femme qui lui adresse un sourire de politesse. « Merci, d'avoir accepté de venir, malgré tes réminiscences. » Elle lit la réalité de sa présence ici, sans elle. La voit couver derrière les yeux d’Orphédia et ne peut que lui déposer un rapide baisé au bord de son lobe d’oreille, à la limite de son cou. Un échange rapide, effronté, qui lui permet de sentir de nouveau cette peau sous ses lèvres. Avant de reprendre sa position, elle murmure, lèvres toujours contre sa peau. « Seulement pour toi, cette soirée ne terminera pas en massacre. » Déjà, l’instant se termine. Droite, elle reprend le rythme de la danse et jette un dernier regard vers l’inconnue qui attire l’attention de sa cavalière. « Si le besoin se fait sentir, je peux m’éclipser à la demande. »

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  Mer 10 Juil - 16:34
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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
Impétuosité : 146
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À l'ombre des masques
« Le sol n'est pas trop froid ? » Pour toute réponse, c'est son rire cristallin qui s'envole, alors qu'elle hausse les épaules. Petite nymphe qui aime s'amuser et n'accepte pas les moules de la société. Elle vole à son bras, l'entraîne, ne le traitant pas uniquement comme le garde du corps qu'elle paye. Loin d'elle l'idée de le traiter en parure. Bien qu'il soit une parure qu'elle croquerait bien avec joie. Elle accepte le champagne que Nikolai lui tend, le laisse imprégner son palais avec une certaine satisfaction. Chatte qui se complet, sans gêne dans l'instant. « Bonsoir, enchanté, je m'appelle Alyosha Kourakine. » Atalia bat des cils, cherchant à se souvenir que la noblesse et la richesse ne l'oblige pas à voir cet homme comme une proie. Elle refoule la croqueuse de diamant, la musèle pour la soirée. « Vous faites quoi dans la vie ? » Atalia jette un regard à celui qui reste muet et lui tourne le dos complètement. Faisant face à Alyosha. « Enchanté, Alyosha. En réalité, je collectionne les époux et je soigne en toute discrétion. Rien d'extraordinaire. Toutefois, veuillez m'excuser, je vais devoir me retirer. Au plaisir de vous revoir. »

Sa main tendue revient vers elle, alors qu'elle observe l'homme de haut en bas, celui qui n'a pas pris la peine de se présenter. Hochement de tête qui l'insupporte en guise d'introduction. Son sourire se fait d'autant plus éclatant, qu'elle se penche vers sa rouge préférée et mordille la peau de son cou un instant, lui murmurant, sans vraiment murmurer, question que tous l'entendent. « Pardonne-moi, ma belle. J'ai plus d'une fleur à butiné ce soir et la soirée est trop belle pour la passer avec une brute sans manière. N'hésite pas à venir m'embêter. » Elle se redresse sans un regard pour Anastass, sourit à tous ceux qui les entourent et reprend le bras de Nikolai en direction d'un autre attroupement. Les premiers mots à l'avoir frappé étant ‘'une tête de gland sans manière'', mais Atalia avait retenu sa langue. Une première rencontre ne mérite pas sa hargne, ni ses véritables insultes.

Le succube cale son verre et l'abandonne sur le plateau d'un serveur. En agrippant un second aussitôt. Ses pas l'éloignant pour mieux la rapprocher d'une certaine silhouette. Elle se fige à mi-chemin, ses yeux remarquant Artiom et Lyov. Son cœur se serre. Son paternel n'est pas ce qui l'attire le plus, mais la curiosité est plus forte. Puis, Artiom n'est pas une mauvaise compagnie, lui murmure une certaine partie de sa personne. Au souvenir de la première rencontre. Elle regarde une dernière fois autour d'elle, croise le regard d'une femme, une rousse, avant de choisir de continuer sur sa décision. « Vous connaissez quelqu'un ici, Monsieur Kozlov? Peut-être, l'un de ceux-ci? » Elle pointe du bout de son menton, l'attroupement qui a attiré son attention. Décide de laisser Nikolai en charge de leur trouver une compagnie qui plaira aux deux.

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  Mer 10 Juil - 17:20
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Ilya K. Romanov
EMISSARY OF DEATH
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Yeva. Je lance une oeillade dans sa direction. Ce genre de soirées, j'en ai eu l'habitude mais je n'aime pas me présenter masqué, ça a une sorte d'anonymat malsain à mes yeux. Dans la voiture, je laisse mon esprit vagabonder entre mes dernières nuits et cette soirée. Je veille, comme à chaque fois, à ne pas faire d'écart. C'est un des termes de notre accord, je tourne la tête dans sa direction alors qu'elle me demande, en toute innocence :
▬ Je ne sais même pas.. Tu apprécies ce genre de soirée ?

J'esquisse un sourire taquin puis rétorque discrètement que ce ne sont pas exactement le genre de soirées que j'ai fréquentées dernièrement. J'ai joué la transparence autant que possible mais je ne suis pas réellement prêt à confier les moindres détails de ma vie privée à Yeva, je ne suis pas sûr qu'elle saurait l'accepter.

Alors que nous entrons, je glisse une main distraite sur mon propre masque. Simple, d'un tissu noir pas tout à fait opaque, qui s'accorde avec le costume noir que je porte, si on omet des motifs pourpres ici et là. Je profite de l'architecture et le musée ouvre ses portes comme une bouche par  laquelle on se laisserait facilement engloutir. Un sourire quelque peu tendu apparaît sur mes lèvres. Après tout, je sais bien faire semblant paraît-il.

▬ Un verre ?

L'invitation de Yeva me fait quitter mes pensées et je lui glisse à l'oreille que sa Majesté trouve toujours les bons mots au bon moment. J'intercepte une coupe de champagne et pose ma main contre l'avant-bras qui soutient le plateau :
▬ Soyez gentil, veuillez nous apporter quelque chose sans alcool. Ces braves messieurs, dames et autres créatures de la haute devront se priver de votre participation pendant à peine quelques minutes.

Ma main glisse dans le dos de Yeva et je balaie l'endroit du regard, essayant de le porter plus sur ses visiteurs que sur le décor mais j'avoue qu'à cet instant, je n'y arrive pas tout à fait. Je demande à Yeva de me faire un signe si elle juge qu'elle a besoin de moi, si je m'éloigne d'elle. Est-ce que je songe à son fameux monstre ? Bien entendu. Moi, je ne crains rien. Ni pour ma vie, ni pour notre manège. Je garde la coupe en main sans la porter à mes lèvres. Je ne sais pourquoi, je m'inquiète. Sans doute les derniers événements m'ont-ils rendu un peu paranoïaque mais je ne veux pas qu'on s'en prenne à Yeva parce que le tsar est absent.
▬ Ne quitte pas la salle sans m'en avertir, je te prie, ajouté-je finalement. Pouce contre index, majeur, annulaire, auriculaire. La main gauche commence sa petite danse pour que je puisse respirer un peu plus sereinement. Même en les émissaires, je n'ai pas confiance. Je passe la langue contre ma lèvre inférieure et retrouve notre jeune serveur avec un verre privé d'alcool mais pas de bulles.


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  Mer 10 Juil - 23:26
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Alyosha Kourakine
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Alyosha Kourakine
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Quelque chose passe dans l'atmosphère, et franchement si Olga était là, je lui dirais qu'être mal élevé, c'est pas être comme moi, c'est être comme cette femme-là, face à moi, qui m'amuse du coup énormément – j'ai une vision des convenances tout à fait personnelles.
J'hausse des sourcils à l'énoncé de son métier :

« Fascinant, et ils se laissent encore prendre au piège ?... »

Je n'ai jamais compris, mais il faut dire que je suis résolument opposé au mariage, quitte à me faire un lad dans l'écurie plein de paille pour ne surtout pas épouser une noble quelconque afin de perpétuer la lignée.
J'ai, en quelque sorte, été raté, si on va par là. Je détourne le regard de l'écoeurante proximité des gonzesses, j'suis pas pudique mais en public dans un tel cadre, tout de même, posant le regard sur l'homme à côté de moi qui me demande sans l'air d'y penser trop ce qu'il y avait dans mon verre.

« Une bestiole, j'ai pas eu le temps de voir que cette fille est arrivée pour me prendre mon verre. On ne saura sans doute jamais le fin mot de cette histoire. »

Je lui fais mon sourire de lutin :

« Dites, vous qui êtes grand, vous ne voulez pas m'aider à me barrer en me faisant la courte échelle ? Et ne pas dire que vous m'avez vu partir, bien sûr. »

C'est qu'il y a des paris super intéressants dans un quartier plus loin ce soir et j'aimerais aller jouer aux cartes ; cette réception inepte me fait un alibi parfait !

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  Jeu 11 Juil - 13:47
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Yeva K. Romanova
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L'Ombre des Masques


Yeva sent son cavalier nerveux, ce qui la fait elle-même se tendre un peu.
Elle sourit en soufflant doucement, comme un léger rire. Quel beau couple de nerveux que voilà !
Ses yeux se posent sur lui, elle se rajoute un coup de poignard dans la poitrine pour l'avoir mêlé à tout cela. Elle n'a fait que rajouter obligations et préoccupations à sa vie, déjà bien assez stressante comme cela.. Tout comme elle, il ne compte pas jouer son rôle de futur époux à la légère.

S'occupant d'elle, se montrant prévoyant et soucieux. Que ce soit du moindre détail, comme lui trouver une coupe sans alcool, au plus important, en lui demandant de le prévenir au moindre problème ou de l'avertir si elle devait s'absenter..
Ce quoi elle répond évidemment par la positive, le rassurant.
Elle lui a déjà parlé, de cet ancien amant dont elle regrettait la fréquentation.
Une personne dangereuse, prédateur tapit dans les ombres. Et même si elle avait préféré cacher certains détails, pour le moment, elle l'avait cependant averti de la probabilité qu'il soit ici ce soir.
Elle craignait pour lui, même si lui-même ne se souciait guère peu de sa propre sécurité.. Mais elle gardait espoir, un bouclier était là pour le tenir à distance : la foule, toutes ces personnes de la haute société, toutes ces lumières.. Elle pouvait espérer ne pas le voir ce soir, comme elle espérait ne plus jamais le revoir.

Leurs fiançailles avaient été annoncées un peu partout. Les magazines peoples s'emparant de l'affaire rapidement. Ce qui les arrangeaient assez, affirmant leur couple aux yeux du public. 
Ils avaient raconté que leurs fiançailles étaient prononcées depuis un moment déjà, mais avec tout ces événements tragiques, notamment ceux frappant les Romanov, ils avaient un peu tardé à en faire part. Cela justifiait également la grossesse hâtive, avant le mariage..
Quand on lui demandait, Yeva jouait la carte de la plaisanterie et de la femme comblée, jouant sur le fait qu'ils avaient peut-être un peu trop précipité les choses dans leur fougue. Notamment parce que tout ce temps, ils restaient discrets et se cachaient un peu..

Une histoire bricolée, mais qui une fois jouée avec conviction, convainquait les gens. Et qui avait au moins le mérite de combler certains trous.

Elle soupira doucement, son verre arrivant. Elle sourit en le saisissant dans ses doigts, remerciant le serveur. Puis par la même occasion Ilya, pour cette attention délicate. 
Après tout, c'était leur première sortie « officielle » en couple.
Elle voudrait pouvoir profiter de cette soirée, se détendre en toute simplicité avec lui, qu'ils oubli un peu leurs soucis ce soir.
Elle lui sourit, venant faire trinquer sa coupe contre la sienne,

« - Essayons de profiter un peu de la soirée, d'accord ? »

Sa main porta le cristal à ses lèvres, buvant un peu,

« - Et si l'on semblent nerveux, rien de plus normal pour de futurs parents.. »

Elle tente une plaisanterie, même si cela fait toujours étrange de les considérer sous cet angle.
Cependant elle ne peut s'empêcher de vouloir consacrer cette soirée aux affaires, politiques notamment. Elle veut faire bonne figure en représentant les Romanov dans cette soirée en l'honneur des émissaires, mais elle veut également en profiter pour connaître un peu plus leurs intentions..

Son regard parcourt la salle, les cherchant du regard. Elle repère un groupe où elle pense reconnaître Dahlia Cohen et Oda Solberg.. Ses doutes sont confirmés quand elle entend la représentante des Cohen présenter sa sœur à tous. C'est une bonne occasion..
Elle se tourne à nouveau vers son « compagnon »

« - J'aimerai saluer ceux que l'on célèbre ce soir.. Tu m'accompagnes ? »


Elle attendit sa réponse avant de se diriger vers le groupe féminin.
Attendant poliment de ne couper la parole à personne,

« - Mesdames, mesdemoiselles, bonsoir.. Veuillez me pardonner, je souhaitai simplement venir rendre hommage à nos chères émissaires. »

Elle lève doucement son verre aux deux femmes concernées, un sourire aux lèvres,

« - Je me présente, Yeva Romanova, enchantée de vous rencontrer. Et voici mon futur époux, Ilya Karenine.»


Elle se montre le plus sincère possible. Dans un certain sens, c'est le cas. 
Même si elle souhaite plus connaître la nature de leurs intentions, elle cherche tout de même à les connaître, tout simplement. Après tout, personne même elle, ne pourrait dire pourquoi son oncle les a choisis.. Cela la frustre un peu et elle trouve cette décision de placer des Familles Régentes, ou en tout cas son exécution, assez maladroite. Faisant encore plus descendre la confiance des citoyens envers sa famille, la fragilisant encore plus..



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  Jeu 11 Juil - 15:23
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