épisode #1 - clairvoyance

Le silence est troublé par les détonations, au moment où Vasily arrive dans la foule, légèrement à l'écart. Vêtu de son habituel trench coat et la capuche rabattue sur ses traits, il tire doucement sur sa cigarette, fixant la scène macabre. Il sait pourquoi il est là, et surtout, il sait pourquoi on peut avoir besoin de lui. Il fixe un seul individu, agenouillé et probablement condamné, qui semble peut-être espérer pouvoir finalement s'en sortir. Le Tsar, grandiloquent, miséricordieux, va peut-être le sauver.

Malphas Meister.

Un autre membre de la Bolshoy, et donc quelqu'un à surveiller pour qu'il ne lui arrive pas malheur.

Nouvelle bouffée de tabac, nouvelle avancée dans la foule, calmement, tranquillement, se fondant parmi la population. Il ne passe peut-être pas aussi inaperçu qu'il le voudrait, mais il lui faut se rapprocher au cas où. Car s'il doit risquer sa vie et sa sécurité pour un type qui travaille avec lui, alors autant que ça soit bien fait. Même si, d'un point de vue strictement personnel, il en avait rien à foutre de ce gars. Qu'il crève, ce n'était pas son problème. Mais on lui avait de venir ici. On lui avait dit que même s'il s'en battait allègrement les reins de ce qu'il se passait, il devait venir, pour sauver les fesses de ce type si ça tournait au vinaigre.

Ou plutôt...

On lui avait dit qu'il devait essayer. S'il n'y parvenait pas, tant pis ! Mais c'était mieux de réussir. Le problème, dans tout ce bordel, c'est que ça ne dépendait pas que de Vasily et de ses nombreux talents. Il aurait pu appeler Cybèle, se servir d'elle pour avancer plus facilement et se protéger, mais il répugnait à la mettre inutilement en danger ainsi. Il était peut-être un salaud, mais au moins, c'était un salaud qui n'était pas la pire raclure du monde. Il faisait tout ça pour apporter une forme de justice.

Dieu le mettait à l'épreuve, de nouveau, c'était certain. S'il devait agir pour aider Meister, alors il le ferait.

Vasily s'arrêta aussi près que possible de la scène, dissimulé dans la foule. Sa cigarette continuait de provoquer un petit nuage de fumée, tandis que son regard dissimulé dans l'ombre de sa capuche cherchait à capter le regard de Malphas. Comme pour lui indiquer qu'il allait le tirer de là si jamais il y en avait besoin. Et s'il le pouvait.

Spoiler:

Impétuosité : 324

épisode #1 - clairvoyance

Ilya me tapote distraitement l'avant-bras en me disant que ce n'est pas forcément facile de savoir comment il faut toujours se comporter, et que je dois faire preuve de courage.. Je suis perplexe tellement il semble perdu et pensif lorsqu'il parle. Est-il au moins sincère ?

J'observe le comportement bizarre d'Ilya, qui semble très affecté par le procès, et par le sort d'un certain prisonnier. Il se rapproche du Tsar pour l'interpeller, tandis que je commence à sérieusement m'inquiéter de la situation. Il ne devrait pas faire ça ! Il cherche les ennuies ! J'écoute tout le discours très courageux et fou de @ilya k. romanov. tandis que je me rapproche de Yeva.

Ilya est enchaîné sur la scène avec les accusés, la situation dégénère gravement. Je me dis que je devrais intervenir si la situation l'exige, par mon nom de Romanov ou par les pouvoirs de Boian. J'observe les alentours de la scène, chaque visage et chaque nom inscrit sur les uniformes des soldats, voilà mon occasion, mais j'espère ne pas être obligé d'intervenir. Je n'ai pas envie de devenir un criminel, ni un meurtrier, ni de faire du mal à mon oncle.

@yeva k. romanova se lève à son tour et avance vers le Tsar tandis que j'essaie en vain de la retenir. Elle rejoint son époux puis s'adresse également au Tsar. Je peux voir ses mains trembler sous la peur tandis que les miennes l'imitent. J'ai peur pour Yeva, j'ai peur qu'elle soit enchaînée aux prisonniers. Je ne pourrais pas accepter qu'elle soit victime du Tsar, jamais. Si je dois choisir entre elle et le tsar, je le ferais quitte à franchir des limites.

Le sort d'Ilya est scellé par le Tsar, qui semble vouloir élargir la montagne de cadavres qu'il compte semer. Si Yeva continue, elle risque un sort peu enviable.

- "Que faire... Que faire... Yeva.. Ilya.." dis-je pour moi-même...

Je suis en proie aux doutes, rien n'est encore fixé, peut-être que le Tsar les tuera, peut-être pas. Je dois attendre, en espérant que j'en ai l'opportunité.

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Spoiler:

Un questionnement taraudait Mikhail. Pourquoi son homme ne semblait pas le voir? Il mesurait une taille assez conséquente et avait pris la peine de se mélanger à une foule plutôt petite. Malphas ne devait donc pas trop le cherché pour ne pas le voir. Ce qui lui faisait davantage se demander pourquoi il était venu ici. Pour le voir mourir? Cela risquait fort de l'aneantir une seconde fois. Cette pensée lui fit briller les yeux d'un petit brouillard de larme. Il détourna le visage de la scène. Il n’était plus capable de regarder cet homme qui lui ne le voyait pas. Il allait faire demi-tour et partir quand il tomba nez à nez avec Vassia. Tiens étrangement, lui il l’avait trouvé. Nikki fixa l’homme un long moment, une énorme boule d’émotion dans la gorge. Incapable de répondre à la question qu’il viendra à lui poser. Qu’avait-il demander? Il avait vu les lèvres bouger, mais pour lui le temps s’était arrêter une fraction de seconde. Nikki ne savait plus quoi faire. Partir ou rester? Tenter d’aider malphas? À quoi bon? Et surtout comment? Il avait bien une sorte de plan plus au moins foireux d’etablit ou à peine. Et lui venait de perdre toute convictions de combat en voyant que son homme n’avait pu croiser son regard. Nikki finit par s’effondrer sur le torse de Vassia.

«- je ne pourrais pas… vassy… C’est trop dur…. »

D’ailleurs, il ne pu que sursauter quand il entendit le bruit de deux tirs de fusil. Un bruit qu’il ne connaissait que trop bien. Combien lui-même avait du tirer de la sorte? Sur des gens qui ne le méritait pas entièrement.

« - que… est-ce… »

Tous venait d’être éliminé? Il retiendra son souffle ou non, il n’arrivait juste plus à respirer.

« - ils l’ont? Tous? »

Une petite question, trois mots qu’il peinait à sortir. Il imaginait le pire, cette même vision ou Malphas avait du être abandonné pour mort en Syrie. Nikki serra davantage les vêtements de vassia. Ne lui dites pas! Non il ne voulait pas entendre que l’homme de sa vie venait sûrement de se prendre une balle en pleine tête.

Spoiler:

Impétuosité : 195

clairvoyance
intrigue

Comme un arbre noueux, saule cogneur des temps modernes, la Dévorante s’anime soudain, mais son feuillage mort ne tressaille. La comptine des coups de feu ensorcelle le sang qui bat à ses tempes, accélère son cœur de l’adrénaline instinctive. Sous le parchemin de sa peau tendue sur les arches anguleuses de ses os pointus, toutes ses veines palpitent de la Violence qui gronde, et que seuls fers qui la retiennent aux autres l’empêchent de manifester correctement.

MANGER
MANGER
MANGER

Eeva s’est tue et Sigyn observe dans un coin, juchée sur sa rétine. Les autres, bien habitués, s’effritent les uns contre les autres, émoustillés par la vue du sang et l’odeur de la charogne qui déjà devient plus raide, elle le voit d’ici.
L’atmosphère se charge d’un parfum malsain qui danse dans son cerveau : les fers cliquettent tandis que morte de faim encore, elle tire pour se rapprocher de la scène.

« Et si je nettoyais ton parquet, Tsar ? »

Sa langue humidifie ses lippes dans un grondement grave départi de toute humanité. Comme une offrande, elle délaisse alors sur le sol un immonde cure dent rongé à blanc en forme d’humérus.

FRIMELDA

Spoiler:

Impétuosité : 207

I look inside myself and see my heart is black, I see my red door and it has been painted black. Maybe then I'll fade away and not have to face the facts. It's not easy facing up when your whole world is black.

L'indignation s'exhale parmi la plèbe. Mirettes se voilent d'incertitude et d'effroi. C'est le temps lui-même qui s'étiole désormais. Le glas détonne dans le lointain.

La fin approche.

Dahlia inspire bruyamment. La satisfaction de Vadim lui chaparde un rictus à peine sincère. Peut-être n'aurait-elle pas souhaité cela dans le fond ? Peut-être aurait-elle envisagé pire encore ?

Les coups partent.

Dahlia papillonne des cils.

Le Lion et L'Infernale ne sont plus.

Les voix s'élèvent. D'autres courbent l'échine pour s'être dressés fièrement. Et voilà qu'elle s'avance à son tour, la paume contre son myocarde au ramdam défaillant.

« Je devrais être auprès d'eux, qu'elle souffle d'abord, je devrais être auprès d'eux !, qu'elle déclare alors distinctement.

Elle tend alors menotte en direction d'un Tsar aux aspirations tyranniques.

– Ce n'est pas juste. »

Spoiler:

(c) SIAL ; icons sial

Il t'observe, celui qui t'offre quelques émotions pendant que les autres ont le dos tourné. Ta fragilité lui fait froncer les sourcils, mais il n'esquisse qu'un geste léger de la main.

« Non. Tu restes ici. »

Et tu parlais de justice ? Tout est injuste, même ta place sur cette scène.

Impétuosité : 362

on en est où ?

récap'

Résumé précédent page 3, ici.
En l'absence d'intervention du MJ si vous séchez, préférez les interventions en gras.

La prochaine maj du sujet interviendra le SAMEDI 5 OCTOBRE.

1. la scène et les tribunes

Dmitri arrive un peu à la bourre et demande à Yeva et Ilya leurs pronostics sur le procès. Il se fait sermonner par un Ilya au bout de sa vie mais bien accueillir par Yeva.
Orphédia apaise Cornelius qui la défendait et accueille Atalia.
Défendue par Cornelius, Isabeau reste très contrariée par la décision du Tsar mais le Mimi l’empêche de faire une connerie, ne voulant pas de morts supplémentaires. Elle essaie d’hypnotiser le garde pour qu’il la laisse passer.
Vadim kiffe le moment.

Le Tsar réagit, déclarant les membres du Culte et de l’Intolérante coupable, mais choisit de faire amener leurs dirigeants, l’Infernale et le Lion, sur la scène pour les faire exécuter devant tout le monde.

Dahlia, première émissaire à officiellement s’interposer, indique au Tsar l’injustice que lui évoque la situation.

2.les prisonniers
Maksim demande à ce que Yulian ferme son clapet et se prend un coup de crosse pour la fermer, pour la peine.
Arsenia – comme Alasaïas – pense que l’un des membres du gouvernement a autre chose derrière la tête que de les faire tous froidement exécuter ici. Malphas a du mal à y croire mais a un peu d’espoir.
Claus de son côté perd tout espoir.
Zorya veut tuer le premier qui s’approche d’elle ; Heiko n’est pas convaincu.
Milesia demande oklm si elle peut bouffer les cadavres.

Atalia, Ilya et Yeva provoquent le Tsar : les deux premiers sont mis aux fers avec les autres, Yeva étant épargnée par sa condition.
Yulian perd les pédales et se fait bâillonner parce que c’est pas la fête du slip ici.

3. la foule

Lycaon arrive avec Oda, et il sème des pulsions obsessionnelles à puissance modérée (« presque » au dé de pouvoirs) dans la foule.
Morgan arrive à côté de Pietro et discute avec son bouquet de fleurs.
Miromir attend avec Artiom et ses nerfs lâchent, ce qui fait déferler la nervosité de ce dernier sur lui.
Velvet fond en larmes devant l’exécution.
Accueillant Anatass, Nikolai reste spectateur, choqué par l’événement.
Viggo débarque et piaille le nom de Yulian.
Vasily arrive en retard (il est seul, vous pouvez le rejoindre).
Mikhail perd son sang froid de tueur mafieux devant les faits et s’agrippe à Vassia.

Vassia senti bien ce qui n’allait pas chez Miki… Il sentait se trouble, cette peine, celle de voir son amoureux dans une telle position où sa vie était sur la balance, celle de ne pas avoir été vu par ce dernier. Son regard trahissait toutes ses émotions qui le tourmentaient. Il l’accueille contre son torse, l’enlace de ses bras. Caresse lentement ses cheveux. Son dos. Cherchant à le rassurer alors qu’il regarde la scène et ce qui se passe.

Pour être un bon chanteur, il faut une bonne oreille, tout comme dans l’armée du moins… Il écoute ce qui se passe en prenant soin de Miki, lui murmurant des mots rassurants.

– Ca va aller. Ne t’en fais pas. Je suis là. C’est normal qu’il ne te voit pas. Je suis sûr qu’il est inquiet. Qu’il n’a pas envie de mourir pour rester auprès de toi et de votre fils.

Mais alors qu’il le rassurait l’autre bouffon sur le podium de sa vanité et sa grandeur se met à abattre deux personnes cagoulées qui n’ont même pas eu le temps de savoir ce qui leur arrivait. C’était peut être mieux ainsi dans le fond. Mais de l’autre cela fit sursauter Miki… Un Miki sur les nerfs et encore plus triste… la peur au ventre de savoir si son homme s’est fait abattre ou pas…

La Kikimora et lui affichèrent un doux sourire en voyant ce géant si fragile. Si mignon en petit ourson perdu. Un baiser vient se poser sur sa tempe.

– Rassures toi, ton amoureux va bien. Il n’a rien eu. On voit où le Tsar veut en venir. Il a abattu deux hauts gradés et maintenant, il va sûrement leur demander leur rémission et fidélité à son égard ou la mort… N’en doute pas sur le choix que Malpha fera pour toi et votre fils.

Le Chanteur d’Opéra continuait son câlin quand il vit @Vasily Smirnov près de l’extrade. Membre de la Bolshoy tout comme lui. Vassia agrippe Miki par la taille et l’entraîne avec lui jusqu’auprès de son collègue.

– Bonjour Vasily… Etrange journée n’est ce pas ?

Non aussi près on ne parle pas directement de plan de secours si tout tourne en eau de boudin.

– T’as une idée pour que le soleil revienne?

Et lui, ne lâchait pas le beau Miki, qui pour une fois était bien dans ses bras et en petit ourson perdu. Ah la la… ce n’était même plus de l’envie charnelle, mais surtout un instant quasi maternel à son égard. Les yeux sur le podium, il sourit en voyant son amant, enfin, ce beau mâle avec lequel, il a une relation suivie… un Romanov… @Dmitri Romanov... Oui que voulez vous… Un conteur et un chanteur ne pouvait que s’entendre.

Spoiler:

Impétuosité : 165

« Ta punition n'était-elle pas assez conséquente ? Voilà que désormais, le Tsar te jauge et tout respect à ton égard semble s'envoler. »

▬ Alors tu es coupable des mêmes sévices que ceux qui t'entourent : tu as trahi ton pays et, plus encore, tu as trahi ton Tsar. Ton destin est irrévocablement lié au leur. Tu subiras le même sort.

Mais... Je donne un mouvement du bras, comme si je pouvais libérer mon bras soudain. Comme si ça allait fonctionner, comme si j'allais me défaire d'un lien. Bon... ce n'est pas... Dans mon dos, mes doigts s'entrecroisent et je ferme les yeux une seconde. Je ne connais qu'une prière en Ouzbek, c'est celle-ci que je vais me réciter. Je me suis toujours battu pour faire respecter un peu d'ordre et « il » me considère comme... Si je dois mourir cet après-midi, ce sera la tête haute. Mais je ne suis pas décidé à accepter. Moi je n'ai pas envie de mourir, et encore moins prendre le risque de revenir ensuite. La prose pieuse chante silencieusement. M'apaise étrangement. Et je rouvre les yeux. Essaie de faire abstraction à... Seigneurs, l'os.

Ces gens sont...

▬ Vous tous... misérables et méprisables... que je dis, méprisant, la tête tournée vers la rangée de traitres à genoux... et Atalia venue avec moi les rejoindre. N'aviez-vous point quelque début d'idéal, en vous engageant contre votre Tsar ? Et maintenant ? On vous a dressés à accepter la mort ? Comme des gens qui vont être euthanasier ?

Tourné vers eux, la vue des cadavres m'écoeure davantage et je me tourne – comme je peux – vers l'autre sens pour cracher un filet de bile qui me retourne l'estomac. Ça me brûle la gorge. Je crache. C'est poisseux contre mon menton. Je me sens mieux, je crois. Jusqu'à la prochaine fois. Je vais avoir besoin de me laver le visage. Je secoue de nouveau frénétiquement les mains et m'adresse, tant que je peux aux spectateurs de cette douteuse représentation :
▬ Et vous, moutons sans cervelle ? Hommes ! Femmes ! Créatures ! Si vous acceptez d'être humiliés et d'être brûlés sur la scène d'un théatre, vous ne méritez rien de plus que la vie qui vous attend ! Réveillez-vous, bon sang !

Je les sonde du regard, ceux que je connais, ceux que je ne connaitrai jamais. Puis je dirige mon regard sur le Tsar. Ah oui je suis coupable ? Ah oui j'ai trahi mon pays ? Et j'ai trahi le Tsar ? Je ravale douloureusement ma salive. Tout ce que je fais, c'est pour mon pays. Je n'ai rien à me reprocher. Si le Tsar veut devenir fou et détruire son pays, son peuple, c'est lui qui en paiera les conséquences. Les Karenine n'ont pas à rougir de qui ils sont, ni de ce qu'ils ont fait. Je ne m'excuserai pas d'être intègre.

Spoiler:

Si seulement tous avaient ton courage... ou ta bêtise ? Sans broncher, le garde qui te précède donne un sec coup de crosse derrière ta tête, de quoi remettre les idées en place, et surtout, te faire heurter le sol encore un peu plus bas.

« Si tu ouvres encore une fois ta gueule, c'est ton nez que je fais exploser, t'as pigé ? »

L'héroïsme ne peut pas faire partie de tous les instants, si on veut survivre.

Le coup me sonne, me penche en avant et sans pouvoir me retenir avec mes mains, je frappe le sol avec mon crâne. J'entends l'avertissement, entre le bourdonnement de mon crâne et le cri outragé de mon orgueil. Je papillonne des yeux. Essaie de chasser le bourdonnement, ça prend des secondes... des minutes peut-être. Je garde la tête baissée, gêné par le coup, et marmonne malgré tout à son intention :
▬ On n'a pas élevé les cochons ensemble.

Quoi, c'est vrai après tout ! Sa menace me semble tellement insignifiante comparé aux enjeux qui sont face à nous, comparé à tout ce qui est en train de se passer ! Je remarque quand même que l'initiative du garde permet au Tsar de ne pas devoir ouvrir la bouche, c'est assez pratique.

Enfin... j'imagine qu'un fou vivant est toujours plus malin qu'un sage mort. Je pourrai très bien provoquer le garde, après tout, lui dire que ça pourrait me plaire, la douleur fait partie de ma vie, je pourrai peut-être même prendre mon pied, mais je n'ai pas envie de mourir. Pas tout de suite.
▬ Prenez vos vies en main ! Aujourd'hui je suis là, demain c'est vous ! Allez !

Impétuosité : 279

épisode #1 - clairvoyance

La situation commence à très sérieusement sentir la merde. Deux nouveaux accusés sont ajoutés à nos rangs, enchaînés comme des chiens. Un homme de la haute se dispute avec le Tsar, de même qu'une femme enceinte. L'homme essaie d'épargner nos misérables vies, ou au moins de retarder notre mort. Je ne suis guère le plus diplomate de nous tous, je préfère passer mon tour de parole pour le moment.

Je me penche un peu vers la gauche puis un peu vers la droite pour essayer de voir derrière la silhouette qui est devant moi. J'arrive à entrevoir @mikhail n. sadovski qui semble tourmenté, il trouve du réconfort contre @vassia vassiliev. Je suis un peu soulagé de voir Mikhail ici, de même que mes mercenaires. Je fixe le duo de mon regard afin d'essayer de leur faire comprendre que je peux maintenant les voir.

- "Je ne veux pas mourir... Je dois vivre.." dis-je tout bas.

Je me penche un peu vers l'arrière pour mieux voir la scène qui se déroule, puis je tourne la tête vers @arsenia savina.

- "Tu crois que si on pleure ils auront pitié de nous ? Le gars nous demande d'agir mais je ne suis pas diplomate. Tu peux pas faire quelque chose toi ?" dis-je à Arsenia.

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Spoiler:

Impétuosité : 209

NON.
J'dois halluciner.
En vrai, j'dois halluciner.
LE GROS BÂTARD !
Il vient vraiment de les buter ?!
Genre, là, comme ça ?!
J'vais péter un câble !
« Merde... »
On est dans la merde.
On est dans la merde !
« Merde, merde, merde ! »
On va tous crever en vrai.
Il pouvait pas fermer sa gueule l'autre abruti ?
Et dire qu'il y en a un autre qui essaie de jouer les héros !
Ils comprennent rien putain.
« Fais ce qu'il dit, t'en fais pas pour nous. »
Autant que tu sauves ton cul, chérie.
Au moins je t'aurais au moins baisée.
Ma plus grande fierté.

Spoiler:

Impétuosité : 122

Elle demeure, observe, contemple les débris de vies qui se brisent. La pénombre lui sied tandis que l'un tente de sermonner, l'autre, de jouer aux héros. Elle n'a guère le temps de tenter d'éviter le drame. Déjà deux de plus s'agenouillent.
Et deux têtes sont pulvérisées.
Le sang gonfle les veines. Orphédia regarde. Orphédia se crispe. Nul ne mérite la mort. Mais elle n'est pas le juge de tout ceci. Et ne tentera pas le Diable nommé Tsar.
Un coup d'oeil plus bas et voilà qu'elle croise l'intimité du regard de sa Reine. Mais elle s'épuise et s'enfuit, car l'instant ne peut être plus mal choisi.
« Ne faites pas ça. »
Elle attrape le poignet de Dahlia. Ose même s'approcher de son oreille pour parler tout bas.
« Si vous méritez le même sort, ne gaspillez pas vos chances de pouvoir le changer. »
Chut...
A présent, le silence.

Spoiler:

Impétuosité : 469

Parenthèse d'hémoglobine. Et le choc est si violent qu'elle se met à rire. Bien sûr, elle s'en doutait. C'était évident. Des jours durant, elle a prié pour eux. Et nul n'aurait pu leur éviter tel destin.
« Et que veux-tu donc faire ? »
Elle secoue la caboche.
« Si nous fuyons, ils nous retrouveront. Encore, et encore, jusqu'à ce que leur jugement soit rendu. Qu'ils nous coupent la tête s'ils apprécient l'idée. »
L'oeillade perce la foule et jauge Dahlia.
« Qu'on en finisse. »

Spoiler:

Impétuosité : 116

L'espace d'un instant, elle souhaiterait mourir. Elle souhaiterait être à la place de l'Infernale. Pour mieux la voir gouverner encore. Il n'y a plus d'espoir, désormais. Ils n'ont plus de chef.
Ils sont seuls.
« Tu es un monstre ! »
Voilà ce qu'elle ose lui dire. A ce Tsar qu'elle a protégé toute sa vie. A cet homme qu'elle a secrètement aimé. A cet Igor défiguré.
Et les larmes, sur ses joues, se mettent doucement à couler.

Spoiler:

Impétuosité : 224

clairvoyance
intrigue

Quand les coups de feu partent ainsi qu’une tempête j’ai la certitude que je n’aurais pas pu tuer Alyosha comme ça. Le bruit, l’odeur de la poudre, le choc sur le corps, sont autant de catalyseurs de terreur que je n’aurais pas assumés jusqu’au bout, et qui en l’état me retournent l’estomac. Je ferme les yeux pour ne pas voir les cervelles qui éclatent en mille paillettes de chair, accroche ma rétine au goudron pour ne pas regarder en face l’avenir sombre qui se profile.
Putain j’aurais du écouter Vadim et me foutre en l’air quand j’en avais l’occasion.

Mais à côté de moi, les sanglots de Claus percent quelque chose. Elle, d’habitude si dure et si froide, si intraitable, semble soudain se disloquer à côté de nous.

« Putain arrête. »

Sacrebleu elle me ferait presque de la peine, je la pousse d’un coup d’épaule.

« Arrête Claus, j’t’en prie bon sang, redresse-toi ! » je lui chuchote. « Rappelle-toi qui t’es ! On te regarde tous ! Si on t’a plus, toi, on a plus personne ! »

Quoi, Niilo ? Va chier.

« T’es tout ce qu’il nous reste, calme-toi. »

FRIMELDA

Spoiler:

Impétuosité : 244

clairvoyance
intrigue

C'était à prévoir.
Il n'y a même plus besoin de se demander pourquoi l'Infernale n'apparaissait plus ces derniers temps alors que ses pairs attendaient parfois désespérément ses ordres. Toi, t'attends désespérément que l'émotion te submerge, comme c'est en train d'arriver pour le représentant du Ministre et pour Claus même qui se répand en larmes à quelques mètres. Tu cherches au fond de toi la tristesse, même lasse, reliée à ce monde qui s'écroule et la haine peut être, relié à ce Tsar qui te ferre alors que tu as sauvé ses enfants tant de fois en quinze années de service.
Mais rien ne vient.

Si ce Tsar est un monstre, que dire de son prédécesseur qui t'a envoyé à la guerre comme des milliers d'autres pour la patrie ?
Le Tsar fait son taf. Il fait le ménage.
Est-ce qu'il va buter les bras droits, aussi ?

Tu prends conscience que tu es le dernier encore vivant présent à la fondation du Culte et l'état de fait distille en toi l'étrange sentiment de puissance d'avoir lutté jusqu'au bout.
Mais quelque part encore, épuisé, tu espères.

Dans un court rayon se distillent odeurs printanières et florales, sons de nature non écorchée par l'homme, sensations tranquilles de soulagement, mots d'amour et d'apaisement. Tendresse fugace des aubes de fin du monde.

Si l'émeute éclate vous êtes tous perdus.

FRIMELDA

Spoiler:

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épisode #1 - clairvoyance

BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

épisode #1 - clairvoyance

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