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'Dé de Réussite' :
Dim 8 Sep - 20:26
Morgan Rosier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 30
C’est avec intérêt que Morgan voit les têtes être découvertes. Il ne les connais pas et ne ressent pas grand chose en les voyant brûler. Suffisamment loin pour être à l’abri, un gloussement lui échappe en voyant le chaos qui s'étend comme une nappe d’encre. Ah et Zorya faisait partie d’une des sectes. C’était toujours intéressant à savoir. Il avait hâte de voir la tête que ferait Anastass en découvrant que sa soeur et son tendre époux n’était pas sous sa férule.
Nina, elle aussi, est intéressée par ce qui se passe. Il y a juste un détail qui la dérange. Ou plutôt qui les dérange.
Le feu.
Morgan n’aimait pas trop ça. Surtout en tant qu’arbre et tout. Sans parler de la destruction que cet élément apportait à ses chères fleurs, ses arbres, ses plantes. Comme maintenant. Tout le monde fuyait ou se battait en hurlant et en prenant feu sans porter la moindre attention à ce qui était écrasé et immolé au passage. C’était particulièrement cruel.
Mais pas le temps d’aller plus loin dans tes pensées. Un cheval affolé passe devant lui, laissant son cavalier étalé sur le pavé derrière lui. Le type qui était à côté de lui s’approche pour l’aider et l'enjoint à le faire. Morgan hausse les épaules et décider d’aider, le type était un émissaire, ça servirait peut-être un jour de l’avoir aider non ?
Le géant debout, ce dernier ne perd pas son temps pour se tirer de là, leur indiquant de faire de même. C’est vrai que ça avait l’air de barder un peu plu loin et y avait déjà des gens qui avaient remarqué la sortie derrière eux.
-Oui, je pense qu’il est temps de fuir. Surtout si on ne veut pas être piétiner.
Le tout dans le plus grand calme, un sourire aux lèvres. Il suit donc le mouvement, se tirant dare dare de la chienlit derrière lui. Mais avant …
D’un geste de la main, il fait jaillir de terre une multitude de fleurs et de plantes, jusqu’à bloquer le chemin de retraite derrière eux, obligeant les autres à trouver une autre sortie. Cette barrière ne tiendrait pas longtemps, surtout pas avec le feu qui se propageait. Mais au moins, ils pouvaient fuir tranquillement. Tout en vengeant au passage les pauvres végétaux victime du feu et du piétinement.
Spoiler:
Morgan est plutôt amusé de tout ce qui se passe même s'il est pas très content en voyant ses potes les végétaux mourir et se faire piétiner. Avec @Pietro Achenza il aide @Cornelius Thompson, vaguement altruiste et surtout intéressé. Il les suit dans leur fuite non sans boucher le passage derrière lui because of reasons
Dim 8 Sep - 20:50
Invité
Invité
« OK. » Elle n'avait même pas regardé Artiom, les yeux rivés sur le feu qui se propageait, sur les corps qui brûlaient, sur l'odeur qui lui remontait les narines jusqu'à la gorge, qui commençait déjà à la déranger. La main d'Artiom sur son bras la fait paniquer — elle savait que si l'homme insistait autant, c'est que c'était grave. Elle hoche la tête sans savoir, les yeux sur les écrans sans trop savoir ce que tous ces mots, tous ces noms voulaient dire. Yuliya était trop terrifiée pour tenter de comprendre, mais pas assez pour être figée sur place. « OK. » Elle répète encore, mécanique, automatique. Elle abandonne sa veste sur le siège, retirant maladroitement les bras des manches, regardant frénétiquement d'un côté et de l'autre pour repérer une ouverture potable. Artiom la pousse en direction de l'extérieur et elle bondit, sautant par-dessus les chaises, se faufilant entre les convives paniqués avec toute la dextérité dont elle savait faire preuve. Vivre dans la rue et être forcée de fuir les policiers à l'occasion avait au moins ça : elle était douée pour se glisser dans les petits espaces. Elle avait couru et couru, trébuchant une fois, mais réussissant à échapper à la foule et à la fumée.
Spoiler:
Yuliya s'échappe du chapiteau avant que tout ne vire au vinaigre. #solongsuckers
Dim 8 Sep - 22:09
Anatoli Romanov
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 116
La donzelle s'enfuit, sans que l'Ange ne puisse rien y faire. Il n'y a rien de plus, ici, que l'odeur de la mort, et les cris des victimes occasionnées. Rien que la vague de culpabilité qui s'abat violemment sur elle. Rien que la honte qui vient lui plomber le coeur, au rythme des hurlements déchirants. Puis, il n'y a plus rien. Elle reste là, figée, à contempler les flammes. A espérer qu'elles l'emportent, un instant. Pour se noyer avec celles qu'elle aurait peut-être pu sauver. Mais il y a cette main qu'on lui tend. Ce visage familier qui la regarde, qu'elle hait et qui, pourtant, la sort de la pire torpeur qu'elle puisse emmagasiner. « Je... Oui. » paume dans la paume, elle fait levier pour mieux se relever. Il faut partir. Les flammes consument doucement la scène, et tout ce qu'il en restera seront des décombres cramoisis. « Nous n'avons pas le temps de poursuivre qui que ce soit, ils sont déjà partis, et nous risquons d'être piégés dans les flammes ! » qu'elle beugle à ceux qui souhaitent tenter quoi que ce soit. Ils sont peu nombreux, les courageux, les enragés, mais ils se laissent aveuglés. C'est trop tard... « Allons-nous-en ! » Comme un ordre pourrait achever sa phrase, elle intime le confrère de la suivre, sans un regard supplémentaire à ceux qui souhaiteraient dénigrer son conseil.
Spoiler:
Claus pense un moment se laisser engloutir par les flammes avant que @Alasaïas Schneider ne vienne à lui donner un coup de main. Elle intime à ceux qui restent de partir avant de finir piéger par le feu. Elle-même part avec son acolyte.
Qu'est-ce que... ? Qui es-tu, toi... ? Tu... me dis quelque chose... Je te connais. Mais je ne me souviens pas... Non, non, ne t'approche pas ! Ne t'approche pas ! Je ne veux pas te faire mal. Ma... Maksim ? C'est mon prénom, Maksim ? Je crois que je me souviens...
Et toi ? Comment tu t'appelles, déjà... ? Da... Danny ? Da... Da... Dahlia ? Oui, c'est ça ! Dahlia, tu es Dahlia... La jolie Dahlia, la dangereuse Dahlia ! Dahlia, Dahlia, Dahlia... Attends, mais qu'est-ce que tu fous là, en vrai ? Merde, ma tête, mon épaule, ça fait un mal de chien putain !
Retransformation. A poil, moi aussi. ça me rappelle des souvenirs tiens, haha ! Mais attends une minute... Aïe ! AÏE ! La main va toucher l'épaule. Quatre entailles m'ont perforées comme des rasoirs. Clavicule coupée en deux. Le sang qui pisse de partout. « Chier, merde, Dahlia ! » J'crois que je vais tomber. J'suis désolée, mais il va falloir que je m'accroche à ton corps sans vêtement. T'façon je te laisse pas le choix. « Il me faut quelque chose pour arrêter l'hémorragie, le soleil est pas prêt d'arriver. » Serres les dents, Maksim. Craches ta douleur en silence. « J'ai tout c'qu'il faut dans ma piaule. » C'est là qu'on va, pas vrai ?
Spoiler:
Maksim perd sa notion d'humanité pendant un moment, attaquant les premiers venus, jusqu'à voir @Dahlia Cohen la sortir de sa torpeur. Elle se retransforme en humaine, nue, et grièvement blessée (comme d'habitude) par @Régulus Jones, elle s'accroche à Dahlia pour que celle-ci l'aide à rentrer chez elle.
Lun 9 Sep - 8:23
Dmitri Romanov
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 324
épisode #5 - distraire le peuple
Il est mon âme-soeur, celui que j'aime et que j'aimerai pour toujours. Ses sourires réchauffent mon coeur comme un rayon de soleil. J'étais fier d'être à son bras, fier qu'il soit là. Mais en cette soirée si prometteuse, tout a changé, tout a dérapé. C'était censé être une belle soirée, l'une de celles où l'on aurait échangé quelques baisers dans l'obscurité.
Le sourire d'Isay me semble bien forcé, il souffre, je le sais et je le sens. Sa main atteint mon visage, une douce caresse. Si j'en avais eu le pouvoir, j'aurais arrêté le temps pour toujours. Si j'en avais eu le pouvoir.. je l'aurais sauvé au péril de ma vie. Mais le seul pouvoir que j'ai ce soir, c'est celui-ci de choisir ma mort. Dans tout ce malheur, j'ai une chance inespérée. La chance de pouvoir mourir aux côtés de celui que j'aime. Pas besoin de se mentir à soit-même, mon identité à été révélée, le gouvernement nous aurait traqué et tuer dans des cellules froides comme la mort elle-même, loin l'un de l'autre.
Je peux sentir sa main caresser ma joue, puis ma nuque. Il me tire pour m'embrasser doucement, un dernier baiser. Je lui rends de tout mon être ce baiser, probablement notre dernier. Nos lèvres l'une contre l'autre nous offrent un contact unique. D'un geste, il plante une lame entre mes omoplates, la douleur me déchire mais je me sens presque délivrée des remords et de la peur. Plus besoin de penser à l'avenir, plus besoin non. Le sang dévale de ma bouche sur son corps, un toussotement sanglant m'échappe. Je lui souris en caressant son visage, et doucement j'allonge mon corps contre le sien sur le sol. Je le tire doucement sur son côté, afin que nous puissions nous regarder yeux dans les yeux. Nous sommes tellement proches que je peux sentir son souffle contre ma peau.
- "Je t'aime Isay, laisse-moi chanter une dernière fois pour toi"dis-je.
La fumée commence à assombrir une partie de ma vision, mais rien ne cache Isay. Je serre sa main dans la mienne tandis que l'autre passe dans son dos, pour le serrer contre moi. Mon front se pose contre le sien, et j'utilise mes forces restantes pour commencer à chanter.
- "Years ago When I was younger I kinda liked A girl I knew She was mine and we were sweethearts That was then but then it's true
I'm in love with a fairytale Even though it hurts Cause I don't care if I lose my mind I'm already cursed
Every day We started fighting Every night We fell in love No one else Could make me sadder But no one else Could lift me high above I don't know what I was doin' But suddenly we fell apart
Nowadays I cannot find her But when I do We'll get a brand new start
I'm in love with a fairytale Even though it hurts Cause I don't care if I lose my mind I'm already cursed
She's a fairytale Yeaaah Even though it hurts Cause I don't care If I lose my mind I'm already cursed"dis-je.
Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres avec un sourire, un toussotement me fait saigner de nouveau. Le froid me gagne doucement, mais je l'ignore pour me concentrer sur la chaleur d'Isay.
- "Je n'aurais pas rêvé mieux, on se rejoindra. Nos âmes resteront ensemble."dis-je.
@Isay Staline et Andreï sont ensemble pour rejoindre la mort. Andreï est poignardé par Isay, il s'allonge à ses côtés et décide de lui chanter une dernière chanson d'amour. sa chanson..
Lun 9 Sep - 8:36
Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 469
Il n'y a que l'Appel qui se répand et qui prend tous ceux qui s'y trouvent. Comme une vague, la violence s'épanouit dans les âmes, et tous se jettent les uns sur les autres, dans un chaos redoutable. Mais ce n'est pas la vision horrifique qui lui charcute l'âme, non, c'est bel et bien le chagrin qui, en second plan, vient tourmenter ses reins. Fléau d'Arsenia qui se dissèque dans l'esprit tandis que l'âme jumelée disparaît, pour de bon, jusqu'au lendemain. Seule dans la caboche avec Eeva, avec Milesia, avec les larmes aux bas des pommettes, qui frissonnent au rythme d'un corbeau qui lui lèche la joue. Dahlia... Ultime rempart à sa bohème, seule rescapée d'un bain de sang couleur coeur. Et elle se promet, au fond de l'âme, qu'elle détruira la moindre particule de ceux qui lui auront ôté celles qui lui appartenaient. Pourtant, dans la cohue... Elle distingue un petit corps noirci qu'elle connait trop bien. « Impossible... » Milesia ? La gangrène est pulvérisée dans un fracas sanguin, un ébat douloureux avec la réalité annexe. Le deuil reste vivace. Et tandis que la Damoiselle s'échoue dans la cohue, fuyant le regard trop humain, Arsenia se détourne et, à son tour, se laisse emporter par le vide, un lointain où elle errera jusqu'au matin. La Marche Eev'angélique. Adieu, ma soeur. Adieu, mon sang.
Spoiler:
Arsenia observe son don faire des ravages, mais n'en est pas moins consolée. Elle obtient le soutien de @Dahlia Cohen, puis aperçoit @Milesia Sorel dans la foule. Elle n'a guère le temps de la rattraper. Seule avec elle-même (Indrik disparaît pendant 24H), elle s'évade et part errer, pour mieux pleurer sa soeur.
Lun 9 Sep - 8:49
Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 946
Distraire le Peuple
Entendre son nom dans la bouche du loup, l'agresse. La ramène à cette trahison qu'elle vécut par sa faute. Mais, toutes les paroles, les actions sont oubliées, si ce n'est la voix de Skadi qui lui répète ‘'Le… C'est le fantôme… Esfir… C'est lui…''. L'instant est chassé par les flammes, les cris. La réalité. Les bûchers qui se fracassent contre ses rétines, ses sens que s'emballe. Les images violentes qui reviennent à son esprit. Elle est perdue, s'égare. Inconsciente des actions de Régulus, de Thomas. Esfir bascule sur elle-même, chancèle en silence sous le cri d'Alkonost. Autour d'elle une brise se lève, fragile. Caressante, qui l'accompagne dans cette dérive. La panique au bord des lèvres, le cœur battant à tout rompre. La rousse est perdue et ses plumes gonflent de tout ce stress. Lui donnant une étrange apparence. Pas qu'on puisse le remarquer dans cette foule paniquée. Régulus l'abandonne lui souffle l'oiseau de légende, ramenant quelque peu son esprit dans la réalité. Une réplique acerbe sur les lèvres, qui n'a pas le temps de naître. Une forme, une silhouette inconnue la projette au sol d'un croche patte et Esfir percute le sol de plein front. Sa tête se cogne et résonne. Le sang s'échappant tel un fleuve de la coupure apparu. « Putain de merde! »
Sonné quelques secondes, elle peine à se relever. Seul l'instinct lui faisant retrouver l'équilibre. Ce n'est plus véritablement sa conscience qui la guide, mais celle d'Alkonost, quand elle bouscule à la recherche de Skadi. La rousse se faufile, remerciant son corps menu et fragile de lui rendre la tâche plus facile. « SKADI?! » Elle hurle de tous ses poumons, jusqu'à apercevoir, un fragment de quelque chose. Un cadeau de l'oiseau. Esfir court vers la scène et les flammes pour mieux l'apercevoir qui s'effondre. Elle grince des dents, chasse le sang qui obstrue sa vue et s'élance vers la blonde. « Skadi… » Elle s'accroupit pour mieux la protéger de son corps, alors qu'on les percute à plusieurs reprises dans l'hystérie collective. « Peu importe ce que tu fais, arrête… Je t'en prie… » Esfir s'emploie à la relever, un effort considérable au vu de son état. Elle observe quelques visages, capte quelques paroles et serre les dents au point d'en ressentir une vive douleur. « Qu'ils aillent tous se faire foutre! » Lâche-t-elle en soutenant son amie. « Suit moi, Skadi! Ne leur faisons pas le plaisir de crever pour leurs conneries! »
code by EXORDIUM.
Spoiler:
La panique efface la présence de tous, sauf @Skadi Ohlsen. Elle n'entend pas @Régulus Jones, bien que son départ l'insulte. @Artiom Iejov la fait tomber et elle s'ouvre le front. Sonné, elle part à la recherche de Skadi et essaye de la protéger en prenant la fuite.
Lun 9 Sep - 9:56
Invité
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épisode #5 - distraire le peupleRPI hear a voice say : don't be so blind. It's telling me all these things that you would probably hide. Am I your one and only desire ? Am I the reason you breathe ? Or am I the reason you cry ? (Saliva → Always)
La pièce semblait mal tourner, comme je le prévoyais. La foule commença à paniquer, et un mouvement général émergea pour sortir de l'endroit. Plusieurs blessés étaient à déplorer, quelques morts également. Que fait donc la police ?! Je cherchais Artiom du regard, mais impossible de le voir dans cette cohue. Pourtant, je sais que j'aurais dû le voir. J'enfile de nouveau mes gants, afin d'éviter que ma faculté ne s'active au contact de quelqu'un.
La sécurité aurait dû intervenir avec plus de panache, plus d'énergie. Artiom aurait dû aider à secourir les blessés, éteindre le feu sur la scène ! Pourquoi ai-je l'impression qu'il ne fera rien ?
Sur mon côté, Vasily sortit une arme à feu de sa tenue, la gardant pointé vers le bas tandis que de son autre main, il attrapait mon bras pour se lever et fuir. Il m'entraîna dans son village, bousculant les gens sans se soucier d'eux.
- "Je te suis !" dis-je.
Une porte était non loin de nous, alors nous sortions de notre rangée pour s'y précipiter. Suivre son rythme avec mes talons n'avait pas été de tout repos, mais heureusement, je n'avais pas les pires talons du monde. Le plus difficile était la surface en moquette du théâtre, le sol dur des couloirs était bien plus facile. Nous entrions à toute vitesse dans les toilettes et Vasily m'emmena jusqu'au fond, jusqu'à la dernière cabine afin de m'y cacher. Je hochais la tête en silence pour répondre à ses ordres, et nous commencions à attendre.
Plus d'une dizaine de minutes passèrent en silence, et à peine quelques coups de feu retentirent entre-temps, bien moins de prévu. Néanmoins, une odeur de feu se répandait déjà ici. J'observais Vasily tandis que j'étais à demi-assise sur le sol.
- "Il n'y a pas l'air d'avoir de fusillade, mais en tout cas, ça sent le feu. Nous devrions peut-être chercher une sortie de secours ?" dis-je.
Nous avions entendu de nombreux cris depuis notre position, assez pour imaginer le chaos et le massacre présent dans la salle de théâtre.
Robe sur Cybèle Cybèle fuit avec @Vasily Smirnov jusqu’aux toilettes. Ils attendent assez longtemps pour sentir l'odeur de feu et se dire qu'il n'y aura pas de fusillade. Cybèle lui propose de trouver une sortie de secours.
Lun 9 Sep - 12:28
Invité
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Etonnamment calme était Vasily, mais c'était par habitude de se contrôler qu'il parvenait à ne pas paniquer lui aussi. Il avait l'habitude des situations tendues, et surtout celles qui pouvaient se terminer par un bain de sang et, ou, par un incendie faisant des ravages. Sa première impulsion avait été de partir à l'abri pour éviter la cohue ; mais maintenant que tout semblait vouloir s'éterniser sans vraiment partir en vrille, peut-être était-il temps de tenter une sortie ?
Il serra son flingue, réfléchissant à toute vitesse. Son regard s'attarda sur Cybèle l'espace d'un instant. S'il remarqua les formes moulées par les plissures et par la robe de soirée, son esprit n'en tint pas vraiment compte. Le but était de réussir à se sortir de là, et de préférence avec la blonde. Sinon, ça risquait de poser quelques problèmes peu engageant... Notamment le fait qu'il lui faudrait se retrouver un autre partenaire de crime pour ses activités.
« On va peut-être pouvoir sortir. Mais tu me suis de près, et au moindre coup de feu, au moindre signe d'agression, tu plonges à terre et tu te tires. Si je te dis de courir, tu le fais, si je te dis de rester planquée tu le fais. M'oblige pas à te coller une balle dans la jambe pour t'y obliger. »
Il le pensait véritablement, même s'il espérait ne pas en arriver là. Il le ferait, si c'était nécessaire, et s'il pensait qu'il aurait besoin de ça pour sauver la vie de la jeune femme. Il ne la tuerait évidemment pas, mais il n'hésitait jamais à recourir à des moyens extrêmes pour obtenir ce qu'il voulait. Et en l'occurrence, il préférait qu'elle le déteste un peu plus pour ce qu'il était, mais reste en vie, plutôt que de la laisser crever comme ça.
Il lui attrapa de nouveau le bras, et ils sortirent des toilettes.
Ce n'était pas la cohue ni la grande panique comme il l'avait craint, mais ce n'était pas non plus le paradis. Il se baissa légèrement, obligeant Cybèle à faire de même... avant de lui ordonner de courir.
« Retire tes talons et cours ! Je te suis ! »
L'arme levé, il se préparait à devoir tirer si besoin pour défendre sa vie, tandis qu'ils couraient tous les deux pour fuir l'incendie et le bordel.
Spoiler:
Vasily ordonne à Cybèle de lui obéir, puis il l'entraîne avec lui, profitant des problèmes au théâtre pour tenter de s'enfuir en courant. Il est prêt à tirer avec son revolver si besoin.
Lun 9 Sep - 13:39
Yeva K. Romanova
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 71
Distraire le Peuple
Les coupables apparaissent, l’exécution commence, les noms apparaissent, le feu se propage. Yeva se lève, faisant tomber sa chaise. Ses yeux reconnaissent des amis, de la famille, des amants.. Enfin, un surtout et un dont elle porte l'enfant. Sa main se pose sur son ventre alors qu'elle est hébétée, sous le choc. Mais elle entend une plainte, au loin.
« - Est-ce ça la nouvelle politique du Tsar ? Accuser des bouc-emissaires et les exécuter plutôt que d’enquêter sérieusement jusqu’à un procès ? Accuser des honnêtes citoyens et faire brûler les joyaux de la ville ! Honte sur vous, dictateur ! Jamais votre père n’aurait commis une telle ignominie ! »
Sa tête se tourne lentement vers l'origine de l'accusation, la stupidité des paroles la stupéfia de plus belle. Jusqu'à ce qu'elle trouve la force de répondre. « - Avez-vous perdu la tête ?! Comment pouvez-vous être abrutie au point de.. »
Un coup de feu tout proche d'elle l'interrompt, elle se recroqueville en se couvrant les oreilles. Le bruit résonne à ses oreilles, en regardant autour d'elle, elle voit le bras de Niilo. Elle se sent trahie, trompée... Elle qui était si rassurée par sa présence. Sa figure protectrice depuis tant d'années... Mais elle a à peine le temps de se redresser qu'Ilya lui agrippe la main et l'entraîne à travers la foule.
Ses doigts se serrent autour de ses phalanges, elle fait de son mieux pour le suivre. Tout est flou. Il y a des cris, le grondement des flammes. Les gens s'agitent, se battent, se tuent.. Les cris, les cris sont atroces et ils la font suffoquer, la chaleur obstrue sa vue et la foule courrant dans tout les sens claque à ses oreilles. La Romanov se sent confuse, essoufflée, impuissante... Encore plus en voyant son mari s'agiter et se tordre. Et elle sait parfaitement pourquoi, Dorreh.. Malgré le danger proche, elle trouve le moyen de s'inquiéter pour lui, il a l'air si mal, la souffrance s'exprimant par ses gestes incontrôlées. L'empressement, l'essoufflement. Elle se heurte à des chaises et des spectateurs en fuite tout comme eux. « -Ilya.. Att.. »
Elle essaye de dire quelque chose, sans savoir si elle veut lui porter secours à sa détresse sentimentale ou lui indiquer qu'elle n'arrive pas à le suivre. Son souffle empressé lui brûle la gorge. Et même s'il se détruit de l'intérieur, son meilleur ami vient tout de même mettre son bras à sa taille et fait tout pour la mettre en sûreté. Et avant même de s'en rendre compte, ils sont devant une des sorties. Il lui indique de sortir avant de repartir. Elle le regarde faire, sans rien pouvoir dire, incapable de réagir.
Elle entame un pas dans sa direction avant de se faire percuter de plein fouet par un homme qui se précipite sur la sortie. Elle chute, son ventre abritant la vie percute le sol. La douleur l'empoigne, elle crie sans un son et halète, le souffle coupé. Elle se sent sombrer, luttant tant bien que mal. Elle ne veut pas, elle ne veut pas être en détresse, faible, à la merci de tous, à attendre d'être secourue... Mais la plus grande des fiertés ne peut lutter contre la douleur. Elle sent un liquide chaud sur son arcade se répandre sur le sol. Ses yeux se ferment alors que l'on fait glisser son collier et l'emporte loin d'elle. La faiblesse... est insultante, une larme coule. Maudit soit cet enfant.. Maudit soit les cultes.. Au moins, on ne la prive seulement d'un bijoux matériel.. Pour l'instant..
Spoiler:
Yeva répond, outrée, aux accusations de @Tekhla Viktorovna mais n'a pas le temps de finir que @Niilo Dahl tire son coup de feu. Elle se sent trahie par le garde de sa famille mais est entraînée vers la sortie par @Ilya Karenine. Alors qu'elle fait un pas vers sa direction, elle se fait heurter par un fuyard et tombe, son ventre de femme enceinte en avant (aie). Alors qu'elle est en train de s'évanouir, à même le sol, @Selena Danov lui vole son collier (une belle parure royale)
Jeu 12 Sep - 14:08
Niilo Dahl
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 244
distraire le peuple intrigue
Tu crois voir partir la braise qui s'échappe dans la nuit, mais ne cherches pas à comprendre davantage ce qu'il se passe car l'urgence palpite, là, tout au fond. Rengainant, tu te penches dans la foule afin d'éviter autant que faire se peut les éventuelles balles qui pourraient partir à ton encontre. Mais s'il y a des membres de l'Intolérante dans cette foule, sans doute semblent-ils occupés à survivre. Le corps de la Princesse s'échoue au sol et tu ne réponds plus de rien que du réflexe de protection. Saisissant les épaules de la Belle, tu la protèges un instant d'un autre corps amorphe venant s'échouer sur elle, et qui aurait pu l'étouffer définitivement.
-Venez Altesse.
Sans attendre sa réponse, tu la soulèves dans tes bras ; ton regard ne rencontre le sien qu'une demie seconde.
-Vous me condamnerez à mort plus tard.
Pas une excuse ; pourquoi faire ? Le mal est fait, découvert comme une plaie béante, une lèpre qu'on ne peut plus cacher. Bousculant tout sur ton passage, tu entreprends au moins d'éloigner la Princesse du feu, lui laissant par la suite décider de son destin pour conclure cette affreuse nuit.
FRIMELDA
Spoiler:
Niilo sort @Yeva Romanova de la proximité de l'incendie.
Ven 13 Sep - 8:15
Velvet de Montpensier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 94
distraire le peuple intrigue
La léthargie soudain, se retire, comme une peau de bête glissant des épaules d’un monarque. Alors que le feu ronflant étire encore ses bras sur la place, les yeux du vioque suivent les silhouettes qui repeignent les murs du glacis de leurs ombres, avant de se poser sur le mikado de cadavres qui tapisse le pavé de la place du Théâtre. Ce dernier se dresse, immémorial et fier, toujours au même endroit, invaincu, le sommet de ses tours déchirant le ciel noir comme des flammes éternelles et pétrifiées. La gueule béante de l’esprit de Yasha se referme une fois nourrie de ce miasme énergétique et soudain, ses yeux se fondent de blanc et de noir. Yaga, quelque part, se marre. Et l’idée de la mort n’est plus une superstition qui tient en haleine.
Les réalités dansent, ondulent comme des flots caressant son corps fatigué tandis qu’il se redresse, canne effleurant le pavé. Le sang bouillonnant dans ses veines lui rappelle que loin dans la nuit, il reste une étincelle de lumière, une braise d’humanité qui… soudain, s’éteint. Yasha soupire, contemple, croque-mort improvisé, les entrailles de l’enfer déversées sur le sol, calcinées de terreur et de folie. Yaga, toujours, se gausse. Et l’idée du néant apparaît dans une clarté hyaline.
« Il faut aller dormir maintenant, Yasha. » grince-t-elle, tricotant de ses longs doigts les fils d’une vie dont la pelote qui s’amenuise se rapproche, pour remonter le long de ses genoux cagneux.
La Phase opère une révolution parfaite et le système solaire interne du vieux alors s’éteint. Sa canne échappe sa paluche calleuse pour se fracasser sur le sol dans un bruit qu’on entendra pas, et il se laisse vaciller dans cet air ouaté et porteur de mort. Lorsqu’il chute, ses os claquent, et son destin roule sur le pavé avec un bruit de dés. A l’intérieur, le feu Ancestral appelle des cendres que le Balai d’Argent de la Sorcière viendra tranquillement épousseter. Bientôt, dans un frottement discret, la charogne n’est plus que braise, puis poussière de fée moisie.
Dans la nuit écorchée de flammes, Yaga a cessé de rire.
distraire le peupleft. All •••La bête s'était réveillée à l'intérieur de Régulus. En son sein avait résonné l'appel irrésistible de passer à l'attaque, de prendre en chasse n'importe qui se trouvant sur son passage. Le warg bouillonnait, sa bestialité pulsait dans ses veines et sa carrure vint s'approcher d'une femme qui tentait de fuir. Une femme, @Maksim Milosevic, qu'il blessa en laissant ses griffes arracher son épiderme. Pourtant, s'il était dangereux à cet instant, celle qui lui faisait face l'était tout autant et lorsque le jeune homme aperçut la demoiselle prendre en masse et en fourrure, se transformant en grizzly, il ne put éviter le coup de patte qui le projeta à quelques mètres plus loin. Un gémissement de douleur s'extirpa de la gorge de Régulus, dont l'épaule, la clavicule et une partie du torse du côté gauche furent griffées. Sa tête heurta avec violence le sol, et ses yeux clairs se détournèrent vers la scène en feu. Il était déboussolé, mais l'adrénaline qui parcourait son corps lui permettait de ne pas encore ressentir complètement la douleur du coup de patte.
Cependant, alors qu'il allait se relever, poussant un grognement, un homme vint l'agripper, l'attrapant par le col. Instantanément, Régulus tenta de le griffer, plantant ses ongles dans cette peau néanmoins si dure qu'il ne put rien faire d'autre que déchirer sa chemise. La rage se lisait dans ses prunelles. Le louveteau était en proie à sa propre condition, encore inapte à se contrôler et à prendre le dessus sur sa colère. Ca suffit. L'alpha grondait, resserrait sa prise sur le garçon qui tenta d'abord de se débattre, avant de lâcher prise, ses mains restant simplement appuyé sur les poignets de Nikolai. Et tandis que les flammes prenaient de l'avance, Régulus reprit peu à peu ses esprits, son regard plongé dans celui de l'émissaire. Son cœur battait à vive allure en prenant conscience de ce qu'il venait de se passer, de qui était face à lui. Puis, la douleur se répandit comme un poison, et le louveteau grimaça, serrant les dents. « Nikolai. » souffla t-il en abaissant le regard, honteux de n'avoir rien pu contrôler. Honteux d'avoir attaqué les premiers venus. Il aurait pu tué des innocents, tué Astrea ou encore Skadi, Esfir ou Thomas. Mais pour le moment, il ne pouvait pas rester ici à se ressasser cette soirée. Le théâtre brûlait, rendait l'âme et il était temps de partir avant que ne vienne le tour à leur enveloppe corporelle de s'embraser. D'un regard entendu, @Nikolai Kozlov et lui se hissèrent alors en dehors du théâtre, échappant aux flammes, échappant à la mort qui avait pu emmener quelques âmes à ses côtés.