La chaleur du feu menace, lèche, ravage. Alors, une silhouette se pose sur toi. C’est une présence protectrice, un contact doux, un baume aux brûlures. La voix qui s’élève à tes oreilles te secoue alors que tu trembles encore au sol, recroquevillée. Skadi… Arrête… Je t’en prie… Les paroles t’éveillent d’un rêve cauchemardesque à un autre, car maintenant les coups de l’hystérie se ruent sur vos corps, et la douleur des autres s’empare de ton être. Les flammes t’embrasent, les balles et les lames semblent déchirer ta peau. La souffrance te cloître au paysage, les larmes t’échappent, et d’un dernier effort tu hasardes un regard sur l’ange gardien blessé qui te relève. « Esfir… » Faible, tu te serres contre elle et tu t’enfuis à ses côtés.

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