01 Juin 2019. Quatre heures et demi du matin. Les dernières lueurs des lampadaires s'estompent.
« Un. Deux. Trois. »
A toutes les portes de Moscou, trois coups sont portés. A toutes les portes de Moscou, trois gardes sont plantés.
C'est la perquisition tant promise. La perquisition de toute la ville.
En une journée, toutes les habitations sont passées au peigne fin. Les soldats entrent. Le premier recense les habitants présents, vérifie les marques. Les deux autres fouillent les lieux, sans aucun soin, balancent ça et là les affaires. Pas le temps. Les lieux publics sont visités en début d'après-midi. Les entreprises, aussi. Tout. Partout.
A Zamoskvoretchiye, c'est Eowin Romanov qui pénètre avec les soldats. Légende dotée du don d'identification. Personne ne peut y échapper. Les créatures en infraction sont marquées à même leur salon, au fer rouge. En hurlant. Celles qui ne possèdent pas de puce, transplantées, à même le parquet. En hurlant.
▼ ▼ ▼ ▼ ▼
2.en détails ❃ L'action se déroule le 01 Juin 2019, aux alentours de 4 heures du matin. ❃ Les autorités font une perquisition des habitations de toute la ville. Votre personnage est donc concerné. Les lieux publics et les entreprises sont fouillées dans l'après-midi. ❃ La configuration est la même partout : trois soldats, l'un recense, les autres fouillent sans soin aucun. ❃ A Zamoskvoretchiye, les soldats sont accompagnés d'une Légende pouvant identifier la nature des créatures : Eowin Romanov, le neveu du Tsar. ❃ Les personnages en infraction (marques & puces) sont marqués ou pucés à même leur habitation, de façon très douloureuse.
3. le fonctionnement ❃ Cette intrigue est ouverte à tous les joueurs. ❃ Vous ne posterez qu'une seule fois par personnage. ❃ Votre post doit retracer la perquisition qu'il subit, de son chez-lui ou de son entreprise, ainsi que sa réaction. Soyez cohérent ! ❃ N'oubliez pas de résumer votre post dans un SPOILER. ❃ Votre personnage peut s'être enfui, peut attaquer les gardes, peut se rebiffer. Attention, cependant, votre réaction aura des conséquences sur votre personnage et son quotidien, que vous devrez prendre en compte dans votre histoire. ❃ Vous pouvez faire interagir les soldats & Eowin Romanov, dont vous pouvez retrouver le prédéfini pour en savoir plus. ❃ Le MJ interviendra à la fin de votre post pour vous résumer les conséquences de vos actions.
Sam 22 Juin - 12:16
Milesia Sorel
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 195
make me wanna die intrigue
La Dévorante écume sentines et caveaux pour se nourrir, dans l’ombre, aidée de ses spirituels qui l’informent du danger. Lorsque la porte de sa chambre de bonne est défoncée par les bons soins de l’envoyé royal, on n’y trouve qu’un lit putride aux tissus souillés. Quelques crânes sont empilés en parodie de cathédrale vaniteuse, autel dégénéré des pulsions voraces éclairé par l’aube naissante. L’absence de Milesia est reconnue, avalée par les ombres, tandis qu’elle savoure les dernières miettes de sa liberté avant que son frigo ne devienne propriété publique. Nous allons mourir.
Mais nan.
Mais si.
Oui. Nous allons tous mourir.
FRIMELDA
Spoiler:
Milesia n'est pas chez elle au moment des faits et de toute façon, il n'y a rien dans le taudis qu'elle habite.
NOTE DU MJ :@Milesia Sorel : Pour avoir fui et ne pas s’être soumise à la perquisition, Milesia est présentement rechercher par les autorités, marque et puce restant à vérifier ou implanté de force. Avec une mention ‘’possiblement dangereuse’’ surligner en gras.
Sam 22 Juin - 20:44
Cornelius Thompson
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 119
don't touch our gold intrigue
Tverskaya – Demeure Thompson
Les fées s’éparpillent. Putain quel bordel.
Même Tverskaya part en en couilles, j’y crois pas.J’ai l’air de quoi, moi ? Comment tu veux que je les rassure moi les gens, quand dans ma propre baraque tout est retourné comme si j’avais caché les pires trucs du monde ? Bordel mec, je viens d’arriver, t’as pas honte? Quand les gardes repartent ils semblent presque déçus. Bah oui mec, on est trop sages, va fouiller ailleurs. Des paires d’yeux dorés, trop propres et trop brillants, suivent les silhouettes raidies par la rage, aux épaules sculptées par le couteau des ordres royaux. Les enfants se pressent contre leurs parents. C’est ça, dégage. C’est pas la fête du slip ici.
- - - Périphérie – Cirque de Carol et Cornelius.
Ma main presse celle de Carol.
« Tout ira bien. »
Les roulottes sont retournées en tout sens par la tempête tricéphale, l’ouragan impérieux envoyé par la force terrorisée, terroriste. Nos merveilles n’ont intérêt à rien subir, rien du tout, sans quoi nous les brûlerons. Nous les brûlerons tous.
FRIMELDA
Spoiler:
Cornelius et sa famille sont effrayés par la perquisition mais personne ne trouve rien chez eux à priori. Il se tient prêt à intervenir toutefois quand le cirque qu'il co-dirige avec @Carol Quincy est pris d'assaut.
NOTE DU MJ :@Cornelius Thompson : Émissaire de sa maison et la perquisition n’ayant rien donné, Cornelius n’a aucune sanction à son actif.
Sam 22 Juin - 20:56
Niilo Dahl
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 244
bittersweet memories intrigue
La punition semble se poursuivre indéfiniment mais les battues douloureuses ne recouvrent pas le souvenir atroce d’Aleksandra Romanov s’écroulant dans tes bras, les yeux s’éteignant au fur et à mesure que la vie la quitte. Les malédictions rebondissent contre ton corps, inlassablement, t’épuisent et te flétrissent. Le bras pare les coups, les doigts s’emmêlent dans les chevelures, appuient le corps sur le sol et le maintiennent, malgré les spasmes, malgré les cris, malgré le crissement des ongles dans le sol, malgré les supplications et les promesses, malgré les larmes.
Tu te redresses et te détournes, imperturbable. Nouvelle rue. Nouvelle porte. Nouvelle frappe. Nouvelle puce. Nouveaux cris. A l’écho de la souffrance des uns répond celui du craquement des gonds, du froissement des tissus, de la chute des corps sur le sol. Et dans l’ombre de la silhouette, la forme du nez, la lueur impérieuse des yeux, palpite indéfiniment le souvenir de celle que tu n’as pu sauver.
FRIMELDA
Spoiler:
Ayant failli à la protection d'Aleksandra Romanova, Niilo garde son poste de garde personnel de la royauté mais est affecté aux basques de Eowin Romanov ; c'est donc un des gardes que les habitants de Zamoskvoretchiye voient passer. Il est hanté par la mort de la princesse et par son impuissance.
Sam 22 Juin - 21:30
Alasaïas Schneider
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 224
psycho intrigue
Mes invités frémissent tout d’abord, puis lorsqu’ils comprennent, s’éparpillent en paniquant, leurs cris venant aiguiser le rose de l’aube qui repeint les murs d’une manière presque poétique, en parfait oxymore avec l’horreur qui résonne entre les murs. Des milliers de balles sont fracassés au sol, tantôt des toiles déchirées, tantôt des vases éclatés, tantôt des plantes brûlées. Ma vie se ravage en une dizaine de minutes, ne laissant derrière elle que la solitude, l’absence et l’horreur des champs de bataille.
Ainsi j’ouvre de moi-même le coffre fort contenant l’herbacée tant appréciée qui fait si bien tourner le monde, malgré tout. Informé de la taxe, je baisse la tête, sans provocation, pour ne rien faire risquer à Isild et Valentina. La nuit, quelque part dans le quartier de haute sécurité, le corps de Mimosa s’exhale d’une fenêtre, se disloque dans le caniveau et se fane dans une nuit éternelle.
FRIMELDA
Spoiler:
L'appartement d'Alas' est ravagé et il déclare à la police son trafic de Raskovnik, acceptant en apparence la taxe qui lui est donc imposée. Mimosa, l'une de ses serveuses, refuse d'être pucée et au terme d'une course poursuite, se suicide pour échapper aux gardes.
NOTE DU MJ :@Alasaïas Schneider : La collaboration lui évite la prison, mais 25% de ses profits seront versés aux Émissaires, au lieu du 10% demandé.
Sam 22 Juin - 21:42
Velvet de Montpensier
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 94
devil in i intrigue
« Cours, fais sortir les petits, dépêche-toi. »
Le vieillard a tout juste le temps de tourner le dos à la porte de derrière. Les coups frappent, la porte se dégonde sous le choc, ils apparaissent. ▬ JAMAIS !
Le vioque se cabre, défie du regard, secoue la tête en signe de négation, serre les dents. Les bras se lèvent.
▬ JAMAIS !
Les mains s’approchent et s’accrochent.
▬ JAMAIS !
Yaga s’érafle les ongles sur les parois du crâne. Croche-patte, canne roule, rotule boule. Le corps s’écrase.
▬ JAMAIS !
Les insultes fusent, éclatent les tympans. Yasha compte en silence les fissures dans le parquet tandis que la puce sous la contrainte s’ancre sous la chair, défonce les tissus, ajoute de nouvelles rides. Un hurlement perce la nuit.
▬ JAMAIS !
Et quand il croit que tout est fini, qu’il les regarde partir, la haine au creux des pupilles, un reniflement se fait entendre. Les soldats se retournent.
Deux enfants sont restés cachés sous la table. Nus. Terrorisés.
FRIMELDA
Spoiler:
Yasha se révolte, Yaga tempête à l'intérieur de son crâne, est pucé de force ; son proxénétisme infantile est découvert.
NOTE DU MJ :@Yasha Tarr : Brutalisé et la puce implantée de force, la résistance et le proxénétisme infantile de Yasha lui vaut un détour par la prison, pour une durée de temps encore inconnu.
Sam 22 Juin - 21:55
Dmitri Romanov
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 324
épisode #4 - perquisitions et infractions
Quelques coups brutaux se firent entendre contre la porte d'entrée du manoir Yuri. Je regarde vaguement l'heure sur le réveil, quatre heures trente du matin. Je me lève pénible en criant que je suis en chemin, ayant tout juste le temps d'enfiler des pantoufles pour aller ouvrir la porte. Trois coups sont portés, et trois gardes sont plantés devant la porte. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine, craignant le pire. J'ouvre la porte avec stupéfaction, scotché aux lèvres de mon interlocuteur, qui m’annonce une perquisition dans toutes les maisons.
Je me sens à la fois soulagé, et à la fois contrarié. Tandis que le premier soldat me recense et vérifie ma marque, les deux autres fouillent brutalement le manoir, sans aucun soin, balançant nos affaires sans ménagement. Je fronce les sourcils devant leur comportement, choqué et outré que des membres de la noblesse soient traités comme tels. Pourtant, je ne dis rien et je ne fais rien pour les en empêcher. J'appréhende les risques du moindre de mes mouvements. Les soldats ne s'attardent pas dans la vieille demeure, et passent rapidement à la maison suivante, sans un mot.
Je soupire gravement à l'idée de devoir ranger le bazar qu'ils ont mis. Je commence à ranger en me disant qu'il était bien inutile pour eux de venir fouiller un honnête citoyen. Je suis tout de même soulagé de ne pas être une créature surnaturelle, et être ainsi épargné par la puce. J'aperçois mon père en bas de l'escalier principal, encore choqué de la visite impromptu des militaires.
- "Retournes te coucher papa, je m'occupe de ranger tout ça."dis-je en rassemblant quelques livres jetés à terre.
Andreï est vexé du comportement des soldats envers des nobles, mais il ne dit rien. Les soldats fouillent et mettent le bordel avant de partir sans rien trouver. Andreï commence à ranger en disant à son père d'aller se recoucher.
NOTE DU MJ :@Andreï Yuri : Les gardes n’ayant rien trouvé et ayant collaboré, Andreï peut continuer sa vie sans changement.
Sam 22 Juin - 22:34
Isabeau Médicis
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 165
Perquisitions et Infractions
L’arracher, éviscérer, l’arracher, trancher. Découper, faire couler le sang, l’arracher. Quelques mots tournent en rond dans l’esprit de la draugr. Rejeter à la rue, après ce temps passé en captivé, marqué comme du bétail. Et ce machin électronique qui la traque pour eux. C’est sa peau qu’elle a déchiqueter à la recherche de l’intrus et son propre sang qui s’écoule sans l’inquiéter. Même la douleur de sa propre lacération ne l’a pas empêché de réessayer, jusqu’à ce que son bras tremble et que sa faim la tenaille. Romanov… Sigyn n’a eu aucune pensée pour ce pseudo roi, jusqu’à aujourd’hui. Son nom tourne en boucle avec les mots, le goût de son sang presque sur sa langue. Ils y passeront tous. La seule solution pour punir la faute. L’éradication de sa lignée entière et lui, comme dessert de ravissement. C’est sur sa langue que son pouls de tsar terminera sa course. Dans leur sang, à eux, les Romanov et ses brebis qu’elle baignera son corps pour se laver de l’injure. Sigyn n’y voit rien que sa haine envers un enfant qui se croit important. Elle n’y voit rien, jusqu’à ce qu’elle rentre à son appartement en pleine nuit, lieu de calme. Son cachot loin de la vie. Elle se fige, un grognement s’échappant de sa gorge.
Porte défoncé et bruits étranger à l'intérieur. C'est son espace que l'on envahit. Sa vie que l'on met sens dessus dessous. Ses biens qu'on ose souiller. Sa lame toujours entre ses doigts, elle enjambe l'obstacle qu'était sa porte et s'approche du premier qui lui tourne le dos, pendant que deux autres se tiennent dans sa chambre. Il ne l'a pas entendu, ils font trop de boucan pour l'entendre les chiens. D'un mouvement souple et habituer, elle tranche le cou et cette merveilleuse veine qui palpite. Son autre main, l'empêchant de hurler. Elle avale sans gêne le liquide de vie, s'en remplis la bouche, la gorge et l'estomac, jusqu'à ce qu'il cesse de gigoter et qu'elle le dépose au sol, délicatement. Laissant tomber un papier qu'on lui a remis, celui pour qu'elle se nourrisse en priorité. Elle relève la tête, croise le regard du second envahisseur et lui adresse son sourire le plus rougi qu'elle puisse lui offrir. « Trois petits sots cherchaient de quoi punir la charogne. La charogne en mangeant un, les deux autres eurent un choix. Poursuivre ou survivre? » Elle éclate d'un rire qui ne lui est plus connu et tourne les talons. Ignorant s'ils suivront ou pas, ignorant qui accompagne ses gardes. Déjà, elle dévale les escaliers.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Après avoir essayé d'arracher le machin électronique qui la traque, en sortant de prison et ce, sans succès, elle rentre chez elle pour trouver des intrus dans SON appartement. Elle vide l'un de son sang, avant de tourner les talons en espérant qu'on la prendra en chasse.
NOTE DU MJ :@Sigyn Ozouf : La mort d’un garde et sa fuite, les forces à la poursuivre sans la rattraper. Elle devient officiellement une tête mise à prix, rechercher par les autorités et avec ordre ‘’de tirer à vue’’.
Dim 23 Juin - 0:54
Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 146
Perquisitions et Infractions
Une cigarette au bec, elle s'éloigne de la fenêtre de sa villa et se jette un regard à la va vite, en écrasant la cigarette du bout de son orteil. Un haussement d'épaule plus tard, elle gambade jusqu'à la porte d'entrée principale. Vêtu en tout et pour tout, d'une courte nuisette noire et d'aucun autre morceau de tissu. Ses longs cheveux retombant sur sa poitrine et ses épaules, alors qu'elle ouvre la porte avant qu'on ait pu y cogner. « J'espère que vous êtes venu pour me fouiller. » Les mots lui échappent, mais son sourire est trop innocent pour faire véritablement provoquant. Elle se tasse sur le côté, les laissant libre d'entrer dans sa demeure. Elle sait, de toute façon, que rien n'est à trouver si ce n'est une réserve de plante tout à fait légale.
Sur leurs talons, elle les observe mettre en bordel ce qu'elle a rangé, une heure avant… Question de s'occuper les mains. Entre ses lèvres, elle siffle une chanson de son enfance. En profite pour s'asseoir à même la table de la cuisine, se rallumant une cigarette et s'étalant sur le dos. Croisant les jambes, juste pour s'assurer un minimum de décence. Évidemment, ils ne trouvent rien. Ses plantes sont néanmoins jeter à même le sol, alors qu'elle continue de siffloter. Atalia sourit au dernier... oh! À la dernière femme qui passe sa porte pour sortir. Se redressant pour la suivre des yeux, alors qu'on l'abandonne seule et frustrée. Si seulement, un d'entre eux voulait rester jouer avec elle
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Atalia flirt avec le premier arrivé, sifflote une chanson le temps qu'il saccage sa maison et patiente une cigarette au bec, avant des les voir partir sans rien... Et ressentir la frustration de n'avoir personne pour s'amuser.
NOTE DU MJ :@Atalia Hassan : Les gardes sortent avec le sourire, puisqu'ils ont pu mâter autant qu'ils le voulaient. Mais n'ayant rien trouvé contre la belle, Atalia sans sort uniquement avec le bordel qu'ils ont laissé derrière.
Dim 23 Juin - 1:25
Adonis Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 112
perquisitions et infractions épisode #4
Lorsque le sol se met à trembler, Alma tend l'oreille. Calfeutrée sous sa tente, elle se prépare à entrer sur scène. Ce soir, le spectacle n'aura pas lieu. Et pour cause, lorsque la brigade commence sa ronde, il est déjà trop tard. Les plus farouches tentent de crier pour faire entendre leur désapprobation. Quelques uns se mettent à crier. C'est à cet instant que l'adrénaline monte. D'un cran. CRAC ! Puis d'un autre. PAF ! La porte s'ouvre, et avec elle les valves de la crainte agonisante. La poupée de chiffon se lève et fronce les sourcils. Renoue les voiles d'un peignoir qui ne cache que trop peu son intimité. « Madame, nous vous prions de reculer s'il vous plaît, nous allons procéder à la perquisition de votre... taudis ? » Les trois hommes rient à l'unisson. Et Alma, quant à elle, baisse seulement les yeux.
Pendant plusieurs minutes, elle assiste au capharnaüm sans réagir. Seuls quelques soubresauts la secouent, lorsque le placard est ouvert, son contenu, lancé à terre, puis lorsque le lit est violemment retourné, puis lorsque sa coiffeuse est pulvérisée. Lorsqu'ils ouvrent le tiroir de sa table de chevet, ils s'immobilisent. Les seringues, les remèdes. En quelques secondes, tout va trop vite. Sa jolie nuque est saisie. Son joli petit corps est mis à nu. Le peignoir glisse. La pelouse, à l'extérieur, accueille lourdement ses genoux. « Je suppose que vous n'avez pas d'ordonnance pour ces médicaments ? » La femme-enfant jette un oeil autour d'elle. Ses semblables la regardent. « Carol !? » qu'elle appelle. « Vous ont-ils été prescrits par un médecin, oui ou non ?! » Des larmes perlent sur ses jolies joues, lorsque ses tiroirs sont vidés au sol, derrière elle. « Carol ?! » qu'elle hurle. Les mains sur les tempes. Pour oublier. Mais il n'oublie pas, le policier. De lui faire une jolie marque sur la joue.
Spoiler:
Alma subit la perquisition en étant terrorisée. Les policiers trouvent ses remèdes pour la peste, qui sont sans ordonnance. Ils la brutalisent à l'extérieur, tandis qu'elle appelle Carol à l'aide. Ils lui laisseront une belle marque sur la joue, une amende, et embarquent les remèdes. Sans compter son traumatisme.
épistolaire
Pando
Dim 23 Juin - 9:32
Anatoli Romanov
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 116
perquisitions et infractions épisode #4
Finalement, la télévision commence à beugler dans tous les sens. Des perquisitions partout en ville, qu'elle clame. Et au bout de quelques minutes, déjà, des visages défilent sur l'écran. Ils sont en infraction. Ils possède de la drogue. Ils cachaient des choses. Et voilà que la liste s'agrandit, chaque minute un peu plus, pour effrayer et rassurer, à la fois bercer et fracturer. Connards qu'ils sont... De lui infliger ça. Dans son bureau, elle appuie sur le bouton rouge. Eteindre cette merde avant de péter un câble. La culpabilité est présente. Elle a donné les directives. Elle a accepté de faire ça. Elle a envoyé ses gars. Avait-elle le choix ? On l'a tous, n'est-ce pas ? Elle passe une main sur son front. Essaie de calmer ses nerfs à vif. Mais depuis plusieurs semaines, rien ne semble profiler un quelconque solstice de paix. Rien, seulement le sang, la mort et le bordel.
Spoiler:
Claus assiste aux perquisitions qu'elle a mises en place grâce à la télévision de son bureau. Elle finit par l'éteindre pour éviter de culpabiliser davantage. Elle se hait d'en être réduite à ça.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
Dim 23 Juin - 10:04
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
perquisitions et infractions épisode #4
« C'est ça que vous cherchez ? » Je fume un joint. « TU TE FOUS DE NOTRE GUEULE, P'TITE SALOPE ? » Je suis à poil. « ENLEVE TES SALES PATTES ! J'VAIS T'ECLATER LA GUEULE, PUTAIN ! » J'ai les mains dans le dos. « TU VEUX FINIR AU TROU, C'EST CA ? » J'suis plaquée au pieu. « VAS-Y, J'T'EN PRIE SI CA T'ARRANGE ! » Il enlève son fut'. « Oh t'inquiète pas, on s'arrange toujours avec des putes comme toi. » Ouais. On s'arrange.
Spoiler:
Maksim fait sa provocatrice et fume devant le flic qui vient chez elle. Elle se fait brutaliser. Puis violer pour éviter la taule.
Je vais te tuer. Et lorsque ceci sera fait, je danserai sur ton cadavre en écoutant du métal, en piétinant tes boyaux et en festoyant sur ta gueule. Et je me défoncerai, si bien que je finirai par faire un petit somme avec ton corps froid. Et ce sera le meilleur souvenir de toute ma putain de vie.
Pando
Dim 23 Juin - 10:18
Anastass Domachev
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 183
FAÇONNER MOSCOU
Presque cinq heures du matin, des coups se font entendre sur la porte d'entrée du manoir Domachev, maison familiale depuis des décennies. Je me réveille en maudissant l'idiot qui ose frapper à la porte, tandis que mon épouse commence à se lever. Je me lève à mon tour pour aller ouvrir la porte au rez-de-chaussé, tandis que mes deux fils dorment encore dans leurs chambres.
Je descends sans prendre le temps de m'habiller davantage, uniquement vêtu de mon pantalon de pyjama, pieds nus. Trois coups sont portés à la porte, et je ne reconnais là aucun code secret de la Bolshoy. J'envisage l'hypothèse qu'un de mes hommes soit directement venu me chercher ici. Je descends les escaliers à pas rapides, prenant tout juste le temps de vérifier les appels manqués sur le téléphone fixe de la maison, placé sur une petite table dans le hall d'entrée.
J'ouvre la porte d'un mouvement vif, pour voir planter là, trois putains de soldats de merde. 3 merdeux qui me regardent d'un air étrange. Ils commencent à entrer tandis que je me décale sur le côté, ils m'annoncent la perquisition. Mon regard se fait plus dur, alors même qu'aucune inquiétude ne me traverse. Aucune preuve m'associant à la Bolshoy n'est trouvable ici, je m'en assure régulièrement. L'un d'eux s'avance vers moi pour me recenser en tant que créature surnaturelle, vérifiant mes marques visibles sur mon poignet. Les deux autres commencent à fouiller le Hall jusqu'à-ce que le petit chef de merde ne décide de vouloir me pucer d'un ton condescendant. Mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps, mais je garde mon calme, autant que possible.
Les trois soldats me mettent à genoux avant de m'aplatir sur le parquet glacé, la porte d'entrée toujours grande ouverte. Ils leurs faut bien toutes leurs forces pour me maintenir tandis qu'ils m'implantent la puce de géolocalisation, comme si j'étais un putain de chien vagabond. Je grogne de douleur, tandis que j'ordonne à mon épouse et mes deux fils maintenant bien réveillés, de ne pas s'interposer. Quoi qu'il arrive, il était impossible d'échapper à la puce. J'étais convaincue de pouvoir m'en débarrasser plus tard, d'une façon ou d'une autre. Leur manipulation était douloureuse, et mes sensations prenaient le dessus sur ma détermination. Alors que je suis au sol, mes yeux passent au noir, et mon regard vient se planter dans celui du soldat face à moi, malheur à lui. Mon regard le pétrifie de terreur, sa respiration s'intensifie tandis que je bloque très lentement ses poumons. Lentement, il commence à se sentir étouffé tandis que ses yeux s'écarquillent.
Leur besogne terminée, les deux autres soldats s'éloignent de moi, tandis que je me relève d'un air menaçant. Mon regard reste noir, braqué vers eux, tandis qu'une fine couche de sueur recouvre maintenant mon torse. J'essuie quelques gouttes de sang qui s'échappent de ma nuque en traçant un sillage rougeâtre sur ma peau pâle.
- "Si vous avez terminé... Maintenant dehors !" dis-je en terminant ma phrase en hurlant de colère.
Je ne desserre mon emprise sur le pauvre soldat que lorsque ses deux comparses traversent le seuil de l'entrée. Le dernier merdeux prend ses jambes à son cou pour s'enfuir du manoir, tandis que je claque la porte derrière lui. Je souffle doucement pour reprendre mon calme, puis je m'engouffre dans les couloirs sombres pour rejoindre mon bureau, et passer quelques appels.
Anastass est pucé par les soldats, ce qui fait remonter ses pulsions. Ses yeux virent au noir, et il utilise sa faculté pour pétrifier le soldat qui le recensait. Après quoi, il effraie les trois soldats, et une fois partis, il claque la porte d'entée et va passer quelques appels aux membres de la Bolshoy.
NOTE DU MJ :@Anastass Domachev : Suite à ce qui est considéré comme une attaque contre un garde (pétrifié), Anastass se retrouve avec une amende salée et une journée de prison à son actif.
Dim 23 Juin - 13:09
Ilya K. Romanov
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 165
On frappe trois coups à la porte de Dorreh. J'ouvre les yeux, encore enfariné, et me racle la gorge avant de chuchoter à mon Autre : ▬ Hé Bambi... quelqu'un à ta porte...
Je le laisse se lever, privé de la chaleur de son corps endormi contre moi et attends quelques instants avant de passer moi-même un caleçon et mon pantalon. Pour maintenant... Dorreh sait que je le fais suivre, plus la peine d'être poli : ▬ S'il s'agit de Letov, dis-lui d'aller au diable !
Pas de réponse. Je quitte la chambre pour découvrir la porte close, porte qui a laissé passer trois soldats. Je passe ma main contre mes cheveux pour y remettre de l'ordre. Dans quelle embrouille Dorreh s'est-il mis ? Je soupire et m'approche tranquillement, pendant que deux d'entre eux sont déjà en train de fouiller partout. Hé bien, j'espère qu'ils ne sont pas déjà passés chez moi. J'appelerai le concierge quand ils seront partis. Le premier semble vérifier l'identité de mon amant. Je soupire, fatigué, et pars chercher mon portefeuille avant de me présenter moi-même. Mon poignet, mes papiers, ce sentiment de perdre du temps et du sommeil.
Je jette quelques oeillades à Dorreh pour qu'il ne fasse pas l'idiot ou ne soit pris d'un élan de panique, qui sait ? Il peut se montrer plus impulsif que moi parfois. Il serait capable de se jeter sur ses bouquins pour éviter qu'on en froisse les pages. Je vois un nom écrit sur l'uniforme de celui qui reste près de la porte. ▬ Baranov ? Le fils de Pavel ? Il a été opéré du coeur, non ? Tout s'est bien passé ? ▬ Je suis son neveu... Oui, très bien.
Il semble un peu... méfiant. Je lui souhaite bon courage une fois qu'il me rend mes affaires et regarde ses camarades malmener les biens de Dorreh sans objecter. Toutefois, je glisse à l'attention de ce dernier de les laisser faire. Puis je reprends à voix haute : ▬ Si vos compagnons ont fini la chambre, je vous prie de bien vouloir m'excuser, je vais me recoucher.
Spoiler:
Ilya se soumet au contrôle d'identité, se dit que ça va être le bordel dans son appartement qui était si bien rangé. Comme il n'a rien à cacher, il va se recoucher, il verra bien les conclusions des perquisitions et des fouilles à son retour au bureau.
NOTE DU MJ :@Ilya Karenine : Après quelques familiarités avec ceux qui perquisitionne son appartement, Ilya s’en sort sans un avertissement. L’endroit traité avec un peu plus des respects que les autres appartements du coin.
Dim 23 Juin - 14:42
Carol Quincy
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 135
Ils sont partout. Et tu les regardes, toi, beauté désemparée au milieu du brouhaha. Tes esgourdes ne perçoivent pas la totalité de ce qui se trame autour de toi. Le temps s'est arrêté. Boucle temporel dans laquelle tu serais enfermée sans la moindre perspective. Tes enfants s'impatientent derrière toi. Que va-t-il se passer ensuite ? Tu l'ignores. Tes lippes s'entrouvrent, vaine tentative, puis se referment sur un souffle fébrile. Poignée de gros bras retournent les toiles dans quelques vacarmes tempétueux. Et tu as envie de hurler.
Tes phalanges martèlent celles de Cornelius à tes côtés. Tout ira bien ?Sornettes ! Une œillade à son égard trahit la fureur qui vrombit entre tes côtes. Sûr que tu le tiens responsable - d'un certaine manière - de tout ceci. Peut-être aurait-il pu empêcher cela, non ? L'océan te monte aux cils, tandis que vos effets s'éparpillent çà-et-là, malmenés par de grosses paluches profanes.
« Je veux qu'ils partent, que tu siffles entre tes dents.
Puis une complainte dans le lointain. Alma. Dès lors, ta main délaisse celle de ton ami. Et tu te précipites sans prendre garde aux recommandations qui fusent dans l'air. Point d'hésitation lorsque tes mirettes capturent finalement la scène. Regard de jais. Voilà que ta paume s'abat fougueusement sur la pommette saillante du gaillard.
– Levez une fois encore la main sur elle et, par tous les Dieu, je vous assure que...
Mais tu n'as pas le temps d'achever ta menace. Une poigne te contraint à la génuflexion.
– Lâchez-moi, espèce de brute épaisse !
Revers dont les vibrations ébranlent l'échine. Déchirure sinistre entre les omoplates. Tu brailles.
– Cornelius ! »
Spoiler:
Effarée, Carol regarde les soldats retournés les roulottes. @Cornelius Thompson tente de l'apaiser mais en vain. A l'appel d'@Alma Sinclair, elle n'hésite pas une seule seconde et fonce. Elle gifle celui qui malmène sa protégée puis se fait maîtriser à son tour.
NOTE DU MJ :@Carol Quincy : Pour avoir résisté et giflé un garde, elle se récolte une journée de prison et une amende, pour lui rappeler la loi. Ainsi que la vérification de sa marque et de l’implantation de la puce.