Ce n'est pas comme s'ils avaient pris la peine de cogner. Ils l'ont réveillé sans aucune gêne, lancée en bas de son lit, parce qu'elle ne bougeait pas assez vite à leur goût. Sa précieuse aile Est mise à sac par des salauds et Nyx qui inspire et expire par le nez pour ne pas se trahir. Ne pas les suivre des yeux, aussi parfaitement qu'il lui est impossible de faire… Enfin, selon les registres, elle est presque aveugle. La blonde n'a qu'oublié de mentionner, que ce fait n'est vrai qu'à la lueur du jour. Dans la noirceur, elle perçoit chacun de leur mouvement et entend les cheveux de Gorgonia s'agiter. Ses poings se crispent et elle inspire une dernière fois. Les choses fragiles éclatent par la rudesse des imbéciles et Zorya se serre contre son époux pour se retenir de tous les tuer. Le protéger aussi, lui qui n'y voit véritablement rien. La dernière lampe percute le sol et les deux babouins quittent la pièce, faisant place à une troisième tête, celle-ci de rat… C'est la seule description possible aux yeux de la gorgone. « Nom? » Elle crache sa réponse, sans aucun respect, toujours blotti dans les bras de Slave. Pense échapper au pire, lorsqu'un nouveau venu envahie son territoire. Furieuse, elle ravale sa bile, rentre les épaules et croise son regard. Elle fige sur place, l'instant se change en un chaos imprévu. Jeter au sol, marqué au fer rouge, hurlant sa douleur, alors qu'une main en profite pour lui palper la croupe et la lisière de sa culotte. « Sssale sssous-fifre! » Puis, vient la puce et les larmes de colère, qui se mêle à la brutalité. Elle entend Slave près d'elle, tend la main comme pour le retrouver. Fulmine, alors que Gorgonia échappe à son contrôle. Lorsqu'ils tournent tous les talons, les abandonnant au sol, ce sont ses cheveux qui se mettent à onduler, un serpent à s'en échapper, avant de disparaître sous le pantalon de celui à la main baladeuse. La brûlure légère, lorsqu’il referme son corps sur sa cheville, trop occupé pour vraiment y faire attention.
Nyx se relève, son regard cherche son compagnon, trop aveugle pour avoir vu ce qui allait arriver. Elle agrippe sa main, toute sa colère s’y déversant. L’affront ne restera pas impuni.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
La brutalité réveille Gorgonia et lorsqu'elle est jetée sur le plancher, marqué au fer rouge, peloter de force et qu'on lui inflige la puce, Zorya laisse un serpent de ses cheveux maudire celui qui a eu le culot de la touche. Promettant vengeance pour @Desislav Naoumov et elle.
NOTE DU MJ :@Zorya Domacheva : Brutalisé, marqué au fer et la puce imposé, Zorya est avertis d’une surveillance plus étroite dû à la désobéissance, quelques suivis auprès des autorités pour s’assurer qu’elle respecte la loi désormais.
Dim 23 Juin - 19:31
Néhémie N. Paley
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 55
Néhémie dort à point fermée, physiquement et moralement épuisée par les évènements d’il y a quelques heures. Ses yeux sous son masque sont encore gonflés des larmes qu’elle a versé pour sa pauvre cousine, victime innocente d’une politique viciée depuis des siècles déjà. C’était toujours les innocents qui étaient les victimes n’est-ce pas ? Et puis il y avait cet enfant qu’elle a sauvé, avec l’aide de Yulian. C’est épuisé qu’elle était rentrée chez elle et elle se repose maintenant. Et puis, ils arrivent.
Bam ! Bam ! Bam !
Elle se réveille en sursaut, désorienté et se lève sans attendre pour aller ouvrir la porte, vêtu simplement de son négligé en coton. Néhémie n’a même pas le temps d’atteindre la porte que celle-ci s’ouvre d’un coup, enfoncé par les rois flics en face de lui. Elle ne peut s’empêcher de crier. WTF ?
Elle s’apprête à leur dire le fond de sa pensée quand ils expliquent, ou plutôt aboient, leurs directives. Ils commencent à dévaster son appartement et elle ne peut que regarder. Puis l’autre lui pose des questions. Elle est considérée comme marsilya après tout non ? Et il n’y a rien chez elle qui pourrait indiquer le contraire. Sauf que la question se pose, est-ce qu’il serait pas mieux d’avouer sa nature ? Parce qu’on finirait par la découvrir, elle était pas conne. Et elle voulait pas tout perdre à cause de ça. Alors elle prend son courage à deux mains et elle avoue. Sa nature, la chose en elle. Bozalosc.
Le ton change, l’atmosphère s’alourdit et les regards durcissent. Les deux qui fouillent reviennent et la saisissent sous ordre de l’autre. Son poignet est découvert, preuve flagrante de son mensonge. Une gifle claque contre sa joue, ouvrant sa lèvres et la faisant presque tombée si ce n’est pour les brutes qui la tienne, trop fort, au point de laisser des bleus sur sa peau pâle.
-Alors en plus d’être un taré, t’es un monstre ! Le genre à te faire passer pour un gars normal alors que t’es qu’un animal ? Tu m’dégoûtes, toi et tous les trucs comme toi.
Il sort un instrument et Néhémie prend peur. Oh putain mais pourquoi il a fallu qu’elle l’ouvre hein ? Elle aurait mieux fait de la fermer et de risquer la clandestinité.
-Tu vas voir ce qu’on fait aux trucs comme toi. Tu pourras plus te cacher et nous mettre en danger.
Néhémie n’a pas le temps de réfléchir et soudain, elle hurle. Brûlure. Sur son poignet et sur sa nuque. Ils la laissent tomber à terre et finissent leur besogne avant de s’en aller, laissant derrière un appartement dévasté.
Il faut de longues minutes à la fashionista pour se relever. Elle saigne, elle a mal et elle a envie de pleurer. Mais surtout, surtout, elle boue de rage. Bozalosc dans sa tête hurle et hurle. « Pourquoi tu as fait ça ?! ». Ta gueule putain ! Ta gueule ! C’est bien beau de se réveiller après la bataille connasse.
Elle se relève au moment même où leur concierge, ce vieux super gentil dont elle se souvenait jamais le nom, s’amène pour voir comment elle va. Elle hausse les épaules, enfile son manteau sur son négligé, met ses bottes et s’enfuit de là. Elle rangera plus tard, elle a juste besoin d’un verre.
Spoiler:
Néhémie dort tranquillement de son beauty sleep, essayant de se remettre de l'émeute quand les policiers s'amènent. Ils défoncent la porte et Néhémie décide de se rendre pour protéger sa carrière et sa position. Les flics le prennent mal, la brutalise, l'injurie et la marque à même le sol. Dévasté et furieuse, elle se tire de là pour aller se bourrer la gueule
NOTE DU MJ :@Néhémie N. Paley : Marqué au fer, brutalisé et la puce installée, Néhémie est désormais déclaré sur les registres et forcé de déménager dans les quartiers à haute sécurité. Sous étroite surveillance, le temps de prouver qu'elle se plie désormais à la loi.
Dim 23 Juin - 22:43
Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 469
perquisitions et infractions épisode #4
La caverne s'ouvre aux yeux curieux, lorsque l'aurore est presque là. Confortablement installée dans son fauteuil, Arsenia sirote un café, et d'un calme olympien, continue la lecture de quelques paperasses du Klub Orkestr, avant qu'on ne vienne lui poser quelques questions. Et surtout, qu'Eeva vienne se réfugier auprès d'elle, peur au bide, qu'elle accueille d'une caresse salvatrice. « N'aies crainte, enfant, ils ne te feront aucun mal. » Lorsqu'elle relève les yeux vers le policier, ses iris puent soudainement la mort. « N'est-ce pas, Monsieur l'Agent ? » Il se contente de secouer la tête. Ils ne trouveront rien.
Quelques heures plus tard, c'est au Klub Orkestr que les autorités viennent mettre le bout de leur nez. A peine sont-ils entrés que la propriétaire et Maîtresse de Maison leur sourit légèrement. « Il n'y a rien à cacher ici, messieurs. » Le Chef de Brigade se rebelle. « C'est à nous d'en décider, Madame. » Et finalement, c'est une moue presque embarrassée, presque, presque enfantine, qui s'anime sur la bouche en coeur, la couronne de fleurs. « Peut-être devrais-je aller m'enquérir de Miss Cohen, pour vous faire visiter l'établissement ? Il serait fâcheux... de vous perdre. » Quelques minutes plus tard, les cinq policiers ressortent bredouille.
Le pouvoir, c'est le pouvoir.
Spoiler:
Arsenia accueille les agents sans une once d'inquiétude, rassure Eeva en menaçant presque son interlocuteur, se voulant cependant fortement agréable. Plus tard, le Klub Orkestr est à son tour assiégé, et Arsenia souligne que les autorités pénètrent dans une propriété chère au coeur de Dahlia Cohen. Ils font donc demi-tour, de peur de froisser l'Emissaire.
Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
Lun 24 Juin - 8:39
Yeva K. Romanova
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 71
Perquisitions et Infractions
Yeva vit partir son frère par une des fenêtres du palais. Elle soupira, elle savait qu'avec Eowin en tête pour le Quartier Haute Sécurité, la douceur ne sera pas particulièrement de mise. Cependant s'il fallait en arriver là... Elle avait seulement peur que la réponse des sectes et la colère des citoyens se fassent d'autant plus violente.
Les méthodes douces n'étaient plus de mise, mais l'image de sa famille allait encore se durcir et la tension ne pourrait que se faire plus forte. Elle soupira de nouveau et entendu ces fameux trois coups. Le majordome alla ouvrir alors qu'elle descendit à la porte d'entrée pour le contrôle. Sans trop y croire.
Après tout, ici ce n'était pas le palais royal, mais tout de même un palais appartenant aux Romanov. Les trois gardes se montrent des plus courtois et humbles, leur passage est plus une formalité. Ils regardent quand même, sans trop déranger. Vérifiant consciencieusement mais avec précaution. Un des trois n'étant pas aussi effrayé que ces collègues, n'ayant pas peur de froisser cette branche de la famille royale. Yeva apprécie ce sérieux, tout le monde doit y passer..
Ils repartent finalement. Une formalité.. Mais elle imagine bien qu'ils doivent être les seuls dans ce cas.
Elle remonte se coucher, s'il y en a bien un qu'elle aimerait qu'ils attrapent, elle n'ira pas jusqu'à le dénoncer... Et cette auto-impuissance l'énerve. Mais elle ne veut plus y penser, peut importe son sort.. Elle doit se concentrer sur le sien, pense-t'elle en caressant doucement son ventre avant de s'endormir.
Spoiler:
Yeva voit partir son frère pour le QHS, un peu inquiète, mais sachant que c'est nécessaire. Le contrôle dans le palais de ses parents se fait sans bavures mais néanmoins sérieusement, rien n'est bazardé. Elle part se coucher en pensant à quelqu'un qu'elle aimerait qu'ils attrapent..
NOTE DU MJ :@Yeva Romanova : En digne Romanova et sa famille, Yeva s’en sort sans même une tape sur les doigts. De toute façon, royauté ou non, ils n’ont rien trouvé.
Lun 24 Juin - 12:28
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 227
Perquisitions et Infractions
"Tirez vous bande d'enculés!" qu'il crache à la gueule de ceux qui tabassent l'intérieur de son appartement. "Le touche pas fils de pute! Silas tire toi connard!" Il regarde comment l'autre essaie de passer entre les mains des gardes. Que Yul déjà s'avance pour lui sauter dessus, le tacle au sol pour venir écraser son poing dans son visage. Qu'on le frappe, il encaisse, comme à son habitude, souvenirs des nuits où pour allonger les fins de mois il faut frapper.
On le repousse, on le frappe en retour, tout ce que mérite ce connard. On lui crache à la gueule, on fait tout pour le réduire à néant. Ouvre un oeil heureux lorsqu'il se rend compte que son connard de cousin a pu s'échapper de l'appartement. Alors se traine en position assise avant de cracher aux pieds d'un d'entre eux. Pieds dans la gueule pour cette dernière qui va être détruite dans peu de temps.
Pression au creux de la peau lorsqu'il entend les pas dans la cuisine. "J'ai des oeufs frais, y touchez pas connard." Nouveau pied dans la gueule. Pression qui monte encore. 'Fouille bien, doit y avoir quelque chose. Qu'il se remet sur ses pieds, beaucoup de peur d'un coup, qu'on essaie de le mettre au sol une nouvelle fois. Yulian vient frapper une nouvelle fois. Mais à trois sur lui. Extinction des feux. Le corps qui ne répond que plus quand on lui met coups après coups. Reste au sol.
"C'est pas une herbe de cuisine ça?" Oups. Connerie violente qu'on lui brûle dans la peau. Voilà qu'il entend encore la voix de sa mère au fond de sa tête, qu'elle cri à la fin de l'héritage familial. Reste au sol jusqu'à l'arrivé de Silas.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Yulian frappe pas mal, mais il fait pas long feu et finit par se faire marquer en plus de tabasser pour avoir réagit aux coups. Oupsi il douille.
NOTE DU MJ :@Yulian Letov : Yulian passe par la case ‘'urgences'' pour éviter une hémorragie interne, en plus de finir avec une amende plutôt salé pour avoir résisté et la facture de l'hôpital qui ne tardera pas à lui être facturé.
Lun 24 Juin - 13:05
Invité
Invité
Perquisitions et Infractions
Visage fidèle à lui-même, un après-midi noir à marquer de rouge dans les livres de la Ville mère. Les esprits s'agitent et les corps s'affrontent. Aucune réelle douceur dans le monde qui les entourent à présent. La matinée fut silencieuse, seulement accablé par les esprits las et tristes d'autres âmes qui avaient perdues leur domicile. Ici son domicile on ne le craint pas. SOn domicile a peut-être été mis à sac, qu'en sait-il, pas là pour le voir. Seul l'église lui importe.
"Mon père." Hoche la tête, quoiqu'il sait ce qui peut lui tomber dessus. Lève les bras au dessus de la tête, le visage est aussi doux que celui d'un agneau. Déteste cette idée, déteste cette puce et sait qu'il va devoir s'en débarrasser, mais pour le moment, Isay tend son bras, existe par la propreté de l'endroit. "Si vous pouviez éviter de tout retourner, certaines personnes ici n'ont plus que moi."
On ricane, on hoche la tête distraitement et on lui enfonce cette connerie dans le bras. Soupir en regardant les âmes partir. Peut-être aurait il du forcer, séduire l'autre à dire ce qu'il aurait voulu faire. Peut-être. Mais rien n'en est. Il est resté passif, préfère garder ses idées pour maintenant, prêt à sévir pour après.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Isay coopère, demande à ce qu'on face attention à l'église, il n'y cache rien et accepte la puce sans débat.
NOTE DU MJ :@Isay Staline : Plus brillant que d’autres, Isay s’en sort uniquement avec la puce et un avertissement pour ne pas lui-même être venu se la faire implanter après le discours du Tsar.
Lun 24 Juin - 14:46
Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 946
Perquisitions et Infractions
Les médicaments s'enfoncent dans son sang, se propage à l'ensemble de son corps. Les perquisitions n'ont pas encore commencé. Le soleil est encore haut dans le ciel et Esfir patauge dans un calme dû aux drogues. Des tirailles aux niveaux des côtes, ses rires quand les infirmières lui adressent la parole et puis, elle sombre dans un sommeil bien mérité. Être piétiné n'a jamais donné envie de courir un marathon, autant dormir le temps que son corps recharge ses batteries. Sous ses paupières closes, des images qui s'emmêlent et se brouille d'autant plus que la morphine s'y mêle. Un cri qui lui échappe, elle s'agite sous sa couette. Une main, puis une autre sur son corps, qui cherche quelque chose, vérifie qu'elle porte bien sa marque, alors que derrière ses paupières, ce sont d'autres mains qui la brusquent et la touche à des endroits qu'elle refuse de céder. Elle crie de nouveaux et mord la première chose qu'elle attrape, le goût du sang emplissant sa bouche. « La salope m'a mordu! ELLE EST COMPLÈTEMENT TARRÉ! » Une voix d'homme, là, tout près. Dans la réalité. Mais, les drogues l'empêchent de comprendre les images de ses visions passées, oublié, l'ont envahi et qu'on perquisitionne l'hôpital, qu'on ne lui cherche aucun mal. Du moins, si elle collabore… Esfir fini par se faire ligoter au lit, abandonner à ces images dont elle ne se souviendra plus au réveille. Toutefois, tout est en ordre pour la légende qu'elle est. Déclaré et déjà marquer par la puce à son arrivée à l'hôpital. Ce n'est que sa santé mentale qui en prend un coup.
code by EXORDIUM.
Spoiler:
Drogué pour lui épargner de la douleur, on perquisitionne l'hôpital en après-midi, alors qu'Esfir subit des images passées de ses visions. Le tout aidé et troublé par les médicaments, dont son système est bourré. Elle mord celui qui tente de vérifier qu'elle a bien sa marque et sa puce, puis se retrouve ligoter au lit pour la retenir durant sa crise. Toutefois, ils ne trouvent rien de suspect, ni ici, ni plus tard quand il défonce la porte de son studio.
NOTE DU MJ :@esfir Lolkova : Esfir étant conforme en tout point, la perquisition ne lui apporte aucune sanction. Toutefois, son comportement à l’hôpital l’envoi directement à l’asile pour une semaine ou deux.
Lun 24 Juin - 20:35
Alyosha Kourakine
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 138
Je regrette – un peu – d'avoir tant ri de la tête de ma très chère mère Olga quand les flics retournaient le palais Kourakine à la recherche de quelque chose de compromettant. Peut-être même que je me dis que je n'aurais pas dû leur souhaiter « bonne chance » sur ce ton-là vu la superficie à couvrir en me fichant totalement de savoir s'ils allaient tout casser ou pas. J'ai jamais vraiment terminé l'adolescence alors tout ce qui fait chier ma mère, moi ça me fait rire...
Je ris beaucoup moins quand ils sont arrivés aux écuries : le hasard a fait que je suis arrivé en même temps qu'eux. Et je tiens à dire que je suis resté calme au moins dix minutes, jusqu'à ce qu'ils fassent peur en fait à ma jument pleine d'Empereur, grosse à éclater. S'ils me crèvent la jument et le poulain – sur lequel je fonde de grands espoirs – je les fais brûler vifs.
« FAITES ATTENTION CA VAUT PLUS CHER QUE VOS VIES ! »
Le souci avec ce genre d'ignares, c'est qu'ils sont tellement cons qu'ils seraient pas fichus de trouver leurs bites si on leur demandait. Du coup au bout d'un moment ça m'a saoulé, mais genre bonne vieille colère Kourakine celle qui me brûle me prend aux tripes et ressort en mode tempête. Tout ce que je sais c'est que j'ai chopé une fourche à foin et que je les ai chargés. Et que ma cousine Nadeshda, ancienne danseuse de son état donc très peu lourde, m'a suivi dans un magnifique « MONTJOIE SAINT DENIS » – notre cri de guerre depuis qu'on est mômes. Evidemment on s'est fait désarmer en moins de deux, on peut pas être nobles et bons à la guerre.
Spoiler:
Alyosha a bien ri lors de la perquisition du palais familial, mais a pété un plomb lorsque c'est arrivé aux écuries. Il a chargé les officiels avec une fourche à foin, heureusement n'a pas fait de dégâts. Sa cousine Nadeshda l'accompagnait. Il n'y avait rien de spécial, juste du foin, des médicaments vétérinaires, et une réserve de vodka.
NOTE DU MJ :@Alyosha Kourakine : Pour avoir chargé un garde avec une fourche à foin, Alyosha hérite d’une amende et d’un avertissement. ''mention pour l'originalité de l'arme''
Lun 24 Juin - 21:56
Invité
Invité
Elle est tranquille. Et d'un œil alerte, la cadette s'éprend de l'attitude nonchalante de la plus âgée. Point de tracas sur le minois froid comme l'hiver. Pourtant, ça défile autour d'elles. Les affaires virevoltent çà-et-là, pluie diluvienne sur le marbre. Le cœur au bord du billot, gamine se précipite en direction d'Arsenia. Recroquevillée contre son flanc, animal sauvage sous l'aile de sa mère, elle dodeline de la tête.
« Que cherchent--ils ?..., qu'elle chuchote, fillette secrète, dans l'oreille.
Sûr qu'elle n'assimile pas les enjeux de tout ceci. Mais la main qui fourrage sa tignasse étanche un peu le nœud de vipères entre ses lombes. Leurs effets sont retournés, inspectés, puis vulgairement délaissés. Ses doigts effleurent alors la trace qu'ils ont laissé sur la nuque de sa sœur.
– Tout ceci ne présage rien de bon... »
Et elle a raison.
Spoiler:
Eeva subit la perquisition sans piper mot. Craintive, en revanche, elle se réfugie auprès d'@Arsenia Savina
NOTE DU MJ :@Eeva Savina : Dans les jupes d’Arsenia, elle évite les sanctions.
Mar 25 Juin - 19:02
Isild Lolkova
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 69
Les doigts massent la chair endolorie. Trombine menaçante, elle observe le ballet d'affaires qui s'égrainent au gré du type dont la jubilation se distingue nettement. Hybride crisse des chicots pour ne pas lui sauter sur le poil. Enfoiré, qu'elle peste néanmoins sans mimer le moindre trémolo. Au loin, elle reconnaît la voix criarde de son unique voisine. Salop ! Un pas en direction de la seule issue et voilà que le gaillard se dresse devant elle.
« Un pas de plus, et c'est avec les menottes que tu sors.
Lorsque le calme revient, plus un bruit ne détonne dans le bâtiment. Elle jette un œil par l'embrasure de la porte. Maksim est encore là. Leur regard se croise une seconde seulement, où Isild lui transmet le peu d'empathie qu'elle possède malgré l'essence nouvelle. Puis elle s'échappe, volatile recouvrant enfin sa liberté. C'est l'Illuminé, second foyer, qu'elle regagne avec hâte.
– Alas' !?, qu'elle beugle, louvoyant parmi les soldats; bras chargés.
Alors ses mirettes rencontrent les siennes. Il s'est rendu. Elle secoue doucement sa petite caboche.
– Oh, Alas'... »
Spoiler:
Isild reçoit la puce, et laisse le soldat faire son job malgré l'envie de l'étriper. Elle perçoit la détresse de @Maksim Milosevic, tente de lui porter secours, mais elle est retenue. Après cela, elle s'empresse de rejoindre @Alasaïas Schneider.
NOTE DU MJ :@Isild Lolkova : Bousculé et puce implantée de force, seule la collaboration lui évite le pire.
Mar 25 Juin - 19:29
Dahlia Cohen
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 207
Volatile s'ébat dans le corridor qui s'agite çà-et-là sous la coupe des soldats. Croassement délétère dont les vibrations résonnent en un écho mortifère. Complainte d'une âme qu'elle reconnaîtrait entre mille. Maksim. Le projectile fuse. Et de son bec, meurtrit le minois satisfait qui s'affaire entre les cuisses réticentes. Un craquement d'os fend l'air. Chuintement de chair. Dahlia se dresse de toute sa superbe. Ange noir dans la cacophonie ambiante. Le malotru se tient la gueule. Ses mirettes s'arrondissent d'effroi lorsqu'elles captent les siennes. Les paumes glacées capturent la trombine. Les lèvres becquettent les siennes. Et d'une inspiration carnassière, dérobe jouvence.
Raide. Mort.
Le pantin s'avachit sur le matelas. Dès lors, Dahlia contemple la sauvageonne. Regard de jais qui scinde jusqu'à la moelle. Point de tendresse. Point de mot. Voilà qu'elle s'échappe déjà.
Spoiler:
Venue rendre visite, l'air de rien, à @"Maksim" (surtout s'assurer que tout va bien), Dahlia surprend le soldat qui tente d'abuser de son amante. Elle se rue alors sur lui, puis lui vole sa jeunesse (le tue donc) avant de repartir aussi vite qu'elle est arrivée, sans un mot.
NOTE DU MJ :@Dahlia Cohen : Émissaire et ses privilèges, c’est avec facilité que le corbeau s’évite quoi que ce soit. Laissant tout de même un cadavre derrière elle. Mais qui protesterait?
Mar 25 Juin - 19:53
Invité
Invité
perquisitions et infractions
“ La colère, c'est elle qui a fait toutes les grandes choses de l'histoire ; la colère, c'est elle qui détrône les Tarquins et qui fonde les républiques. J'aime les gens qui se fâchent.
L'après-midi. Jezabela avait échappé de peu à la perquisition à l'hôpital. Sur toutes les lèvres se murmuraient les inquiétudes, la peur et la colère. Sur les siennes, y régnait un parfum de rage. Elle était sortie au plus vite de ce lit qu'on lui avait attribué après son malaise afin de rejoindre le monde libre. Enfin libre. C'était une manière de voir les choses.. La Rouquine n'était plus vraiment certaine que ce mot soit en symbiose avec Moscou.
Son premier geste avait été d'appeler ses proches, ses oiseaux pour leur ordonner de rester calmes et discrets. Parce que dans son sang, à elle, rugissait la colère, alors.. Elle savait. Elle comprenait mieux que quiconque. Elle comprenait autant qu'Eux.
Et puis, son second arrêt se fit au cabinet. Elle arrivait pendant la perquisition. Et là, elle observait le saccage fait à sa création, son travail, à une partie d'elle-même. De marbre au dehors, embrasée au dedans. Elle s'était montrée renfrognée quand on avait voulu la toucher et lui expliquer la manœuvre, mais elle avait serré les dents.
Elle allait se faire marquer comme une bête. Maudit soient-ils.
Le soir. La journée avait déjà été trop longue quand elle avait finalement décidé de se reposer afin de retrouver un peu de calme et de sérénité. Lovée dans ses draps, le sommeille était lourd, empreint d'un besoin vital de retrouver des forces et finalement, un fracas la sortait de sa rêverie morte.
Sautant hors du lit, le Brasier attrapait son stylet posé sur sa table de nuit, et aussitôt, le feu se tissait, formant un fouet brulant alors qu'elle s'avançait pieds nus dans son loft.
Le saccage, encore. La brutalité, toujours.
Le réflexe de ranger son arme était fait avant même qu'on la touche. Elle reculait d'un pas lorsqu'on lui parlait de contrôle et voulait la toucher. On étiquetait sa nature comme on étiquetait le bétail et c’était fait par une créature surnaturelle.. Mh. Jezabela était farouche mais encore une fois renfrognée. Lorsqu'il la touchait, elle serrait les dents, sa chair était bien trop brulante pour ne pas renfermer un brasier qui ne demandait qu'à exploser.
Elle n'avait pas un mot pour eux. Il n’y avait que son regard qui les méprisait avec dignité. Elle les laissait officier avec ce plaisir malsain qu'elle percevait. Et finalement, elle les regardait quitter sa demeure.
Pour la seconde fois de la journée, on avait souillé son territoire. Pour la seconde fois de la journée, elle avait envie de tous les bruler, tous autant qu'ils étaient.
Main crispée sur son stylet, regard rivé sur la porte, elle échouait à genoux et laissait échapper toute sa rage dans un cri, consumant tout ce qui pouvait l'entourer, tout son salon.
Ils n'avaient peut-être rien trouvé, mais l'Avocate avait trouvé à y redire.
Spoiler:
Jezabela sort de l’hôpital et se rend à son cabinet. Là-bas, la perquisition à commencé. Elle ne dit rien, refuse qu'on l'approche mais ne décroche pas un mot. Le soir chez elle, elle est réveillée en sursaut et accueil ses visiteurs pieds nus, son fouet de feu à la main. Elle le fait disparaitre avant qu'ils ne puissent la toucher. Elle ne bronche pas quand on la contrôle, reste silencieuse. Et peu de temps après leur départ, explose de rage et brule son salon.
NOTE DU MJ :@Jezabela Jovovich : La collaboration lui évite une amende de peu, malgré un avertissement, on lui conseille tout de même d’engager une nouvelle décoratrice pour son salon.
Mar 25 Juin - 20:17
Dorreh Glazkov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 93
Pour la première fois depuis longtemps, Dorreh dormait à poing fermé, du sommeil lourd amené par l’épuisement. La journée avait été des plus épuisante avec cette émeute et les évènements qui avaient suivis. Il s’était jeté dans les bras d’Ilya et il ne le regrettait absolument pas, même s’il savait que cela ne changeait en rien leur situation. A présent il dormait, tout contre l’autre homme, sa tête sur son torse, enroulé autour de son corps, bercé par les battements de son cœur et le mouvement de ses inspirations. Il serait resté là jusqu’au matin, lové entre les bras de son amant, si ce n’était pour la voix de ce dernier qui le tira de son sommeil. Bambi ouvrit les yeux avec difficulté, prenant quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passait.
Il y avait des gens à la porte.
Haussant les épaules, le conservateur chercha à tâton un vêtement, enfilant le premier qui lui tomba sous la main, à savoir la chemise abandonnée d’Ilya, avant d’aller voir ce qu’il se passait. Il ne fit même pas attention à la remarque d’Ilya. S’il s’agissait de Yulian, cela voudrait dire qu’il se passait quelque chose de grave et il ne le laisserait certainement pas à la rue si tel était le cas.
Ouvrant la porte, il tomba nez à nez avec trois officiers de police à l’air peu commode qui ne perdirent pas un instant pour pénétrer chez lui, brandissant un mandat de perquisition tandis que l’un d’eux se chargeait d’expliquer la situation. Ainsi, le Tsar n’avait pas attendu pour mettre sa nouvelle politique en place. Il lui posa ses questions et Dorreh répond sans broncher, distrait, occupé à observer le capharnaüm que devient son nid. Voir ces étrangers saccagés ainsi l’endroit qui était son sanctuaire …
Ilya le rejoint et il semble si calme, si indifférent. Comme Bambi aurait aimé avoir cette confiance en lui, cette assurance. Mais non. Il tendit le bras quand on lui demanda, montrant le tatouage qui le désignait comme marsilya. Puis il fit une petite démonstration de son don, ainsi qu’on lui demandait. Le tout en gardant toute son attention sur les deux hommes qui finissaient de faire tomber toutes ses piles de livres par terre, qui fouillait dans sa chambre, dans sa salle de bain, dans son salon, partout.
Ilya repartit se coucher. Sa respiration se fit plus saccader. Il n’avait rien à cacher mais il ne supportait pas de voir son intimité violée ainsi. Ils finissent par repartir en le déclarant en règle. Et enfin, la crise de panique explose. Il se réfugia tant bien que mal dans la chambre où se trouvait Ilya et c’est dans ses bras qu’il passe la prochaine heure, tentant de se calmer avant de sombrer dans un sommeil agité. Parce que, si le gouvernement est capable de faire ça à son peuple, s’il est capable d’ostracisé encore plus une partie de la population, combien de temps avant que leur regard ne se tourne vers les autres, vers les marsilya ? Et qu’est ce qui les empêche de recommencer ?
Ce n’est que le début et Dorreh le sait au plus profond de son être.
Spoiler:
Dorreh passe la nuit avec Ilya. Ils sont réveillés tous les deux par les autorités. Si Dorreh se montre coopératif, il n'en est pas moins profondément choqué et affecté. Voir son intimité bafoué le fait paniquer et la pensée que ce n'est que le début ne fait que l'exacerber. Il passe le reste de la nuit agité.
NOTE DU MJ :@Dorreh Glazkov : La collaboration est la clef de la survie et c'est ainsi que Dorreh s'en sort sans même une amende.
Mer 26 Juin - 2:07
Malphas Meister
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 279
Episode #4 - perquisitions et infractions.
Quatre heures du matin passé, un coup de téléphone nous réveil dans notre loft du quartier de Haute Sécurité, quelque part au fond de la Ruelle Rouge. La voix d'Anastass prononce quelques mots au bout du fils avant de raccrocher. J'observe par la fenêtre de nombreux soldats aller et venir entre les bâtiments et les maisons de la rue. Je réveille Mikhail rapidement en le secouant brutalement, il grogne avant de se lever.
- "Les soldats vont faire une descente, aides-moi à cacher toutes les armes."
L'immense appartement est truffé de cachettes en tous genres, afin de cacher presque tout et n'importe quoi de pas trop volumineux. Les faux-plafonds et les trappes dans le sol permettent de cacher les fusils en tous genres, et quelques cachettes dans les murs en pierres cachent les munitions et les quelques grenades. J'avais dépensé une petite fortune pour faire réaliser les cachettes il y a quelques petites années, et personne ne pouvait les trouver de quelque façon que ce soit. Les ouvertures se fondent parfaitement dans les matériaux en pierre et autres, et d'épais meubles en barrent l'accès. Impossible également de trouver les caches en tapotant sur les ouvertures pour les faire sonner creux, on n'est pas dans un putain de film Américain.
Tout est parfaitement planqué lorsque les soldats arrivent devant le bâtiment, frappant ensuite trois coups à toutes les portes. Toujours en pyjama, je lance un regard à mon compagnon avant d'ouvrir aux soldats. Trois soldats entrent comme un seul homme, puis ensuite un autre, tandis que nous gardons notre calme. Un premier vérifie mon identité à mon poignet, tandis que les deux autres fouillent l’appartement, renversant tout sur leur passage. L'un d'entre eux n'est pas habillé d'un uniforme militaire, il est également différent, je peux le sentir dans son aura. Il me scrute de la tête aux pieds, comme s'il pouvait voir Zmeï de ses propres yeux. Le dragon s'agite dans ma tête, s'il le pouvait, il les tuerait tous, et surtout celui qui nous scrute.
Mikkel se réveille, et commence à m'appeler effrayé par les bruits. Un des soldats l'attrape pour le ramener vers nous, et doucement, j'attrape Mikkel à mon tour dans mes bras. Je le porte contre moi pendant que je le recense.
- "Mikkel Meister, c'est un mortel, il a 5 ans."
L'homme qui me scrutait confirme le recensement de Mikkel avant de retourner son regard vers moi. Le soldat face à moi me déclare en infraction, pas étonnant, je n'ai eu ni le temps ni l'envie de me faire pucer. Les deux gros bras reviennent vers moi pour me plaquer au sol, me laissant tout juste le temps de déposer mon fils à terre, le recenseur m'implante la puce dans la nuque. Je ne me débat pas, je connais les risques. La douleur est horrible, mais je serre les dents par fierté, mais également pour ne pas traumatiser davantage mon fils. Mikkel à côté de moi commence à pleurer, très effrayé par ce qui se passe sous ses yeux d'enfant. Lorsqu'on me relâche, je l'attrape dans mes bras pour le serrer très fort et embrasser sa petite tête brune. Mikhail est également recensé sans débordement.
Les soldats quittent l’appartement tandis que Mikhail et moi nous ne regardons en soupirant.
- "J'ai besoin d'un verre, ou peut-être deux..." dit-il.
- "J'ai besoin d'un bouteille entière..." dis-je à mon tour.
Malphas reçoit un appel d'Anastass le prévenant de la perquisition. Malphas et son amant cachent toutes leurs armes en sécurité juste avant l'arrivée des soldats. Le recensement se passe sans débordement, Malphas est pucé assez violemment sous les yeux de son petit garçon en pleur.