| Page 1 sur 1 | Desdemona Gorskaïa YOU WILL HEAR MY LEGEND  |
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| Desdemona Gorskaïa Tati Gabrielle 1. mon nom dans les airs.
Gorskaïa est ton nom de famille et ne représente pas grand-chose pour toi, surtout aujourd'hui, mais ça n'a jamais été vraiment le cas. Ta famille, tu n'en as jamais vraiment fait partie. Peut-être qu'un jour tu changeras de nom. Ton prénom est Desdemona, choisi par ton paternel, passionné de littérature anglaise et, je vous le donne en mille, de Shakespeare et Othello. Et avec un prénom pareil, les surnoms t'en as plusieurs : Dee-dee, Mona, Demona. Ce dernier est sûrement ton préféré, souvent utilisé par ta mère quand vos conflits éclataient.
2. mes cris sur la terre.
Bien que ton physique ne le montre pas au premier abord, tu es bien russe, née à Saint-Pétersbourg, une nuit de printemps, en 1997. Bon, d'accord, ton arbre généalogique maternel a quelques branches dans les Caraïbes, plus précisément à la Barbade, mais tu n'y as jamais mis les pieds.
3. mes tourments ventriculaires.
Les histoires de cœur, tu ne connais pas, tu ne comprends pas. Tu te forces, de la même manière que tu as été forcée, par le passé. Tu dois avoir l'air comme les autres, c'est ce pour quoi tu as lutté toute ta vie. Et les jeunes filles, ça a des béguins, les petites filles, ça a des petits amoureux, les jeunes femmes comme toi... non, il n'y a pas de jeune femme comme toi. Ouais, tu es bizarre, et tu n'assumes pas vraiment.
4. mes espoirs éphémères.
Les gâteaux. Les gâteaux, les desserts, le sucre, ça a toujours été ton paradis. C'est une des rares choses que tu maîtrises vraiment, pour l'avoir pratiquée depuis longtemps. Tu aimes cuisiner des desserts, tu aimes apporter cette douceur dans ta vie et celle des autres, et c'est pour cela que tu es devenue pâtissière. Si tu n'as pas encore les moyens d'avoir ta propre boutique, ton salaire te permet de bien vivre, c'est que tu attires du monde avec tes recettes.
5. l'entité renfermée.
Les groupuscules, les allégeances, c'est pas vraiment ton truc. Tu es trop solitaire et désintéressé pour ce genre de choses. Vraiment, tu as bien trop à t'occuper de toi.
6. mon cocon mortifère.
Desdemona, tu es malade. Depuis que tu es môme, ça te suit, et tu n'as pas eu la chance d'être guérie par ta nouvelle condition. Une maladie vicieuse, silencieuse et invisible, qui affecte ta façon de penser, tes relations aux autres, ton monde. Ton monde est différent, et rares sont les gens qui l'ont compris, et encore moins tes parents. Desdemona, tu as le droit de le dire aujourd'hui, tu es atteinte de Trouble du Spectre Autistique. Et on est bien loin de la maladie presque glamour montrée dans les films et les séries, tu n'es pas plus Sherlock Holmes que Spencer Reid. Tu n'es pas un génie, tu n'as pas 5 doctorats, d'ailleurs tu n'as pas fait de longues études. Mais tu es intelligente et débrouillarde. Les choses, tu les fais par toi-même, parce qu'on t'a rarement tendu la main. Tu es un caméléon, parce que depuis toute petite tu as compris que tu étais différente des autres et que si les autres s'en rendaient compte, ils t'auraient rejetée, stigmatisée, peut-être même torturée. Tu sais sourire, tu sais regarder dans les yeux, tu sais détecter les motivations des gens et ce qu'ils attendent de toi, et puis tu t'y plies. Enfin, tu t'y pliais, aujourd'hui, ce trait tu essaies de le réprimer, parce qu'il est mauvais, et dangereux.
Tu es habile de tes mains et créative. A la boutique, tu décides souvent des gâteaux que tu feras, tu crées des glaçages, presque des histoires pour chaque œuvre qui sort de ton four. Cuisiner te permet de rester calme, d'alléger tes troubles et tes tourments, de réfléchir aux situations que tu as eu du mal à dénouer, où tu n'as pas réagi correctement. Parce que les relations sociales sont un mystère pour toi. Tu as souvent du mal à comprendre pourquoi ils agissent comme ils le font.
Aujourd'hui, tu essaies d'assumer ta façon d'être, parce qu'il est clair que rien ne pourra jamais te guérir. A l'image des alcooliques anonymes qui disent clairement être malade quand on leur propose un verre, tu dois apprendre à dire tes faiblesses quand les gens se demandent ce qui cloche chez toi. Mais c'est tellement plus simple de se braquer, de s'énerver et de tourner les talons. Tu es colérique, boudeuse, et tu sais devenir terriblement froide quand on te blesse. 7. la gangrène sanguinaire.
Kagan, l'oiseau du bonheur. Vivant dans les cieux, il se cache aux Hommes jusqu'à se décider qui mérite le bonheur. Il est celui qui sait, qui choisit, qui donne et peut reprendre.
Si ceux qui ont eu la chance de le voir avaient le droit de parler de lui sans risquer de perdre leur bonheur le décriraient comme un oiseau magnifique et immense, blanc aux reflets bleus et violets, brillant comme une étoile, un bec droit et court d'un jaune tirant à peine sur l'orange, des yeux d'obsidienne, une queue faite de plumes fines et colorées aussi longues que son corps et flottant dans l'air, et de grandes pattes écailleuses et griffues. La clarté du cristal et la fluidité et la douceur de la soie. Irradiant le froid et l'humidité du ciel.
Kagan est fier et indomptable, solitaire et heureux, libre et beau, bienveillant et strict. Il est le bonheur et la chance pleuvant sur les croyants.
8. l'existence secondaire.
Cela fait environ deux ans, en été 2017, que tu es devenue Kagan, qu'il s'est approprié ton corps, se lovant dans les circonvolutions de ta maladie, dans tes faiblesses. T'es morte bêtement. T'es tombée, d'une fenêtre, et ça a craqué. Ta colonne, ton crâne, ton corps. T'étais cassée, Desdemona. Et ça a été tellement lent, la mort a pris son temps alors que tu étais seule, dans une ruelle sombre et sale, personne ne savait que tu étais là. Plusieurs heures, assez pour que tu renonces à la vie, que tu acceptes la mort et que tu fermes les yeux. Et puis tu les as rouvert plus tard, dans une chambre d'hôpital.
Pourquoi est-ce que Kagan t'a choisi ? Parce qu'il n'est pas une créature cruelle, tu te dis qu'il l'a fait pour remplir une coquille vide. Le bonheur, t'en as pas eu beaucoup dans ta vie, pourtant t'as tout fait pour y avoir droit, mais il ne t'a jamais gratifié de sa pluie bienfaitrice. Sa fierté s'imprégnant parfois en toi, en ces moments tu sais que tu mérites ce sort, tu mérites d'être devenue le bonheur, c'est la beauté de la magie de Kagan.
9. le monde délétère.
Tu la vis bien ta vie, même si tu es une légendaire. Les regards en biais, ça, tu connais, tu en as eu toute ta vie parce que tu es « bizarre ». Alors, tu avoues bien volontiers que tu aimes bien que les gens te craignent, tu aimes le pouvoir que tu as sur eux. Déménager a été contraignant, l'adaptabilité n'est vraiment pas ton fort, mais tu n'avais pas les moyens de rester dans le quartier commun. Aujourd'hui, tu es entière, Kagan et toi avez trouvé une certaine osmose. Ce n'est pas parfait, mais tu as fini de le rejeter, fini les crises d'angoisse à cause de sa présence dans ta tête frappée.
10. les ombres-mères.
PHASE NUMERO 1 - Traumatisme
PARTICULARITE - Ses poils se sont transformés en plumes blanches, fines et douces, parfois presque transparentes, sur tout son corps.
FACULTE N°1 - Instant Karma : Pour offrir le bonheur, il faut savoir à quoi il ressemble. Kagan est capable de lire dans l'esprit des gens pour découvrir ce qui les anime profondément, leurs envies, leurs rêves, ce qui les rendrait heureux.
FACULTE N°2 - Karma Girl : Le bonheur, même le plus petit, se mérite. Alors ils choisissent, Kagan avec sa bienveillance, Desdemona avec son caractère de merde, à qui octroyer un peu de chance, ou bien la retirer. L'impact est certain et dure jusqu'à ce que la victime s'endorme... si tu as eu une journée pourrie, demandes-toi si tu n'as pas été détestable avec la mauvaise personne.
FACULTE N°3 - Happiness Therapy : Pour déployer tout son pouvoir, Kagan a besoin d'être dans le ciel. Desdemona peut se transformer en un oiseau pouvant passer pour un euplecte à longue queue, mais de couleur blanche et de plus grande envergure, ressemblant à la forme originelle de Kagan. Là-haut, Kagan déclenche la pluie par laquelle sa plus puissante bénédiction est conduite. Il permet ainsi de faire réaliser un objectif important pour les personnes qu'il a choisi. Si tu la vois, tais-toi.
FAIBLESSE N°1 - Enfermement : Lorsque Desdemona se retrouve dans une pièce totalement fermée, ses pouvoirs s'affaiblissent. Kagan éprouve un besoin viscéral de liberté, Desdemona doit donc s'assurer d'avoir au moins toujours une fenêtre ouverte autour d'elle pour être capable d'user de ses pouvoirs.
FAIBLESSE N°2 - Rebond : Desdemona a beau être Kagan, elle est aussi Desdemona et donc son bonheur est soumis au bon vouloir de l'oiseau. Si elle agit trop impulsivement et use ses pouvoirs sur des personnes qui ne le méritent pas, c'est elle qui subira la malchance jusqu'au lendemain.
FAIBLESSE N°3 - Fatigue : Se transformer épuise beaucoup le corps de Desdemona. Après être redevenue elle-même, elle est à fleur de peau, extatique mais incapable de gérer la moindre émotion, généralement elle se couche aussitôt et dort pendant une journée entière.  pseudonyme : Toxic Babylone âge : 29 ans pays : France comment as-tu connu le forum ? une publication sur Facebook des questions, des suggestions ? hum... peut-être quelques questions, je continue de peaufiner les annexes  crédits : plateau |
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Desdemona Gorskaïa YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| my story begins mes épopées 23 Août 2017
Ton corps t'écrase, le choc brise ta colonne vertébrale et d'autres os par-ci par-là. La douleur te fait découvrir des endroits de ton corps que tu ne soupçonnais même pas. Tu sens des perforations, des écoulements. Tu sens que, lentement, ton sang se déverse hors de tes vaisseaux sanguins. Il a un peu coulé sur ton visage, mais dans l'ensemble il est décidé à remplir ton corps où il ne le devrait pas. D'abord, tu essaies de bouger, mais tu en es incapable, tu ne peux pas non plus crier. Tu es dans la ruelle en bas de la fenêtre donnant sur ta chambre d'enfant, et tu espères que tes parents vont s'en rendre compte mais... non, au fond, tu sais qu'ils ne viendront même pas te souhaiter une bonne nuit. Ce n'est pas dans leurs habitudes, et encore moins avec la conversation que vous avez eu plus tôt. Pas après que ton père t'ait demandé de partir. Quelque part, tu lui as obéi, tu es en train de partir définitivement.
J'ai froid...
Le temps s'égraine, et alors que tu essaies de trouver une solution, tes pensées s'affolent, tu en perds le contrôle.
02 décembre 2001
Ce jour a été la première fois où tu t'es réellement rendu compte que tu es différente, et on t'a bien fait comprendre que ce n'était pas désirable. Une conversation entre tes parents que tu entends malgré toi, ils savent que tu es là mais ne font même pas attention à leurs mots. Surtout ton père. « … couleur de peau... bizarre... parle même pas... » Tu ne comprends pas tout, mais le peu que tu en retires te plonge dans une cacophonie de pensées. Tu viens d'apprendre que tu attires l'attention, ne serait-ce que parce que tu es métisse, mais qu'en plus ton comportement est étrange. Tu parles peu, tu ne sais pas quoi dire, les gens sont toujours trop bruyants et ça t'agresse tellement que tu préfères ne pas amplifier les décibels avec ta voix.
Tu apprendras plus tard que la cause de cette dispute n'était autre que ton institutrice qui suggéra de te faire voir un psychologue. Elle qui voulait bien faire, n'a fait qu’accroître la distance entre ta mère et toi. Pour ton père, c'était sa faute à elle si tu étais mal élevée. Et elle se mit à te reprocher leurs conflits, tout allait si bien avant toi.
15 mars 2010
« Tu es ma préférée, tu sais ? Je pense que l'on a vraiment une relation privilégiée. » Les paroles de ton professeur était un baume à ton cœur fragile. Ses mains caressent ton visage, il enlace férocement ton petit corps qui commence tout juste à se développer.
Depuis le jardin d'enfant, tu as bien grandi, tu es rentrée dans le rang, mais c'est difficile. Tu copies les autres, quand ils rient, quand ils jouent, tu as même su te faire des amis. On pourrait croire que tu es dans ton élément, tellement tu es un brillant caméléon. Tu apprends vite, tu es attentive à ce qui permet ta survie, tu te conformes à ce qu'on attend de toi. Si ton père t'en félicite, ta mère et ta sœur aînée te traitent de manipulatrice. Les hommes sont tous si gentils avec toi. Si gentils. Comme lui.
Tu ne t'en rends pas compte, au début. Tu l'aides à ramasser les copies, à ranger son bureau, tu restes un peu plus tard et lui fais des massages après une dure journée de travail. Il retire sa chemise, tu malaxes ses épaules de beau quarantenaire. Tu lui souris, même si ça te fait mal, et un peu peur. Quand tu essaies d'en discuter, on ne te prend pas au sérieux. Tes copines, inconscientes, te jalousent un peu, il est si beau, tu as de la chance ! Ta mère te dit d'arrêter de te plaindre tout le temps. Tu te dis que c'est normal, et tu t'enfonces un peu plus entre les griffes de ton enseignant.
Quand tu émets des doutes, il te culpabilise. « Tu penses que c'est mal ? On est amis, c'est toi qui rends ça bizarre, Desdemona. Tu rends ça mal. » Et il t'ignore pendant deux ou trois jours, juste assez pour te faire angoisser et enfin il te réconforte. Ta chance dans ton malheur reste que la perversion de cet homme se situe dans les abus psychologiques, et que physiquement, il n'est jamais allé plus loin que des caresses, non, ce qui l'excitait c'était de prendre le dessus sur tes faiblesse.
05 octobre 2014
« Tu peux me parler, Desdemona. Je veux que tu sois honnête avec moi, et avec toi-même, c'est important. » Dans le bureau de la psychologue scolaire, tu t'enfonces un peu plus dans les faux-semblants. Tu as repris une vie normale depuis ton arrivée au lycée, mais une partie de toi est brisée depuis longtemps. Ton innocence a disparu, ta foi en l'autre a été réduite à néant par la solitude profonde que t'ont infligé ceux qui auraient dû te protéger, te chérir.
Tu n'as réellement confiance, et encore moins en cette femme derrière son bureau qui ne cherche qu'à trouver des « décérébrés », comme dit ta sœur. Par ailleurs, tu as d'autres soucis. Tes notes sont tout juste dans la moyenne, ce qui n'arrange pas ta situation à la maison. Tu as du mal à te concentrer, les bruits te dérangent, comme toujours. Et les adultes sont à l'affût du moindre signe, suite à une sensibilisation sur les troubles du comportement alimentaire. A l'école, tu manges beaucoup, tu t'empiffres, et il t'arrive souvent d'être malade. Oui, certains professeurs te soupçonnent d'être boulimique... s'ils savaient que les repas chez toi sont frugaux, et que malgré ta faim dévorante, tu n'as pas l'habitude d'avoir le ventre vraiment plein.
Encore une fois, la chance t'effleure à peine, tu es trop immature pour la saisir, pas cette fois. Pas encore. Néanmoins, tu commences à te questionner. Pourquoi agis-tu comme tu le fais ? Bien sûr, c'est important d'être similaire aux autres, ton père te le répète assez, mais... et si quelque chose clochait vraiment avec toi ?
26 janvier 2017
« Vous souffrez d'un trouble du spectre autistique. » Le choc est brutal et t'ouvre les yeux. Tu as presque vingt ans, et on t'a nié toute ta vie. Y compris toi. Tu ne t'es jamais écoutée, et personne n'a eu la bienveillance de te sortir du brouillard avant que tu ne te prennes en main. Personne. Pas ta famille. Pas tes amis. Toi, rien que toi.
Cela fait plus d'un an que tu es partie de chez tes parents pour vivre à Moscou et poursuivre dans la voie que tu avais choisie. Le premier vrai choix de ta vie. Inutile de dire que ça a été une libération. Rencontrer de nouvelles personnes, laisser derrière toi les relations toxiques, ça a changé ta vie. Pour la première vrai fois, tu t'es sentie heureuse. Et libre, oui, libre de te chercher des réponses à tes questions. C'est comme ça que tu as atterri dans le bureau de cette femme, il y a déjà plusieurs semaines. Cette femme parvient à expliquer ta façon de penser et d'agir depuis que tu es gamine ! Apparemment, tu es très typique pour une neuro-atypique. « Je vais vous aider à gérer tout ça. »
23 août 2017
Que s'est-il passé ce soir, avant que tu ne viennes t'aplatir sur le bitume sale de cette ruelle ? Tu es revenue rendre visite à tes parents, pour la première fois depuis que tu as appris ta particularité. Il t'a fallu du temps, mais tu as décidé de les mettre au courant. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Tu ne sais même pas ce que tu en attendais exactement. Si... tu espérais qu'ils seraient heureux de ton diplôme fraîchement obtenu et te soutiendrait dans ta nouvelle situation.
Tous les quatre dans le salon, ton père accuse difficilement le coup, et ta mère et ta sœur soupirent en levant les yeux au ciel. « C'est des conneries ! S'exclame ta sœur. Tu es débile, et ça n'a rien à voir avec une quelconque maladie imaginaire ! » « Tu as toujours voulu être spéciale, mais t'es comme les autres, Demona! Pas plus cassée, pas plus forte ! Toujours à essayer d'attirer l'attention avec des histoires abracadabrantes ! Tu es adulte maintenant, tu dois arrêter ça ! »
La surprise est relative mais ça fait quand même mal d'être encore reniée à nouveau. Ils n'ont jamais compris, et ne le feront jamais.
Il te semble, de toute façon, qu'ils n'en auront pas l'occasion. Tu vas mourir... tu le sais, tu le sens. Et, étrangement, tu l'acceptes. Tu as un léger pincement au cœur en pensant à cette vie qui s'étend à peine devant toi, à tout ce que tu aurais pu faire... mais tu es déjà fatiguée de tout ce que tu as enduré. Mourir n'est... ce n'est peut-être pas si mal.
Les douleurs s'intensifient, tu gémis tout juste, incapable d'émettre plus que ça. Tu fixes la lune qui a fait du chemin depuis que tu t'es retrouvée étendue là, et personne ne t'a trouvée. C'est fini. Tu fermes les yeux. Je suis là, Desdemona.
Octobre 2019
« Autre chose ? Merci, bonne soirée. » Tu souris à ta cliente, la dernière de la journée. Tu l'accompagnes jusqu'à la porte et tu fermes à clé derrière elle. Tu inspires profondément, la journée a été longue mais l'odeur des gâteaux te donne l'énergie pour finir tes dernières tâches avant de pouvoir rentrer chez toi. Mais n'oublie pas, Desdemona, tu m'as promis. « Oui, je sais, Kagan. »
Tu t'accordes une heure pour manger, pour t'affaler sur ton canapé, devant la télévision. Tes journées sont terriblement similaires, mais tu aimes ça. Tu aimes la continuité, tu aimes la routine. Cela est dû à ta maladie, mais aussi au changement d'il y a deux ans. Tu te raccroches de toutes tes forces à tes habitudes, cela t'a aidé à ce qu'on trouve notre équilibre. Maintenant Desdemona.
Dans ta chambre, devant ton miroir, lentement, tu te déshabilles. Tu quittes chaque vêtement et ne peux t'empêcher d'observer devant toi, ton reflet. Le reflet de cette créature. Tu caresses ta peau, tu as oublié ce que c'était d'avoir des poils. Tu passes une main sur ta tête, les plumes délicates glissant sous tes doigts, tes cheveux ont disparu, mais l'illusion est parfaite. C'est toi, aujourd'hui. Et tu l'aimes. Tu as l'air aussi différente que tu l'es, et tu aimes ça.
Doucement, tu te concentres. Tu t'approches de la fenêtre à mesure que tu te transformes en oiseau. Tu en as l'habitude, voir tes bras se changer en ailes et tes doigts disparaître ne t'effraie plus. « Il va pleuvoir ce soir. »
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Haaaan mais trop de perfection  je ne connais pas la trogne, mais j'adore  puis, le spectre autiste, non mais, je  je suis vraiment fan de ce qui se dessine, beaucoup trop d'impatience de jouer en ta compagnie, je réserve ma place dans tes liens  Et je veux plein de gâteaux.  Bienvenue par ici, et si jamais tu as une quelconque question, je suis toute ouïe |
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Vadim Revmir YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Bienvenue mademoiselle ! T'en fais pas, entre les charognards et les cannibales, personne te jugera.
Fighting pour la redac ! |
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Artiom Iejov RULE THE MONSTERS WORLD |
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| Han mais c'est vraiment super intéressant et ce que tu découvres lentement donne envie de lire l'histoire ! |
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Régulus Jones MONSTER UNDER YOUR BED |
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| J'adore le personnage que tu nous dévoiles ** je suis curieuse de voir la suite ! bon courage pour le reste, et bienvenue par ici  |
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Néhémie N. Paley YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Gosh mais que de perfection ! Ce prénom ! Cette légende et Tati Gabrielle !  ! Et puis ce début de fiche promet du rêve !  Bienvenue parmi nous ma belle et courage pour la suite de la rédaction !  |
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Desdemona Gorskaïa YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Merci beaucoup tous les 5 !  Je suis heureuse que ce début plaise, je m'atèle à la suite !!  |
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Ce choix d'actrice parfait!    Hâte d'en découvrir encore plus! Surtout que ce choix de légende me plait!  Bienvenue et hésite pas si tu as des questions! |
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Autumn Cohen MONSTER UNDER YOUR BED |
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| Tati Gabrielle Quelle trogne, et quelle début d'histoire qui se dessine ! Et puis, le trouble du Spectre Autistique, c'est si intéressant et original de voir cet aspect être joué quelque part Beaucoup de belles choses qui sont promises, j'ai bien hâte de découvrir le personnage dans son entièreté ! Bienvenue et amuse toi bien parmi nous |
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Ilya K. Romanov EMISSARY OF DEATH |
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| Des promesses des promesses.... |
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| tu es validé ! bienvenue ! Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie ! Je suis sous le charme du personnage. En plus du choix d'actrice! Un vrai plaisir de lire ta fiche! Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis ! |
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Desdemona Gorskaïa YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Merci beaucoup, je vais m'occuper de tout ça |
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Contenu sponsorisé |
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| | Desdemona | Je t'enc*lerai comme le diable | |
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