Page 1 sur 1 | Isild Lolkova MONSTER UNDER YOUR BED |
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| Isild Anya Lolkova lena headey 1. mon nom dans les airs. ISILD - dessein contesté. Chérubin adoré, choyé entre drapés de soie. Bel horizon qui se disloque pourtant jusqu'à l’écœurement. Un rien, un grain de poussière dans l'immensité d'un monde bien trop vaste. Banalité d'une fillette dont les ventricules optent pour les mauvais choix. Pauvre enfant que le sort n'épargne pas. Isild; protection d'un foyer idolâtré seulement dans quelques consonnes sibyllines. Ironie d'une dénotation mensongère. LOLKOVA - héritage d'une espérance vaine. Vœux désuets d'une famille bourrée d'aspiration morte. Quelle déception ! Gamine s'émancipe d'une illusion toute tracée. Chemin sinueux qu'elle emprunte malgré l'alerte au loin. Vlan, la porte claque et patronyme ne devient alors plus qu'un lointain souvenir.
2. mes cris sur la terre. Ici et là. Chiard expulsé au gré d'un périple. Somptueuse HONGRIE qui accueille l'enfant-roi entre ses bras de soie. Caboche n'en garde qu'une poignée de scénettes volubiles. Vastes étendues d'eau dans lesquelles dépouille s'est mouillée jusqu'au museau. Sans doute pour cela qu'elle y retourne quelques années plus tard pour faire naître poupon à son image. Bouclant ainsi une boucle immuable. QUARANTE-NEUF ANS d'inepties à tendre les mains pour ne palper qu'un néant béant. Errance conduit carcasse aux abords de l'horrible Moscou alors que jeunesse promet encore avenir radieux. Joug omnipotent qui ancre désespoir entre ses lombes. Prémisse d'une chute langoureuse dont l'impact se fait toujours attendre.
3. mes tourments ventriculaires. Désastre d'un myocarde piétiné par quelques émois fallacieux. Animal; sauvage et apeuré qui s'ébroue chaque fois qu'âme s'en approche. CÉLIBATAIRE amputée par un amour despotique. Étreinte d'antan qui échauffe encore les synapses quand vient l'hiver. Pantin disloqué qui ne sait où trouver refuge. La moiteur d'une femme. SAPHISME idolâtré quand s'en vient la nuit. Mais le carcan ne se dévoile pas aussi aisément. Vilain caneton que menottes ont, trop souvent, malmener. Aigreur d'une autre vie. Dégoût d'un temps ancien. Ce n'est que vers l'effroi que se bombe le torse. Givre éternel cristallisant inspirations et palpitations. Courroux d'un genre qui prend le corps comme le vent prendrait chevelure.
4. mes espoirs éphémères. Ancienne dame de compagnie, concubine d'une nuit. Corps offert aux mirettes qui veulent bien contempler moiteur des chairs. Vulgaire éponge qui s'ouvre chaque fois qu'on en effleure les pourtours. Bile aigre dans le gosier rappelant chaque fois davantage l'ignominie d'une descente aux enfers. Désormais BARMAID A L'ILLUMINE, passé semble s'étioler progressivement. Jouant des saveurs et des liqueurs, voilà qu'elle offre à l'esseulé quelques heures d'ivresse, loin des tracas quotidien. Couverture qui lui permet également d'accompagner le propriétaire des lieux dans ses méfaits. Parfois, catin s'éveille encore pour offrir le vide entre ses reins. Mais il suffit de fermer paupières pour en oublier l'ardeur. Et de s'immerger à travers la gnôle afin d'en annihiler l'hideur.
5. mon cocon mortifère. AIMANTE - étreinte salvatrice de l'ange rédempteur, caresse doucereuse sur le visage larmoyant, rareté offerte uniquement à ceux qui se frayent chemin entre les ventricules, VOLATILE - intrépide l'oisillon qui ne sait que s'ébattre sans jamais se reposer, cœur fugitif qui ne trouve foyer qu'à travers poignées d'errances, INSTABLE & VERSATILE - dualité permanente, lutte sempiternelle, lumière et ombre, bien et mauvais, LÂCHE - c'est dame peur qui travestie les songes et pousse brebis galeuse à détaler, facilité, NÉGLIGENTE - revêche la jouvencelle privée d'enfance, étourdie par quelques frénésies impétueuses, le mauvais choix, toujours, qui s’impose, ÉGOÏSTE - toujours, ou maladroite peut-être, puisque paluches brisent tout ce qu'elles effleurent finalement, BRISÉE - souvenir d'une complaisance délétère, reflet fracturé d'un passé controversé, mélancolie latente, langueur d'une âme mortifiée, ACERBE - langue acide qui psalmodie aigreur d'une existence néfaste, venin pernicieux qui échappe à son contrôle. COLÉRIQUE - point de filtre à l'injustice qui trémule depuis des siècles sous la couenne, excès de rage dont le courroux dévaste l'autour. MÉFIANTE - à outrance, animal sauvage, penaud et sans cesse sur la défensive, ROUBLARDE - parce qu'elle n'a pas eu d'autres choix que d'apprendre sur le tas, gamine livrée à elle-même face à la gueule vorace de l'univers, SOURNOISE - serpent venimeux qui, derrière minois séraphin, ne résiste pas à quelques fourberies pour s'extirper des pires situations, FIÈRE - insupportable l’égo de celle qui pense tout avoir surmonté, des grands fauves qui ne croient qu’en eux-mêmes, FRIGIDE - inertie du palpitant qui ne ramdam simplement que pour irriguer machine, rigidité d’un givre protecteur dont carcasse est emprisonnée, LOUVE - c'est qu'elle mordrait la teigne si quelqu'un osait approcher de ce qu'elle considère comme précieux, grondement sinistre et menace sifflante. DISTANTE - point d'affecte pour myocarde qui ne sait vers qui s'animer, limites restreintes, pas la moindre risette pour attirer l’œil, VENGERESSE - mieux vaut ne pas l'entailler plus qu'elle ne l'est déjà. 6. la gangrène sanguinaire. VASSILISK - immondice dégueulé même du géhenne, sorte de suppôt morcelé, fragmenté. A la fois batracien et volatile, erreur d'un monde bien curieux pour se risquer à enfanter pareille créature. Noctambule, voilà que golem se dérobe aux pâles lueurs du jour. Trop hideux pour se confronter au Roi-soleil, parasite se claquemure dans l'étreinte voluptueuse d'une Nyx fallacieuse, à l'image de ces ombres qui se dissimulent là où on ne les attend plus. Putréfaction d'une essence corrompue par deux grandes billes de jais.
7. l'existence secondaire. 2003 - sombre dessein. Pauvre biche s'étourdie de quelques paradis artificiels pour échapper à cette existence délétère qu'elle ne supporte plus. Caboche alourdie d'une dose supplémentaire, voilà que sommeille l'emporte à jamais. Au loin, une voix de gringalet beugle son nom. Mais elle est déjà ailleurs. Paisible dans son coma temporaire, il faut quelques heures à la gargouille pour s'éveiller d'un autre monde. Par quelle ironie du sort ? Isild l'ignore encore à ce jour.
8. le monde délétère. COHÉSION déroutante d'une nature prohibée. Assurance d'une aura à travers laquelle elle s'enorgueillit. C'est le souvenir lointain d'une humanité fragile qui la rebute désormais. Sûr qu'elle jouit de cette métamorphose; superbe papillon qui s'accomplit enfin. Puissance, néanmoins, bien trop périlleuse pour une âme s'alanguissant de pouvoir prendre revanche sur l'existence-même. Que faire d'une telle suprématie lorsque l'on a connu tout au long de sa vie qu'insignifiance et misère ?
9. les ombres-mères. PHASE NUMÉRO 4 - tristesse : si carcasse s'éjouit enfin d'un repos nettement mérité, caboche, elle, s'assombrit de ne plus être que chimère sans aucune perspective. DON UNIQUE - suggestion d'idée : persuasive le volatile lorsqu'il se décide enfin à prendre la parole, point de contrainte néanmoins. un poil de fourberie qui s'en vient cajoler le moindre trémolo d'une possible adhésion. menace muette de la semi-dragonne dont l'aura calfeutre l'incertitude entre les côtes. pseudonyme : RHODES âge : 26 ans pays : France. comment as-tu connu le forum ? Visiblement je peux plus m'en passer. des questions, des suggestions ? Faible, je suis tellement faible que c'en devient navrant. |
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Isild Lolkova MONSTER UNDER YOUR BED |
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| my story begins mes épopées 1. god bless the child. Pauvre chiard, voilà qu'il braille dans la mansarde désertique. Ce qu'elle voudrait l'étouffer, le marmot, malgré l'émoi qui lui broie la cage thoracique chaque fois qu'elle pose mirettes sur lui. Mais sous la tignasse, déluge ravage les dernières miettes de conscience. C'est la fatigue qui annihile tout, jusqu'à la raison qui s'étiole de minutes en secondes. Les paumes camouflent le minois dans quelques agitations impatientes. Dormir, voilà l'unique vœux qui l'habite, tandis que bambin réclame tendresse. Seulement, Isild n'est plus capable de rien. Une profonde solitude l'empêche d'agir comme elle le devrait. Chambranle piaille au passage d'une nurse. Mais gamine s'en détourne dans un souffle. Du haut de ses seize ans, Isild n'est pas certaine d'assimiler les enjeux à venir. Elle les entrevoit, l'air de rien, alors qu'aucune main n'est là pour tenir la sienne. Point de parents à son chevet. Ils s'en sont détournés il y a neuf mois de cela. Simplement, que faire désormais ? Ce n'est pas l'avenir qui s'ouvre à elle, mais un néant immuable. Aucune perspective pour l'adolescente qui aurait cru braver l'univers pour cet enfant. Poignée de larmes sillonnent sa petite gueule déboussolée. Désolée, qu'elle se lamente en songe, je suis désolée. Elle l'est. Néanmoins, cela ne soulage en rien l'énorme responsabilité qu'elle a décidé d'endosser plusieurs mois auparavant. « Elle a besoin de vous », que souffle l'aide-soignante. Docile elle se redresse afin d'accueillir le poupon dont le front se plisse un instant pour mieux se détendre par la suite. Les doigts incertains épousent les pourtours de la frimousse en une frêle caresse. Une fois de plus, le myocarde se fracture. Sûr qu'elle l'aime. Elle le ressent partout: de la pointe de ses cheveux jusqu'aux orteils. C'est infini. Et cela n'a point de logique. Mais l'effroi tenaille les tripes. Que va-t-elle faire afin de lui promettre des jours heureux ? En est-elle capable maintenant qu'il n'y a plus qu'elle pour l'aimer ?
2. deeper. « Encore, amour », que siffle la voix insidieuse, encore. Aiguille transperce le derme pour s'immerger dans la veine, gonflée d'avoir reçu bien trop dans le cornet. Fourmilière s'étend alors pour engourdir davantage la dépouille. Sourire béat déchire les lippes gercées du manque de salive. Point de cohérence entre les synapses qui s'emmêlent et se distordent d'un paradis artificiel. Finalement, Isild n'a offert à sa môme qu'une longue et déplorable suite d'infortune. Trop peu de joie pour une misère inextinguible. Serveuse, femme de chambre, puis pute. Argent sale qui n'a pourtant pas suffis à nourrir progéniture. Pour cela que Dmitri est apparu comme l'ange tombé du ciel. Avec son regard d'un vert quasi-irréel et son aplomb, digne des plus grands, mère déboussolée n'a pas cherché le pot-aux-roses. Elle s'en est entichée, lui qui s'est empressé de lui tendre la main. Grossière erreur, néanmoins. De beuglements en portes qui claquent, de supplications en larmes amères, d'injections en illusions partagées, paladin s'est révélé être serpent fallacieux, déployant joug péremptoire qui ne trouve jamais repos. Trop inquiète de se voir à nouveau arpenter les rues sales de Moscou à la recherche d’un foyer, Isild s'est murée dans le silence. Elle n'a pas appréhendé sa chute. D'ailleurs elle ne l'entrevoit toujours pas, alors qu'ivresse lui ronge les sangs. « Isild ? » Trop tard. Catin s'en est allée. Perle d'amertume termine sa course sur la toile d'un sofa loqueteux. Lèvres entrouvertes; esquisse d'un rictus satisfait. Et braille le malheureux au dessus du pantin disloqué. Isild n'est plus.
3. city of the dead. « Isild ? » Spectre d'une vie balayée, souvenir d'un autrefois. Dragonne arque un sourcil par dessus ses lunettes noires. Le gaillard, confus, avale néanmoins la distance qui le sépare de son amour perdu, puis occulté. Ses bras viennent emprisonner dépouille dans une étreinte bancale qu'elle ne lui rend pas. « Je croyais... » Et il a raison, sans conteste. Morte, elle l'a été. Il se perd dans quelques babillages superflus. Mais Isild ne l'écoute pas. Pour preuve, ses lèvres viennent s'emparer des siennes. Baiser douloureux, d'une fougue viscérale qui fait raidir le malotru. Cela lui dérobe quelques éclats narquois que Dmitri n'identifie pas. Trop occupé à frotter sa queue pour soulager la frénésie entre ses lombes, il invoque inlassablement le retour de sa chimère. Baisers humides qu'il dépose çà-et-là, paluches féroces sur cette chair qu'il a trop souvent malmené, voilà qu'il déraille de ces retrouvailles inespérées. Mais Isild n'est point Isild. Et lorsqu'elle se déleste de ses lorgnons pour plonger au cœur de l'océan noir de ses pupilles, c'est l'effroi qui le surprend. Incapable du moindre tressaillement si ce n'est une plainte terrifiée, Dmitri se voit emprisonné à l'intérieur même de sa carcasse. « Oh mon amour », qu'elle siffle, venimeuse, « j'avais tellement hâte de te retrouver... » Vengeance sonne le glas d'un claquement de langue. Et d'un geste malhabile, tranche gosier d'une lame soigneusement aiguisée.
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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Orphédia Bellavance RULE THE MONSTERS WORLD |
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Velvet de Montpensier YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Bon ben bienvenue ex-chérie je suppose |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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Ilya K. Romanov EMISSARY OF DEATH |
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Invité Invité |
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| Ouh, encore un chouette perso qui se dessine. Re-re-rebienvenue, bon courage pour la fiche ! |
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Invité Invité |
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Isild Lolkova MONSTER UNDER YOUR BED |
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Tant de perfection! Je n'ai rien à dire! Isild est parfaite! |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| tu es validé ! bienvenue ! Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie ! T'es belle, j'peux faire des enfants avec toi ? Tu sais déjà tout ce que je pense i think Et du coup... ON FAIT QUOI ? Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux également aller demander ta récompense pour avoir terminé ta fiche dans le système de points ! N'oublie pas que tu pourras aller en demander, ou en dépenser, tout au long de ton aventure. Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis ! |
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| baisers froids comme elle | |
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