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 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Milan Dmitri Sedov
Jack Falahee


1. mon nom dans les airs.
MILAN, c'est à la fois doux et amer aux lèvres qui le soufflent. Ca caresse le derme comme un millier de plumes virevoltant. Milan, ça signifie « aimable » ou « attachant », mais c'est avant tout le prénom que portait son arrière-grand-père. DMITRI, son second prénom, signifie « appartenant à Déméter », et est celui de son grand-père. Il ne faut donc y voir là-derrière aucune véritable symbolique. Le choix est plus héréditaire que décidé. Tout comme le nom, SEDOV. Maladies, est ce qui revient le plus lorsque l'on parle d'eux. Richesses. Et puis la mort, comme une obsession qui finit par les assassiner les uns après les autres. On soupçonnerait presque une malédiction, si elle n'était pas si étendue. Parlons plutôt de gènes hasardant une fragilité blafarde des constitutions. Le résultat est toujours le même, ils crèvent tous assez jeunes.

2. mes cris sur la terre.
La RUSSIE, divine patrie inscrite dans ses veines, l'a vu naître. Il n'a donc jamais connu le reste du monde, prisonnier de ces terres emmurées. Pire encore, ce fut MOSCOU qui le vit naître un 22 février en 1958, celle dans les bras de laquelle il mourut en 1987 à 29 ans, pour ne jamais plus la quitter une fois devenu créature, MOSCOVITE jusqu'au derme à la senteur terreuse. Aujourd'hui, il est âgé de 61 ANS, mais le temps n'a laissé aucune marque sur ses traits. Cadavre dévoré par les caresses d'une éternité dérobée au fluide carmin, fontaine de jouvence intarissable.

3. mes tourments ventriculaires.
L'odeur de terre agrippée à son derme, la recherche désespérée du compagnon a commencé dès le premier souffle damné. Doigts, mains, corps, qui se sont fait possessifs envers deux êtres, deux créatures, auxquelles il ne cesse de se cramponner. Ils sont ce que son âme et son corps réclament à cœur à cris. WILHELM & PIOTR. Contradictions aussi éphémères qu'éternelles, ses obsessions assassinant son myocarde.

4. mes espoirs éphémères.
Passion pour les pierres qui s'est exacerbée après son trépas, après le rituel. Se former à l'art de les aimer, de les façonner, de manipuler les métaux, de sertir jusqu'à faire naître un bijou unique entre ses doigts. Talentueux. Les noms se bousculent : Lapidaire, gemmologue, diamantaire, bijoutier, joaillier. Formations multiples, complémentaires pour aujourd'hui en faire l'un des noms à retenir dans le milieu. Que ce soit pour authentifier une pièce, que pour en fabriquer une. Qu'il soit un Draugr n'y change rien, ses créations s'achètent à prix d'or et les roubles en découlant viennent compléter le large pécule hérité des Sedov ancestraux. Richesse certaine. Une partie affichée, l'autre dissimulée.

5. mon cocon mortifère.
Possessif, obsessionnel, jaloux, colérique, érudit, égoïste, mélomane, sarcastique, rêveur, blasé, rarement surpris, tourmenté, cultivé, arrogant, mesquin, parfois cruel, peut faire preuve de violence, secret, obsédé par la moindre ride supposée, veille à ne jamais oublier de boire son sang. Il cherche le beau, l'éternité, s'agrippe à ces trésors dissimulés. Sa plus grande crainte, ce qui le terrifie jusqu'au plus profond de son être est d'oublier, de laisser ses souvenirs s'évaporer, de finir par ne plus rien ressentir. Il se raccroche parfois à Wilhelm et Piotr comme un naufragé ballotté par les flots, réclame des mots, des contacts, sans même souffler la moindre demande orale. Il se nourrit de la passion de Wilhelm, il s'abreuve des besoins de contact de Piotr. Il ne pourrait se satisfaire d'un seul, il a besoin de ces deux êtres pour se sentir complet. Et pourrait potentiellement sombrer dans une noirceur rancunière si l'on tentait de lui en arracher un.




6. la gangrène sanguinaire.

(DRAUGR, CADAVRE, SANG, NÉCROMANCIE, ÉTERNITÉ)
On pourrait se satisfaire de ces mots pour comprendre ce qu'il est, mais ce ne serait pas assez, jamais. Qu'est-ce qu'un Draugr ? Car c'est bien ce qu'il est aujourd'hui.
mythologie : nordique, islandaise ; type : mort-vivant ; présence à moscou : peu courante ; dangerosité : forte ; affiliations & mots clés : terre, mort, nécromancie, pierres précieuses, trésors, sang, éternité, rêves  ; forces : immortalité cadavérique, nécromancie, géokinésie ; faiblesses : vieillesse obsessionnelle, deuil éternel, amnésie ; particularité : forte odeur corporelle de terre ou de poussière ; lien vers l'annexe : par ici.

Des généralités glissées ci-dessus, chaque Draugr vit son éternité à sa façon. Milan est donc un mort-vivant, un cadavre stérile ayant besoin de s'abreuver de sang au minimum une fois par semaine s'il ne veut pas dépérir peu à peu, bien qu'il puisse manger et s'abreuver comme le commun des mortels. Créature obsessionnelle de nature, il a toujours veillé à ce que cela ne se produise jamais, et lorgne régulièrement son reflet à la recherche de la moindre ride dans une peur nécrophage de vieillir, de pourrir, de s’atrophier et de finir poussière. Il dégage d'ailleurs depuis le rituel une forte odeur de terre. Mais aucune trace de la maladie qui l'a dévoré n'a subsisté, étrangement. Il a surtout développé le besoin d'un compagnon, comme une nécessité de se rattacher à son humanité... il en a finalement trouvé deux. Le premier il y a une trentaine d'années, Wilhelm. Le second il y a 6 ans, Piotr. Concernant les autres Draugrs, autant dire qu'il ne les côtoie que s'ils font parti de son cercle. Aucune obligation, aucun besoin de former une meute ne s'agite au fond de lui. S'il répond à l'émissaire (le draugr ancestral), il n'y a là aucune hiérarchie à proprement parler.

7. l'existence secondaire.
(1987, MALADIE, RITUEL, FOLIE GRATTANT LA CABOCHE)
La maladie. Déficit immunitaire génétique, et en l’occurrence majoritairement héréditaire, voici ce dont souffrent les Sedov. Voici le responsable de leurs morts prématurées. Généralement entre 20 et 40 ans, premiers symptômes de l'hypogammaglobulinémie. Milan avait 24 ans lorsque les toux ont commencé à devenir un problème. Lorsque du sang a commencé à se glisser dans chaque quinte persistante et que les médecins ont fini par lui diagnostiquer ce déficit. Un nom sur ce trouble qui rend chaque membre plus sensible aux infections. Mais ce fut la rougeole qui captura les dernières étincelles de vie du Sedov. Fièvre, asthénie, toux, écoulement nasale... faisant penser à un simple rhume pendant quatre jours. Puis sont survenues les petites taches très rouges légèrement surélevées, maculant son corps. Et pour finir cette ultime complication; cette pneumonie qui s'est développée et a eu raison de son souffle, de sa vie.
Le rituel. Il fallut un autre draugr pour le sortir de son caveau, pour réaliser ce rituel, pour prier pour sa résurrection. Créature issue elle-même de ce même rituel, ne voulant pas voir l'artiste des pierres précieuses disparaître définitivement. Impossible réalité à son âme passionnée par les pierres. Il ne lui laissa donc aucun choix, le précipitant dans cette éternité par pur égoïsme.
La folie grattant. La mort. Il l'a senti ramper sur sa peau, à l'intérieur de son être avant même de rendre son dernier souffle. Fin douloureuse qui a laissé des traces sur l'esprit. Les ténèbres, il les a vues. Colère insatiable. Égaré. Perdu. Il s'enferme. A ne plus se reconnaître. Peau immaculée. Besoin de sang. Inéluctable putréfaction. Odeur de terre. Parfum différent. Obsessionnelle impression d'oublier. Encore. Et encore. Les iris qui se perdent dans l'art qui est le sien, l'intensifie. Perte de saveur. La vie nouvelle est fade. Il rêve. Observe.

8. le monde délétère.
(TROUPLE, OBSESSIONNEL, RÊVEUR, RICHE, DANGEREUX, KITAÏ-GOROD)
Draugr. Ce qu'il est. Et s'il ne l'a pas choisi, contrairement à d'autres ayant embrassés leur monstruosité, il a fini par s'y faire, par s'y plaire. Plus encore grâce à Wilhelm qui a rejoint son existence assez rapidement suite au rituel. Premier compagnon de son éternité, celui qu'il ne risque pas de perdre stupidement. Puis vint Piotr, qui termina de l'enliser dans l'acceptation de son être. Il a d'ailleurs reconstruit son univers autour d'eux, capable du pire comme du meilleur. Créature dangereuse lorsqu'il s'agit des siens. Et ils sont siens.
Univers. La richesse des Sedov. Noblesse coulant dans leurs veines qui leur ont laissé plusieurs propriétés, plusieurs richesses tant sous forme de roubles que d'objets. Si certains se trouvent dans le manoir que le trouple occupe à ce jour, d'autres sont bien dissimulés. Trésor secrets sur lequel Milan veille soigneusement, alors qu'il habite dans le quartier commun en compagnie de ses amants, de ses amours, des lambeaux morcelés de son âme.
Plaisirs. ▬ Ses hommes sont sa première passion. Il les aime à outrance, avec cette abyssale sensation de craindre qu'en les perdant ce serait son cœur qu'on lui arracherait. Colère brûlante. Violence à fleur de peau. Cruauté sournoise prête à se déverser. Ils le rendent plus tendre, plus doux, plus protecteur, plus passionné, alors qu'il se nourrit de leur présence. ▬ Il s'est par ailleurs épanoui dans le métier qui est le sien, y trouvant une forme de bonheur dans la conception de ses œuvres, qu'elles soient commandées ou inventées. ▬ Les livres. La lecture. Il aime s'évader, lui le rêveur, dans des univers qui ne sont pas les siens. ▬ La musique et l'art. Si l'on retrouve le second dans l'orfèvrerie des bijoux, dans les goûts épanouis de son amant. Il ne fait aucun doute que le noble a appris à aimer les mélodies qu'il est capable d'arracher au piano qu'ils possèdent. Mélancolie tenace. Douleur qui se cramponne et qui transpire dans ses dérives morbides. ▬ Le combat. Fragilité oubliée à travers sa renaissance. L'humanité redoutable. Les jugements hâtifs. Le danger des autres créatures. Tout ceci l'a poussé à apprendre à combattre et à user des diverses armes possibles.
Intolérance et répression. Il a vu la haine des mortels s'intensifier. Il a vu le monde sombrer un peu plus. Il observe, semble indifférent, mais se fait son opinion de ce qu'il se passe. Que pense-t-il de l'humanité ? Il s'en méfie sans en avoir peur. Mais il en va de même pour certaines créatures. Ce qu'il n'a pas vraiment apprécié par contre, est le renforcement de la répression. L'arrivée de ces nouvelles familles. Les nouvelles taxes. Les perquisitions intempestives. Les puces imposées venant compléter les tatouages. Le contrôle abusif de sa consommation de sang.

9. les ombres-mères.
Spoiler:

PHASE NUMERO 5 - deuil. Acceptation du destin voulu par un autre. Volonté sournoise d'une renaissance qui lui a néanmoins permis de trouver les deux autres morceaux de ce qu'il pense être son âme. Défauts exacerbés, possessivité obsessionnelle décuplée, se rattacher à eux comme aux souvenirs qui cherchent à s'étioler.
DON UNIQUE - lien du sang : Ingurgiter le sang d'un être tisse un lien entre lui et le draugr. Le premier ressent du plaisir à la possible morsure si elle existe, quand le second ressent cette fine cordelette le reliant à lui, permettant au draugr, sans parvenir à dire précisément où il se trouve, de le retrouver malgré tout, n'ayant qu'à suivre ce petit filament invisible, cet instinct qui se greffe à l'éternel. Les liens se tissent sur la durée d'une semaine, s'accordant avec les besoins primaires de l'espèce. Mais attention à ne pas trop multiplier ces liens en même temps, car cela risquerait de finir par désorienter le draugr, quitte à lui faire perdre pieds, oublier cette nécessité première. Et le ciel sait combien Milan craint cette finalité et se montre prudent dans cette utilisation qu'il limite principalement à ses amants, nourrissant ainsi le besoin obsessionnel de pouvoir les retrouver.


pseudonyme : Ev. âge : Trop vieille  (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 4163681271 . pays : France. comment as-tu connu le forum ? Par le troisième lambeau d'âme de Milan, qui sera le dernier à pointer le bout de son nez sur le forum. des questions, des suggestions ? C'est beau ici et les créatures sont tellement différentes... sans parler du contexte qui est à tomber. crédits : Electric Soul.

  Mer 7 Aoû - 15:49
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my story begins
mes épopées

L'aube nouvelle - A mon créateur.

L'humanité crépitait sous mes doigts autrefois. Comme un murmure venant se faufiler à mon oreille pour me rappeler la fragilité d'un corps qui ne l'était plus. Pas alors qu'un rituel m'avait arraché au trépas annoncé par la maladie qui avait marqué ma peau avec avidité. J'avais ouvert les yeux, noyé de ton regard fasciné par le résultat de ce tu avais fait, sans ma permission. Visage si proche du mien, draugr, vile créature dont je sentais l'essence grouiller au plus profond de mon être. Pur égoïste réclamant que je survive pour parfaire la taille d'autres joyaux. Mais la mort, je pouvais encore sentir la noirceur qui m'étouffait, les ténèbres suintant de mon âme. Funeste frissonnement. Qui suis-je ? Où suis-je ? Les poings se serrèrent. Cri étouffé à mes lèvres étonnement souples. Je te repoussais d'un geste brutal, comme pour tenter de respirer, avaler l'air qui glissait sur ma peau intacte. Tel un Dorian Gray au portrait tenu secret dans l'un de ses passages secrets. L'air poisseux du caveau familiale me donnait envie de vomir. Boyaux dérangés par tout ce qui se dégageait de ces lieux. Je ne pouvais entrevoir mon reflet, mais j'étais intact, le drap de mon cercueil à peine froissé de mon corps immobile. Le sommet avait été relevé, tel Dracula renaissant après que l'arme plantée lui fut retirée. Vêtement haute couture. Costume hors de prix. J'étais mort, et mes doigts vinrent chasser le maquillage destiné à dissimuler l'invasive présence de la cadavérique vérité flouée par tes prières. Je ne l'étais plus. Mort. Cadavre ambulant au ventre crevant de faim. Pas assez idiot pour ignorer ce qu'il se passait. J'étais l'un des tiens. Le sang. Comme une ombre cramoisie venant nimber mes iris. Je crevais de faim. La sensation désagréable d'avoir comme du sable sur ma langue... Que suis-je ? Draugr. Tu finirais par me le souffler. Mais pas à cette seconde qui me voyait m'arracher, colérique, de cette boîte exiguë qui manquerait de me dévorer. Peur panique d'y devenir poussière.

« Pas un merci ? » Mes yeux acides braqués dans ta direction. Je devrais ? Non. Où était mon portrait ? Je devrais en avoir un, non ? Raclement de gorge, comme si je tentais d'étouffer une quinte de toux qui ne vint pas. L'aurait-elle dû ? Plus à présent que la mort m'avait aimé suffisamment pour me laisser revenir. Baiser sournois de la princesse aux bras décharnés. Où étais mon... Les doigts poisseux du maquillage qui les maculaient, je les frottais contre mon pouce, contre ma paume. Je n'avais pas de portrait. Je le savais brusquement. Je n'étais pas de ceux-là. J'étais... j'étais... « Du sang. » que je crachais violemment dans ta direction. Timbre doux. A cent lieues de celui que j'aurais pu imaginer. Ma langue glissa sur mes lèvres. Goût de baume, de rouge. Costume d'un clown parodique. « Pas de s'il te plaît ? Où sont donc passé les bonnes manières de Milan Sedov ? La mort, notre représentant, t'aurait-elle pris plus qu'elle ne t'aurait donné ? » Pas rapides. Vifs. Sans fioriture, sans souffle fuyant, celui d'autrefois. Je n'étais plus moi. Je perdais pieds. A vouloir m'en arracher chaque lambeau de ma peau. Pour ressentir. Mes doigts vinrent s'agripper au col de ta chemise. « Je veux ce putain de sang ! » Ce n'était plus moi. Plus moi. Souffle devenu plus rapide. Je te relâchais déjà. Le folie grattait. Je l'entendais. Petit animal lové quelque part sous la chair. L'autre monde insufflant des tremblements dans mes membres. J'étais mort. Cadavre. L'odeur. Ce n'était pas que celle des lieux. C'était... toi... c'était... moi. Et tu me la tendis cette poche de sang de laquelle je m'abreuvais comme un assoiffé. Naufragé aux doigts crispés sur le plastique. Ca chassait le sable sur ma langue.

Obsession abyssale - A Wilhelm.

J'étais un Draugr, comme tant d'autres. Nous n'étions pas bien nombreux cependant. Pas autant qu'il le faudrait si nous voulions nous imposer. Encore faudrait-il que l'on soit un clan, mais il n'en était rien. Peut-être n'étions-nous pas capable de nous apporter ce que nous voulions. Ou alors était-il question d'autres choses ? Je n'en savais rien à vrai dire. Je ne m'étais jamais documenté sur les monstres peuplant la Russie, et je ne m'étais jamais réellement arrêté à ces différences. Noblion trop riche de notre si douce patrie. Je n'arrivais pas réellement à me souvenir de ce qu'était ma vie avant. De sa saveur. Larmes putrides venant me dévorer, j'avais été réclamer mon identité, mes possessions, mon héritage. Créature ou non, j'avais des droits, et ma richesse me permettait de ne pas finir enfermé dans l'un des pires quartiers de la capitale moscovite. Et le manoir ancestral des Sedov me revenait de droit, tout comme les trésors qu'il contenait. Et ce foutu tatouage qui ornait à présent mon derme, pour me condamner à être une créature aux yeux de tous. J'aurais craché volontiers sur cette politique désastreuse. Je n'étais pas bien différent pouvais-je affirmer. Mais sans doute était-ce faux. Ma passion pour les pierres n'étaient rien comparé à avant. Je pouvais passer des heures à affiner les aspérités, à vouloir lui donner une forme absolument parfaite pour la monture que j'avais déjà imaginé bien avant. Je manquais d'enthousiasme. Comme si la vie prenait parfois une fadeur incomparable à mes yeux. Désintérêt notable. La musique, les livres, l'art... trouvaient encore grâce à mes yeux. Mais le reste avait perdu de sa saveur. Il y avait pourtant ce besoin qui pulsait au fond de moi. Brûlure douceâtre d'un désir pugnace de ne pas rester seul. J'avais effectué le fameux portrait, tel un Dorian Gray en recherche perpétuel d'une étincelle offrant la sensation brûlante d'être vivant, et non pas de me noyer sous cette impression douloureuse et perpétuelle. Du moins l'avais-je fait peindre, n'ayant pas ce talent. Étalé dans l'une des pièces du manoir, il demeurait inchangé, nullement nécrosé, et me servait de repère lorsque je me retrouvais face à mon propre miroir, à la chasse des traces du temps que je repoussais de lampées de sang délicieusement ferreux.

M'imaginais-tu me pourlécher les lèvres que tu n'aurais pas tord, alors que mes pieds embrassaient les tiens à distance. Chemin similaire, le regard fixé sur ta haute silhouette, la noirceur de ta chevelure, la barbe naissante venant ombrager tes traits. L'ambre de tes yeux avait été saisissant la première fois que je l'avais croisé. L'impression de redevenir l'humain souffreteux d'autrefois m'avait heurté de plein fouet à ta vision. Pourtant, il n'en était rien. Je restais inchangé. Figé dans cette éternité que j'anéantissais d'un repas assaisonné. Je te suivais, conscient de ma propre déraison, mais je savais que je te voulais, toi. Uniquement. Pas celui qui se tenait à tes côtés. Non, uniquement celui qui avait su m'inspirer cette étrange impression. Tu étais le compagnon parfait, et j'en étais certain. On m'avait soufflé des mots te concernant. Et j'avais aimé. Murmure audacieux de mes lèvres, alors que je suivais chacun de tes gestes avec la discrétion que la distance m'offrait. Regard appuyé que ne ratait pas certains passants. Mais je voulais que tu me vois également. Je souhaitais te croiser à nouveau, goûter à la saveur de ton âme. De ta peau. Inavouable perfidie de ma nouvelle nature. Inspiration troublée, paupières papillonnants. Je t'observais comme je pouvais le faire avec mes pierres, sans lassitude, mes rêves à portée de mains. Non que je voudrais te tailler. Tu l'étais déjà. Je pouvais presque imaginer les rayons dorés jouer sur ta peau, souligner une autre teinte dans ta chevelure. Facettes multiples. Obsession terrifiante. Me fuiras-tu lorsque tu comprendras la déraison brûlante qui me dévore ? L'envie de te posséder ? De te garder ? De te préserver ? Sans réellement te connaître ? Mais je te connaissais déjà, à ma manière. Chaque mimique, chaque geste, intimement gravés dans mon esprit.

Murmures tendancieux - A Piotr.

Tu me ressemblais. Par certains aspects seulement. A d'autres, tu étais lui. Et pour finir, tu étais toi. Il n'y eut qu'une fraction de seconde où j'avais hésité, douté. Allais-tu me voler Wilhelm ? Je t'aurais tué. Qu'importais la manière, la façon, j'aurais été incapable de le supporter. Mais je t'avais désiré de la même manière que lui autrefois, avec déraison. Comme si mon âme t'appelait de toutes ses forces. L’obsession était née comme un éclat dans les cieux. Mais je n'aurais jamais trahi Wil. Mes iris avaient cherché les siens, sans savoir quoi y trouver, quoi y déceler. Mais l'étrangeté fit sens, comme si nous étions connectés, l'impression et le désir étaient semblables. Nous te voulions. Pas un mot. Pas un souffle. Je l'avais laissé t'aborder, laissant mes lèvres closes et silencieuses. Froide créature. Cadavre insensible. Mon regard ne te quitta pas un instant malgré tout. Comme un besoin de me perdre dans ta contemplation, insatisfaction malsaine d'être perturbé dans ma façon d'être. Je t'observais, t'analysais, te désirais. Le premier contact fut salvateur, comme un nouveau souffle que tu m'offrais. Ce ne fut qu'à cet instant que je le réalisais, les pièces s'emboîtant à la perfection. Nous devions être trois. Je t'avais accepté, voulu, désiré. Mais j'avais toujours pensé qu'un seul me suffirait pour l'éternité à venir, et tu étais apparu. Contemplation malsaine, corps enchevêtrés, sentiments plus intensément profonds. Je tuerais quiconque chercherait à te prendre à nous. Et jamais... pour ton plus grand malheur peut-être un jour, je ne te laisserai nous quitter. Impossible. Improbable. Mon myocarde en crèverait. L'un n'allait pas sans les autres.

Soupir hasardeux. Murmures tendancieux. Six années avaient fini par s'écouler, et le monde n'avait cessé de s'écrouler, de se noircir. La puce implantée sous ma peau devait donner ma position précise. Nos conditions s'amoindrissaient, donnant les pleins pouvoir à une royauté en faveur de l'humanité, quoiqu'on en dise. La certitude pulsait au fond de moi, et m'obligeait à devoir me repaître de sang dans une boucherie plutôt qu'à la source. L'intolérance ne cessait de gronder, tant dans un camp que dans l'autres. Mes clients faisaient parti des deux. Mes bijoux venant orner des gorges, des poignets, ou toute autre parcelle du corps avec indifférence sur la nature de l'être. La beauté des pierres restait désintéressée de l'être qui la portait. Intemporelle d'éternité. Mais cela ne voudrait-il pas dire que le monde était à deux doigts de s'embraser ? Mes iris vous observaient, Wil et toi, sous le silence nocturne, le bandeau sur tes yeux pour nous préserver, ceux que j'avais mille fois imaginés sans parvenir à leur donner une réalité. Noir. Aussi sombres que l'obscurité de la nuit sous la nature éphémère que tu avais choisi de revêtir. La mort risquait de te vouloir un jour, et je savais que je viendrai la prier de te rendre à notre réalité. Mes doigts glissèrent dans ta chevelure, glissant sur ta joue qui vint comme en rechercher le contact sans même s'éveiller. Un sourire plus doux, plus tendre, vint ébaucher mes traits. J'avais cette impression d'être vivant auprès de vous, de vos paroles, en m'agrippant à ceux des livres que je dévorais avec l'avidité de celui qui risque d'oublier demain. Mon regard s'éleva, venant s'attarder sur les traits de Wilhelm. Trop loin, et je ne voulais pas vous éveiller, je ne vins que chasser une mèche du bout des doigts. Son regard à lui je le connaissais, tout comme son être. Le monde pourrait n'être composé que de vous, emprisonné de ces murs à la condition de vous garder précieusement contre moi. Je finis par abandonner la contemplation de vos êtres, venant dissimuler ma nudité d'un pantalon enfilé rapidement. Mes pieds nus ne firent pas de bruit sur le parquet ancien. Moulures, tentures, et toiles s'étalaient à chaque couloir, à chaque croisement. Fier de mes origines, d'être un Sedov. Je vous l'offrirais ce patronyme, vous le soufflerait pour qu'il soit vôtre, si c'était possible. Car vous en faisiez parti à mes yeux. Poignées de porte frôlées, je poursuivais mon avancée jusqu'à la pièce où se trouvait le piano. Celui devant lequel je pris place. L'obscurité scintillait encore à nos fenêtres, tranchée par les lueurs moscovites. La toile, mon portrait, me faisant face, inchangé, immuable, comme mes traits. Du moins l'espérais-je. Et si demain.... Demain, je n'étais que poussière. Et si demain... Demain, je vous avais oublié. Douleur pugnace des larmes échouées. Perdition malsaine. Ce fut sous la langueur d'une mélodie torturée que mes doigts firent s'élever les premières notes. Adieu nocturne réalité.

my chonology
enchevêtrement de dates


22/02/1958 - Naissance de Milan Dmitri Sedov, au sein de la famille Sedov, membre de la noblesse moscovite, et par ailleurs à la richesse conséquente. Présence d'une hérédité génétique nommée hypogammaglobulinémie dans le sang des Sedov. Fragilité immunitaire conduisant généralement à des trépas prématurés.
7 juin 1987 - Décès de Milan des suites d'une rougeole s'étant compliquée en pneumonie.
8 juin 1987 - Un Draugr, de ses clients, et ne supportant pas la perte d'un lapidaire ayant un tel talent dans la taille des pierres précieuses, décide de le ramener à la vie en pratiquant le rituel.
12 juin 1987 - Milan se rend dans un Commissariat de Police pour se faire reconnaître comme toujours vivant, certes une créature, de sorte à conserver ses possessions. Il est tatoué de trois points côte à côte à l'intérieur de son poignet, et sa nature de Draugr est inscrite sur ses papiers d'identité. Du fait de sa richesse, il reste dans le quartier commun.
1987 - Il recommence à se former sur les pierres, multipliant les compétences.
1990 - Milan se met en couple avec Wilhelm, et vivent ensemble dans le manoir Sedov, situé dans le quartier commun de Moscou. Officiellement, il y a plus d'une chambre dans le manoir et semblent être amis aux yeux du monde. Officieusement, ils sont le compagnon de l'autre et profite de l'intimité du manoir pour être ensemble.
1992 - Milan commence à se faire une petite réputation dans le monde de la joaillerie. Certains riches clients ne jurant déjà que par ses créations, soufflent son nom au détour de conversations badines et affichent les bijoux créés.
1995 - Assassinat de mortels au sein du quartier commun. Milan reste en retrait, voyant, écoutant, observateur silencieux des dérives mentales faisant suite aux incidents, surtout parce que le coupable est une créature.
2013 - Piotr rejoint le couple que forme Wilhelm et Milan, laissant l'histoire se transformer en trouple. Les trois hommes vivent dans le quartier commun, au sein du manoir Sedov. Leur intimité restant leur.
2018 - Nouveaux assassinats dans le quartier des mortels. Nouvelles tensions à fleur de peau. Milan reste une nouvelle fois en retrait.
30 mai 2019 - Rassemblement des citoyens pour annoncer le durcissement des lois. Une émeute se déclenche, mais Milan n'aura à cœur que de protéger ses amants, bien qu'il soit contre la majorité des décisions évoquées. Aleksandra Romanova, princesse, meurt assassinée. Sans surprise pour Milan qui considère que c'est le résultat des annonces précédentes.
01 juin 2019 - Application des nouvelles lois mises en place par le Tsar : présence de familles régisseuses ; taxation de 10% sur ses revenus qui vont directement dans la poche des précédents ; perquisitions possibles de façon intempestive à partir de simples suspicions ; puce de géolocalisation pour toute créature dangereuse, nouvelle pratique à laquelle Milan se soumet pour protéger Wil et Pi ; obligation de venir chercher sa ration hebdomadaire de sang à la Boucherie du Pont, sous risque d'être interpellé, et interdiction de se nourrir autrement sous risque d'emprisonnement immédiat.
  Mer 7 Aoû - 15:50
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Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Esfir Lolkova
Impétuosité : 946
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(MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1536761506 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 2551571830 CE CHOIX D'ACTEUR! En draugr ! Et cette plume prometteuse! (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 4207410330 Je suis curieuse maintenant! (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 985036731 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1276604978

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Si tu as des questions, hésite pas à me harceler! (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1095273054
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@esfir lolkova Merciiiiiiiiiii beaucoup (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 70898264 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 2136453308 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 4231640567 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1191760433
Promis, ça va venir ! Mais on construit le présent à 3, vu que Milan est dans un trouple avec les deux qui vont débarquer prochainement sur le forum  (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1320501379

Et j'ai justement une petite question, les créatures sont limitées à Moscou, ou est-ce qu'il peut y en avoir aux alentours ? Et les conditions sont pareils dans toute la Russie, ou c'est juste sur Moscou qu'il existe des quartiers ? Je cherche, mais je trouve pas l'info silent
  Mer 7 Aoû - 16:40
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Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Esfir Lolkova
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https://thecult.forumactif.com/t390-esfir-i-think-the-wolf-got-me#2817 https://thecult.forumactif.com/t376-happy-with-the-dead
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Ça débarque en trouple! (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1536761506 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1728191175 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 2551571830

Je te répond par mp mon chou! (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 2919754727
  Mer 7 Aoû - 17:02
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Régulus Jones
MONSTER UNDER YOUR BED
Régulus Jones
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Cette plume ** je suis curieux de voir ce trio ! bienvenue par ici, et bon courage pour le reste ! (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1095273054
  Mer 7 Aoû - 19:48
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Invité
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@esfir lolkova Et oui (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 290853227
Merciiiii (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1191760433

@régulus jones (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 70898264 Bientôt, y en a déjà un qui vient de déposer ses valises et l'autre devrait suivre bientôt (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 4207410330
Merciiii beaucoup (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 2136453308
  Mer 7 Aoû - 20:22
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Malphas Meister
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Malphas Meister
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Bienvenue à toi !
  Mer 7 Aoû - 21:53
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Invité
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Merci beaucoup Malphas (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 290853227
  Mer 7 Aoû - 22:03
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Arsenia Savina
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Excusez moi pardon je viens poser ma passion ici *kof kof* non mais c'est quoi cette ribambelle qui me fait chavirer le petit cœur la ? (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 488847182 Bienvenue par ici, c'est un plaisir de voir un Draugr supplémentaire, et cette bouille, mymymy, tu m'aguiches fort (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 999495757 J'adore déjà beaucoup trop ce trio, et l'histoire qui les relie, j'ai fort hâte d'en lire davantage, ça sent le drama et les feels, je shippe ouvertement (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 4163681271
  Mer 7 Aoû - 22:51
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Invité
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@arsenia savina Merci beaucoup (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 290853227 Et quelle passion... surtout si je t'aguiche (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1191760433
Et shippe donc, y a rien de mal à ça (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1276604978 (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 3757490059 (et pourtant, c'est pas comme si on avait déjà mis beaucoup de choses (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 980432118 )
  Mer 7 Aoû - 23:54
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Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Esfir Lolkova
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tu es validé !
bienvenue !

Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie !

Ouh tant d'informations sur le personnage et cette plume! Je suis fan!  (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 290853227  (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1854227859  (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 4164456655

Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille !  

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !
  Ven 9 Aoû - 12:20
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Merciiii beaucoup @esfir lolkova (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 290853227
Et contente que tout t'es plu à ce point (MILAN) comme du carmin glissant à la commissure 1728191175
  Ven 9 Aoû - 12:57
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