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 Je suis même prête à dire s'il vous plait.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Imala Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Imala Cohen
Impétuosité : 74
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Je suis même prête à dire s'il vous plait.
Ses yeux se posent sur la silhouette généreuse qui s'engouffre dans la porte de chambre de son tristement nommé… Époux. Yadiel, l'homme qui l'a oublié d'un coup de fusil. Celui qu'elle s'efforce de rendre invisible, si ce n'est pour les obligations familiales. Elle soupire, alors qu'il se fige en l'apercevant. La tête droite, la posture des reines jusqu'aux épaules, Imala continu sa route sans un regard pour l'insignifiante, aucun hochement non plus pour l'homme qui s'apprête à commettre un adultère… Avec l'autorisation du corbeau. Un nouveau départ, pour une nouvelle ville. Une vie qu'il semble mieux concevoir et adopter, qu'elle-même. Moscou lui colle à la peau et l'étouffe, voilà pourquoi elle s'arrête devant une fenêtre ouverte. La nuit tombant doucement dans cette lumière rosée. Elle inspire et laisse ses vêtements tomber au sol. La nudité ignorée, la gêne inexistante. Elle laisse sa nature, s'emparer de son corps. Les bruits du changement pervertir le silence et fini par pousser un croassement distinctif. L'oiseau penché sur le bord de la fenêtre, ouvrant ses ailes pour ressentir l'air et se jeter dans le vide en sachant qu'il vaincra.

Elle observe depuis le ciel, l'incompréhension berçant ses pensées. Se perche à quelques endroits pour mieux enfoncer ses serres quelque part. N'importe où, pourvu que la tension diminue. L'idée d'aller déranger Nikolai flotte un instant, avant d'être rejeté. Elle sait ce qui lui ferait du bien, se met en recherche de l'endroit qui a attiré son œil… Quelques jours plus tôt. L'orientation lui demande un moment, avant qu'Imala aperçoive l'imposant bâtiment. L'hôpital psychiatrique se révélant dans toute sa splendeur. Elle virevolte, cherche de son œil précis, pour finir par se déposer sur un rebord de fenêtre. Celle-ci entrouverte, assez pour qu'elle s'y faufile. Une fois à l'intérieur, le corbeau sautille pour s'en éloigner pour mieux reprendre le changement. Son corps s'étirant, ses os craquant pour reprendre une forme humaine. Vêtements abandonné au manoir, Imala se retrouve uniquement vêtu de quelques plumes persistantes pour la couvrir. Aucun frisson sur sa chaire, trop habitué à une température hivernal. Ayant plus tendance à suffoquer dans la chaleur de l'été. Elle observe tout autour, note la chaise plus confortable et les lumières de soirées allumer. Imala se trouve dans un bureau… Sa proie certainement enfermé à un autre étage. Elle n'est pas venue sans raison. Elle a ce besoin de punir l'humain, sans pour autant se le permettre au cœur de la ville. Pas avec la voix de Dahlia qui lui répète que les choses ont changé. Que ses habitudes aussi vont devoir évoluer… Mais, qui se soucie réellement d'un être dément? Elle se secoue, comme pour ramener une sensation dans son corps, puis décide de chercher la pièce. Espérant trouver quelque vêtement à emprunter.

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  Mar 30 Juil - 8:47
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Adonis Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Adonis Cohen
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@imala cohen


Apogée linéaire, charge de mort dans l'air. Ciel foncé qui balade la mélodie morbide, parmi le solstice d'une lune trop pleine, l'obésité blanche, qui distille le chaos en pluie glaciale. Ici, sous le gros bâtiment sombre, derrière les carreaux enchaînés, les barreaux des prisonniers, les ténèbres ne se dissipent jamais. Les monstruosités des âmes ont fait leur nid, ont imprégné les murs craquelés. Aux dernières lueurs de la veille, un cri échappe à la vigilance des vitraux, et le voisinage se met à tressaillir. Et parmi eux, le plumage embrumé s'irise et guette. Les lueurs du mal attirent irrévocablement.
L'antre du monstre.
L'ange maléfique, ici, n'a qu'un seul visage. Il observe le corps qui se jette, se rejette, dans les couloirs, deux étages plus bas. La tête qui se révulse. Les membres qui s'exhibent d'hémoglobine. Les infirmiers qui trébuchent, qui s'effondrent, qui se meurent. La folie dans les moindres recoins du cerveau, qui crève les boyaux. Et elle se met à sourire...
Le démon angélique.
Dans un bruissement d'ailes, une ombre approche. Elle flaire l'énigmatique besoin de contempler le mal. S'en abreuve par milles égouts de l'esprit. S'éclipse, au plafond, pour observer l'intrus. La tête penche. La nudité inversée, bientôt, se dessine sous le ramage du freux. Un instant, le goût funeste se mélange à sa salive.
Hésitation...
En une fraction de seconde, elle apparaît, de nouveau au sol, droite, devant la charmante créature qui se balade sans permission. Une autre passe, et les doigts se referment autour des mâchoires, et soulèvent le petit corps sans précaution. Et elle sent, contre sa paume, le larynx qui tressaute et s'affole. Tente vainement de s'oxygéner.
« Qui ose me déranger ? »
L'interrogation demeure, s'estompe dans le silence universel.
« Que fait un oiseau si loin de son nid ? »
La poigne pourrait serrer encore, ôter la vie. Mais quelque chose... a fait son lit. Les serres s'écartent et laissent de nouveau la proie s'extirper. Elle ne bouge pas. Immobilité parfaite.
« Est-ce la mort que vous cherchez avec tant d'avidité ? »
Elle pourrait s'abattre, d'une seconde à l'autre. Ellismerion, la bipolarité. La balance toujours déréglée.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Dim 11 Aoû - 9:24
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Imala Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Imala Cohen
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Agrippé, son pouls s'affole. Une autre femme qui défit la gravité faisant son apparition sans préavis. Imala ne se débat pas réellement, trop vieille pour céder à une panique sans contrôle. Les longues décennies lui ayant appris que tout est dans la réserve et la modération. Les extrêmes, se révélant deux pôles dangereux à atteindre. Elle s'acharne à obtenir le peu d'air qu'on lui permet. Ses iris ne quittant pas une seconde le visage qui lui fait face. La pointe de ses pieds frôlant à peine le sol, le corbeau se retient de gronder. Sa nudité offerte à la vue, aucune gêne sur ce point, elle ne peut nier son appartenance à l'autre race. Celle des monstres, ses plumes bien enfoncées dans sa chaire, ne pouvant être prise pour autre chose. La nouvelle venue, néanmoins, ne semble pas plus être humaine que l'oiseau. « Qui ose me déranger ? » Aucune réponse de la belle, que l'on contraint à cette soumission qui la révulse. Non, qu'elle soit la dominante parfaite. Elle offre une soumission à une certaine sœur. « Que fait un oiseau si loin de son nid ? »

La pression sur sa mâchoire, s'échappe et l'air revient pleinement dans ses poumons. Elle retrouve le contact du sol et s'en satisfait. Une expiration plus bruyante lui échappant, à l'instant où la liberté lui ait rendu. « Est-ce la mort que vous cherchez avec tant d'avidité ? » Elle agite sa mâchoire, sa tête se penchant sur le côté, à l'image d'un corbeau perché sur une branche. Elle note les traits du visage, pour se souvenir de celle qui l'a agressé… Non, sans raison. « J'ai faim. » Murmure qui s'échappe, alors qu'elle se tient droite et digne, Imala ne s'abaissant jamais à s'éloigner de la noblesse qui est sienne. Certains la considèrent frigide ou hautaine, ignorant ce qui couve sous le plumage. Mais, ceux-là ne comprendront jamais qui elle est. « Mais, pas de ma mort. » Elle contemple la femme et étire ses lèvres dans cet aura funèbre qui n'est pas si éloigné de ce qu'elle perçoit chez l'inconnue. « On me nomme Imala, pour répondre à votre question. » Inutile de préciser son nom de famille, dans cette ville, passé de corbeau à femme n'est pas, sans être associé à une certaine famille. Du moins, pour ceux qui en savent plus.

Ramenant une mèche de cheveux derrière son épaule et malgré sa nudité, Cohen incline légèrement la  tête en guise de salutation. « Pardonnez mon intrusion, c’est que j’explore cette ville. » En toute horreur, pour être précise. Mais, elle ne l’ajoute pas, se contentant de reculer d’un pas pour mieux observer le danger qui lui fait face.

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  Jeu 15 Aoû - 15:57
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Adonis Cohen
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Adonis Cohen
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@imala cohen


Elle observe. Animal curieux à l'apogée de la découverte, qui jauge la petite bête entrée dans sa tanière. Le corbeau égaré dans le mauvais nid, qui ne comprend pas encore l'ampleur de l'ignominie. Cacophonie dans la caboche, Ellismerion s'étiole, s'étire, s'éclipse à quelques pas pour vanter sa droiture en silence, se faire plus grande que toute autre. Elle, grande et carissime Madone venue d'un autre temps, d'une autre époque, toujours plus élevée que les autres femelles.
« Il n'y a rien qui puisse vous nourrir ici, si ce n'est quelques âmes bouffées par la folie. » profondément enfouie dans les échos malades, toujours plus profondément égarés dans les tréfonds de mondes obscurs, inconnus de la majorité.

Sans pudeur aucune, Dame Sirajenia distille les possibilités, tuer ou utiliser, s'amuser du freux échoué entre ses serres, elle, vautour mortifère.
« Imala. Bienvenue dans mon antre. »
Cohen aurait pu lui venir à l'esprit. Pourtant, elle n'en a cure. Loin de la politique et de leurs nauséabondes urées. Loin de leurs doctrines et de leurs ordres déstructurés. Elle n'a d'yeux que pour elle-même, au Diable les autres, au Diable le reste.

« Habillez-vous. » lui offre-t-elle seulement son lourd manteau de fourrure. Vision charismatique d'un ange devenu putain, les cuisses offertes sous le poil soyeux d'une carapace trop souple.
« Vous explorez fort particulièrement, Miss. Peu ont l'audace de se perdre dans l'Asile, en vue des cris qui y résonnent. Mais je constate, non sans curiosité, que vous avez un certain goût pour la dangerosité... C'est une qualité que j'apprécie énormément. »
Alors elle penche la tête, et une idée, doucement, lentement, débute sa fermentation entre les synapses.
« Je pourrais... vous en apprendre davantage, j'imagine ? Mais voyons déjà si vous le méritez. »
D'une force titanesque, le petit corps est flanqué contre le mur. Et les crocs s'enfoncent, impitoyables, dans la chair tendre. Le gosier se remplit de sang, et avec l'hémoglobine, vient le goût de jouissance. L’ocytocine lui accorde une vague de plaisir éphémère, tandis qu'elle jauge la quintessence de celle qui pourrait devenir l'une des siennes.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Mar 10 Sep - 9:53
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Imala Cohen
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« Il n'y a rien qui puisse vous nourrir ici, si ce n'est quelques âmes bouffées par la folie. » Lueur qui brille, dans l’œil de l’oiseau. Les mots confirment ce qu’elle espère. La discrétion demandée, accablant le monstre incapable de s’adapter à cette ville de malheur. Elle remarque la droiture de la femme, voit un écho de ses propres manières désuètes dans ses gestes. Familiarité des siècles, bien que le corbeau n’y voie pas une âme sœur. Sur ses gardes, par habitude. Par manque de sociabilité. D’expérience, tout autant. « Imala. Bienvenue dans mon antre. » Ses plumes se gonflent, malgré sa peau humaine. Rappel de ce qui se cache sous sa peau et frémis à chaque instant. Guidant la moindre de ses actions. Elle bouge peu, préférant observer la femme. Peu porté aux gestes brusques, consciente de ce qui la distingue et de ce qui la cloue au sol.

« Habillez-vous. » Elle accepte l'offrande, avec un hochement de tête pour la remercier. Découvre la vision du corps qui s'y cachait, alors même que ses formes sont recouvertes de la fourrure du manteau. Son œil se perdant un instant, avant de revenir fixer le visage de l'inconnue. Une telle matriarche des lieux, l'obligeant à un certain respect. Elle l'écoute muette, peu encline à discourir sans raison. Une tension se dessinant au creux de son ventre. L'appréhension. Le corbeau ne se détend pas avec les paroles qui s'écoulent. La distance n'est pas assez grande, entre les deux femmes. Il lui est pourtant, impossible de se montrer insultante à se reculant. Pas, en étant celle qui est entrée sur le territoire de l'autre, sans autorisation. « Je pourrais... vous en apprendre davantage, j'imagine ? Mais voyons déjà si vous le méritez. » Froncement de sourcils, que se meurent quand la douleur la surprend. Le choc contre son dos, le sang qu'on lui arrache lui fait pousser un cri, mi-croassement. L'insulte se marque dans sa chaire, elle reste sous le choc quelques secondes. Immobile, sans se débattre face à cette force qu'elle ne peut concurrencer. Elle serre les mâchoires, ses dents s'entrechoquant sous la pression, puis relâche son contrôle. Appelant cette autre forme qui la protège, son corps si chaud mutant pour devenir intangible. Brume qui se faufile de cette prison, libère son sang de son prédateur et s'éloigne pour flotter à l'autre bout de la pièce. Imala reprenant forme humaine, avant que son esprit ne s'égare et qu'elle se perde sans but dans cet asile.  « Je ne cherche pas à servir de repas… À qui que ce soit. » Quelque chose d'inhumain observe derrière ses yeux, elle guète prête à s'envoler aux moindres gestes douteux. Pourquoi ne l'a-t-elle pas déjà fait d'ailleurs? Peut-être, parce qu'il est rare qu'elle croise quelqu'un qui puisse lui faire mal. Sa curiosité n'étant pas seulement un atout. « C'est votre manière de souhaiter la bienvenue? J'ai vu mieux. » Et fait pire…

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  Ven 20 Sep - 9:02
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