Un coup feu, un cris, les mains tremblant, alors qu’un murmure apeuré se fait entendre
« Angelo, mio.. » Elle n’arrive plus à bouger, les yeux écarquiller devant ce qui se joue devant elle. Elle ne l’avait pas voulu, elle avait entendu simplement des bruits, c’était laissé guider par cette peur qui la tiraillait. Elle fit un pas en arrière, le regard se posant sur ces mains toujours prise par ces spasmes qui ne veulent pas s’arrêter. Elle ne pouvait croire à ce qui venait de se passer, espérait que cela ne soit qu’un cauchemar duquel elle ne pouvait se réveiller. Un autre pas en arrière se demandant ce qu’elle avait fait, laissant tomber sur le sol cette arme qui sonna la fin de leur histoire. Le regard, vers celui qu’elle avait autre fois aimer, répétant, un pas vers lui peu assurer, peur qu’il ne fasse plus partie de la vie qu’ils avaient tout deux construit, même si elle n’était plus ce qu’elle avait été.
Bien avant
Pourtant, il avait été ce premier amour, celui que naïvement, on croira éternel, intouchable. Ils s’étaient connus au lycée. Il avait su la charmer avec ce sourire qui lui était propre. Il avait su la faire rire comme peu le pouvait, avait réussis à la faire sentir unique. Alors, rien d’étonnant à ce qu’elle soit tombée sous le charme de cet homme. Et bon nombre de personne les voyait déjà mariés et heureux. Le couple parfait, qui petit à petit commence à se perdre de vue, où affres de la vie qui les avaient éloignés petit à petit l’un de l’autre. Elle qui laissait ses sourires faire rayonner son visage à chaque phrase qui provenait de cet homme, sans aucune explication, laissant la solitude prendre place dans ton son être. Elle ne sait même plus quand tout ceci avait commencer, quand ce sentiment de solitude s’était immiscer en elle.
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Une caresse sur son épaule, des mots prononcés sur un ton mielleux. Elle s’écarte de cet homme au geste bien trop familier, essayant de reprendre la conversation sur un ton plus professionnel malgré cette voix tremblant qui sort de sa gorges. Il se rapproche d’elle, elle s’écartait à nouveau. Il lui fait comprendre ce qu’il attendait d’elle, qu’il était son salut pour cette carrière tant rêve. Il lui parle de son talent inexistant, lui confie que toutes les actrices ont un jour où l’autre, dû faire ce choix. Elle ne sait quoi faire. L’angoisse montait en elle, elle exprime à nouveau son refus. Elle ne voulait pas de ce rôle à ce prix-là, elle n’était pas de ces femmes qui ferait tout pour obtenir un rôle. Pourtant, les mots sont convaincants, jouant avec cette peur de ne jamais être reconnue, qu’un jour ou l’autre elle serait comme toutes ses actrices ratés et aigris parce qu’elle n’avait pu saisir cette chance qui se présentait à elle. Alors, elle le laissait s’approcher, laissant son esprit se prendre au jeu pervers de celui qui abusait de son pouvoir un sourire aux lèvres.
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Un léger rire se faisait entendre, un de ces rires moqueurs dont elle avait pris l’habitude. Elle l’écoutait parler de ses affaires, ressentait cette colère et jalousie, face à cette naïveté dont il faisait preuve. Elle coupait d’un geste délicat cette viande qui était dans son assiette, portait à sa bouche le morceau fraîchement coupé. Elle écoute son histoire, donnant cette impression qu’elle ne l’écoutait pas. Elle le regarde, posant sur le côté sa fourchette, venant prendre son vers de vin pour le porter à ses lèvres. Elle laissait glisser le liquide rouge le long de sa gorge, se mord doucement les lèvres avant de lui répondre de l’autre côté de cette table.
« Tu es trop naïf à se demander comment tu peux tenir une société » Chacun était à l’opposer, d’une longue table, reflétant bien cette relation qui bien qu’avant était idyllique est désormais distant et froid. Elle entendait sa réponse, ne montrait aucune réaction
«Tu es bien trop idiot pour voir qu’ils abusent de toi. » Illusion perdue, depuis des années, amertume qui la ronge, jalouse de cette naïveté qui jadis avait été également sa compagne. Alicia, ne disait plus un mot, laissant ce silence pensant s’installer, transformant ce diner en scène muette, rejetant son dégout de soit sur celui qui l’avait aimé depuis ces années de lycée. Elle voudrait pouvoir récupérer cette innocence qu’elle avait perdu, rejetait cette frustration sur cet homme qu’elle avait épouser. Injuste, elle le savait au fond d’elle, mais il était devenu malgré elle ce punching ball lui permettant son mal être s’extérioriser. Elle entendait cette question venant de sa part, lui demandant si tout allait bien. Alicia ne donnait aucune réponse, continuant à couper ce qui était dans son assiette alors qu’il était creusé un peu plus. Échappatoire, faisant tomber voilement ses couverts sur son assiette lui jetant au visage qu’elle en avait assez de le voir se faire marcher sur les pieds de cette manière.
« Ce qui m’énerve, c’est que tu n’oses même pas réclamer ton argent ! Et tu sais quoi, cela ne m’étonne même pas ! » Le coude se posant fébrilement sur la table alors que sa main venait se poser sur ses lèvres d’un geste tremblant, le regard fixant le mur. Son regard se retournait à nouveau vers lui, un regard sévère ne laissant pas place une lueur de douceur.
« Comment tu veux être pris au sérieux, si tu n’es même pas capable de réclamer ce qui t’es dû. » Mariage qui avait tout pour être heureux, qui enfin de compte avait trahis les espoir de ces deux personnes.
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Une lettre posée nonchalamment dans sa loge, un mouvement à peine perceptible entendant le son sa voix. Il l’entendait rire, d’un rire un peu forcer, il était capable de les reconnaître entre miles en écoutant juste l’intonation qu’elle leur donnait. La poignée de la porte tournait doucement, un regard rapide, dans la loge en quête d’un endroit où se cacher, malheureusement, il n’y en avait aucune mise à part ce qui semblait être une toute petite garde-robe. Alors, d’un pas presser, il se dirige vers cette cache, fermant doucement a porte pour ne laisser qu’un interstice. Il l’entendait rentrer dans sa loge, l’entend confirmer la commande pour le dîner. Sa respiration se faisait forte, son cœur s’emballait, il s’étonnait même qu’elle n’arrivait pas à l’entendre tellement, il respirait fort.
Il était si proche d’elle, il aurait suffi d’un pas un simple pas pour lui toucher l’épaule, lui parler, entamer cette conversation qu’il avait toujours espéré avoir un jour avec elle et ainsi pouvoir se rapprocher d’elle.
Il continuait à l’observer de sa cachette, la voyait se pencher sur cette petite table où il avait sa déclaration pour cette fabuleuse. Il en était tombé amoureux dés qu’il avait vus dans son premier film, avait été à ses yeux la plus belle femme au monde. IL avait été déçu apprenant qu’elle était mariée à un petit paysagiste qui sans doute ne la méritait pas. Car, pour lui, elle méritait mieux que cet homme qui partageait pour l’instant sa vie. Alors il lui avait envoyé plusieurs lettres, d’abord chez elle, lui laissant un moyen de la contacter, lui décrivant la vie qu’il pourrait avoir tous les deux, mais elle n’avait fait suite à ses lettres. Cela ne l’avait nullement empêché de s’imaginer avec elle, vivant cette idylle décrite.
Il la voyait de dos lire cette lettre, regretter qu’il ne puisse pas voir sa réaction. Elle la retourné plusieurs fois, se précipiter vers la porte de sa loge, appelant une personne d’une voix forte. Il l’entendait demander d’une voix inquiète « Est-ce que tu as vu quelqu’un rentrer dans ma loge ? ». Il n’arrivait pas à entendre ce que l’autre personne lui avait répondu, même en tendant l’oreille. Elle sort, cherchait des réponses sans jamais les trouver. Ce jours-là, elle n’avait pas remarquer sa présence, et lui était partie sans que personne ne s’en rende compte Le jour Fatidique
Le téléphone vibrait dans sa poche, alors qu’elle cherchait les clés de la maison, une insulte s’échappait de ses lèvres, alors que la clé tant convoitée tombait par terre. Elle s’accroupissait, voulant prendre ses clés , puis se relevait commençant à insérer la clé dans la serrure. Elle entendait une voix l’interpeller, prononçant son nom avec douceur, comme si elle avait peur de déranger. Elle se retournait vers le son de cette voix qui lui rappelait quelle chose, reconnaissait cet homme qui était devant elle.
« Qu’est-ce que vous faire là ! » d’un geste précipité elle essayait d’ouvrir la porte d’entrer pour s’y précipiter.
« Pourquoi tu ne réponds pas à mes lettres. Tu sais qu’il ne te mérite pas ! » Elle poussait cette porte encore bloquée demandant à l’inconnue de ne plus s’approcher.
« Ne vous approchez plus ! Sinon j’appelle lé police ! » SA voix est pris par la panique, ses yeux reflète une peur qu’elle n’avait jusque là, jamais exprimer.Elle se précipitait pour récupérer ses clés, alors qu’il continuait à lui parler, s’approchant de plus en plus, la voix commençant à monter agacer par la réaction de la jeune femme qui rentrait précipitamment dans sa maison. Elle refermait la porte, avec forcer, s’appuyant sur celle-ci de son poids, le temps qu’elle puisse fermer à clé. Elle s’écarte doucement, demandant à l’homme de partir « Allez-vous-en ! » Elle sursautait, entendant le bruit sourd d’un coup violent sur cette barrière qui les séparait. Son esprit est en proie à cette peur, incapable de la laisser réfléchir à ce qu’elle devait faire. Son corps se mouvait tous seul, se précipitant dans sa chambre, allant chercher dans ce dressing se petit fusil enfermer dans un coffre. Elle sursautait encore une fois, entendant le téléphone résonner dans toute la maison, pour ensuit se figer accroupie dans un coin, respirant fortement. Elle ne voulait qu’une chose, que Pietro rentre, qu’il puisse la rassurer, qu’elle puisse se confier à lui comme avant. Le téléphone arrêtait enfin de sonner, elle sortait doucement de sa cachette, avançait prudemment dans leur maison arme pointée devant elle, les mains tremblant. Elle revenait devant la porte d’entrée, entendis à nouveau les coups à travers elle, cette voix qui devenait de plus en plus menaçante
« TU ES MOI ALICIA ! ET NON A LUI ! » Puis soudain, plus aucun bruit, mise à part celui d’une voiture qu’elle entendit à peine. La panique l’avait envahi ne lui faisant voir que cette menace qui quelques seconde avant avait frapper à sa porte. Elle avale sa salive, reste là où elle était, ne fait pas le lien avec ce cliquetis d’une porte qui se déverrouille, cette poignée qui s’abaisse. Elle tirait sans réfléchir, pensant qu’enfin, il avait réussis à trouver le moyen d’entre, qu’il allait enfin pouvoir l’avoir comme il lui avait annoncé.Elle entendit sont cris de douleurs, regardait se corps tomber. Alicia posait ses yeux sur lui, voyant avec horreur que la personne abattue n’était nul autres que celui qui partageais sa vie, celui dont elle avait espérer le retour. Une parole incrédule, un spectacle inconcevable, ses main tremblaient, alors qu’elle l’appelait d’une voix meurtrit, laissant son corps se mouvoir encore une fois seul, courant vers Pietro la personne qu’elle avait jadis aimer. Elle murmurait son nom, posait ses mains sur la blessure qu’elle lui avait infliger, les larmes coulant le long de sa joue
« Pietro…. Non non non. Je t’en prie… » lui murmurant d’une voix à peine audible qu’elle était désolée.
Elle baissait sa garde, n’entendit pas les pas derrière elle, sentant à peine le coup qui s’abattait sur elle, entendit à peine cette voix
« Je te l’ai dit…tu es à moi. » , la plongeant dans un sommeil douloureux. Son corps tombe sur celui de l’homme qu’elle avait épousé, pour disparaître laissant son corps sans vie.
Le Rituel
Un cri poussé dans une forêt, un réveille douloureux, les larmes coulant des coins des yeux. Elle sentant une lame venir déchirer son corps. Cette voix qui l’avait traqué venir chuchoter à son oreille. « Oh non, belle Alicia, ce n’est pas encore le moment de crier. ». Un autre coup de lame venant s’enfoncer dans son corps, des sanglots s’échappant, elle demande d’une voix briser demande comment allait Pietro. Une demande qui provoquait en lui une rage telle qu’elle sentit une nouvelle fois une lame se loger encore une fois dans son corps avec violence, sentant cette obsession de cet homme dont elle remarquait pour la première fois l’accent
« Oublie le ! Tu es à moi ! » Elle sentait encore cette lame en elle, sa vie petit à petit s’échapper d’elle. Alors qu’il faisait les cent pas autour d’elle, lui disant que de toute manière, elle ne devait plus penser à cet homme, que sans doute il était mort. Elle pouvait entendre la joie dans ses paroles, cette satisfaction que son soi-disant obstacle à leur vie à deux avait été balayer de leur chemin.
Il venait s’accroupir auprès d’elle, commençant à lui raconter cette histoire complètement folle. Il lui parlait de ses deux loups, venant à ceux qui crie dans la nuit. Il se rapprochait doucement de l’oreille de l’actrice, venant lui susurrer avec délectation
« Alors, tu vas crier, belle Alicia, crier pour qu’ils viennent te dévorer et pour que tu puisses renaître. Ainsi, toi et moi serons pareils ». Il se relevait, laissant sa victime au sol, agonisant dans une forêt perdue, en proie avec ces pleurs et sa peur de mourir. Et au fur et à mesure qu’il s’éloignait, il pouvait entendre ses cris de désespoir et colère. Un cri contre le destin, qu’elle avait imaginé tout autres, un cri de désespoir contre cette vie qui s’échappe doucement de son corps sans savoir faire quelques choses, un cri pour qu’elle reste envie acceptant sans le savoir ce pacte qu’on la forçait à prendre. Alors dans la nuit de la forêt, alors que sa conscience faseillait, elle entendit ce qui semblait être des grognements, sentis cette chair qui lui appartenait de déchiqueter sous les crocs d’animal sauvage, n’ayant plus la force de laisser sa douleur s’exprimer. Elle meurt dans cette forêt, loin de ses projecteurs qu’elle avait tant désirés, coupable du meurtre de son premier amour.