épisode #2 - le château hanté

Impétuosité : 362

le château hanté

épisode deux

1. contexte général
Les paupières sont toujours lourdes lorsqu'elles sont ouvertes pour la première fois.
Il fait trop sombre pour discerner davantage que le plafond de la geôle où vous vous trouvez.
Quelques flashs à travers une minuscule fenêtre vous offre une pleine vue sur la cellule qui vous retient prisonnier.
Un drap, par terre. Un seau. Quelques os.
La trace de vos ongles sur les murs.
Vos propres ongles presque tous retournés.
Le sang qui en a coulé.
Et puis, les barreaux.
A la fenêtre.
A la porte.
Le froid qui ronge votre chair.
Une chemise et un pantalon en toile pour seules affaires.
La crasse partout sur votre peau.
L'impression d'avoir passé sa vie ici.

▼ ▼ ▼ ▼ ▼

2.en détails
❃ L'action se déroule dans un Château Hanté.
❃ Vous venez de vous réveiller dans un cachot individuel.
❃ Vous êtes dans des cellules voisines et pouvez donc communiquer entre vous.

3. le fonctionnement
❃ Cette intrigue est ouverte à tous les joueurs ayant réservé un siège.
❃ Vous pouvez poster comme vous le désirez jusqu'à la prochaine intervention. Cependant, nous vous demandons de veiller à laisser le temps aux autres joueurs de répondre.
❃ Essayez d'interagir avec plusieurs personnages, de façon à prendre en compte tout le monde et qu'aucun personnage ne se retrouve seul.
❃ Vos actions influenceront le déroulement de l'intrigue.
❃ Nous vous demandons d'utiliser un SPOILER à la fin de chaque post afin de résumer vos actions.
❃ AUCUN DONS ET BÉNÉDICTIONS NE SONT ACCESSIBLES. Les créatures, Légendaires et Marsilya, sont de nouveaux humains pour cet événement.

Impétuosité : 71

Le Château Hanté

Yeva cligne des yeux de longs instants, réveillée par le froid. Elle se recroqueville sur elle un instant avant de se redresser avec stupeur. Elle est allongée sur un sol de pierre froid et humide ! Elle aurait pourtant juré.. Qu'il y a quelques heures à peine, elle était encore dans un appartement chaleureux et confortable. La jeune femme commence à trembler, de froid comme de peur, ne comprenant pas vraiment. En regardant autour d'elle, elle se demande si elle n'a pas rêvé à cet appartement et qu'elle est revenue à une dure réalité qu'elle aurait préféré oublier. Enfermée ici...

Elle essaye de se dresser, mais ne fait que rencontrer son ventre arrondie, l'empêchant de se relever normalement. Elle le fixe un instant, tout lui semble brouillé. Que fait-elle ici, dans cet état ? Elle saisit le drap dans sa cellule, se recouvrant avec. Ses pauvres habits la protègent à peine de l'air mordant et sa condition l'empêche de fermer correctement tous les boutons de sa chemise de fortune. Faisant abstraction de la crasse et la saleté de sa « couverture »... Elle-même n'est pas vraiment un modèle de propreté. Elle frissonne, se sentant terriblement peu familière avec cet état et ce genre d'habit. Elle est se retrouve de plus belle perdue...

Yeva est obligée d'effectuer toute une manœuvre pour réussir à se relever. Elle se tourne de côté, tenant le drap dans une main en repliant ses jambes, son autre main s'aidant du mur pour qu'elle se mette debout sur ses pieds, enfin. Elle soupire, comme si cela lui avait coûté tous ses efforts puis s'approche des barreaux, serrant son drap contre elle. Où est-elle ? Où est sa famille... ? Dans un flash, elle se souvient de sa famille, de son titre ! Romanova … Pourquoi est-elle enfermée ?? Les sectes ont pris le pouvoir ??? Sa famille s'est-elle retrouvée... Détrônée ??? Prise de panique, elle appelle,

« -Il y a quelqu'un ?? Que fais-je ici ? Répondez-moi ! »

Spoiler:

Impétuosité : 41

LE CHÂTEAU

hanté

Son corps cherchant à se recroqueviller légèrement pour ressentir plus de chaleur, Agnar tenta de ramener sa couette un peu plus sur son torse avant de sentir un drap sous ses doigts d'où une odeur alléchante émanait. Ouvrant difficilement les paupières pour voir d'où provenait ce festin, le Draugr sentit le froid le mordre plus que d'ordinaire et fronça les sourcils, son buste se redressant. Ses yeux clairs se perdirent d'abord sur le plafond, étrange, avant de se tourner vers la fenêtre condamnée par des barreaux d'où pénétraient quelques flashs. Où était-il ? Comment avait-il pu quitter son lit douillet et son manoir pour se retrouver dans ce qui se dévoilait comme une cellule semblable à celles du moyen-âge ? Sa main droite se porta au creux de ses yeux pour se les frotter, mais avant que ses doigts n'aient pu atteindre ses paupières, Prior décela le sang sur ses ongles à moitié retournés. Etrange. La panique, pourtant, ne s'emparait pas de lui, et sa langue passa sur ses ongles où l'hémoglobine séchée s'était logée. Ses prunelles s'abaissèrent vers cette chemise et ce pantalon d'époque.

Etait-il remonté dans le temps ? Où était Zorya ? Agnar ne comprenait pas véritablement ce qui se passait, mais il portait intérêt à le découvrir et sa stature se redressa complètement, abandonnant le drap, observant le sceau et les os, avant de scruter sa peau sale. Précipitamment, comme s'il avait peur d'avoir pris des rides, il tâta son visage de ses mains, la mâchoire serrée quelques secondes avant de s'apercevoir qu'il n'avait pas perdu de sa jeunesse. Bien. Il fallait trouver un moyen de sortir d'ici désormais, et bientôt, une voix, féminine, résonna jusqu'à ses oreilles, intrigant le bras droit de Zorya qui s'approcha des barreaux de sa cellule. Ses doigts vinrent caresser le métal froid, avant de s'enrouler autour des barres, et le cadavre tourna les yeux sur son côté droit, découvrant l'ombre d'une silhouette. « Je n'en sais pas plus que vous, gente dame. » souffla t-il avant de tenter de rentrer en contact avec un rat. Il y en avait sûrement ici, mais Agnar sentit un blocage. Ce don qu'il manipulait depuis tant de temps ne marchait plus. Comment ? Pourquoi ? Le cœur du mort-vivant rata un battement, et son emprise se resserra sur les barreaux. Il n'aimait pas ça.

Spoiler:

made by LUMOS MAXIMA

Impétuosité : 227

Breaking my back just to know your name Seventeen tracks and I've had it with this game. I'm breaking my back just to know your name But heaven ain't close in a place like this. Anything goes but don't blink, you might miss, Cause heaven ain't close in a place like this

La prison, les barreaux, l'odeur de la poussière et du sang séché, la crasse sur ta peau. Toutes ces sensations que tu as toujours connu, comme victime de ta situation. T'as les paupières lourdes mais t'as pas la sensation d'être reposé, comme victime d'un sombre et long cauchemar. Le corps contre le fond de la cellule, t'as quoi de particulier ici? Rien, toute ta vie derrière des barreaux. Et le braillement des autres comme souvent, qui te casses les oreilles, te donne envie d'en finir plus rapidement, jusqu'à ce que la voix fasse écho dans ton esprit.

"Shhh... Taisez vous." Secoue la tête, pourquoi tu parles toi aussi? T'as juste l'habitude des trous paumés. "Quelle que soit la raison, on veut pas la savoir." T'as envie de voir personne descendre avec ses grands sabots pour venir vous tabasser les uns après les autres. Le corps comme un balancier t'as tête pleine de plans mais aucun à mettre à exécution.

Pando

Spoiler:

Impétuosité : 55

Le château hanté

Hallowe'en special episode

« Follow sweet children I'll show thee the way Through all the pain And the sorrows Weep not poor children For life is this way Murdering beauty and passions »

Le réveil est encore plus difficile que d’habitude et visiblement, elle s’est endormie sur le sol. What ? Pourtant, Néhémie ne se rappelait pas avoir été bourrée la veille mais ça pouvait arriver. En ce moment, elle avait pas toujours le contrôle d’elle-même avec la chose en elle qui peut maintenant la posséder complètement. Putain, quelle situation de merde.

Néhémie ouvre les yeux. Puis elle les referme parce que visiblement, elle rêve non ? Sauf que, c’était vachement réel tout ça. Genre ça puait et le sol était vachement dur, alors qu’elle avait fait installer une moquette épaisse dans sa chambre et même, y avait pas de pierre chez elle. Elle rouvre les yeux et regarde autour d’elle, autant qu’elle peut vu la pénombre. Elle était allongée sur un drap, y avait un seau pas loin et une pile de trucs pâles dans un coin. Elle s’approche et en saisit un. Un Os ! Sans pouvoir se retenir, elle crie et laisse tomber le bâton de calcium.

What.

The.

Fuck !

Elle recula jusqu’à ce que son dos rencontre les barreaux passant sa main dans ses boucles plus blanches que noires et Bozalosc se foutait de sa gueule dans sa tête. Enfin, elle pouvait rire autant qu’elle voulait, apparemment elle pouvait faire que ça. Prend ça connasse !

Juste à ce moment, une voix familière s’élève et deux autres lui répondent. Soulagement ! Au moins, elle n’est pas seule.

-Yeva ? C’est toi ?

Elle est soulagée d’entendre quelqu’un qu’elle connait mais pas pour longtemps. Parce qu’elle peut concevoir de se retrouver en taule, surtout si Bozalosc était partie en goguette en kidnappant son corps, mais qu’est-ce qu’une princesse pouvait bien faire là ? Néhémie baisse les yeux et c’est là qu’elle se rend compte de l’état dans lequel elle est.

-Je sais pas ce qu’on fout là mais j’espère que c’est juste une hallucination ou un truc comme ça parce que je peux pas croire l’état de ma manucure.

Sans blague, what the actual fuck ?

(c) DΛNDELION

Spoiler:

Impétuosité : 146

Le château hanté

Paupières qui frétillent et frisson qui s'empare de son corps. Elle vacille, tombe à même le terrier du lapin. La sorcière, du moins l'herboriste déchu, ouvre les yeux dans cet endroit délabré et retient un cri. Quelque chose serre son cœur, l'impression d'une éternité passé entre ses quatre murs. À genoux, elle observe les barreaux, le sang sous ses ongles et rejette un sanglot. Atalia est sous l'emprise du rêve, ne se souvient pas réellement de ce qui l'a mené ici. Seulement des fers à ses chevilles. Peut-être que le nouveau Tsar l'a puni ainsi? A-t-elle perdu l'esprit à force de gratter les murs et s'arracher les ongles pour sortir de ce trou? Les paroles autour d'elle sont diffuse, imprécise encore quelques secondes, avant de ses préciser. Elle s'approche doucement de la porte, découvre le tissu déchiré qui recouvre son corps, en plus de la crasse qui ne manque pas de couronner ce tableau. Puis, dans la cellule voisine aperçoit un rouquin, lui étant inconnu. Elle observe en silence, entend une personne se plaindre de sa manucure et soupire. « Tu auras de la chance si ce n'est que ta manucure que tu bousilles, bouffonne. » Elle murmure ses paroles, la peur serrant sa gorge, elle panique sans comprendre pourquoi. Quelque chose hurle et l'implore intérieurement. L'étrange impression d'avoir oublié quelque chose d'important la rendant plus garce, qu'elle ne l'est vraiment. Elle observe ses mains et frémis. « Depuis combien de temps, suis-je ici? »

code by EXORDIUM.

Spoiler:

Impétuosité : 362

le château hanté

épisode deux

1. contexte général
Comme il est étrange, de se réveiller dans un lieu si horrible qu'on en voit pas le véritable mystère... Tandis que les geôles s'animent quelque peu, l'orage gronde dehors, au même rythme que le fracas de la porte. Il y a des chaînes qui cognent. Des prisonniers qui murmurent...
Le gardien, le gardien ! Chhht, le gardien !
Il avance, frénétiquement, d'un pas régulier, sa matraque frôlant chaque barreau.
Il est aveugle. Son visage et son crâne sont recouverts de cuir, qui suinte quelques centilitres de pus le long de la nuque. Sa bouche édentée laisse entrevoir une moue colérique.
Il ne faut pas qu'il vous entende !
Le gardien porte un maillot tâché de rouge. Un pantalon en toile percé à de multiples endroits.
Et il sent la mort.
Peut-être est-ce lui, ou le cadavre qu'il traîne par la cheville ?
Le cadavre qui n'a plus de tête.

▼ ▼ ▼ ▼ ▼

2.en détails
❃ L'action se déroule dans un Château Hanté.
❃ Vous êtes dans des cellules voisines et pouvez donc communiquer entre vous.
❃ Le geôlier, qu'on appelle visiblement Le Gardien, vient d'entrer dans la pièce avec un cadavre. Et il n'a pas l'air commode.
❃ Les prisonniers autour de vous (pnj) sont visiblement affolés et vous conseillent... de vous taire.

3. le fonctionnement
❃ Cette intrigue est ouverte à tous les joueurs ayant réservé un siège.
❃ Vous pouvez poster comme vous le désirez jusqu'à la prochaine intervention. Cependant, nous vous demandons de veiller à laisser le temps aux autres joueurs de répondre.
❃ Essayez d'interagir avec plusieurs personnages, de façon à prendre en compte tout le monde et qu'aucun personnage ne se retrouve seul.
❃ Vos actions influenceront le déroulement de l'intrigue.
❃ Nous vous demandons d'utiliser un SPOILER à la fin de chaque post afin de résumer vos actions.
❃ AUCUN DONS ET BÉNÉDICTIONS NE SONT ACCESSIBLES. Les créatures, Légendaires et Marsilya, sont de nouveaux humains pour cet événement.

Impétuosité : 71

Le Château Hanté

On lui répond, sur différents tons. D'abord d'une voix polie, qui lui semble venir d'une cellule en face, mais pas directement, plus sur le côté droit. Sa voix posée la calme un peu. Il est assez logique que, tout comme elle, la plupart des personnes ici ne savent pas ce qu'il se passe...

Puis il y a une autre voix, plus grave, qui vient de la geôle juste en face de la sienne. Elle ne peut cependant pas voir correctement son locataire, logé au fond dans l'obscurité. Si elle ne comprend pas pourquoi il leur indique de se taire, son ton désinvolte ravive des souvenirs en elle. Elle pense le connaître, dans un murmure elle prononce le prénom qui lui revient.

« - Yulian.. ? »

Mais son trouble est perturbé, quelqu'un prononce son propre prénom. Cela vient de la cellule à sa droite, elle s'en approche. Elle ne peut pas y voir la personne, un mur et les barreaux les séparant évidemment. Cependant, la présence lui ait familière, et pour cause, c'est une membre de sa famille. Elle n'a pas le temps de s’enquérir de son état qu'elle entend encore une autre personne lui répondre, sans pouvoir la situer cette fois. Elle croit ne pas beaucoup aimer cette voix, d'autant plus quand elle traite sa cousine de bouffonne. Ce n'est certainement pas le lieu et la situation pour se montrer ainsi désagréable gratuitement...

C'est alors qu'une porte s'ouvre avec fracas, la faisant sursauter. Quelqu'un vient. Elle ne sait si elle est pleine d'espoir ou de peur mais l'affirmation arrive assez vite. Un homme horrible avance. Il est monstrueux, repoussant, sale... Elle a un hoquet de frayeur en se couvrant la bouche, reculant pour ne pas se retrouver trop à portée, près des barreaux. L'idée même qu'il puisse la toucher, ne serait-ce que l'approcher, la répugne au plus haut point. Ses yeux regardent avec frayeur le cadavre décapité alors que ses jambes tremblent.

Spoiler:

Impétuosité : 41

LE CHÂTEAU

hanté

Ses capacités semblaient avoir disparu, et Agnar n'avait aucun moyen de savoir où il se trouvait, ni où était passé Zorya. Que lui était-il arrivé ? Pourquoi n'était-il plus en mesure d'utiliser ces rongeurs qui devaient sans doute grouiller ici, au milieu de ces cachots sales ? Le Draugr pour toujours tentait de trouver une raison à cela, mais ça lui échappait et ses doigts toujours enroulés autour des barreaux, sa mâchoire se contracta en entendant l'un des autres détenus leur demander de se taire. De ses yeux clairs, Prior ne parvenait pas à déceler l'apparence de tous les prisonniers qui étaient à ses côtés, et un grognement s'extirpa de sa gorge en entendant le hurlement de Néhémie, le bruit de l'os regagnant le seau résonnant avec fracas. Qui était cette demoiselle qui pourrait réveiller à elle seule tout un domaine ?

Agnar aperçut les cheveux blancs de celle qui se plaignait désormais de l'état de sa manucure, et cela sembla agacer sa voisine qui attira l'attention du bras droit de Zorya, celui-ci attardant quelques instants ses prunelles sur la silhouette qui était aussi perdue que le reste du groupe. Que faire ? Que faire, pour ce sortir de là ? « Il doit bien y avoir un moyen. » murmura t-il en resserrant encore un peu plus son emprise sur les barreaux. Puis, des chuchotements résonnèrent, affolés, et le gardien se dessina davantage dans la pénombre du cachot, une matraque en main. Le son de l'objet au contact du métal faisait écho, et sans bruit, le Draugr retira ses mains, faisant un pas en arrière, les sourcils toujours froncés.

Avec un intérêt particulier, il l'observa davantage et une légère expression de dégoût se dessina sur le faciès de l'homme hors du temps en détaillant le géôlier purulent, masqué de cuir et qui semblait prêt à réagir au moindre bruit. Derrière lui traînait un cadavre sans tête et l'odeur du sang vint titiller les narines du vampire, qui se concentra sur le macchabée, se demandant si un sort tel que celui-ci serait réservé au malheureux qui aurait été imprudent de faire du bruit.

Spoiler:

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