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 Destined To Know You.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
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Destined to know you.
L’habitude mène ses pas, alors qu’elle traverse les rues, le regard sombre. L’esprit à des kilomètres de Moscou. Elle se revoit enfant, les mains pleines de terre, le sourire de sa grand-mère qui lui apprend l’importance des plantes, de l’équilibre entre la main de l’homme et les merveilles de dame nature. Un équilibre, qu’elle respecte et honore depuis. Qui habite ses décisions, même si Moscou l’a éloignée de son contact avec la terre… Moscou et ce fourbe de Loïc, cet imbécile d’amour impossible. Ce monstre qui n’en était pas un, plus jeune. C’est elle qui l’a provoqué à ce point? Oui, Atalia mérite sa hargne, mais ça? Elle observe ses doigts couvert de terre et ravale les larmes qui naissent et font luire ses iris foncé. Le seul véritable amour de sa vie, la seule loyauté éprouvée, arraché par la rancœur d’un homme putride, dont le corps aurait dû moisir depuis longtemps.

Elle serre le poing, fait disparaître la preuve de sa peine et relève la tête, sans voir quiconque autour. Elle s’enfonce dans la ville, franchis les limites de la sécurité, se plonge dans le quartier peu recommandé pour la pauvre petite mortelle qu’elle est. Mais, qu’est-ce qu’elle peut s’en foutre à cet instant précis. Que pourrait-on lui ravir de plus? Ses diamants? Peut-être, mais Atalia a préféré sortir sans, ce soir. Dans le plus simple appareille possible. Robe vaporeuse et blanche, sans maquillage, ni coquetterie, ni sous-vêtement. Seulement cette robe et l’absence de soulier, dont elle se souvient en marchant sur un morceau de verre. Elle couine, attrape son pied en sautillant, ignorant les regards curieux et déranger. « Itch Itch itch itch… Mais… » Ses doigts trouvent le morceau et l’enlève avec douceur. Une petite écharde, rien de bien grave. Elle grimace et l’abandonne à sa suite. Pour prendre la direction du premier lieu que le succube reconnait. Le Klub Orkestr qui lui ouvre les bras, une nouvelle fois.

Atalia s'y fond. Respire l'atmosphère si particulière de l'endroit. La sensualité qui s'en dégage et la foule qui s'y presse. Elle se faufile, ses yeux évitant les hommes et les femmes, normalement ses proies. Pour rejoindre un coin en aparté, loin des spectacles opulents de formes et d'attraits. Elle n'a pas la tête aux excitations des sens. Avec la délicatesse qui est sienne, elle sourit à une barmaid rousse qui attire souvent son regard, par ses nombreux tatouages et lui commande un whisky sans glace. Une variante, pour la femme qui ne boit que de l'eau en ces lieux. Normalement. Lorsque la chasse pour le prochain mariage est ouverte. Ce soir, elle compte s'enivrer pour oublier. Elle reçoit sa commande avec un sourire mutin et s'empresse de porter le liquide à ses lèvres. En calant plus de la moitié du premier coup. Pour finir par laisser sa tête, se déposer sur le dossier de sa chaise. Yeux mi-clos, visage tendu malgré tout. Atalia se souvient de sa dernière visite au Klub, lorsque Loïc avait de nouveau croisé sa route et sa réaction. Les mots échangés, sans aucune gêne, près de la sortie arrière. La gifle monumentale qu'elle avait laissé couler le long de son bras, jusqu'à la joue de l'enfoiré d'ex-époux numéro un. Atalia serre les dents et se penche sur son verre, décidé à finir nombreux de ces semblables. Puis, une présence attire son regard et sa curiosité. Une femme, blonde, grande et maître des lieux. À chaque aperçu, au travers des semaines, Atalia l'a toujours envié. Se demandant si investir dans ce style de travail, pouvait se montrer plus lucratif et moins dangereux, que ses arnaques. Mais, depuis l'émeute et les nouvelles lois, qui peut dire ce qui n'est pas dangereux à Moscou? Les yeux fixé sur la dame, Atalia lève la main pour commander un second verre.

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  Lun 24 Juin - 19:29
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Arsenia Savina
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@atalia hassan


Finalement, il n'y a que le monde, de toutes ses parures rougeâtres, qui tournoie autour d'elle. Univers qu'elle féconde d'une main de fer, qu'elle observe d'une oeillade amère. Reine rachitique sur un trône d'os poussiéreux, il est des jours où la Dragonne revêt son feu le plus doux, concert de flammèches indolores qui attirent les insectes à la nuit tombée. Perchée près du bar, elle contemple la soirée se dérouler sous ses ordres, et comme maîtresse d'orchestre, qui n'aurait qu'à murmurer, les chuchotis font frémir les échines, ployer les colonnes.
Les prunelles s'échauffent au rythme des corps qu'elles dessinent lentement. Du bout de la langue, Arsenia pourrait tous les faire fermenter dans ses étreintes, majorité qui ne cesse de l'espérer sous le drap de luxure. Un ami, un client, un amant, un prétendant, les hommes se font effigies des moindres désirs, tentent la moindre faille pour exploiter l'émotion. Mais nul ne saurait réchauffer sa viande comme l'épouse qui séjourne sur l'annulaire. Où est-elle, Milesia ? Dans les ombres, rougie de sang. Les pupilles épousent finalement la main qui se lève.

Arsenia la reconnait. Hassan. Elle les connait tous, ici. Prudence tarie sous l'âme, l'identification facile de tous ceux qui viennent fouler le manteau rouge, depuis la mort dans ses bras dénudé. La noiraude est épiée depuis longues lunaisons, et plus particulièrement ces derniers temps, tandis que Moscou semble défaillir. Arsenia stoppe finalement le serveur qui s'apprête à aller la rejoindre.
« Elle est à moi. Apporte-nous la meilleure bouteille. »
Point de réflexion supplémentaire, et la Vipère ondule doucettement entre les derniers remparts qui la séparent encore de la tablée. Le charme aux bords des lèvres, elle s'étire tout près, se fait Majesté.
« Bonsoir... »
Elle roucoule, coquette muse qui ne cesse d'inspirer celui ou celle, sans distinction aucune.
« J'aime à penser qu'une femme telle que vous n'accorderait son attention qu'à une compagnie plus particulière que tous ces enjôleurs. »
La sienne, sans nul doute, a plus de valeur que toutes les leurs réunies. Et finalement, elle écarte doucettement le siège pour s'y installer, sans autorisation aucune. La Reine prend, sans jamais demander. Une cigarette est sortie de son fourreau, crevée contre les labres.
« Puis-je vous proposer un verre, Miss Hassan ? »
Révélation bien singulière, que sa connaissance de l'identité voisine, qu'elle ne relève pourtant que si peu ! Mais attirer le poisson dans la nasse, et peut-être sera-t-elle susceptible de l'ancrer dans ses filets ?

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Ven 28 Juin - 8:16
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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
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« Bonsoir... » Sourire enjôleur qui se dessine sur ses lèvres, à l'approche de la reine du Klub. Rencontre plaisante de ses rétines sur ce corps qu'elle observe de loin, depuis quelques mois déjà. L'envie qui nait en la voyant gouverner ce lieu, dont l'ambiance lui colle à la peau. Atalia n'est pas femme à jalouser, elle sait reconnaître la chance et la beauté d'autrui. Si cajole souvent. S'en sert d'autres fois. Actrice, dont le spectacle n'est offert qu'à quelques proies. Arsenia n'est pas de celle-là. « J'aime à penser qu'une femme telle que vous n'accorderait son attention qu'à une compagnie plus particulière que tous ces enjôleurs. » Son sourire s'étire davantage, jusqu'à laisser paraître ses dents. Une lueur pétille dans le regard de la brune. La voilà, qui oublie presque ses pensées et son humeur précédente. Loïc balancé au coin, le temps de cette rencontre. Douce distraction, en cette soirée d'orage. « Puis-je vous proposer un verre, Miss Hassan ? » Ce n'est pas de l'étonnement qui lui fait hausser un sourcil. La dame est une reine en ce lieu, doit-elle vraiment être surprise qu'elle s'assure de savoir qui fréquente son gagne-pain? C'est plutôt la raison qui l'amène ici, devant elle. Humble humaine, adoptive d'une famille noble et discrédité par ce même cercle. Une femme sans grande importance dans cette ville maudite.

« Bonsoir, ledi. » Elle se penche légèrement vers l'avant, sans reprocher l'audace de la femme. S'amuse presque de la voir prendre pour acquis son droit de s'asseoir avec elle. « Normalement, je suis celle qui flatte, plus que celle qui reçoit la flatterie. Ce n'est pas désagréable de faire changement. » Atalia relève le menton pour se perdre dans le regard d'Arsenia, toujours son sourire de fée accrocher à ses lèvres. Une pointe plus taquine qu'à son arrivée. « Un verre offert par la propriétaire, comment refuser ? » Une mèche de ses cheveux se perd sur son visage, sans la déranger pour autant. L'herboriste observe le serveur qui vient déjà à elles et ne peut s'empêcher de laisser filer, un léger rire. « Surtout, lorsque celui-ci est déjà commandé. » Elle tend sa main, sans hésitation, tout en féminité. « Ce n'est, semblerait-il, pas nécessaire. Tout de même… Je suis Atalia Hassan. Ravi de vous rencontrer, Madama Savina. » Les bruits de pas du serveur finissent au même instant par devenir distinctif, une bouteille magnifique entre les doigts.

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  Mar 2 Juil - 8:20
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Arsenia Savina
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Grisailles dans l'âme. L'aura du monstre se distille dans les particules volubiles. Quelque chose, en sa voisine, anime irrévocablement le Dieu des Monstres. Insolente putréfaction des synapses qui oscillent entre le mutisme et le brouhaha.
« Je la veux. »
« Dans ton lit ? »
« Dans mon âme. »
« N'as-tu pas déjà des serviteurs ? »
« Nul ne lui ressemble. »

La présence d'Indrik dans les artères suinte de sa chair comme la danse de quelques chimères. Temps s'écoule et se fane, laissant peu à peu la Bête se révéler, prendre de plus en plus de place, chaque jour durant, jusqu'à l'apothéose d'une symbiose.
Finalement, Arsenia se met à sourire, de ces quelques ardeurs chaudasses, brûlant les reins, les boyaux et les veines. Les manières de la voisine sont comme calice d'un carmin millénaire, qui cascadent lentement sur son cuir.
« Si cela chagrine votre âme, je peux recevoir flatteries à mon tour, quelle femme n'aimerait pas entendre quelques compliments venant d'une krasota telle que vous ? »
Les mots sont parsemés d'un regard quelque peu outrageant, et tandis qu'elle picore la clope qui pend à son bec, les pupilles s'égarent sur les courbes fantastiques, cherchent à faire sauter les vêtements sous l'imagination putride.

Deux verres sont finalement disposés devant elle, sans un mot, sans un regard à celui qui vient les semés devant leurs minois. La propriétaire, trop encombrée d'attention pour Atalia, étire chacune de ses vertèbres contre le dossier de sa chair, laissant entrevoir la droiture qui l'habite.
« Appelez-moi Arsenia... » qu'elle roucoule, la Sainte Noire. « Je vais être honnête avec vous, Miss, si vous me le permettez. »
En réalité, il n'y a nulle demande, seulement l'inévitable qui marche vers elle, et qu'elle prend soin d'annoncer au même rythme que les poudres qui frémissent contre les murailles du cendrier.
« J'entends toute sorte de choses, dans mon établissement. Je connais... chaque personne qui l'arpente, leur identité, leur boisson favorite, leurs vices cachés... D'accoutumée, je n'y accorde aucune curiosité. Mais vous... Vous aiguisez la mienne. »
« Cesse tes entourloupes. Tu veux seulement la baiser. »
Pas de réponse, dans les neurones. Seulement le verre qui se vide quelque peu dans l'oesophage, cramant les parois de la gorge.
« Le monde se construit dans la bouche des petites gens... Pendant que nous sirotons nos verres. »
Supériorité qui déborde du vase, jusqu'à recouvrir le monde de son océan.
« J'ai entendu quelques rumeurs à votre sujet, qui m'ont... beaucoup plu, je dois dire. Je voudrais m'assurer de leur véracité et... si vous le désirez, vous offrir une place parmi les grands de ce monde. »
Ne l'est-elle pas, finalement ? Le pouvoir entre les doigts, qui s'épuise et se distille, entre les doigts de l'Impératrice, entre les doigts des Emissaires, entre les doigts... de tous ceux qui s'agenouillent devant elle.
Elle sera toujours la Reine.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Sam 6 Juil - 10:22
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Atalia Hassan
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« Si cela chagrine votre âme, je peux recevoir flatteries à mon tour, quelle femme n'aimerait pas entendre quelques compliments venant d'une krasota telle que vous ? » C'est d'un sourire en coin, qu'elle répond. Ses yeux flattant le corps qui lui fait face. Inutile de dire quoi que ce soit, Arsenia est la femme personnifiée. Celle de pouvoir, celle qui attire. Combien de papillons se sont pris dans sa toile? Ne serait-ce que pour la chance d'un contact de ses lèvres sur leurs peaux? « Je doute que vous passiez une journée sans recevoir flatteries et compliments. D'autant de belles que vous le souhaitez, à mon humble avis. » Son regard s'attarde sur ses lèvres, puis remonte pour croiser le regard tout aussi éloquent. Elle frisonne sur sa chaise, sourire de promesses naturelles qui s'étalent, la peinture d'idées qui ne sont pas celles qu'Atalia espérait trouver en venant au Klub. Une soirée chanceuse ou pas, selon le déroulement qui l'attend au tournant.

« Appelez-moi Arsenia... » Elle lève son verre en signe d'assentiment, le porte à ses lèvres sans détourner les yeux. Ouïe qui n'entend que la voix de la reine, alors que le liquide lui caresse les papilles, éveille son sens du goût. « Je vais être honnête avec vous, Miss, si vous me le permettez. » Ce n'est pas une réponse qui lui vient, seulement le sentiment de boire de l'argent liquide. Le luxe lui plait, l'alcool tout autant. Atalia n'est pas femme à ne reconnaître le cadeau offert. Elle le savoure, le laisse sur sa langue pour en capter chaque arôme. Sans détourner son attention d'Arsenia. « J'entends toute sorte de choses, dans mon établissement. Je connais... chaque personne qui l'arpente, leur identité, leur boisson favorite, leurs vices cachés... D'accoutumée, je n'y accorde aucune curiosité. Mais vous... Vous aiguisez la mienne. » Elle se redresse légèrement, dépose le verre qui contient le petit miracle, un sourcil haussé en toute délicatesse. Cette femme l'intrigue, sa présence à sa table tout autant. Elle observe sa posture, note ses intonations. L'intérêt chassant ses pensées noires. « Le monde se construit dans la bouche des petites gens... Pendant que nous sirotons nos verres. » Des paroles qu'elle entend depuis l'enfance, sans la déranger pour autant. Une certaine hauteur qui ne la rebute pas. Moins qu'auprès de la majorité des nobles qu'elle a croisés, qui eux… Ne méritent pas son attention. « J'ai entendu quelques rumeurs à votre sujet, qui m'ont... beaucoup plu, je dois dire. Je voudrais m'assurer de leur véracité et... si vous le désirez, vous offrir une place parmi les grands de ce monde. » Elle se laisse retomber contre sa chaise, poitrine bien sortie, alors qu'elle s'étire et regarde le plafond quelques instants. Moment volé à cette rencontre, où ses pupilles ne sont pas distendus par la beauté. Refuge mérité avant de répondre à l'interrogation.

Sa langue s'échappe, caresse sa lèvre inférieure, alors que doucement elle ramène son regard vers la dragonne. « Les rumeurs ont toujours été peu flatteuse, lorsqu'elles mentionnent mon nom. Souvent associer à des mots vulgaires et peu flatteur. » Elle glisse le verre entre ses doigts, le fait tourner, sans abaisser les yeux. Elle mordille l'intérieur de sa lèvre, quelques secondes, réfléchissant aux paroles de la patronne du lieu. Pour finir par rouler sa réponse sur sa langue, la faire siffler depuis sa bouche. Curiosité piquée à vif. « Je peux, toutefois, remettre de l'ordre dans ce foutoir qui doit peupler ce que vous avez entendu. » Atalia se penche davantage, moitié déposer sur la table qui la sépare d'Arsenia. « L'ennui, c'est que les grands de ce monde m'ont élevé. Du moins, ceux qui se croient grand en ce monde, avec leurs titres et leurs protocoles. Ils ont rapidement le don de m'ennuyer. » Elle porte de nouveau son verre à ses lèvres, ronronne presque au liquide qui caresse sa gorge. « Mais, je suppose que cette proposition ne parle pas de noblesse? »

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  Mer 10 Juil - 19:16
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Arsenia Savina
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Arsenia Savina
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Gargouillis dans les boyaux, les tripailles s'animent d'un intérêt soudain trop vif, soudain trop bref. Sourire parfum passion, les sinuosités sensuelles bercées de compliments, dans le creux de la bouche gracieusement dessinée du noir des pupilles, particulièrement enviée du bout de la langue, qui transperce soudain les lèvres. Flatteries chaque jour qui passe, les nombreuses araignées ayant foulé son lit ne sont rien à côté de la Veuve Noire qui berce désormais ses jours, à l'ombre de l'alliance factice enguirlandée sur l'annulaire.
« Vous avez raison. Nombre d'hommes et de femmes flattent mon âme, mais ils ont, pour la majorité, bien moins d'attrait que vous. »
Rares occasions de croiser âme qui attire son attention, en particulier d'une présence silencieuse, où nul ténèbre ne fut arpenté au préalable.
Vulgarité et mensonge se distillent dans un même schéma, répété milles fois. Rumeurs lui ont amené grand nombre de mauvais en l'âme voisine. Croqueuse d'hommes, voleuse, arnaqueuse, putain et autre salope ont eu occasion de se nicher dans le cervelet, de quoi construire une douce et mélodieuse réputation de mauvaise fille.
Et pourtant...
« J'ai entendu les rumeurs, oui... J'apprécie la... compagnie des vilaines filles. Ne vous fourvoyez pas, je suis pire encore. Seulement... J'ai été assez rusée pour maquiller ça. »
Femme à hommes, Femme à femmes, on l'affuble, elle aussi, de bien des sobriquets, du plus sain au plus malsain, et si elle ne les entend pas, elle se repaît de chaque bouche qui pourrait à peine susurrer son prénom. Cigarette vient se nicher dans son bec, et elle inhale une lampée de nicotine pure, abreuvant ses poumons d'une vague de poison.
Et face à la proposition de sa voisine, elle se met à rire, vaguement. Mettre de l'ordre, oui. Peut-être devraient-elles toutes le faire, elles, les femmes échouées, les femmes bafouées. Mais elle se contente seulement de saisir la charmante mâchoire qui vient se perdre auprès d'elle. Les serres, doucement, se logent autour des joues. Les pupilles, vénéneuses et aguicheuses, s'épuisent à épier le moindre détail, tandis que les portraits se rapprochent, outrageusement, faisant retourner plusieurs paires d'yeux sur leur échange.
« Oh, nul besoin de vous donnez cette peine. Vous êtes ce que le monde a fait de vous. Et peu m'importe qui vous êtes aux yeux des autres, ce qui m'importe, c'est ce que vous êtes aux miens... »
Souffles s'endoctrinent l'un l'autre, elle serait presque tentée de l'envoûter... Mais elle tient fermement la laisse d'Indrik, qui dans l'intimité, parade de sa grande crinière. Ainsi, les bouches frissonnent et se frôlent, mais jamais ne se touchent.
« Les Rois, les Nobles et autres pathétiques aristocrates ne sont rien de plus que de misérables insectes qui, en plus de ne voir que leur menue monnaie, n'ont su voir la charmante créature que vous êtes... Ils sont bien loin de contrôler quoi que ce soit en ce bas-monde. Je pourrais vous ouvrir une porte. Je pourrais... vous entraîner avec moi dans les bas-fonds de Moscou... »
La pression, sur les mâchoires, se relâche finalement, et les ongles courent un instant sur les cheveux rebelles, les calfeutrant près de l'oreille, pour mieux attirer la proie dans ses filets.
« J'en ai grande envie... Je suis persuadée que vous ferez une parfaite apprentie... J'ai entendu dire que vous partagiez des idées plutôt... arrêtées, au sujet des créatures surnaturelles. Me suis-je trompée, Atalia... ? »
Le venin, lentement, s'incruste dans les artères.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Mar 23 Juil - 8:18
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Atalia Hassan
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Atalia Hassan
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« Vous avez raison. Nombre d'hommes et de femmes flattent mon âme, mais ils ont, pour la majorité, bien moins d'attraits que vous. » Atalia n'a aucun doute. La femme laisse une impression indéniable, certains ploie certainement le genou pour attirer une telle attention. Elle aime ce qu'elle voit, raffole de la force chez une femme. Sans se sentir démuni d'une telle présence à ses côtés. La jalousie ne coule pas sous sa peau bronzée. Elle lève son verre, en un sourire pour acquiescer et le savoure une nouvelle fois. « J'ai entendu les rumeurs, oui... J'apprécie la... compagnie des vilaines filles. Ne vous fourvoyez pas, je suis pire encore. Seulement... J'ai été assez rusée pour maquiller ça. » Petit rire amusé, étouffer par sa fin rapide. Une seconde d'amusement, avant d'affiner son observation. De marquer certains détails qui composent Arsenia. Une manière de bouger, une manière de parler. La Noble déchu se gave de cette vision. Peu inquiète de ce qui suivra. Préférant profiter et éveiller sa curiosité. « Vilaine, je ne me suis jamais considérée ainsi et je préfère me jouer des rumeurs que de les cacher… J'avoue, que ce serait parfois utile, toutefois. » Un instant de silence, qu'elle accentue avec ses pupilles, qui ne la lâche pas d'une semelle. « S'ils n'y avaient pas autant d'oreilles indiscrète peut-être m'amuserais-je à deviner à quel point vous êtes davantage vilaine que moi. » Éclaire de plaisir derrière son regard sombre. Corps penché par intérêt, ses doigts jouant avec le verre offert, la succube ne se sent pas l'unique de cette soirée. Un changement qui l'amuse.

« Oh, nul besoin de vous donnez cette peine. Vous êtes ce que le monde a fait de vous. Et peu m'importe qui vous êtes aux yeux des autres, ce qui m'importe, c'est ce que vous êtes aux miens... » Doux frémissement au contact des doigts sur sa peau. L'éveille d'un instinct qui a faim, si souvent et si longtemps. Une maîtresse exigeante qui hante les sens de l'herboriste. Alors, qu'elle se laisse faire. Y prend plaisir. Voyant le visage se rapprocher, sa propre bouche dessinant un sourire mutin en réponse. Son pouls légèrement plus rapide, quoi que calme. Intriguer par cette nouvelle proximité, elle inspire l'odeur qui se dégage d'Arsenia. Elle entend néanmoins, les paroles dite par cette reine, n'en manque aucune syllabe. Malgré l'indécence que ses pensées prennent. La luxure suintant dans chacun de ses mouvements. Vice de son enfance, enfoncé dans son être. Si facilement assoiffée de plus. Elle aime qu'on la défie, sans vraiment le faire. Le contact se rompt, l'instant s'effilant et sa peau ne cesse de réclamer la chaleur. Elle laisse la tentatrice glisser ses ongles sur ses cheveux, un sourcil haussé en une question qui n'en est pas une. Elle reprend davantage sa place, sa concentration entière dévouer à cet échange. L'intelligence de celle qu'on sous-estime, de l'arnaqueuse hurlant sa présence derrière son expression, alors que son corps ne témoigne que de cet attrait pour le vice.

Loïc accourt dans sa mémoire, souvenir de chair et de sang. Amour marqué dans son âme, si le véritable amour elle a connu. Lui si près d'être le seul de sa vie, maintenant haït et compris à la fois. Douleur qui la suit et assombri ses pensées. Elle se laisse retomber sur sa chaise, croise ses jambes par la même occasion. Des idées arrêtées? Peut-être, certaine ont commencé à naître en son sein. D'autres ne restent que des doutes et une crainte née de l'expérience. Femme maudite par deux fois, depuis peu. L'une par un homme bafoué, l'autre par ce que certaines langues appel une bénédiction. Loin d'être son opinion sur la question. « Ce n'est pas très loin de la vérité. » Qu'elle prononce, son visage plus sérieux quelques secondes. Un mot se met à tourner dans sa tête, un seul qui lui laisse un doute. Celui de son existence et de son but. Il gronde en arrière de son crâne. Secret, qui ne l'est plus, qu'elle a entendu jeune. Dans la bouche de son beau-père, ignorant sa présence dans son bureau. Enfermé dans son armoire, un de ses associés entre ses cuisses. « Dois-je comprendre que c'est de me dresser qui vous intéresse?... Si, mon passé m'a bien appris une chose, c'est que je suis sous-douée pour l'obéissance aveugle. Même si la fleur qui l'exige est enivrante. » Elle bat des cils, se penche de nouveau, mains sous le menton. Concentrée, jusqu'en sa façon de parler. « La question reste à réfléchir. Les bas-fonds recèlent parfois des trésors et je n'ai jamais su résister à ce genre de tentation. »

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  Lun 29 Juil - 8:44
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Arsenia Savina
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Arsenia Savina
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@atalia hassan


Femme de pouvoir, femme qui joue avec délectation. L'oeillade cherche les points cardinaux jumelés dans l'atmosphère jaugé, et y trouve quelques particules familières. Le charme, parmi elles, qui suinte par tous les pores, et dont elle joue allègrement. Habitude, certainement, et Arsenia le sent, dans ses tripes, dans ses veines, que l'envoûtement, pour elle, se veut également conséquent. Intelligence, également, la ruse que de savoir ce qui serait bénéfique ou non, capacité à jouer de tout, de rien, au mieux. Qualités qu'elle apprécie d'autant plus, et qui fermentent un choix draconien dans le myocarde alourdi.
« En es-tu absolument sûre ? » s'interroge Indrik, dans le secret du carcan.
« Plus que raison. »
Et Indrik se rendort, laissant les rênes à la Dame de Pique, qui choisit ses pions. Un sourire délicat se dessine le long des lèvres, faisant frémir la courbe de la bouche, à l'idée-même de cueillir la luxure d'Atalia du bout des doigts. De quelques mots, de quelques gestes, l'obscène, déjà, s'installe dans leurs pores. Et un moment, elle image la prendre là, à même la table, devant toute l'assemblée. Et ça lui fait bourdonner les reins.

Sous-douée, peut-être. L'aiguille se plante dans la chair et fait son nid. B-mol pas si mauvais, Atalia lui rappelle l'adolescente qu'elle fut autrefois, avant la violente imbrication d'Indrik, avant le réveil de la Bête en elle. Obéissance, elle aimerait l'obtenir, elle la sait fébrile chez les âmes fortes. Et ce n'est point le faible qu'elle veut de son côté. Tandis que le compliment cajole les steppes de son ventre.
« Ce que je désire en retour n'est guère votre obéissance. Ce que je veux... C'est votre loyauté. La plus totale. La plus aveugle. Je veux votre fidélité la plus profonde. »
Cette fois-ci, elle se lève, abandonnant sa cigarette, qui se consume en solitaire dans l'atmosphère. Deux pas la mènent derrière Atalia, petit corps où elle plante doucement ses serres, sur les épaules, à même la chair. Qu'elle aimerait pouvoir la toucher davantage. Mais elle se contente de pencher la tête, de venir amadouer son visage, sa pommette.
« Et si j'y parviens, je veux que vous puissiez vivre pour moi. »
La main s'égare, saisit la gorge et l'enserre passionnément. A mi-chemin entre la luxure et le danger. Entre la tendresse et le masochisme. A crever d'envie.
« Que vous puissiez... mourir pour moi. »
Le souffle brûlant cavale le long de la joue, tandis qu'elle lâche son emprise.
« En échange, vous accomplirez de grandes choses. Vous bâtirez l'avenir de ce monde, sans qu'aucun homme ne s'en aperçoive. »
Et, toujours penchée à l'oreille de celle qui a attiré son dévolu, elle murmure.
« Trop d'oreilles indiscrètes courent par ici pour que je puisse vous parler librement. Si vous êtes prête à devenir quelqu'un, accompagnez-moi. »
Elle se relève. S'enfuit. Parmi salle puis couloirs.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Dim 25 Aoû - 9:05
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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
Impétuosité : 146
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Destined to know you.
« Ce que je désire en retour n'est guère votre obéissance. Ce que je veux... C'est votre loyauté. La plus totale. La plus aveugle. Je veux votre fidélité la plus profonde. » Ses yeux ne manquent pas une seconde. Elle bat des cils un instant, faisant tourner son verre. Analysant les paroles et ressentant en son for intérieur que cette rencontre marque un tournant dans sa vie. Une possibilité qui l'intrigue trop pour être ignoré. Le beau visage de cette femme recèle nombre de secrets, elle les entend bourdonner au-dessus de sa tête. Caresser sa peau avec des murmures de promesses, sans se libérer de la moindre véritable information. Elle peut respecter un tel personnage, peut-être un jour y être loyale. C'est un défi, toutefois, de lui prendre ce point. Atalia regorgeant de son propre esprit libre. Elle l'observe se lever, la laisse se glisser derrière. Sent ses mains qui lui serrent les épaules et échauffe sa peau. La fée s'amuse d'une telle rencontre et regrette qu'on convoite sa liberté, à la fois. Elle frétille, vacille dans ses choix. Le poids de ses propres décisions s'imposant. Il y a bien sûr, Loïc, en rappel constant du monde dans lequel, elle vit.

« Et si j'y parviens, je veux que vous puissiez vivre pour moi. » Les paroles la percutent, la brûle. Elle inspire fortement en sentant la main sur sa gorge, son pouls s’emballant instantanément. Elle serre les genoux, la menace se mêlant à l’excitation possible. « Que vous puissiez... mourir pour moi. » Ravale les paroles qui pourraient franchir ses lèvres, mordille cette même lèvre. Son cerveau surchauffant sous la vitesse de ses pensées. L’herboriste frémis. « En échange, vous accomplirez de grandes choses. Vous bâtirez l'avenir de ce monde, sans qu'aucun homme ne s'en aperçoive. » Frétillement au creux de son ventre. « Trop d'oreilles indiscrètes courent par ici pour que je puisse vous parler librement. Si vous êtes prête à devenir quelqu'un, accompagnez-moi. »

Les paroles s'éloignent avec la reine. Atalia se surprend à reprendre son souffle, réalise qu'elle lui a arraché en quelque sorte. Ses cils papillonnent le temps que son cerveau lui revienne. Les paroles tournent en boucle dans sa tête, pourtant elle ne bouge pas. Petite fée, trop amoureuse d'elle-même pour la suivre. Mais, qui meurt d'envie de le faire. Le serveur passe, elle l'agrippe au point de faire mal. L'empêche de continuer sa route. « Trouvez-là et remettez lui ça. » Elle s'empresse d'attraper une serviette de table, s'emploie à emprunter le crayon que le serveur possède et affiche dans sa poche de chemise. Rapidement, elle écrit quelques mots : ''Je reviendrai''. Puis, elle file la serviette au serveur et lui adresse un sourire à en faire rougir le plus dévergonder de Moscou. « S'il vous plait. » Elle s'enfuit dans la foule, puis par la porte. Fuyant une personne qui n'aura de cesse de la hanter.

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  Mar 27 Aoû - 16:07
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