Moscou. Une ville d'excès, de dorures. La ville natale des Domachev et de la Bolshoy. Aussi belle que sans pitié. Manger ou être dévoré, une loi implicite, que ce soit dans la haute bourgeoisie, ou dans les quartiers moins favorisés.

Galeshka avait pourtant bien commencé. Un joli prénom, une bouille adorable. Née  le jour prévu, sans bavures. Un beau tableau. Même si sa naissance, le jour d'Halloween aurait dû leur mettre la puce à  l'oreille. Ca aurait pu être  l'un  des plus beaux jours de la vie de ses parents, avec la naissance de sa soeur. Sauf qu'elle est née femme. Mauvaise pioche. Autre déception  pour l'Otets, qui espère tant un héritier. Un père qui ne l'aimera pas vraiment, qui ne pourra jamais être fier, parce qu'il  lui manque un précieux paquet entre les jambes.

Est-ce étonnant que Galina soit une enfant difficile ? Vraiment ?

Le caractère orageux, caché par les doux traits de sa mère. La terrible enfant du milieux. Le tempérament qui convient mais pas le genre. Ce qu'on  lui rappelle régulièrement. Que ce soit par l'attitude de son paternel, comme les regards de certains de ces associés. Elle rage Galeshka, gronde tout bas et montre les crocs, tant pis pour les punitions et les brimades. Mais elle apprend, la petite Domacheva. Elle ingère tous ce qu'on  veut bien partager avec elle. Et si elle ne parvient pas à  aimer  celui qui l'élève, elle n'en  reste pas moins respectueuse, fascinée malgré elle.

Rappelle toi de qui tu es, Galina. A quel monde tu appartiens.  
Des mots qui tourbillonnent sous son crâne, alors qu'elle observe celui qui les a trahi, attaché, sous ses yeux. Dmitri. Son ancien protecteur, celui qui lui glissait des chocolats lorsque personne ne prêtait attention. Celui qui la rassurait, avec ses airs d'ours. Mais aussi, l'homme qui avait transmis des informations sensibles à de possibles concurrents. Elle sait en quoi consiste son châtiment. La mort pour seule voie de sortie de la Bolshoy. La petite brune ravale durement les larmes qui menacent de monter, de dévoiler une faiblesse qui serait sévèrement punie.
L'Otets lui offre une nouvelle leçon, l'une des plus importante. Il n'y a pas de place pour les contes de fées dans ce monde, pas pour eux. Les dernières traces d'illusions s'éteignirent en même temps que Dmitri. Elle ravale la haine, la tristesse, le vide. Elle enterre le tout sous une carapace qui s'endurcit, qui la désensibilise de la cruauté du monde extérieur.


Ta petite soeur est morte.
La nouvelle la stoppe, la fait sourciller. C'est inattendu, presque grotesque, tant ça la surprend. Assassinée. La voilà, la blague de mauvais goût. Ses sourcils se froncent, la colère gronde quand l'incrédulité disparaît. Qui a osé s'en prendre à  leur famille ? Si elle se retient, devant son père, de laisser la rage l'emporter et de saccager le mobilier, son regard ne ment pas. L'attaque est un affront qui lui reste en travers de la gorge.
Et tout au fond, bien dissimulée sous toutes les années ou la brune a ravaler ses émotions, une petite voix lui murmure que sa réaction n'est pas tout à fait normale. Les larmes devraient couler sur ses joues, son coeur se serrer à l'annonce dévastatrice. Mais elle ne parvient pas à ressentir de la tristesse pour la peste qui s'est éteinte, elle n'aurait pas survécu dans le monde de la Bolshoy. La disparition de Dmitri reste plus douloureuse. Sa benjamine ? Non. Rien, hormis la colère qu'on  ait osé toucher à  ce qui appartient au clan Domachev. Une question de fierté, vous comprenez ?


Ton père a été emprisonné.
Galina retient une grimace. A nouveau la colère, sa plus ancienne amie, pointe le bout de son joli nez mutin. L'un des verres se mit à  vibrer, comme un avertissement. Et seule la main de Daniil sur son bras l'empêche de laisser son pouvoir se déchaîner, quitte à se retrouver alitée, complètement abrutie par ses migraines. Elle se contente donc d'acquiescer, d'accepter la nouvelle.
Elle n'est pas stupide, Galeshka. Les jeux de pouvoirs dans sa famille ne lui ont pas échappé, malgré l'illusion de sécurité, à  cause de ce lien du sang qui les unissait. Si elle n'est  pas specialement attachée à  son géniteur, la situation lui laisse un goût amer sur le bout de la langue. Elle redevient distante émotionellement, bien que toujours aussi loyale envers la Bolshoy. Toujours aussi dévouée. Mais ne lui demander pas d'être la parfaite petite fille aimante sur les photos de famille.

Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie !

Ma charmante petite sœur! Si orageuse et charmante! Je ne pouvais rêver mieux! Très heureuse de te voir par ici!      

Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux également aller demander ta récompense pour avoir terminé ta fiche dans le système de points ! N'oublie pas que tu pourras aller en demander, ou en dépenser, tout au long de ton aventure.

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !