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 Oh mon héros?


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
Impétuosité : 146
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Oh mon héros?
Toute la journée un nom lui a tourné dans la tête, se mêlant parfois à celui de son bourreau de premier mari. Azarov, Lyov Azarov. Croiser sa route n'a été qu'un hasard et pourtant, le poignard n'en est pas moins enfoncé entre ses côtes. Azarov, Azarov, Azarov! Alors, c'est cette tête-là qui lui sert de père biologique? Le pourceau accroc aux putes? Le proxénète de luxe? Son géniteur? Bien, maman… Pour une fois, elle comprend son choix d'homme. Plus charmant, tu meurs. Plus narcissique aussi, cela dit. Un cocktail qui n'est pas sans familiarité, si elle s'observe dans un miroir. Une explication à son incapacité de fonctionner dans le moule Von Wulf, que sa mère a adopté rapidement. Lyov Azarov… Propriétaire des plus beaux culs payants de la ville. Si ça ne l'écœurait pas autant, Atalia se serait risqué à visiter. Trop obsédé pour chasser son quatrième époux ou sa première femme, la brune dérive jusqu'à un bar, semi-fréquentable. S'y installe avec un sourire pour le serveur, quelques battements de cils plus tard, elle reçoit déjà son verre, offert par la maison. Sans surprise. Un coup d'œil à ses pieds, une fois ceux-ci en contact avec les barreaux du tabouret froid, lui apprend qu'elle a encore oublié ses souliers en route. Perdu à jamais, très certainement. Offrande à plus pauvre, qu'elle espère et non pas, à une garce au portemonnaie plus que remplis. Sirotant son whisky sec du bout des lèvres, elle se laisse aller, à discuter avec le fameux serveur. Lui tirant des rires et un ralentissement du service.

Après une bonne demi-heure au ralentit, les grognements se font entendre. Les voix montent et Atalia calme certains mauvais caractères en s'excusant de toute sa sincérité. La plupart se reprenne, sous le visage avenant et l'énergie chaleureuse de l'herboriste. Elle roucoule avec plusieurs, continue de noyer Azarov et son titre de père sous l'instant. Le chassant au loin par quelques gorgées plus qu'apprécié. On l'agrippe soudainement, serrant d'une poigne de fer son bras, la forçant à se retourner vers l'agresseur. Ce sont les yeux qu'elle remarque en premier, puis la ressemblance peu flatteuse qui se dégage de l'homme. Son nom lui échappe désormais, information devenue inutile depuis le divorce. « Oh tiens, mais qui voilà! La pute des beaux quartiers! » Charmant, qu'elle pense intérieurement, se contentant d'attraper son verre de son autre main pour continuer à en boire le contenu. Le cadet de la famille de l'époux numéro deux. Manque de classe flagrant. Dieu merci, il était sorti avec son aîné quand elle les avait rencontrés. « Tu ne dis rien? C'est parce que tu sais que sucer ma pauvre! » Atalia inspire profondément, alors que la scène est clairement observée par la plupart des clients. Elle se retient de peine et misère à ne pas lui lancer ses quatre vérités à la figure. Entre autre un ‘'Jaloux que ça n'ait pas été toi?'', qui lui chatouille la langue à en devenir douloureux. Elle se contente de tirer son bras vers elle, malgré sa poigne qui ne la lâche pas et de chercher du regard quelqu'un de sa connaissance ou d'assez aimable pour intervenir. Ses yeux croisent bien un visage qui semble se rapprocher, mais Atalia préfère se reculer sur son tabouret, déposant le verre de vitre pour ne pas faire de dégât. Ce n'est pas comme s'il risquait de véritablement agresser une femme à la vue de tous. « C'est mon bras, lâche le s'il te plait. »

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  Ven 14 Juin - 8:43
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Desislav Naoumov
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Desislav Naoumov
Impétuosité : 47
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When people say a knight's job is all glory, I laugh and laugh and laugh. Often I can stop laughing before they edge away and talk about soothing drinks.


I don't damsel well. Distress, I can do.
† ♰ †
Sagement installé sur ton tabouret, tu te fais presque croire que tu appartiens à l’endroit. Que tu es, toi aussi, un pilier de bar. L’un de tes collègues. Ton père, dans ses mauvais jours. Mais tu manques d’enthousiasme, Desislav. Tu n’as pas même la décence d’avoir l’air malheureux de certains de tes voisins de siège. Non, tu es perdu dans tes pensées, indécis quant à ce que tu ressens. Ce que tu représentes. Tu n’es finalement jamais qu’un gratteur de papier, en fin de journée. Le costume trois pièces trop coûteux. Les cheveux bien coiffés – et à cette heure, ce n’est pas rien pour le commun des mortels. La barbe taillée avec le soin de ceux qui ne veulent pas l’abandonner, mais ne peuvent pas se la permettre. Ton apparence raconte ton histoire, mais c’est la façon que tu as de fixer le fond de ton verre, qui parle pour toi. Le besoin de fuir. D’étirer le moment.

Tu fuis la maison, et alors? Oh, tu n’es pas fier de ton stratagème. Zorya te manque perpétuellement, comme le bon petit apôtre que tu fais. Seulement, il y a de ses moments où toute cette situation – votre mariage, vos positions au sein de la Bolshoy, ses manigances et les autres femmes qui la caresse encore du regard – t’étouffe. Ce soir, tu sens clairement les mains blanches et tendres, quoi que cruelles, de ta douce vie, t’étrangler. Avec succès d’ailleurs, puisque tu as fuis. Dans le premier bar ayant croisé ta route. Un échappatoire comme un autre – tu pourrais faire pire, hein.

Et alors que tu sirotes ton verre, une femme fait son entrée. Charmante – mais ne le sont-telles pas toutes? Oui, il te semble. Son numéro fonctionne d’ailleurs très bien sur le barman. Celui qui tarde à te resservir – mais à quoi bon t’énerver? Non, toi tu te contentes d’observer la technique de la jeune femme. Elle te rappellerait presque Zorya, à séduire tout ce qui effleure son regard. Ça t’arrache un sourire en coin. De ceux un peu triste, que tu ravales aussitôt qu’ils éclosent. Celui que, déjà, tu effaces pour avaler un peu plus de ton poison maison. Ton verre tendu, pour en réclamer davantage. Tu guides presque le verre à ta bouche, que la jeune femme est accosté par un tout autre type d’homme. Cette fois, elle ne rit plus, la belle sirène. Non, son nouveau beau cherche plutôt à l’humilier, ses paroles ricochant durement contre le bar. Sans le réaliser, tu grimaces déjà. Ce genre d’attitude ne t’inspire que du dégoût. Le pire, c’est qu’il n’arrête pas, enfilant les mots pute et sucer, comme un enfant le fait de jolie bille. Ça t’agace.

De fait, tu récupères ton verre, alors que le regard de la jeune femme cours sur vous tous. En quête d’un sauveur? Probablement. Mais elle n’a plus besoin de chercher, parce que tu approches – au même instant où elle se concentre sur la bestiole s’accrochant à son bras. « C'est mon bras, lâche le s'il te plait. » Sa politesse te confirme d’ailleurs que tu fais le bon choix et ta main libre trouve celui de l’homme. Ce n’est pas tant que tu sois menaçant, Desislav. En réalité, ceux qui te connaissent n’hésiterait pas à rire, à te voir aller. Au devant du combat. Mais défendre les gens, c’est ta spécialité. Et puis, si ta grande taille et tes larges épaules ont bien une utilités, c’est celle-ci. « Tu as entendu la dame, lâche là. » Tu croises le regard de l’individu et fronce les sourcils en notant la fureur dans le sien. Il a intérêt à vite se calmer et ta main tire sur son bras. Qu’il relâche sa prise. Qu’il laisse la jeune femme en paix. « Ne t’en mêle pas, c’est entre elle et moi. » qu’il s’obstine, bien entendu.

Cette fois, tu ne te contentes pas de froncer les sourcils. Non, tu grimaces presque. Devant son entêtement et son manque de coopération. Tu poses donc ton verre sur le comptoir, près de celui de la jeune femme, dont tu croises le regard. Elle, se mérite un hochement de tête de ta part – tu te charges du parasite, que tu sembles sous-entendre. Ta main ne reste pas libre bien longtemps, parce qu’elle se referme contre le col du bonhomme. Surprise, surprise. Un truc que tu as appris auprès de Sigyn, le sourire y compris. « Peut-être que tu es dur de la feuille, alors je vais me répéter: tu as entendu la dame. Alors, tu la lâche. » Tu serres doucement ta main, puis plus fort encore. L’homme la relâche alors, furieux, pour plutôt tenter de te repousser, toi. Or, tu n’es pas un adepte du concours de qui pisse le plus loin – c’est sans intérêt – aussi tu le relâches. Tu redresses même les mains, signe qu’il peut partir. Que tu as eu ce que tu réclamais. L’autre fulmine et lance un regard assassin à sa victime : « Tu n’auras pas toujours de garde du corps, on se reverra tous les deux! » Et comme il ne change pas de ton, tu avances encore. Vers lui. Ce qui le pousse à cracher sur tes chaussures, avant de s’extirper du bar, des jurons plein la bouche.

Un soupire s’échappe alors d’entre tes lèvres et tu secoues lentement la tête. Désolé par le manque navrant de bonne manière de certain individu. Puis, tu pivotes, l’oeil curieux. Presque inquiet par celle qui te rappelle ta déesse personnelle – le doré gommé par l’obscurité du soir. La nuit pour parure. Elle se mérite un petit sourire en coin de ta part, ainsi que la vision de tes paumes – redressant les mains en signe de paix. « Vous allez bien? » C’est plus fort que toi, déjà tes yeux glissent en direction de son bras. A-t-il laissé une marque, le goujat? Tu espères que non. Ça te démange les poings, d’imaginer que oui. Tu n’as rien d’un batteur de femme, toi.
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  Dim 16 Juin - 9:07
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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
Impétuosité : 146
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Oh mon héros?
La pression sur son bras s’accentue, tirant une grimace d’inconfort à sa propriétaire. Dont le regard durci de mécontentement. Elle se fiche pas mal des mots qu’il utilise, adolescente, pire a été racontée à son sujet. L’impact de sa réputation ruinée, l’ayant blindé face à la langue malhabile d’un novice en insulte. La situation lui échappe, jusqu’à ce qu’une silhouette s’ajoute à l’équation. Un nouvel homme, une nouvelle silhouette… Appétissante celle-ci. « Tu as entendu la dame, lâche là. » Elle se retient de tirer la langue à son agresseur, la seule survit de son bras lui important. Elle n’aime pas qu’on lui marque la peau sans préliminaire… Enfin, selon la personne. Le souvenir d’une morsure en particulier lui revenant soudainement en mémoire. L’imbécile proteste, mais la poigne du bon samaritain est trop forte pour lui, douce vengeance sous les yeux d’Atalia. La situation se renversant en un clin d’œil. La poigne lui retenant le bras s’affaiblissant, elle en profite pour le retirer, le ramenant en sécurité près de sa poitrine. Ne lâchant pas des yeux la scène, muette pour une fois.

« Tu n'auras pas toujours de garde du corps, on se reverra tous les deux! » Qu'il siffle comme un chien rentrant la queue entre les jambes. Une menace vaine et inutile. Atalia ne compte pas recroiser sa route sans avoir les moyens de l'éviter. Ce bar entrant dans les endroits, qui ne la reverront plus jamais, désormais. Ses yeux se posent sur son ‘'héros'', ce brave homme qui a pris sa défense. De beaux vêtements, une coiffure parfaite et un regard doux. Doux comme celui d'un agneau, il lui rappelle le premier regard d'homme qui a attiré son attention. Une familiarité dans ses yeux d'inconnus. Elle sourit en coin, massant le bras malmené par l'ancien beau-frère. « Vous allez bien? » Qu'il demande d'une voix honnête, franche. La question n'est pas qu'une vaine entrée en matière. Ce qui plait à la belle, qui lui offre un sourire franc et chaud, comme seule Atalia en a le secret. Dommage qu'elle ait plus ou moins mérité l'agressivité qui a forcé l'inconnu à l'aider. Peut-être, une vraie demoiselle en détresse aurait agis différemment, mais Atalia étant Atalia, elle se lève de son banc et sans prévenir, se jette au cou de l'homme. Lui offrant un baisé emplit de sa reconnaissance et de la femme volatile qu'elle peut être. Le prenant par surprise, à l'évidence. Tout contre ses lèvres, bras à moitié pendant dans son dos, elle lui murmure sa réponse. « Oh mon héros… » Dit-elle dans un rire ouvert, avant de reprendre sa bouche avant qu'il n'ait véritablement le temps de réagir. Elle chatouille ses lèvres de sa langue, s'offrant à l'image d'une femme épanouie et en fleur. Son baisé est sans retenue, aimant passionnément l'homme qu'elle embrasse, les secondes que dure cet échange. Avant de le relâcher, retournant sur la plante des pieds, reprenant la distance normale entre deux inconnus. Son sourire s'attachant toujours sur ses propres lèvres. « Merci. » Son mot sonne étrange après le baisé volé, mais elle tient à lui offrir. Ses yeux dévorent chaque détail de ses traits et dans une lointaine conscience, le bruit de l'argent se fait entendre. Envisager de prendre pour nouvelle proie, son ''presque'' sauveur l'ennui un peu. De plus, elle est en congé ce soir. Autant remettre la décision à plus terre.

« Je vais bien, rien qu'une bonne journée ne pourra pas régler. » Ajoute la dame, caressant la peau, un peu rouge, de son avant-bras. Ses yeux observant qu'il n'y a, effectivement, aucune raison de s'inquiéter. Une légère douleur, tout au plus. Elle se retourne sur la pointe de ses pieds nus et sautille à moitié jusqu'à son tabouret, dont elle reprend possession, en ignorant les regards curieux. « Steve! Offre à mon héros un verre, je lui dois bien ça! » Dire qu'elle connait déjà le prénom du serveur… « Vous m'accompagnez, n'est-ce pas? » Qu'Atalia ajoute en relevant un sourcil interrogateur. Le regard pétillant, taquin.

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  Lun 17 Juin - 7:34
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Desislav Naoumov
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Desislav Naoumov
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† ♰ †
Si tu cherches un quelconque signe de violence sur la demoiselle en détresse, tu ne trouves rien. Non pas faute de savoir où chercher, mais plutôt parce qu’elle te surprend. Qu’elle s’avance soudainement jusqu’à toi. Sous le choc – mais craignant tout autant de l’effrayer, alors qu’elle vient d’essuyer une attaque – tu n’oses pas remuer. Pas tout de suite du moins. Pas avant de sentir son corps s’écraser au tien – pourquoi est-ce qu’elle est en train de te grimper, hein Desislav? Décontenancé, tu en perds l’usage de la parole – et probablement de tout le reste de tes fonctions motrices. Sinon, tu l’aurais déjà repoussé. Parce que non contente de venir se blottir dans tes bras – une réaction que tu pourrais comprendre, cela dit. Toutes les femmes ne sont pas comme Zorya, certaines sont de véritables fleurs délicates à protéger et non pas de sublime valkyrie devant lesquelles il vaut mieux s’incliner. Non, ce n’est pas que la sécurité de ton étreinte que cherche la belle, mais bien ta bouche. Tes lèvres pour présent, tes lèvres qu’elle surprend.

Jamais encore, on ne t’avais embrassé ainsi. La victime se faisant dorénavant récompense. Et il ne s’agit pas que d’un chaste baiser, ça tu t’en fais la remarque dès qu’elle libère tes lèvres des siennes. Un rire dans la voix. « Oh mon héros… » Passe un bref instant où tu ne sais pas si tu dois la repousser – mais non, elle pourrait se cogner la tête sur le bar, ce serait bête. Ou si tu dois lui montrer l’alliance qui brille à ton doigt. D’ailleurs, est-elle en train de se moquer de toi, à rire ainsi? Tu ne sais pas, plus. La faute à son parfum et à son aisance contre toi – Zorya t’ayant pourtant convaincu que tu n’es pas de ceux qui font ce genre d’effet aux autres. Personne ne te touche jamais ainsi, aussi ouvertement et avec un appétit sous-entendu. La bouche de la brune revenant à la charge, de quoi te forcer à glisser les mains contre ses épaules. À déjà, tenté de reculer. De lui échapper. Parce que tu n’es pas un infidèle, Desislav – quand bien même Khovala aimerait bien.

Seulement, tu n’as pas même le temps de repousser ta protégée, que déjà elle recule. Fille des mers, elle a tout d’une véritable sirène – de celles qui filent entre les doigts. C’est qu’elle en bouge pas, non, elle ondule. Elle danse. Le sourire envoutant et les yeux bien trop brillant. Tu ne devrais pas même la regarder – c’est que Zorya t’a bien entrainé, hein. Sauf que tu ne sais pas – plus – faire autrement. Pas après deux de ses baisers explosifs. Pas après qu’elle ait soufflé la suite : « Merci. » « Je… c’est la moindre des choses... » que tu murmures presque, par automatisme. Les sourcils froncés et la bouche encore sucrée par la sienne, tu t’humectes les livres. Encore sous le choc. Décontenancé. Que diable se passe-t-il? Est-ce que ton épouse te mettrait à l’épreuve? Non, pas ici. Tu ne savais même pas que tu viendrais par là, c’est ta première fois dans ce bar. Ce n’est donc pas possible – et pourtant, tu doutes encore un bref instant. La faute au regard gourmand de la jeune femme, celui qui te parcours lentement et avec appréciation – un peu comme sa langue ayant effleuré la tienne. Ça y est, tu déglutis lentement, tout en lançant un coup d’oeil à la sortie.

« Je vais bien, rien qu'une bonne journée ne pourra pas régler. » Impossible de fuir, pas quand elle récupère ton attention. Charmante et blessée, son bras mis de l’avant. C’est qu’elle sait s’y prendre, parce que tu viens à elle – sans même le réaliser. Inquiet. À nouveau absorbé par son honneur lésé, plutôt que par son baiser – qui te hante pourtant les lèvres. Ça ne dure toutefois pas, parce qu’elle retourne se hisser dans sa jolie tour d’ivoire, le tabouret la redressant presque à ton niveau. Et la voilà qui réclame plus d’alcool pour toi, pour te remercier. Tu rougis bien malgré toi, Desi, une main glissant contre ta nuque. Ton embarras s’exposant à la vue de tous alors que tu retrouves ton verre – celui que Steve est en train de remplir à nouveau – de ton autre main. « Merci... » Un hochement de tête à l’homme et c’est sur la femme que ton attention se porte – encore. « Vous m'accompagnez, n'est-ce pas? » Et comment es-tu censé refuser, hein? Tu n’en strictement aucune idée, alors tu soulèves ton verre dans sa direction. « Le temps d’achever votre cadeau, avec plaisir... » et tu te mens en te convaincant que tu fais tout ça par politesse. Non, la femme t’intrigue beaucoup trop.

Une petite et lente gorgée plus tard, tu reposes ton verre et l’observes du coin de l’oeil. Tu ne connais pas le protocol pour pareille rencontre, ni même si tu ne devrais pas déjà avoir filé. Zorya n’aimerait pas ça, après tout. Seulement, tu songes à Dahlia et l’alcool devient plomb dans ton estomac – t’enfonce les pieds dans le sol. Impossible de bouger. « Je… suis Desislav » que tu souffles finalement, pivotant vers elle pour lui offrir ta main. La gauche, où brille ton alliance – ce qui n’est pas un hasard. Non, tu préfères qu’elle sache, qu’elle comprenne – que tu n’es pas à prendre. Pas ainsi. Pas avec sa bouche ou ses bras – quand bien même tu y glisse le regard. Le bras blessé pour commencer, puis ses lèvres, plus roses. Presque rouges. La tentation fait femme, trop brune là où Zorya n’est que lumière, le halo dans ses cheveux. Et toi, tu t’égares dans la courbe de ses lèvres, celles qui ont osés te prendre pour otage – qui ne t’ont pas encore abandonné, si tu es honnête. « Si jamais une marque persiste... » et voilà que tu lui indiques son bras – une excuse comme une autre pour expliquer que tu sois encore là, malgré le jonc. « Et que vous connaissez le nom du goujat, je peux facilement vous avoir une injonction. » Tu devrais avoir honte de jouer le bon petit avocat, toi qui est reconnu pour défendre les monstres, mais tu n’as simplement pas conscience de celle qui te fait face. Que tu n’as pas déniché un client si différent des autres. Non, toi tu te contentes de lui sourire gentiment et de serrer sa main, pour peu qu’elle se présente.
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  Mer 10 Juil - 8:07
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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
Impétuosité : 146
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Oh mon héros?
La sensation de ses lèvres sur les siennes réchauffe le pouls du succube, qui s'amuse de voir la réaction de l'homme. D'autres l'auraient déjà renversé sur le bar, mais pas celui qui lui fait face. Celui dont les lèvres attirent son regard. Son héros impromptu. « Je… c'est la moindre des choses... » Cette main sur sa nuque et ce malaise dans ses paroles. Elle s'en tortille presque d'appréciation. Son attention absorbée par lui, en oubliant le reste du bar. Sourire en coin, son visage se détend et brille de cette chaleur qui est la sienne. Elle s'en sert telle une arme, mais pas ce soir. Préférant simplement charmer par ce qu'elle est, que de vraiment chercher à troubler une victime. Celui-ci n'étant pas de ce lot. Pas après son intervention, lui l'unique à avoir bougé dans une salle comble. De nouveau un petit rire léger, quand elle remarque le regard qui se glisse vers la sortie. Elle sent son envie de le taquiner qui gonfle, celui de découvrir s'il est aussi appétissant nu qu'ainsi vêtu qui commence à gronder. Atalia ne peut nier l'attrait qui se dessine sous ses yeux.

L'alcool coulant pour remplir leurs verres, l'herboriste insiste de son regard sur ses épaules. Pour voir cette rougeur monter de nouveaux à ses joues. « Merci... » Elle porte le liquide à ses lèvres, puis en chasse une goutte avec sa langue. Caresse délicate et subtil, qui n'en reste pas moins adresser à son interlocuteur. « Le temps d'achever votre cadeau, avec plaisir... » Elle lève son verre avec lui, pour mieux lui adresser un sourire éblouissant. De ceux qui lui viennent spontanément. Un véritable sourire. Elle n'a pas envie de le voir partir et compte bien se l'approprier encore quelques minutes. Pour le plaisir de ses yeux et de sa compagnie. Parce qu'elle est véritablement reconnaissante, tout autant. « Autant faire en sorte que ce verre s'éternise, alors… » Petit regard vers Steve, qui hoche la tête pour venir remplir ce que l'homme vient juste de boire.

« Je… suis Desislav » Qu'il se présente, l'anneau à son doigt brillant dans la pénombre. Elle souffle son rire, son sourire se changeant en quelque chose de plus mutin, limite coquin. Bat des cils avec innocence pour ajouter au tableau qu'elle offre sans gêne. « Si jamais une marque persiste... » Elle suit des yeux son geste pour revoir cette marque sur son bras et inspire profondément. « Et que vous connaissez le nom du goujat, je peux facilement vous avoir une injonction. » Avocat, titre qui tombe et colle au personnage. Elle tend sa propre main, libre d'anneaux, même si trois lui ont déjà été passé au doigt. Pour mieux serrer celle qu'on lui tend. « Atalia. Ravi de vous rencontrer, Desislav. » Qu'elle prononce de sa voix amusée. Avant de retirer sa main de cet échange pour mieux la pointer vers le plafond. En signe d'une reddition, qu'elle ne ressent pas réellement. Ne ressent même absolument pas. « Avec cet anneaux au doigt. Je suppose, que je vous dois une excuse pour mon comportement. » Elle incline légèrement la tête, laissant ses cheveux, cacher son visage clairement peu coupable. « Pardonnez-moi, j'ai un faible pour ceux qui viennent à mon secours. Mais, je promets de ne plus franchir les limites de votre mariage… » Elle relève légèrement les yeux, mordillant rapidement sa lèvre inférieure. « Du moins, tant que vous ne le demanderez pas. » Un murmure, presque inaudible, alors qu'elle reprend son verre et en bois une gorgée. Du bout des doigts, elle caresse ses lèvres et hausse les épaules. « Vous m'excuserez à votre femme, je n'avais pas l'intention de me jeter sur un homme marié. » Oh… La menteuse que lui souffle son esprit, puisqu'elle n'a jamais considéré les femmes dans son choix d'hommes, ni les hommes dans son choix de femmes. Elle reste prête à respecter Desislav et son mariage. Atalia n'étant pas purement un monstre, après tout.

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  Lun 22 Juil - 16:21
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Desislav Naoumov
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Desislav Naoumov
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† ♰ †
Le bon sens exigerait de ta part, que tu termines en vitesse ton verre – pas très grand, d’ailleurs. Que tu files rapidement loin de la sirène. De ses bras où n’attend que ta perte, une noyade douloureuse. Et pourtant, tu te surprends à siroter ton verre – comme si tu voulais faire durer le moment. La faute à son regard, mélange étrange de faim et de fascination – parce que tu ne te croyais pas apte à faire briller ce genre d’intérêt chez autrui. Naïf ? Assurément. Suicidaire ? Aussi, parce que si Zorya doit apprendre ce qui s’est produit ici, ce soir… si elle doit avoir vent de ce baiser, tu n’es probablement pas mieux que mort. La demoiselle, aussi. Non, tu devrais t’écarter. Tu l’as sauvé, elle t’a offert un verre, c’est plus que suffisant. Il est temps de t’en aller, de rentrer. Au pire, de trouver un autre bar. Sûrement pas de rester ou de lui suggérer de t’engager pour la défendre. Et pourtant…

Si tu rates sa remarque sur ton verre, tu t’assures qu’elle a bel et bien remarqué ton jonc. Qu’elle sache – parce que tu refuses d’oublier. Tu n’es pas Miromir, refuse de changer de religion. Et tant pis si le tien n’est que souffrance et jeu cruel, il est au moins tien. Seulement, tu as beau t’accrocher au halo doré de Zorya, tu n’en serres pas moins la délicate mains de la belle inconnue. « Atalia. Ravi de vous rencontrer, Desislav. » Un plaisir assurément partagé, que tu confirmes d’un sourire charmant – quoi que nerveux. Une lueur d’incompréhension dans le regard – parce que tu ne comprends pas ce qu’elle peut bien vouloir de ta part, pas après que tu l’aies sauvé et que tu aies prouvé être déjà marié. Parce que tu refuses de la glisser dans la catégorie des briseuses de ménage. Sirène, peut-être, mais de celle qui batifole dans l’eau et ris sur les rochers. Tu refuses de voir les dents acérées ou les profondeurs où elle noie ses victimes. Toi, tu ne vois que les bulles, que les grands yeux. Parce que tu crois à son petit numéro, lorsqu’elle s’excuse. « Avec cet anneaux au doigt. Je suppose, que je vous dois une excuse pour mon comportement. Pardonnez-moi, j'ai un faible pour ceux qui viennent à mon secours. Mais, je promets de ne plus franchir les limites de votre mariage… » Elle ne savait pas, après tout, toi non plus, tu ne regardes pas les mains des autres. Pas sans bonnes raisons.

De fait, tu offres un petit sourire rassurant à la belle Atalia. « Loin de moi l’idée de vouloir vous accuser de quoi que ce soit, miss Atalia. » De fait, tu refuses de la blâmer, il ne s’agissait ici que d’une erreur. Un glissement de terrain, en quelque sorte. Et tu pourrais te bercer d’illusion plus longtemps encore, seulement elle redresse lentement les yeux et plante son regard dans le tien. Bien malgré toi, ton ventre se contracte. Mais comment faire autrement ? Même – surtout, en fait – Zorya n’y résisterait pas. Ce qui ne t’empêche pas de déglutir lentement. « Du moins, tant que vous ne le demanderez pas. » Dès lors, tu vois les longs doigts assassins. La bouche vermeille, à force de dévorer ses victimes. Tu réalises, à peine cependant, que tu viens de te glisser dans son carnet de bal. « Je… » que tu parviens à souffler, mal à l’aise. Intrigué, aussi. Sans toutefois tenter de fuir, pas plus maintenant qu’il y a quelques instants. Avant qu’elle ne s’expose sincèrement à toi – du moins, aussi sincère puisse être ce genre de créature auprès d’une victime futur ou potable.

Tu redresses un peu l’échine, avale une bonne gorgée d’alcool et t’apprêtes à t’écarter – si seulement tu en trouves la force, la faute à tout ce qui ne tourne pas rond dans ton existence actuellement – lorsqu’elle reprend la parole. Qu’elle remet en place l’envoûtement – comment expliquer, autrement, que tu sois encore là, hein ? Aucune idée. « Vous m'excuserez à votre femme, je n'avais pas l'intention de me jeter sur un homme marié. » Il n’en faut pas plus pour t’arracher une subtile petite grimace. Non pas que Zorya soit une mégère – elle est bien plus léthale et tu glisses ton verre, sans réfléchir, en direction du barman. Qu’il remplisse ton verre, encore un peu – une excuse comme une autre. Après tout, tu n’es jamais qu’un homme. Plus faible que Zorya ne le saura jamais. « Oh, croyez-moi, il vaut mieux la laisser en dehors de ça… ce ne serait pas bon, ni pour vous, ni pour moi. Quoi qu’elle ne vous reprocherait pas tant l’acte, que d’avoir posé le pied sur sa propriété privé. » Tu parles trop, Desislav, mais ce soir, tu te veux malheureux dans ta situation. Toi le bon petit disciple, tu boudes les restrictions. Rêve de plus d’affection ou, mieux encore, qu’elle puisse un jour t’aimer. Pas seulement comme toutes ses maitresses, ses expériences, mais avec ce qui reste dans sa poitrine. Le cœur minuscule que tu chéris, quand bien même elle n’en a rien à faire.

Puis, sans même le réaliser, tu glisses les coudes sur le bar et soupire. Comme épuisé de tout ce que tu ravales au quotidien. Une main contre le visage, tu trouves toutefois la force de sourire tout en ramenant le visage en direction de la sirène. Cousine germaine – c’est certain, entre monstre – de la déesse qui t’as passé la corde au cou. « Et puis, je peux être franc avec vous, Atalia ? Mon épouse est bien plus dégourdie que moi. Ces baisers… » il y a ta main droite qui se redresse, pour presque effleurer son menton du bout des doigts. Et ta voix, qui prend une autre inflexion, plus doucereuse, presque rêveuse : « … elle aurait su vous les rendre, elle. » Est-ce une once de regret qui te patine la voix ? Peut-être. Mais il y a de l’envie, là au coin de tes lèvres et dans l’éclat de ton regard. Celui de recommencer. De faire mieux. Mais tu te contentes d’un sourire en coin et d’abandonner sa bouche du regard pour la regarder droit dans les yeux. « Difficile de vous reprocher d’avoir goûté, par mégarde, ce qu’elle n’a pas l’appétit de déguster. Ne vous inquiétez pas… buvez. Et dite moi plutôt ce que vous faites ici, toute seule. » Et le sous-entendu n’en est pas même réellement un : ce n’est pas un endroit pour une femme seule. Ce que tu soulignes d’un froncement de sourcil, alors que tu observes rapidement les lieux, avant de revenir sur sa personne.
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Atalia Hassan
EMISSARY OF DEATH
Atalia Hassan
Impétuosité : 146
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Oh mon héros?
Le ‘'miss'' la fait rire, d'un son joyeux et chaud. Le miel de sa personne s'écoulant depuis sa gorge. Elle laisse son œil pétiller d'amusement en l'observant. Son expression avenante, contrastant avec ses sourires mutins. « Atalia, c'est bien suffisant. J'ai abandonné les miss et les mesdemoiselles, il y a quelques années déjà. » Du moins, la plupart du temps. Ses liens avec la noblesse affaiblie avec son adolescence. Ce qui lui permet une certaine liberté dans les convenances et ses choix de vies. Elle voit le choc, lorsque les mots franchissent ses lèvres. Ceux qui ne prennent même pas la peine d'être discret. Ses cils papillonnent, son sourcil légèrement remonter avec le coin de ses lèvres. C'est un amusement de voir un homme aussi facile à lire. Une certaine beauté dans ce comportement qui la change des lourdingue du coin. « Je… » Elle renvoie ses cheveux derrières son épaule, ne chassant pas l'atmosphère qui se dégage de cette rencontre. Atalia jubile, en oublie la malédiction… Ou les deux malédictions qui pèsent sur sa vie.

Elle laisse l'instant faire son effet et ses mots l'empêcher de fuir. Consciente de jouer avec la vie d'un homme engagé ailleurs. Rien qui ne l'ait empêché auparavant. Briseuse de ménage, un terme qui est revenu mainte fois à ses oreilles. Un qualificatif qui lui colle à la peau. Qu'en penser? Si ce n'est que le terme est vrai. « Oh, croyez-moi, il vaut mieux la laisser en dehors de ça… ce ne serait pas bon, ni pour vous, ni pour moi. Quoi qu'elle ne vous reprocherait pas tant l'acte, que d'avoir posé le pied sur sa propriété privé. » Ses yeux glissent sur son verre que l'on remplit de nouveau, avant de revenir se poser sur Desislav, mordillant très légèrement sa lèvre inférieure pour retenir le sourire qui est le sien. Elle tique néanmoins à la fin de sa phrase, sans pour autant lui répondre. Elle le laisse se rapprocher, s'accouder au comptoir. Prendre la vraie décision de rester encore quelques minutes entre ses mains. Un choix qu'elle approuve amplement. « Possessive? Ce n'est pas un mal… Après tout, il y a beaucoup trop de tentation dans une ville comme Moscou pour ne pas l'être. » Taquinerie, qu'elle souffle. Sachant pertinemment que ce sentiment est loin de sa personne. Mais… Atalia ne s'est jamais sentie comme les autres femmes. N'en porte presque aucune en amitié. Peut-être, parce qu'elles ont peur de la présenter à leurs conjoints?

Desislav semble fatiguer soudainement, son soupir las lui parlant plus longuement que les mots qu'il peut prononcer. Elle connait ce soupir, l'a souvent entendu dans la bouche d'hommes ou de femmes qui sont mariés. En reconnait chaque secret qu'il peut contenir. Elle penche la tête pour mieux le voir, appréciant cette proximité qui efface ce qui les entoure. « Et puis, je peux être franc avec vous, Atalia ? Mon épouse est bien plus dégourdie que moi. Ces baisers… » La succube s'agite sous sa peau, cet effleurement sous son menton éveillant son attention. « … elle aurait su vous les rendre, elle. » Déjà, l'instant passe et des questions envahissent son esprit. L'idée de goûter l'époux et l'épouse effleure la surface, mais elle se tait. Croisant son regard, pour mieux le contempler. Sans gêne face à cet étranger. « Difficile de vous reprocher d'avoir goûté, par mégarde, ce qu'elle n'a pas l'appétit de déguster. Ne vous inquiétez pas… buvez. Et dite moi plutôt ce que vous faites ici, toute seule. » La femme se redresse et plisse les sourcils, avalant ce qui reste de son verre avant de s'approcher autant que lui permet son tabouret. « Attendez, hors de question de changer de sujet. » Sa main venant trouver le bras de Desislav pour s'assurer qu'il la regarde de nouveau et pas ce lieu peu fréquentable. « Vous êtes trop jeune et beaucoup trop charmant pour endurer un mariage… Disons froid. » Elle regrette presque de ne pas se jeter sur l'os et de le ronger jusqu'à la moelle. Sans vraiment pouvoir s'empêcher de réagir de la sorte.

« Vous dites que votre femme est plus dégourdie, mais manque d'appétit à votre sujet? Et si je vous apprenais à éveiller son envie? » Elle n'en glisse pas moins ses doigts le long de son bras, avant de ramener sa main sur sa propre cuisse. Sa voix s'étant faite aussi prometteuse que possible.

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  Sam 10 Aoû - 8:01
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