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 Two lost soul.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

Page 1 sur 1
Isabeau Médicis
RULE THE MONSTERS WORLD
Isabeau Médicis
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Two lost soul
Le calme la guette, un calme qui n'a rien de rassurant pour l'espèce humaine. Chasseuse de jour, comme de nuit, Sigyn hante les rues de cette ville cherchant un point de repère. Quelque chose pour la retenir ici, encore quelques temps. Plus de cinquante années dans cette ville, peut-être est-il temps que la draugr abandonne tout derrière elle et disparaisse avec son trésor, vers une nouvelle destination. Mais où aller? Quel endroit ne connait pas cette créature mortelle? Sa propre mémoire vacille et lui refuse une réponse. Ses yeux croise ceux d'une pauvre brebis de sang et elle ressent un picotement tout au fond de sa gorge. Proie ou simple âme de passage? Semble lui murmurer ses instincts. Elle le fixe étrangement, de son regard profond et une sorte de malaise se dégage soudainement du réservoir à collation sur deux pattes. Oh… Peut-être, est-il en mesure de lui offrir une distraction? Il accélère le pas, se concentre sur le simple fait de ne pas la regarder, comme si elle n'en était pas moins une véritable menace.

Elle le traque, le suit sans se presser. Lui faisant sentir sa présence par intermède, quand il semble se détendre sous son regard. Pourtant, elle ne prend pas goût à ce jeu. Au contraire, il lui laisse un goût amer dans la bouche. Sigyn sent la solitude lui peser derrière l'ennui omniprésent. La chasse à deux, voilà ce qui lui fait envie. Hélas, cette période de sa non-vie est révolu et certainement retourner à l'état de chaire en putréfaction, puis de squelette. La silhouette d'un homme se dessine dans ses pensées, alors qu'elle abandonne l'humain chanceux à son destin. Laissant le plaisir à un autre, de mordre ou dévorer cette proie. Comme pour la narguer, le visage de son créateur, de son frère et pseudo père se fait plus précis dans son esprit et sa langue tape agressivement son palet. Ce n'est pas le temps de se souvenir. De longues enjambées trainante la mène dans différent quartier de Moscou, ville sans secret pour la voleuse. Elle continue son ermitage, bouscule une grande gueule saoule par pur défis. Qui lui tord le bras et se gonfle le torse, en usant d'un langage qui mérite que Sigyn prenne le temps de lui couper la langue. Au lieu de quoi, la chasseresse se fige et relève ses yeux vers le visage du soûlon. Laissant sa véritable nature transparaître quelques secondes. Il ne demande pas son reste et fuit sans dignité. De toute façon, demain l'alcool lui fera croire à un cauchemar.

Elle quitte un coin sombre, tourne vers une rue à peine plus éclairé. Oubliant déjà les deux inconnus qui ont croisé sa route. Son regard tombe sur une bâtisse qui l'oblige à s'arrêter. Il n'y a aucune lumière, mais son élégance ne lui échappe pas. Immobile, comme seul un cadavre le peu, elle reste ainsi une quinzaine de minutes. Muette, observant l'église qui lui fait face. Elle aime ces lieux de cultes venus tout droit du passé. Ils sont témoins d'un autre âge, d'une autre époque. Son âme est damnée, son éducation n'en est pas moins teintée de la présence de cette religion. Se décidant à bouger, alors que la nuit est haute dans le ciel, elle se faufile sur le terrain saint. Les heures d'ouverture sont dépassées depuis de longues heures, mais qu'est-ce que ça change pour une femme de sa trempe? Trouvant une porte plus discrète, elle agite les doigts agiles, outils discret entre eux et entend rapidement la serrure se détendre. Laissant libre accès à l'intérieur des lieux. Se déplaçant à l'image même d'une criminelle d'expérience, elle trouve ce qu'elle cherche. L'endroit même où des genoux s'installent pour souffrir et implore un semblant de dieu égoïste. Évidemment, tous les bancs sont libres et aucune lumière n'est là pour lui révéler les décorations de l'église. Sigyn en profite pour s'installer à même le milieu de l'allée centrale, la tête renverser en arrière, bras légèrement écarté, un rare sourire aux lèvres. Ironique, sarcastique, mais un sourire quand même. « Pardonnez-moi mon père, j'ai beaucoup péché. »

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  Lun 3 Juin - 7:53
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Two lost souls
Sigyn & Isay

« Keeping warm in the inside of the night. What are we for eachothers? Strangers? Ennemies? Friends? What we'll be? Something? Someone. Hope.  »
Redresse le col, qui s’amuse à glisser comme à l’ordinaire. Pas de surprise, pas aujourd’hui. Visage simple et droit, fermé, comme il se veut aussi à l’ordinaire. Les âmes ont déjà quittées le lieu. De brebis qui sont rentrées dans la bergerie à âmes en désarroi, cherchent le réconfort dans sa personne. Ce réconfort, Isay l’offre volontiers, que ce soit Elle ou lui qui l’offre. Il est là pour ces gens. Autrefois dans les convictions, maintenant dans la nature propre. Deux idéaux si différents mais qui ne se battent même pas, se complètent étrangement. Entre les idées sombres et les lumineuses. Lumineuse comme son allée, les cierges encore allumés, qu’il se doit d’éteindre, ne veut voir l’édifice réduit en cendres. Pourtant battisse de pierres qui tiendra encore lorsque lui sera enterré dans bien des années. Des années qui ne se comptent pas, un corps qui ne vieillit plus. La même tête depuis ses jeunes années, connerie de jeunesse. Mensonge de l’âme. Comme si cette même jeunesse allait lui apporter quelque chose. Plus d’idées, plus de loyauté, plus de vues sur ce monde, dans l’espoir peut-être que celle dans son esprit se prenne d’affections pour le bas peuple qui vit dans les contrées de la Terre.

A cette idée il l’entend souffler, sait l’intérêt qu’Elle porte aux fidèles. Mais aux autres? Raclure des bas fond. Un seul regard, une plaisanterie. Passe une main dans les cheveux tandis qu’Isay passe le long de l’allée. Regarde les bancs de pierre abandonnés, les êtres qui sont au chaud dans leurs foyers depuis des heures maintenant. Remonte l’allée. Etrange sensation de puissance. Un regard vers tous ces cierges, un regard et un souffle. Qui fait disparaître la lumière au sein de la battisse. Le plonge lui dans le noir, comme le fantôme des lieux, qui observe et qui hante. Pas de mauvais coup. Juste l’esprit ravageur. Malin gamin qu’on a balancé à la religion trop tôt. Malin gamin qui a perdu son droit d’être, d’exister ou de penser par lui-même. Malin gamin qui a sacrifié ses rêves, sacrifié sa vie pour une religion en laquelle il ne croyait que bancalement.

Malin gamin. Regarde où il se trouve maintenant. A errer entre des bancs de pierre, ne broie pas réellement du noir, se questionne juste, comme à son habitude. Le blond disparaît de l’allée, s’enfonce vers la salle derrière, porte entrouverte. Il ne craint pas les ténèbres, lui-même une part de ces dernières. Fier de pouvoir exister sans avoir à y disparaître.


Aucune notion du temps, sait qu’il passe sans le suivre. Un sommeil impossible lorsque la voix dans sa tête ne cesse de mugir, répète qu’il doit encore et encore travailler, en faire plus. Va, file, contact avec les autres. Devient celui dont ils ont quotidiennement besoin. Alors il ne te laisserons pas seul.
Le corps est fatigué mais l’esprit parle. Et de ces voix dans la tête il a l’impression d’en entendre une qui résonne dans l’église. Redresse la tête, passe une main dans les cheveux. Puis le blond fait un pas. Rigole presque lorsqu’il réalise les paroles. C’est là qu’il la voit, au milieu. Comme une âme en repentance.

«Des aveux au milieu de la nuit? Dis moi âme égarée, tes péchés doivent être bien grave.»
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  Lun 17 Juin - 23:59
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Isabeau Médicis
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Isabeau Médicis
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Two lost soul
La draugr referme les bras, son sourire s'éteignant sur ses lèvres mornes. Elle tourne la tête, légèrement avant que l'homme parle. Instinct de tant d'années sur cette terre, qui parfois lui fait agir étrangement. «Des aveux au milieu de la nuit? Dis moi âme égarée, tes péchés doivent être bien grave.» Ni adrénaline, ni gêne ne teinte sa peau ou ne s'enfouit dans ses veines. Elle se contente de tourner la tête et de reculer un peu plus dans l'ombre de l'Église. S'assurant qu'on ne puisse pas la voir aussi bien que voulu. « Aux yeux de votre dieu, je suis déjà damné. » Qu'elle répond, ses paroles se répercutant presque contre les murs. Elle observe la silhouette, note certains détails qui la poussent à y voir un Pasteur. Sorte d'homme qu'elle sait en voie d'extinction depuis de longues décennies. Une rareté, plus de l'époque qui l'a vu naître, que de celle-ci. Si sa mémoire défaillante ne la trompe pas à nouveau. « Donc, mes péchés ne sont que mortel à vos yeux, Pasteur. » Sigyn choisi de s'asseoir, sans se presser. Profitant de cette rencontre avec une relique, qui ne sait pas en être une. Peut-être pourrait-il passer un peu de temps? Le rendre moins pénible pour la charogne… Quoi qu'elle doute fortement de cette possibilité.

« Et les vôtres sont-ils aussi grave? Vous privent-ils de sommeil, percutent-ils votre conscience, d'âme qui se doit d'être sainte? » De sa langue, elle se tapote la lèvre inférieure, puis étend ses jambes vers l'avant. Ses yeux ne lâchant pas la silhouette du Pasteur. Au pire, il fera un repas convenable, si jamais l'ennui la prend. Qu'il soit humain ou non. « Que suis-je bête. Vous n'avez jamais été très fort sur vos propres confessions… Vous, les religieux. » Nulle trace de sarcasme dans sa voix. Reflet parfait de sa race, Sigyn dit simplement les choses. Émotions souvent loin de ce qui traverse ses lèvres pour se faire entendre. Trop de temps sur cette terre pour véritablement s'émouvoir de quoi que ce soit. L'humour l'ayant tout aussi bien déserté, avec ce deuil de la véritable mort qui ne cesse de la harceler. « Dois-je m'attendre à vous voir me tenter de rejoindre votre foi? »

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  Mer 3 Juil - 10:15
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Sigyn & Isay

« Keeping warm in the inside of the night. What are we for eachothers? Strangers? Ennemies? Friends? What we'll be? Something? Someone. Hope.  »
Comme si les rencontres au milieu de la nuit étaient les plus intéressantes, le sourire sur les lèvres ne semble pas vouloir cesser de s’agrandir. Peut-être est-ce elle. Une ombre perdue dans la nuit des bancs en bois, qui influence ce qu’il aurait pu croire, voir ici. «Mais connaissez vous vraiment mon dieu?» Ce dieu qui n’est autre que lui-même, l’Ego de la grande Lamia qui ne cesse de vouloir lui faire comprendre qu’il n’y avait qu’elle, personne d’autre, pas de Grand là-haut pour l’attendre lorsqu’il fermerait les yeux sur ce monde. Beaucoup d’espoir, beaucoup d’échec peut-être... Un rire lui échappe. Il la regarde s’asseoir, la regarde prendre place comme aurait pu le faire le plus fervent des croyants. Mais elle semble si loin de cette image, prête à écraser la religion, la sienne comme toute les autres d’ailleurs. «Oh mais qui a parlé de péchés mortel? S’ils sont confessés à temps aucun péché n’emmène directement entre les portes de l’Enfer.» Il marque une pause, connait déjà la réponse. «Une chose à me faire part, mon enfant?»

Isay vient s’adosser à l’autel, les yeux plantés dans ceux de la jeune femme. «Je pourrais tenter de vous convaincre peut-être, mais l’image que vous sembler avoir de l’Eglise semble bien négative.» Lui qui peut comprendre, lui qui n’y croit plus depuis qu’il a lui-même connu la mort. «Peut-être qu’en vous parlant de mes péchés j’aurais moi-même la chance de vous voir faire un pas dans la lumière du Seigneur.» Comme si ce dernier pouvait faire quelque chose dans le monde dans lequel ils marchaient. Énorme blague que même lui ne croit plus.

"Que fait une âme comme la votre perdue dans la nuit?» Croise les bras sur sa poitrine. «Dois-je comprendre que la personne qui a posé un pied dans mon Eglise n’a pas non plus son mot à dire sur l’humanité?» Hausse un sourcil, ce n’est même pas méchant, simplement curieux, comme s’il pouvait comprendre totalement pourquoi toutes ces créatures ne souhaitaient plus prendre part à la religion, cette dernière n’apporte pas les réponses que l’on aimerait avoir.
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  Lun 5 Aoû - 11:40
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Elle l'écoute, l'observe. Chasseresse à chaque instant de son existence ou de sa mort. Les points de vue divergent sur la question. Elle l'entend, écoute ses mots et ne peut retenir un, microscopique, sourire en coin. Le temps a ravager sa mémoire, mais un souvenir revient. Mue par la ressemblance du personnage. L'inconnu se changeant en l'ombre d'une autre époque, ignorant de la réelle influence de la religion sur la vie. Trop jeune pour comprendre le lien qui l'unie… L'unissait avec une telle pratique. Les mythes pour vérité. Une époque vengeresse et douce pour la punition. Sigyn inspire l'air et se perd un instant sur les vitres de l'Église. Trop de jeunesse dans un lieu de culte, si ancien. « Certainement mieux que l'imagine un être aussi jeune. » Sa réponse, elle la cueille dans cette partie de son être, que se souvient… En partie. « À temps? » Le rire lui échappe et se répercute dans la nuit. Pour une fois, elle s'amuse presque. « Dites-moi, vous qui vivez dans cette ville de mystères et de profanation de la loi divine, qu'elle est la date d'expiration d'une confession? Avant la mort? Avant la seconde mort? Ou peut-on être mort et tout de même se confesser? »

Elle glisse ses mains le long du bois, serre légèrement le banc quand un mot retentit à ses oreilles. « Enfant… Ce n'est pas un terme qui me convient. Même si votre titre vous impose de réduire vos sujets à moins important que vous ne l'êtes en ce lieu. » Sigyn laisse le silence s'installer, le prolongeant plusieurs minutes après que le Pasteur est fini de parler. Seule sa respiration se faisant entendre, alors qu'elle pèse ses mots. « J'ai quitté l'humanité, avant que votre grand-père ne prenne son premier souffle. J'ai vécu avant que le monde rejette les religions pour se perdre, sans but, dans cette existence qui ne cesse de s'envenimer. Aujourd'hui, Pasteur, je ne suis plus l'un des agneaux de votre seigneur. Vos péchés n'y changerait rien, ni cette lumière qui préfère me contourner et nier mon existence. Le chemin que j'arpente m'oblige à la nuit. » La draugr croise les jambes, s'affaisse un peu plus sur le banc. « Ne me dites pas que vous êtes aussi obtus que vos ancêtre… N'êtes-vous pas au courant qu'il y a bien plus que Dieu dans cet univers? Et que ses créations, ne sont pas les seuls à fouler cette terre? »

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  Sam 10 Aoû - 9:46
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Sigyn & Isay

« Keeping warm in the inside of the night. What are we for eachothers? Strangers? Ennemies? Friends? What we'll be? Something? Someone. Hope.  »
Tu te passes la main sur le visage, câline la réflexion en émoi. C’est vrai que la question a son intérêt. Peut-être est-ce qui te motive le plus dans cette situation, dans cette discussion en général. Les réunions nocturnes sont souvent les plus intéressantes. Encore une fois tu en saisis la raison. Présence inconnue qui lui offre pourtant une des discussions des plus intéressantes qu’il ai eu ces derniers jours. Dernières semaines compliquées, croyants et perdants qui s’enchaînent comme une farandole d’échecs au sein de sa paroisse. «L’âge n’est pas l’argument principal de la connaissance. De la sagesse peut-être, de la maturité fort bien. Mais la connaissance ne s’acquiert-elle pas à toute âge?» Tu n’es pas réellement sûr de cette idée. Ton savoir tu l’as de l’autre qui est dans ta tête. La sagesse peut-être pas, son orgueil, bien trop grand pour sa propre survie, tu sais que tu dois surveiller, être celui qui tempère, incapable de se séparer de l’autre. Un petit sourire sur les lèvres, tu hoches la tête à son attention. «Je trouve cette question particulièrement intéressante.» Passe une nouvelle main sur le visage, comme si la réflexion se voyait réellement poussée. Et c’est vrai, vrai que la réponse ne te vient pas des plus naturellement, tu dois penser à cette dernière avant de la servir sur un plateau de bon sens. «L’histoire m’a appris qu’une confession, aussi tardive soit-elle, est une confession.» Un petit rire lui échappe. «Bien sûr les livres ne faisaient pas question de renaissance, seconde morts et situations... irréalistes.» Mais tu sais de quoi tu parles, toi même acteur de ton décès. «Je suppose que l’action en elle-même est bien plus importante que le moment à laquelle on la fait.»

Tournure presque désagréable, mais ton visage reste de marbre, tu as appris à te contrôler alors que tu la sens, elle, te lacérer le dos pour venir affirmer sa présence. Mais fais la taire, regarde l’autre et écoute ce qu’elle avance. Tu hoches doucement la tête. «Je suis désolé que le terme vous ai déplus... Les vieilles habitudes ont la vie dure.» Penses-tu. «Vous êtes bien acerbe je trouve.» Pas que ça te dérange, tu as bien l’habitude, pas de grand intérêt, un terme commun qui est de passer outre. Tu l’écoutes, comme enfoncer toi et tes croyances. L’affront te frotte, griffe. Mais tu restes calme, comme à ton habitude, ne sors pas des sentiers battus, sentiments contrôlés. «Oh croyez moi je suis bien placé pour le savoir.» Et tu pourrais lui demander pourquoi, abuser de ce don qui est le tien pour faire ressortir ces sentiments si prononcés qu’elle a sur ton église. Mais tu ne préfères pas, digère l’information concernant son origine. «Je ne crois pas avoir parler de non tolérance, vous n’auriez pas passer le pas de la porte sinon.» Un mince sourire. «Une âme en peine dans nos rues à cette heure là, je doute que ce soit le sans abri du coin.. D’ailleurs... D’ailleurs pourquoi être rentré dans l’église si votre avis sur la religion est si arrêté?»
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  Dim 18 Aoû - 16:57
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« … Mais la connaissance ne s'acquiert-elle pas à toute âge? » Coin des lèvres qui se relèvent, la charogne penche la tête sur le côté. Muette quelques secondes. Effaçant presque sa présence de ce lieu. Le corps mort plus inerte que ne le doit les autres. « La connaissance sans la maturité ou sans la conscience de ce qu'elle apporte est aussi inutile, qu'explosive. » Haussement d'épaule, à la suite des paroles. Elle écoute en silence. La patience du temps, comme seul compagne. Sigyn profite de l'instant. Bien, qu'elle ne soit pas entièrement dans l'appréciation de l'instant. Son deuil permanent l'empêchant de vraiment goûter la non-vie qu'elle subit. Être parfois suicidaire, sans moyen de l'atteindre véritablement. « Je suppose que l'action en elle-même est bien plus importante que le moment à laquelle on la fait.» La femme se relève, étire ses membres pour mieux se rapprocher de l'homme. Dévoilant plus pleinement son visage. Ses yeux qui ne ratent aucun mouvement, cette expression étrange qui la distingue si facilement des autres. Comme si ses émotions n'étaient qu'un écho lointain. Étrangement, c'est bien cet état qui est le plus rassurant en sa compagnie. « Sûrement. Les actes ont souvent plus d'importance que les paroles ou les promesses. »

Elle replonge dans le silence, observant le pasteur. Chasseresse, même au repos. Elle ne compte pas en faire sa victime. Laissera la vie à ce vestige d'un autre temps. « Vous êtes bien acerbe je trouve. » Ignorante de s'il peut lui rendre sa violence ou même l'emmener aux portes de la mort… Les vraies, pas celle qu'elle côtoie à chaque instant. Elle le contourne pour lui faire face, sachant pertinemment que ses paroles peuvent écorcher l'égo de ceux qui croient. « D'ailleurs pourquoi être rentré dans l'église si votre avis sur la religion est si arrêté? » Elle offre cette ombre de sourire au Pasteur et se tourne pour observer le lieu. Fermant les yeux pour s'imaginer d'autres endroits détruits par les siècles. « Elles étaient omniprésentes quand je suis née. Ma mémoire me fait souvent défaut, mais les Églises sont un point d'encrage permanent. » Elle se tourne de nouveau vers lui, notant les traits de son visage dans sa mémoire. Sachant qu'ils partiront dès son départ de ce lieu. « Désoler, si je vous semble acerbe. Mais, le dernier pasteur à avoir croisé ma route. C'est ma tête qu'il a essayée de séparer de mon corps. Et il n'était pas unique dans sa vision des choses. » Sigyn s'éloigne de quelques pas, retrouvant plus d'ombre. Retournant à son habitat naturel. « Pasteur, je ne crois pas avoir pris le temps de me présenter. Je suis Sigyn. »

Elle s'immobilise, charogne offerte aux yeux de celui qui la cherche. Elle hésite un instant, puis se lance. « Je confesse, que pour survivre sur cette terre c'est le sang et la mort des autres qui m'accompagnent. Est-ce que je mérite le pardon de votre dieu, Pasteur? »

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  Lun 26 Aoû - 16:30
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Sigyn & Isay

« Keeping warm in the inside of the night. What are we for eachothers? Strangers? Ennemies? Friends? What we'll be? Something? Someone. Hope.  »
L’être ancestral foula cette terre autrefois, celle dans sa tête qui gronde, comme pour affirmer que sa maturité n’est pas qu’étrangère à ce monde. Pourtant l’hôte que tu es Isay, toi, n’es même pas âgé d’une demi-centaine d’années. Un bébé aux yeux du monde des immortels, un bébé au monde des êtres lents. Tu découvres encore des choses, pourtant tu fais mine de connaître chaque recoin mieux que personne. Petit menteur, tu te sens presque comme percer à jour sous ses dires. Tu ne peux nier ce qu’elle dit, la partie logique de ton esprit ne peut, mais l’autre refuse d’écouter. «La maturité n’est pas une question d’âge, non?» Pauvre défense devant tout ce qu’elle avance, mais un petit sourire joueur vient orner tes lèvres. «Que serait notre monde sans un peu d’explosif?» Un champs de mine quotidien que tu ne peux toi même nier. Regarde la agir, s’avancer comme si toute la lumière de la pièce était happée par ses mouvements. Observe, apprends, et cherche à comprendre autant que refuse de voir ce qu’il se passe devant tes yeux. Sa pique tu ne peux la rater, étire de nouveaux un sourire sur ce visage lorsque l’autre gronde face à ce défi dans la voix. «Sûrement.»


Une main vient trouver la lèvre, dans un geste que tu connais comme réflexe, vieille habitude qui vient d’un père mort. Elle devant toi. Elle est différente. Sans que tu ne saches comment, sans savoir si c’est sa façon de penser, sa façon d’être ou de s’exprimer. Peut-être est-ce dans la manière dont elle marche, d’une manière à ce que tout ce qui se trouve autour d’elle n’est plus grand intérêt, refuse de faire quitter le regard, t’es pourtant pas un esprit faible, t’as pas le droit de l’être. Sans savoir pourquoi ni commun, t’as pas envie de la mettre à la porte parce qu’elle t’ennuie, cette conversation n’a rien d’ennuyeuse. Plus intéressante qu’une quotidienne avec le commun des mortels. Sans déranger son instant de calme, observe là d’une manière plus intense qu’avant, comme surpris de la façon dont elle rentre en communion avec un lieu qu’elle a l’air de tant détester.
Et puis les idées s’éclairent rapidement, tu peux enfin comprendre pourquoi elle te semble si différente. Elle l’est. Dans toute sa constitution elle l’est. Qu’elle retourne à l’ombre lorsque tu embrasses la lumière, tu sais les différences qu’il y a dans ce monde, elles frappent ton esprit en cet instant. Alors tu hoches doucement la tête, pour ne pas brusquer tu ne sais même pas qui, elle ne t’effraie pas, elle est même plus proche de toi que jamais. «Certains ont encore une vision du monde bien trop... arriérée.» Tu souris doucement, comme surpris par ta propre réponse. Hoche la tête une nouvelle fois. «J’apprécie les présentations, même si vous auriez pu garder votre anonymat.» Tu ne forces personne, surtout pas l’ombre. «Je suis Isay. Je doute que me nommer pasteur vous sied à chaque instant.» Et en quelques instants seulement l’animosité semble disparaître.

Le silence vous accueille de nouveau, comme pour peser ses mots. Et cette fois c’est toi qui fait un pas dans sa direction, un pas puis deux, reste doux alors que le bruit résonne à en perdre le rythme. Tu l’avais compris quelques instants avant, son identité. Un doux soupir échappe tes lèvres. «Autrefois je vous aurais dis que en chaque personne, Dieu a un plan. J’aurais dis que chaque création a sa logique.» Même la sienne. Tu soulèves la manche, lui permet de voir le tatouage à ton poignet. «Sur toute âme Dieu a sa mise. Et chaque dessin a sa logique. Comme vous et moi.» Même si toi t’es totalement différent avec ce qui cogne encore dans ton crâne
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  Mar 27 Aoû - 0:56
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« La maturité n'est pas une question d'âge, non? » Haussement d'épaule détachée, alors qu'elle s'enfonce dans cet échange. Rare, elle se doit de l'avouer et donc, précieux pour la draugr qui s'ennuie éternellement. « D'âge et d'épreuves, n'est-ce pas? » D'autres battraient des cils pour faire plus innocente, mais Sigyn garde ce visage neutre qui est le sien et qui la démarque trop souvent. « Que serait notre monde sans un peu d'explosif? » Rire de gorge, faux, mais rire tout de même. Un avènement dans une existe aussi terne. « Une chose beaucoup plus prévisible, à tout le moins… Mais, n'êtes-vous pas sensé prôner la paix? » Sourire complice, qui lui échappe et qu'elle offre en quelque sorte. Seul signe de son véritable intérêt pour cet instant volé, à la vie d’une morte. La charogne, s'éloigne, retourne à l'ombre pour mieux s'y confondre.

« Certains ont encore une vision du monde bien trop... arriérée. » Il gagne un véritable sourire. Une attention certaine, gagnant quelques points pour la draugr. Le pasteur se rend moins minable que ses prédécesseurs aux yeux de l'ancêtre. Puis, les présentations les rendent plus concret. Un nom pour remplacer le terme qu'elle connait et hait à la fois. « Isay… J'aime sa sonorité et vous avez raison, je préfère de loin votre prénom à Pasteur. Trop d'hommes sont associés à ce terme. » Elle réfléchit une seconde, relève le regard vers Isay et s'incline légèrement. « Je ne suis pas officiellement dans cette ville, même mon prénom ne m'enlève pas l'anonymat. Pas réellement. » Elle se montre honnête, révélant certains faits et pourtant, elle se sait toujours insaisissable. Sigyn n'existant plus depuis quelques siècles, enterré et pleurer par ses enfants.

Elle s'immobilise, l'observe approcher en silence. S'amuse de ce semblant de complicité qui se dessine au cœur de la nuit et dans ce lieu sacré. « Autrefois je vous aurais dis que en chaque personne, Dieu a un plan. J'aurais dis que chaque création a sa logique. » Elle s'accroche à ses lèvres et l'écoute attentivement. Curieuse, pour la première fois en plus d'une décennie. « Sur toute âme Dieu a sa mise. Et chaque dessin a sa logique. Comme vous et moi. » Ses yeux caresse le tatouage dévoilé, la marque qui témoigne d'une nature autre. Elle s'en approche, ses doigts venant caresser les traits de cette marque. Cette insulte que le Tsar impose à des êtres bien supérieurs à son semblant de pouvoir. Elle montre les dents, sans s'adresser à celui qui lui dévoile sa véritable nature. « Et vous êtes resté son serviteur? Pourquoi? » Elle se rapproche à son tour, trop près peut-être. Se fiche des convenances quelques instants. « Lorsque j'ai rouvert les yeux, je ne voyais plus le monde de la même manière et dieu… Dieu n'aurait pu avoir une quelconque influence sur mes choix. Pas après la vie qu'il m'a imposée par sa loi, avant que je ne m'éteigne. Ou peut-être est-ce le fait d'avoir été femme à une autre époque, qui m'a enlevé à sa lumière. »

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  Mar 27 Aoû - 16:54
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Sigyn & Isay

« Keeping warm in the inside of the night. What are we for eachothers? Strangers? Ennemies? Friends? What we'll be? Something? Someone. Hope.  »
Tu viens hausser les épaules avec un doux sourire. Elle a une logique bien certaine, une logique que tu ne peut que confirmer. Qu’Elle, à l’intérieur de toi ne peut que confirmer de la même façon, une pluie de logique que vous semblez partager contre une partie du monde. «C’est vrai... Et même si j’ai mon lot d’aventure, je ne peux dire que j’ai la connaissance du monde.» Tu croises les mains, dans cette position qui n’échappe à personne comme la position du pasteur, plus logique que jamais. T’as l’air plus effacé, plus capable de la regarder elle, comme si elle allai t’attaquer après ce dont vous veniez de discuter de tout ça. Un petit rire t’échappe face à sa question, question autant qu’affirmation mais qui te fait doucement rigoler. «Paraît-il. Ce que j’ai toujours trouvé assez ironique dans cette religion. L’église ne se serait jamais enrichi sans toutes les guerres.» Tu hausses les épaules, tout cela apparaît comme une évidence pour toi, t’en as peut-être pas été témoin mais t’as toujours adoré te pencher sur le sujet.

Son sourire, comme à moitié mangé par l’ombre a un quelque chose plus particulier que les autres, peut-être plus vrai. Qu’en sais-tu, de cette forme, de cette femme, cachée, elle cache de la même manière ses émotions, mais tu vas dans son sens, vos idées sont communes. «Je vous en prie, Sigyn.» Pose un moment, marque un arrêt, savoure le prénom.

Intérêt piqué à vif
Créature de l’ombre
Sympathie


Presque ironique d’entendre Lamia souffler à son oreille que la jeune femme en face de toi mérite ton intérêt, voire ton respect. Ton intérêt est déjà piquer à vif, ton respect semble, lui, faire une bonne partie de la route pour entourer la jeune femme. Mais quelques questions sont encore dans l’ombre, de la même manière que la brune l’est. «Très bien alors, je garderais le frisson de ne savoir à quelle ombre je parle réellement.» Même si le prénom te suffit, tu trouves cet échange amusant, attirant peut-être.

Et d’un pas, puis l’autre, tu formes une semi sphère, toi-même qui vient pénétrer dans l’ombre. Tu la regardes toucher tes quelques marques sans dire quelque chose, tu n’en es ni fier ni déçu, tu commences à t’habituer. Enfin, la partie saine dit qu’elle commence à s’habituer... Tu commences à ressentir un fin plaisir de l’avoir dans ta tête en permanence. La question te fait réfléchir, c’est à ton tour d’écouter ce qu’elle dit comme parole d’évangile. «Je ne peux en vouloir à personne d’avoir perdu foi en Dieu.» Il sourit doucement, tourne le regard vers cette croix. «J’ai moi-même perdu ma confiance envers l’homme sur la croix, pas de problème à croire qu’il est revenu d’entre les morts, mais s’il l’est. Et bien il est comme vous et moi.» L’idée t’as toujours fais sourire. «Ceci dit, croire était important dans ma famille... J’ai juste préférer croire en quelque chose d’autre.» Tu laisses ses doigts encore remuer, dans l’idée que tu ne dois pas bouger de peur de faire quelque chose qu’il ne faut pas.
(c) DΛNDELION
  Mer 28 Aoû - 23:09
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Isabeau Médicis
RULE THE MONSTERS WORLD
Isabeau Médicis
Impétuosité : 165
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Two lost soul
L'attrait de la conversation meurt, lorsque la faim s'éveille. La chasse rappelant sa maîtresse à l'ordre. Le sang, comme seule condition, comme seule loyauté, comme seul fil conducteur à cette existence. Ce n'est pas la faute des paroles, qui lui échappe soudainement. C'est l'attente trop longtemps exigé. Elle s'éloigne quelque peu, pour se fondre davantage dans l'ombre, retournant vers le cœur de son existence solitaire. « Je ne peux en vouloir à personne d'avoir perdu foi en Dieu. » Ses pas la rapprochent de sa proie, tournant autour, en sachant qu'elle ne cèdera pas à l'instinct qui la pousse à réclamer le liquide qui parcourt les veines du pasteur. « J'ai moi-même perdu ma confiance envers l'homme sur la croix, pas de problème à croire qu'il est revenu d'entre les morts, mais s'il l'est. Et bien il est comme vous et moi. » Sourire amusé, complicité éphémère d'une charogne condamnée. « Ceci dit, croire était important dans ma famille... J'ai juste préférer croire en quelque chose d'autre. » Elle s'arrête, s'avance de nouveau jusqu'à sentir son souffle sur sa peau. Sur la pointe des pieds, elle vient frôler sa mâchoire de ses doigts. « J'ai oublié ma famille, qui j'étais. Je suis morte. Beaucoup plus que vous ne l'êtes. » Elle vole ses lèvres, un baisé chaste, terne, qui se termine rapidement. Sigyn s'élançant dans l'allée, retournant d'où elle vient. « Qu'il ait été comme nous ou non, il a eu la brillante idée de ne jamais véritablement confirmer son retour sur terre… Bonne nuit, Pasteur. » Ses pas résonnes quelques secondes, avant que finalement, elle s'évapore dans la nature. Hallucination ou rencontre d'une nuit. Les incertitudes ne tardent pas à l'entourer.

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  Lun 9 Sep - 9:18
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