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| Vera Kirillova je suis la créature vénéneuse.Identité Vera Kuznetsova Kirillova ; fille de, affectueusement surnommée Verushka par les siens, parfois jusqu'à l'usure -rien d'exceptionnel jusque-là.
Mise au Monde La naissance de Vera a provoqué l'émoi chez Kirillov ; de ce père surtout, si prône aux affections débordantes. L'attendaient dans la demeure moscovite du magnat une chambre aux dimensions impropres à un nourrisson -impropres même à la vie d'un jeune couple et de deux ou trois enfants, des dorures et des oiseaux exotiques enfermés dans des cages en métal précieux ; des délires capricieux dont l'enfant n'avait pas fait la demande, comme pour combler d'avance des désirs qu'elle se devait, en tant que fille de nouveaux riches (ou d'anciens pauvres), d'avoir à outrance. Il fallait bien faire oublier que les Kirillov, avant toute chose, étaient des paysans, des mineurs, des ouvriers russesfaisant leur trou depuis de nombreuses générations près de Saint-Pétersbourg.
Tourments du Coeur Il la faisait rire, avant. Il lui apparaissait diablement chic, dans ses costumes hors de prix -et ce sourire, ah ! Ninel et elle se fréquentaient depuis six ans -le même goût pour l’apparat et les sorties, les mêmes cercles, le regard porté vers le même horizon, quoi de plus évident ? Vera entichée, un amour jeune -qui a difficilement pris une ride (d'autres diront de la maturité) ; de tout Kirillova se fichait, jusqu'au mois dernier. Jusqu'à ce que Verushka ne meure ; jusqu'à ce qu'elle ne se relève, transformée jusqu'à l'essence. Cela n'entrave en rien leur histoire, lui a-t-il assuré -et elle l'a vu y croire dans ses grands yeux noirs. Vera pourtant, continue de faire la morte. Quelque chose indubitablement a changé.
Or Blanc Travailler a toujours sonné comme une insulte aux douces oreilles de Vera. Sur le papier, elle est néanmoins propriétaire de l'hôtel Moskva, titre ornemental déposé avec amour sur son crâne de rentière -en réalité, c'est Ninel, c'est le sous-directeur, c'est l'intendant, la femme de chambre, le portier qui font réellement tourner l'hôtel impérial. Riche ; Papa Kirillov, à défaut d'avoir la noblesse, en a décroché la richesse -et comme lui sa fille investit dans le paraître, ce qui sautera aux yeux avant le reste.
Je suis une Femme oisive, énamourée (du beau, de tout), tape-à-l'oeil, tout de même un peu naïve, (extra)sensible, excessive en certaines choses, superficiellement authentique, bonne pâte, nourrie d'or et d'amour, solaire, noctambule, à la fois conservatrice et épicurienne (prône au changement depuis sa mort).
Brit Marling par kelly. Sous le Masque Vila -beauté foudroyante, élégance ondine, paraît-il. Vera ne saurait le dire ; elle se trouvait déjà très belle et élégante, avant, alors, la différence... Enfin, peut-être y'a-t-il l'éclat dans son regard, deux billes qui harponnent sans lâcher prise, quand elles se contentaient avant de scintiller comme deux étoiles juvéniles. Peut-être y'a-t-il cette force qu'elle sent couler sous sa peau, jusque dans sa gorge -et sa voix, sûre et claire, étrangère aux élans aigus d'avant.
Renaissance Renaissance forcée par les hommes ; Vera s'est asphyxiée de souffrance, volontaire bercée par les illusions des autres. Elle aimerait dire qu'elle ne se souvient de son rituel que par flashs, de brèves visions ouatées par la mort. En vérité, Vera n'en a pas perdu un bribe : rien perdu d'abord de ses hésitations, de ses tremblements, puis des cris et des sensations mordantes, de la douleur lancinante, du traumatisme violent de se saigner à blanc, le visage délirant, aperçu dans un des miroirs au paroxysme du rite. Ils l'ont droguée, elle en est quasiment certaine ; une petite chance d'échapper à cet échec cuisant auxquels ils croyaient déjà tous. Vera s'est réveillée par deux fois, ensuite : d'abord avec la Première, puis au centre du cercle. A en voir l'expression de son père, lui non plus, n'y avait pas cru.
CohabitationVera tient encore un pied planté dans ses habitudes de mortelles ; elle possède encore ses grands appartements sur le Boulevard Richesse, son titre à l'Hotel Moskva -elle sent néanmoins, que quelque chose change. En elle, chez les autres, sûrement les deux ; chez son père les sourires qui s'auréolent d'excuses silencieuses, l'éloignement des amis et des proches. Vera s'accroche, d'une part : se présente aux soirées, déboule avec son nouveau statut imprimé sur ses papiers, comme si de rien n'était vraiment. Car si son quotidien remue, tout finira bien par redevenir comme avant, n'est-ce pas ?
Gangrène il n'est pas utile de réécrire les facultés et les faiblesses de votre espèce. cependant, nous vous demandons de décrire ici le don unique de votre personnage. Nous rappelons que celui-ci doit être de puissance faible/moyenne, être raisonnable, et être en rapport avec votre espèce.
PHASE NUMERO 1 - Traumatisme. DON UNIQUE - philtre d'amour : Cupidon doté d'une sarbacane plutôt que d'un arc, Vera d'un simple toucher peut vous doter d'une allure étrangement irresistible aux yeux du monde. On peut s'y soustraire, avec un peu de volonté -elle débute, laissez-lui le temps !- et parfois, elle-même se laisse prendre au jeu de votre charme.
Personnage interprété par fried t Quel âge as-tu ? 256 ans. Comment as-tu connu le forum ? trouvé sur Bazzart. Questions ? Suggestions ? c'était pas prévu, et puis... c'est arrivé. |
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Invité Invité |
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| Histoire(32) Ne pas demander où est Maman. Ne pas demander d'aller dans la maison de Saint-Pétersbourg. Ne pas ouvrir la cage des oiseaux -ils sont si difficiles à trouver ! Surtout quand la fenêtre est ouverte. Ne pas manger avec les doigts, même quand il reste de la sauce et qu'il n'y a plus de pain. Ne pas manger trop de ragoût de betteraves en cuisine -Papa ferait une crise ! Ne pas s'amuser trop avec les enfants des domestiques (Papa dit qu'ils ont le choléra, ou un truc comme ça) Ne pas demander d'où vient Papa, quand je le croise dans les escaliers la nuit.
Ne pas demander où est Maman.
(16) Vera fait craquer le parquet lorsqu'elle y pose ses aiguilles. « Verushka, les patins... » Elle laisse échapper un « oups ! » en rentrant la tête dans ses épaules, mord ses lèvres fushia pour ne pas rire de sa bêtise ; se retenant tant bien que mal à l'encadrement de la porte, elle glisse index et majeur à l'arrière de ses chaussures, l'une après l'autre, les retire dans un boucan infernal. Le parquet est si lisse que ses bas n'accrochent aucune rainure ; après avoir manqué de se casser la figure sur le mètre manquant, elle enfile les patins, l'un après l'autre, traverse la pièce jusqu'à l'un des fauteuils. Sans grâce, Vera s'y avachi sous l'oeil de son père. « On a tellement bu avec Galyochka Papa, je savais pas que je tenais si bien l'alcool jusqu'à ce soir... » Elle rejette la tête en arrière, une jambe sur un accoudoir -une parfaite princesse alanguie par l'ivresse et une légitimité intrinsèque. C'est ce qu'y voit Ivan, qui réprime le sourire plein d'une fierté tendre qu'il réserve à sa fille. « Tu vois que tu n'es pas obligée d'aller jusqu'à Saint-Pétersbourg pour t'amuser comme il se doit. » Vera pousse un grognement. « Je t'en prie Papa d'amour, ne recommence pas... C'est dans la maison que je veux fêter mon anniversaire, et tu ne me feras pas changer d'avis. » « Ta maison, c'est ici, c'est pour ça que je ne comprends pas... » Son père continue sa diatribe ; Vera a relevé la tête, les sourcils froncés par la fatigue, les cocktails explosifs ingérés à Matrushka et la contrariété légère qu'induit cette discussion répétitive. « Tu ne me feras pas changer d'avis », répète-t-elle sans savoir s'il a réellement fini ou non ; à sa réaction, son torse qui se bloque, elle comprend qu'elle l'a interrompu, encore une fois. « Têtue. » « Comme toi. » Elle hausse les épaules, rapatrie sa seconde jambe à côté de la première, retient son crâne du dos de sa main blanche. Son père lui répond d'un même haussement du buste, qui se répercute jusque dans les sourcils. Vera a un rire, qui s'envole brusquement jusqu'au plafond du petit salon. Vera a toujours ce qu'elle veut, de toute façon.
(6) « Tu sembles nerveuse. » « Pas du tout », réfute-t-elle en confirmant les soupçons d'Anna, écrasant de travers son cigare. Les regards azur s'affrontent, Vera souffle. « O.K, je suis un peu sur les nerfs, c'est mon père et ses idées... Il veut me nommer à la direction de l'hôtel. » Anna ouvre la bouche. « Hôtel comme dans Hotel Moskva ? » Vera hoche la tête avant de la détourner, sondant de ses yeux clairs la foule orange et jaune qui se meut sous les éclairages dix-neuvième. Il y a l'hôtel ; il y a le sourire de son père, la proposition qu'il lui a lancée, extatique, tremblant d'une émotion moite.Vera le savait quelque part, depuis longtemps ; mais être mise face aux faits -être mise au centre des faits- lui a prodigué un choc qu'elle n'a su qu'endiguer à sa manière -des invitations de sortie bazardées à ses plus fidèles camarades d'expédition, sans délai, sans condition.
Verushka, il n'y a que toi -il n'y a que toi qui en sois capable. Tu es la seule, l'unique ; personne d'autre ne pourrait le faire. Non écoute, écoute-moi jusqu'au bout... Tu me connais, je ne suis pas fou... Pas moi ! Nous comptons tous sur toi...
Comme une musique de fond, la voix d'Anna carillonne, douce, tranquille : « Tu crois que tu n'es pas taillée pour le rôle, et pourtant les hôtels, tu les connais mieux que p... » « Annushka, bonsoir. » Il a les yeux noir charbon, des cheveux de jais au reflet presque mat, retenus par une brillantine chic ; alors que Vera réprime une chair de poule morbide, Ninel Kimkin lui sourit pour la toute première fois.
(0) « Verushka, c'est encore moi... Je me fais vraiment du souci pour toi, est-ce que tout va bien ? Galina organise une soirée ce week-end, la faune et le festin habituels, tu devrais venir. Pas besoin de demander à être invitée -tu l'es déjà, chérie ! » - « Vera, réponds s'il-te-plaît. J'ai besoin de te parler. J'ai besoin de te voir... Rappelle-moi. Je t'aime. »
Les messages s'entassent, sur sa boîte vocale. Ninel lui a souvent reproché de ne pas assez faire le ménage sur sa messagerie -Vera filtre, et envoie se faire paître les numéros indésirables sur son répondeur saturé. Vera décolle le combiné de son tympan, où vibre encore sa voix grave ; après un bref instant en suspens, elle appose son pouce et envoie la voix dans les tréfonds de sa corbeille vocale -relâche sans douceur son portable sur le meuble attenant de l'entrée, se détourne comme pour ne plus le voir.
Tout avait paru si simple. Sans poser de questions, Vera s'était arrogée les ambitions de son père, nourrie par ses sourires extatiques sitôt qu'il faisait allusion à sa renaissance -il suffisait de fermer les yeux, d'inspirer un grand coup, et de sauter aussi loin que possible. Tout paraissait si simple, dans les mots qu'il employait, cajoleur -fermer les yeux pour ne pas voir la mort.
Vera a un hoquet étranglé, qui se mue en un sourire ironique, lui écorchant douloureusement la bouche. Elle se cherche une cigarette, dans un des paquets ouverts sur la table, se penche pour en glaner une dans un autre jeté au sol dans son sillage mordu de désespoir. Depuis un mois, son visage la picote, des points suivants les lignes sanguinolentes tracées dans sa transe ; la picote lorsqu'il ne semble pas se fendre du haut du crâne jusqu'à la gorge, huit tranches d'un pamplemousse humain s'ouvrant au gré de ses souvenirs.
D'un pamplemousse de Vila, plutôt.
Vera voudrait faire taire sa verve mentale, lui assène une bouffée de nicotine revancharde. Ses doigts tremblent -comme souvent désormais. Voilà le problème ; depuis quand Vera Kirillova tremble-t-elle ? Depuis quand une ironie acerbe lui mange-t-elle les lèvres ? Le traumatisme la mange -l'accule dans des retranchements qu'elle ignorait posséder jusqu'alors. Vera se redresse, ouvre les épaules ; sa vie reste la même, se dit-elle, sur le fond elle le reste. Elle s'est contentée d'effectuer la volonté de son père -de la sienne !-, et maintenant ils ont la puissance, ils ont la supériorité suprême, ils ont accès aux portes auxquelles leur humanité faisait barrière. Sa vie reste la même -continue sur la même courbe grandiose, avec simplement, une nette prise de vitesse. |
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Ilya K. Romanov EMISSARY OF DEATH |
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| Bonjour Vera et bienvenue, Hâte d'en apprendre plus à ton sujet... |
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Invité Invité |
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| Une poupée aurifère, voilà qui se promet intéressant. Bienvenue ici. |
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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Carol Quincy YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Bienvenue par ici charmante créature Moh quelle trombine et surtout quel caractère ! J’aime. |
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Dorreh Glazkov MY MIND IS POWER |
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| Quel début ! J'adore déjà ce que je lis J'ai hâte d'en savoir plus. Bienvenue parmi nous et courage pour la rédaction ! |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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Invité Invité |
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| ouh. je suis en train de regarder la s2 de the oa, joie de voir cette bouille tiens, ça baigne dans les diamants et l'or on lui pardonnera de ne pas être noble hâte de lire l'histoire bienvenue |
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Invité Invité |
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| Une camarade ensorceleuse (bien qu'on ne soit pas du même groupe)! La bienvenue sur le forum, c'est toujours plaisant de découvrir de nouvelles bouilles ! Bonne chance pour la rédaction de ta fiche |
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Alasaïas Schneider YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Particularités : amour infini pour le kitsch et le bling-bling.
On va être copains Bienvenue, je suis trop happy de ce que je lis là, j'ai hâte de voir la suite et de te croiser en rp ! |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| T'es bien conservé pour quelqu'un de 256 ans la vache Heu sinon en déconnant moins, ton personnage est simplement génial |
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Invité Invité |
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| Vous êtes adorables, merci pour cet accueil ! Je vous fais des bisous, à chacun, et pour me faire pardonner de cette réponse groupée, je vous garde tout contre mon coeur (même poupée aurifère, oui, toi aussi tu mérites !), et je viendrai vous grappiller des liens, soyez-en certains, huhu. ( @Igor Romanov the OA est peut-être ma série préférée ; en voyant la Russie et la mort, j'ai pas résisté...) |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| tu es validé ! bienvenue ! Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie ! WOUHOU, on te valide dans le noir Mais je ne pouvais résister, quelle charmante fiche, et quel charmant personnage, une vila, sous ces traits, c'est d'une perfection sans nom ta plume est à croquer, je suis ravie de te compter parmi nous et j'ai fort hâte de lire les aventures de Vera, elle m'a l'air absolument parfaite Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux également aller demander ta récompense pour avoir terminé ta fiche dans le système de points ! N'oublie pas que tu pourras aller en demander, ou en dépenser, tout au long de ton aventure. Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis ! |
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Invité Invité |
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| Omg cette validation d'outre-tombe. Merci beaucoup, je sens que je vais me faire sacrément plaisir avec Vera ici ! Des bisous ! |
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Contenu sponsorisé |
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| pressed down like coal (vera) | |
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