Page 1 sur 2 | Page 1 sur 2 • 1, 2 | Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| Yulian Letov jake gyllenhaal 1. mon nom dans les airs. Yulian, prénom appartenant à un autre, un squelette de la famille. Prénom qui fait pleurer la génitrice. Il possède si peu d’importance à tes yeux. Yulian comme Yul. Chaque surnom est bon à prendre s’il ne remémore pas les accents écorchés de la mère. Letov, descendant d’une fortune aéronautique déjà dilapidée. Nom changeant, autrefois Leskov, peu de sens derrière les lettres.
2. mes cris sur la terre. 1978 - Année banale, ne note pas l’arrivée du sauveur. Journée pluvieuse, froide, un 24 juillet. Né dans le quartier bouseux de Tverskaya, l’envie de voir du nouveau monde est ravalée au fond de la gorge. Des origines soufflées du bout des lèvres, d’un père polonais qui n’a jamais posé les yeux sur son fils pour une mère qui doit venir des tréfonds des enfers. 40 ans à présent, des années qui ont défilées sans l’envie de s’en souvenir. Une nationalité russe inscrite dans son quotidien.
3. mes tourments ventriculaires. Une attirance pour les courbures masculines dès le jeune âge qui lui a coûtée de nombreuses heures enfermées dans le noir. Une attirance réfrénée, poussée au fond de son esprit pour remplacer les désirs par ceux de chair féminine, de poitrine, d’odeur mélodieuse. Formes féminines délectables par obligation dans un premier temps, puis par choix. Jusqu’à la redécouverte du corps masculin contre le sien, l’odeur vibrante, fascinante, qui pousse l’esprit au bord du gouffre. Prend une grande bouffée, désir des mains caleuses, le visage piquant, la voix profonde. Amoureux pendant un temps, amoureux transi de cette forme masculine jusqu’à ce qu’il ai du penser à le mettre en terre. Vagabond froid et distant, étrangement mélancolique de relations inexistantes.
4. mes espoirs éphémères. On entend rarement le bruit des roubles qui s’entrechoquent, on parle de gros billets entourés d’un élastique. T’en a jamais vu la couleur. Tout pour elle, rien pour toi. Pas de richesse, des poches trouées en grandissant. En grandissant, rêve d’évasion, d’un autre univers. Au final, plus de rêves; juste une simple réalité. Croqueur de cadavres, délateur de mouchoirs. Loin d’être une passion, métier ridicule face aux jours qui tombent. Les morts se relèvent, les chiffres coulent et les peurs deviennent de plus en plus enragées.
5. mon cocon mortifère. attachant - aimable - assidu - loyal - coupable - observateur - distant - calculateur - cynique - jaloux - maniaque - menteur - obsessif 6. la gangrène sanguinaire. «prends ça, peut-être que tu deviendras quelqu’un.» La soeur de la génitrice se tient là, un sourire sur les lèvres. Silas est là aussi, à ses côtés, les mains qui tremblent. L’air est lourd, l’odeur est désagréable. Yulian renifle, plisse le nez en saisissant ce qu’on lui tend. La tasse est brûlante, il ne la lâche pas, imprime la douleur dans sa peau comme il l’a fait si souvent auparavant. Silas est moins confiant, on peut le lire dans son regard mais la soeur de la génitrice passe une main dans ses cheveux. «Je-je, c’est quoi?» Yulian se mord l’intérieur de la joue, endroit déjà abîmé, sent le sang qui coule encore. «Un secret de famille chéri. A 15 ans, nous devons tous prendre le thé de grand mère.» Poussière conservée dans un grand bocal cadenassé. Poussière plus comme feuille écrasée, plante, Raskovnik, si rare et pourtant en poussière dans cette famille. Le thé glisse dans sa gorge avant qu’on lui arrache la tasse.
La première peur qu’il a fait ressentir, sensation de pouvoir entre les mains. Pourtant une terrible angoisse enserre la gorge, fais couler des larmes sur des joues déjà rougies de claques. Le regard violent d’une génitrice ne fait qu’agrandir la douleur. «Monstre.» Simple création, obligé d’avoir des pouvoirs non désirés. Une obligation familiale, détruit des rêves.
7. le monde délétère. Regrets indéfectibles, rappel constant d’une condition forcée au fond de sa gorge. Condition devenue une habitude, une routine dans un quartier qui a toujours été le sien. Les peurs aux alentours sont les siennes, le regard aussi. Le bruit a autrefois couru, atténué à présent, toujours audible aux douces ouïes, sa condition. Les uns jugent, les autres se lassent. Ombre oubliée à présent, connu pour ses mauvais présages, de ce métier qui lui colle à la peau. Les clients reviennent, créatures hautaines et pourtant aussi perdues que lui. Visages doucereux, où il peut parfois trouver refuge. La compagnie est parfois plus agréable, plus accueillante d’un cauchemar ambulant.
9. les ombres-mères. FACULTE - phoboskinésie : les peurs des autres deviennent sienne. Il les devine, les sait et peut les utiliser contre les personnes. Capable de retourner le démon contre son créateur, la peur paralyse, détruit les défenses de l’autre. Témoin de la terreur dans le regard, la capacité de faire durer cette peur attise un désir profond de voir jusqu’où aller.
FAIBLESSE - phoboskinésie : les peurs qu’il oblige dans l’esprit d’un autre prennent forme dans son esprit. La peur crispe aussi les traits. Peut-être moins maintenant, souvenir où la terreur d’autrui le faisait crier. Maintenant la sensation fait grincer des dents, l’oblige à assister aux peurs d'autres en étant acteur principal de ces dernières. Action qui ne paralyse plus, offre toujours cette sensation de panique dans son corps.. pseudonyme : d3nver âge : 18 années. pays : France. comment as-tu connu le forum ? On va pas mentir hein, disons que Dante est arrivé, a balancé le lien sur le discord et a attendu de voir notre impatience tomber en morceaux. J'ai tenu une journée . des questions, des suggestions ? Je suis vraiment très fan de tout ce que j'ai pu lire déjà, sans parler du design ou des pvs ou de tout le forum en fait . crédits : obligatoires, écrire ici. |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| my story begins mes épopées Elle le déteste. Haine profonde et sans pareille sans qu’il ne sache pourquoi. Souvenirs de griffures, brûlures sur la peau, qui marquent à différents endroit. Pas de mémoire de la première blessure, peut-être après la réminiscence du géniteur. «Tu as les yeux de ton père.» La main lourde. La maison est emplie de bruits, ses cris, les siens, ceux de la sœur de la génitrice, ceux de Silas. Ils résident tous sous le même toit pour son déplaisir. Vitre qui se brise, «C’est toi qui as fais ça?» Ballottement de la figure avant que les mots ne s’échappent. «C’est Yulian.» Le silence ne dure que quelques instants. Mensonge radieux non discutable. Garçon froid, distant, trouve son intérêt dans ses livres, des histoires, «gamineries inutiles, fais du sport! Sers à quelque chose!» Intelligent solitaire qui regarde la vie d’entre des barreaux. Première grâce masculine à 12 ans, dans des vestiaires. Trois points sur le poignets, frisson d’excitation. Silas capte le regard, visage empli de dégoût pour une attirance masculine. Première violence liée à l’orientation cette nuit-là.
La première peur qu’il ressent c’est celle de son démon. Comme coincé dans un rêve, il voit entre deux sourires l’échec qu’elle est, qu’elle a toujours été. Sézigue apprend, terrible sentiment dans la gorge, voit la génitrice pleurer pour se laisser dépérir à même le sol. Et lui, sourire sur les lèvres, immense, contre les larmes qui coulent aussi sur son visage fermé. Elle le hait d’autant plus. Mais à présent la peur est présente dans son regard. Sentiment de paix lorsque l’on encre le second point sur son poignet.
Pas d’études supérieures après l’examen. «Abandon logique.» d’après la génitrice. Traîne de plus en plus dans les rues d’une ville, de tous quartiers, rencontrent qui brisent, façonnent. Accrochages réguliers dans le lieu froid du cimetière. Yulian se plonge souvent dans la foule, visage d’un deuil factice, proche de la tristesse des uns, des peurs des autres. On ne pose pas de questions ici. On se tait. Écoute la paix du mort. Évadé du système, heureux d’une fuite sans retour. Figure au visage sinueux qui l’arrête un jour, demande l’appartenance. Comme si besoin d’un lien pour assister à la fuite du pouvoir. Visage qui devient colérique lorsqu’il se heurte au silence. Après la paire de coups, visage tordu par la douleur, suppliant. Yulian ne revient pas au cimetière avant une autre année.
25 années lorsqu’il fait les démarches, se rapproche du cimetière une nouvelle fois, se rapproche des évadés par le travail. Visage violent oublié. Il marche sur la tombe de la figure qu’il a tabassé autrefois. Crache dans ses fleurs. La génitrice parle une nouvelle fois d’un garçon gâché, travaille avec les morts, les préfèrent aux vivants. Unique moment où il lui accorde raison. Crache dans son bol. Silas ricane, pose une main sur son épaule. Contact intime qu’ils n’ont jamais eu. Regard de travers, coincé dans la glotte. La peur de l’autre apparaît dans son esprit, viole son esprit pour cause de violence. Deux femmes. Nues. Deux femmes attirantes. Mais pour Silas pas d’attirance. Du dégoût, de la haine, de la peur. Incapacité de mouvements. Serpents qui s’approchent, tournent autour de leurs proies avant de venir susurrer, minauder, gémir. La respiration se fait saccader, cri étouffé par les baisers forcés. Les yeux se braquent dans ceux de l’autre. Pupilles dilatées. «Tu... n’aimes pas...» Le poing s’écrase dans son visage, impact surprenant, phalange qui craque. «TAIS TOI.» Visage de Silas rougit par la colère. Révélation qui brise l’image forte d’un cousin extraordinaire. Rire carnassier sur les lèvres de Yulian. «T’es une tarlouze. C’est de fami-» Visage de haine qui frappe une nouvelle fois.
Distance qui s’impose d’elle même, figure connotée si négativement subit une remise en question complète. L’argent amassé permet l’achat d’un nouvel appartement. La sœur de la génitrice disparaît. Elle passe sous ses yeux, dans une robe horrible. Désir de détruire son corps. Visage presque souriant lorsque l’on force le corps sous terre. Mort étrange, certainement volontaire. Les soupçons sont enterrés mais Yulian coince Silas dans un coin. Garçon torturé, quelques mots et il n’est qu’un ramassis de larmes. Homicide volontaire d’un enfant sur sa mère, caché comme un accident, comme une erreur. Silas supplie, conjure. Figure qui dort sur le canapé durant plusieurs années.
Vie tranquille durant quelques années, presque dix où chacun fait sa vie. Silas, figure presque rassurante à présent, un dessin dans l’horizon. Relations sociales qui roulent, sourire parfois factice et pourtant relaxant. Foule qui a ce quelque chose de rassurant. Morts suspectes. Première rencontre avec l’homme enflammé, celui qui tiendra son cœur entre ses mains pour le ruiner. Viggo croise son chemin, laisse derrière lui une traînée de frissons. Corps aussi enflammé que l’esprit, désir apparent et sourires gênés. Relation amoureuse, étrange pour un homme qui n’aime pas. Relation forte qui marque. Il n’a pas lu sa peur, refuse d’infliger la peine et la souffrance. Temps d’une vie agréable qui semble durer. Geste affectifs, amoureux en public, sensations étranges d’appartenir à quelqu’un qui ne désire pas que malheur et douleur. La génitrice frappe à la porte, avant de frapper autre chose. Visage agressif, qui exprime la haine qu’elle ressent. Blabla incessant pour lui parler du manque de respect envers elle-même, que voir un homme en pleine rue main dans la main avec un autre c’est mal. Lève la main sur son visage, laisse une trace, une de plus, rien de grave. Main qui se stoppe lorsqu’il enfonce sa peur dans sa gorge, enfonce les cauchemars qu’elle peut faire, enfonce sa haine et sa rage jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus que pleurer. Puis enserre les mains autour de son cou pour arrêter de l’entendre. Serre jusqu’à ce que la peur passe, qu’il n’y ai plus rien à serrer. Tombe en arrière, corps épuisé pour avoir vaincu sa propre peur. Viggo le trouve là, assit à même le sol, yeux braqués sur un corps sans vie, joue éraflée, abîmée par des coups datant de nombreuses années. Partenaire qui ne l’abandonne pas, l’aide à faire disparaître un cauchemar. Moment de réalisation, d’amour incompréhensible et de liberté totale et complète.
Le bocal renfermant leur plante trône sur la table du salon, unique souvenir de leur vie d’avant. Main qui se veut réconfortante sur son épaule, toucher digne de cendres. Amour véritable parti en fumée lorsqu’il a fallu faire glisser la boite en bois dans le trou béant de la terre. Les larmes coulent sans retenue. Pas de peur. Juste une amère vérité. Nécessité de se vider la tête, de voir ailleurs. Combats de rues, qui lui apporte l’adrénaline nécessaire et vide l’esprit. Haine envers le monde entier, la Russie complète. Cinq stages d’un deuil qui prend plusieurs années à se faire.
Visage qui s’est fait oublié. Connaît encore le monde sans en être la partie la plus importante. Cadavres qui continuent à tomber dans les caisses en bois, vie enneigée, autant extérieurement qu’intérieurement.
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Invité Invité |
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| JAKE MEN OF MY LIFE tu m'épouses? barman à l'hôtel Moskva
j'ai lu "batman" faut donc remercier dante pour avoir ramener ton séant? je veux en savoir plus sur ce personnage, allez zouh, à ta plume bienvenue |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| Que d'amour de votre part Vous êtes adorables Je serais ton batman Vlad, t'en fais pas C'est la faute de Dante ui, jet'enveuxpasjesuissifaible Je vous remercie toutes les deux et me met à ma fiche de ce pas sinon quels choix d'avatars par chez vous, pouah |
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Invité Invité |
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| bienvenue trop de mystères par ici, et ça enchante ma rétine d'voir cette bouille vite, j'veux grignoter de l'info ! |
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Invité Invité |
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| Eulo la beauté de l'avatar. *matraque la touche j'aime* Bienvenue sur le forum avec ce gus qui promet ! |
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Invité Invité |
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| *perd soudainement tout sens de sexualité et se jette dans les bras d'un parfait inconnu* Euh bonjour vous, j'vous connais j'crois non ? Tu m'aurais pas filé ton 06 et je t'ai pas rappelé du coup tu m'as stalké ? Y a pas un fond comme ça, z'êtes sûûûûr ? Breffouille, pas la peine de te dire que je suis fan de ce que je lis déjà hein Du coup j'attends de voir qui sera le Robin de ton Batman et en attendant,je te souhaite officiellement la bienvenue dans le pays des cinglés Et je me sens pas du tout responsable de ton craquage. Pas du touuuut. |
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Invité Invité |
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| Dante il est vilain. Dante c'est le maaal! Mais Dante a eu trop raison! héhéhé Raaah cette trogne! Je suis super impatiente d'en savoir plus sur l'énergumène en tout cas! Bon courage pour la rédaction de ta fichette sexy boy! |
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Invité Invité |
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| Père n'a visiblement aucune retenue Bienvenuuuuue, bonne rédaction de fiche |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| Trop de beautés qui me disent bonjour en même temps, je ne sais où donner de la tête Merci pour vos mots doux, j'ai commencé à rédiger, promis ça arrive Dante appelle moi stp, j'ai craqué pour toi oue Merci encore |
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Invité Invité |
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| c'te début de fiche, j'attends si impatiemment la suite yulian a l'air si attachant, puis ta plume est splendide bienvenue chez toi ! |
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Invité Invité |
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| T'es bonne, sir. Mais il y a si peu d'informations. C'est de l'abus. Asy. Bienvenue quand même. Puis bonne continuation pour la suite. (Traîne pas trop.) |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| Merci vous deux! Pleure pas Mikha, j'arrive Je m'y remet, je sens votre impatience |
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Invité Invité |
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Contenu sponsorisé |
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| cannibal class, killing the son | yulian | |
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