❝ Tout pouvoir abuse. Le pouvoir absolu abuse absolument. ❞
sujet commun
L'esprit ardent de la Rouquine s'orientait déjà vers de nouveaux horizons alors que ses pas s'enchainent sans hâte au plus loin des festivités. Célébrer les gloires plutôt que les échecs, tel était le crédo de l'Avocate. Alors, elle n'était pas parvenue à adhérer à l'esprit léger de la fête, et pourtant, elle n'aurait pas voulu l'interrompre pour autant. Car chacun gérait les situations selon son bon vouloir. S'éloignant au rythme de ses talons claquant, elle s’abimait dans ses pensées le temps d’un silence relatif et progressivement enveloppant. Mais c'était sans compter les pas d'Alasaïas qui venait à faire éclater la bulle nouvellement créée par la Jovovich.
Sa voix masculine raisonna à son oreille alors que les talons interrompaient le fil de leur avancée. Un pivot sur ses appuis plus tard, Jezabela coulait un regard sur la silhouette reconnue avec aise, tant elle lui avait associé les inclinaisons de sa voix par le passé. Nastya l'observait un instant, lui, son verre, son expression, puis s'arrêtait sur ses lèvres à ses mots prononcés.
« Bien sûr. » Bien sûr qu'elle les quittait déjà. Il n'était pas sans savoir que Jezabela appartenait à la caste des êtres réservés, n'aimant partager leur intimité qu'avec quelques privilégiés. « Cuver cette défaite ? Je ne trouve pas que ça en soit une, c’était plutôt une bataille vaine. » Elle n'aimait pas les défaites. Qu'elles soient personnelles ou collectives. « Je préfère retourner à mes dossiers plutôt que de participer à un jeu qui ne me ressemble pas. » Elle s'avançait vers Alasaïas et rivait son regard dans le sien avec un soupçon de sourire, esquissé là, au coin des lèvres. « J'aurai pensé que tu le savais toi ; Que moi, je ne me partage pas. Encore plus dans des parties de débauche faites pour oublier.. Une situation regrettable. » Qu'elle articulait minutieusement sur ses derniers mots avant de lui designer d'un mouvement du menton la fête lointaine qui continuait encore. « Mais je ne t’empêche pas d'y retourner, après tout, c'est bien plus ton genre que le mien. On se revoit bientôt. » Et le Brasier rappelait à son ancien amant leurs différences. Subtilement, avec ce même sourire. Elle lui rappelait ce qui les avait déchirés plutôt que ce qui les avait unis.
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Lun 20 Mai - 17:03
Alasaïas Schneider
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 224
J'étouffe un soupir, pas en accord avec ses pensées du tout (l'ai-je seulement été un jour ?). Tandis que je ferme un instant les yeux avec lassitude, un souvenir commun se trace sous mes paupières.
-J'étais une lutte vaine, également. Cela ne t'a pas empêchée d'y croire.
Je rouvre les yeux pour croiser l'incendie des siens, tandis qu'elle me rappelle la manière dont elle fonctionne comme si je l'avais oubliée. Comment oublier ce qui fut notre perte à tous les deux ? Ce qui nous a déchiré des mois durant mais face à quoi nous avons lutté avec espoir avant de se séparer, épuisés. Mon regard ne suit même pas le mouvement de son menton, et je suis bien trop fier pour lui confier que personne ne lui a succédé dans mes draps depuis qu'elle s'en est définitivement échappée. Personne ne la remplacera jamais, pas même une des délicieuses soldates ici présentes, pourtant si douées, si charmantes. Je porte à mes lèvres un verre dont la saveur semble soudain bien amère.
-Ta rage digne te rend si belle.
Elle s'est rapprochée en me parlant mais elle ne m'a jamais semblée si loin. Inutile d'essayer de la retenir, même à genoux comme j'ai pu le faire autrefois. Son sourire déjà fait figure d'un bouclier qui me repousse vers cette orgie naissante de “mon genre”. Peut être que c'est nous deux, la vraie lutte vaine.
-J'ai hâte, je finis simplement par répondre.
Mon verre se lève vers elle et déjà mon corps pivotant l'abandonne.
-Prends soin de toi Jovovich.
Prends soin de toi puisque je ne sais le faire. Me détournant dans le couloir je croise une Tourmente tourmentée qui s'évade parmi les ombres à son tour. Décidément c'est une maladie. J'interromps son avancée d'un mouvement d'épaule.
-Si tu as deux minutes j'ai des informations sur notre ami le tueur.
Lun 20 Mai - 17:51
Dahlia Cohen
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 207
Sourcil s'arque face à tant d'émois. Cela trémule sous le cuir de sa comparse. Sorte de rage à peine contenue qui gronde dans la totalité de la carcasse. Dahlia se fend d'un sourire souverain. Sûr qu'elle ne craint pas la menace silencieuse que Claus tend à lui souffler. Elle se fait violence pour ne pas rire par tant de leurres. Elles le savent: ce nœud de vipères qui les rassemble pourtant n'a de cesse de les attirer l'une vers l'autre quoi qu'elles en disent. Sans doute pour cela qu'elle ne cherche pas à la retenir. Ses mirettes suivent simplement la courbe de sa fuite dans quelques las soupires. A bientôt Claus. De toute évidence, elles se reverraient très vite malgré l'amertume de celle-ci.
« Je vous demande pardon ?, que s'indigne fleur putride tandis qu'une présence contre son échine lui dérobe soubresaut.
Regard incisif se plante dès lors dans celui de la nouvelle venue. Point de tendresse si ce n'est une profonde indignation qui flotte au cœur de l'océan noir de ses pupilles. L'embarras la gagne, plus encore que la contrariété de la voir s'agiter aux yeux de tous.
– J'ai passé l'âge de tels enfantillages. Allez donc jouer les putains avec ceux de votre âge, siffle-t-elle d'une voix sourde, quasi muette.
Et sans même une œillade supplémentaire, volatile se détourne promptement. Espérant sûrement regagner son antre après cela, Dahlia ne peut cela étant que ralentir sa course en apercevant la silhouette du commissaire. Un trémolo lui prend l'abdomen et voilà qu'elle se surprend à susurrer à travers un rictus taquin:
– Ce n'est pas très polie de faire des messes basses. »
Ven 24 Mai - 8:26
Invité
Invité
free for all
❝ Tout pouvoir abuse. Le pouvoir absolu abuse absolument. ❞
sujet commun
« Tu te considérais peut-être comme une lutte vaine, mais ce n'était pas mon cas. » Qu'elle enchainait pour faire suite aux propos d'Alasaïas en l'observant longuement. « Je ne me démène jamais pour les causes perdues. » C'était un peu son mantra de mauvaise perdante.
Elle l'observait, lui, son verre, sans comprendre ce qui tournait au creux de son esprit. Le regard du Brasier se fit inquisiteur à sa constatation qui aurait pu passer pour de la flatterie dans bien des bouches. L'esquisse d'un sourire plus sincère se traçait néanmoins sur ses lèvres en guise de réponse silencieuse. Tout ne durait finalement qu'un instant, mais cela était bien suffisant dans le fond.
« Idem. » Qu'elle lâchait dans un murmure. Ce mot simple, elle l'avait toujours préféré à une déclaration, à un déroulé de bons sentiments. Son Idem, il était la marque d'une affection passée, où lorsqu'il se déclarait, elle lui répondait simplement mais avec sincérité.
Finalement, Jezabela quittait l'enceinte du Culte pour regagner ses bureaux. La soirée allait prendre une autre tournure pour elle.
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Sam 25 Mai - 16:27
Dorreh Glazkov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 93
Dorreh resta complètement figé tandis que le Chaos s’approchait de lui, aisément visible au-dessus des têtes de l’assistante. Une partie de lui avait terriblement envie de fuir, dévoré par l’anxiété, mais une autre, plus grande encore, était curieuse de voir ce qui allait se passer. Il n’aurait jamais imaginé se trouver dans une telle situation un jour mais il n’était pas non plus étonné que cela lui arrive au sein du Culte. Le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’on ne s’y ennuyait pas. Il pouvait se sentir rougir et il se détestait pour ça. Il n’était plus un gamin impressionnable, l’enfant-tueur qui se dissimulait derrière un pilier lorsqu’il s’agissait d’affronter le regard des chefs, si impressionnant derrière leur masque. Quand il s’agissait d’être en présence d’une véritable montagne.
Une montagne qui venait tout juste d’arriver à sa hauteur. Ou plutôt, au-dessus de sa hauteur. Il n’eut même pas le temps de marmonner une quelconque réponse à sa salutation que déjà Niilo saisissait son col et l’attirait contre lui. Sa main était immense. Dorreh se demanda distraitement s’il était capable d’écraser sa tête avec cette seule main. Il sentit sa langue sur sa peau avant qu’il ne lui prenne ses lèvres, conquérant. L’Ombre se laissa d’abord faire avant de lui répondre, une main autour de son cou, l’autre dans ses cheveux, sur la pointe des pieds aussi loin qu’il le pouvait. Même comme ça, il avait l’impression de se dévisser le cou. Mais ces préoccupations là étaient bien loin de sa tête. Le géant mettait tout son art dans ce baiser et Bambi ne pouvait que sentir ses jambes cesser de le porter. Si l’autre ne l’avait pas tenu contre lui, il se serait surement écroulé par terre.
Lorsqu’enfin il le libéra, l’assassin avait le souffle court et le visage en feu. Il resta quelques instants sans rien dire, clignant des yeux d’un air hébété. Puis, il saisit une bouteille qui trainait près de lui et en avala la moitié d’une seule gorgée. C’est seulement là qu’il retrouva la parole.
-Oh wow … tu es largement à la hauteur de ta réputation. Ca donnerait presqu’envie de savoir si tout ce qui se dit est vrai.
Et quand il disait « presque », il voulait bien entendu dire « vraiment ». Mais d’abord, il y avait un jeu en cours. Il se tourna vers Yulian, goguenard dans son coin.
-Puisque tu es d’humeur coquine Yu’, qu’est ce que tu dirais de retirer … disons, tout ce qui couvre ton torse. Pour l’instant.
Dim 26 Mai - 1:15
Maksim Milosevic
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 209
C'était évident. Je l'avais dit, en plus. Qu'elle allait me foutre un putain d'ouragan dans la gueule. Un défi, je refuse pas. Mais là... Fait chier. « Mes putains sont plus intéressantes que vous. » Voilà que je me fais insulter de bébé. Elle disait pas ça la dernière fois. Hein ? Y'a pas que moi qui fais la pute, Dahlia. « Et merde, en plus j'ai raté le clou du spectacle ! » Niilo qui roule une pelle à quelqu'un, c'est pas le truc qu'on voit tous les jours ! Et ça m'aurait bien plu, j'dois l'admettre. Maintenant tout ce que j'ai c'est la possibilité de voir Yulian à poil. « Tu viens de me gâcher mes chances de m'envoyer en l'air, je suggère que tu enlèves carrément le bas aussi. » Et elle hoche la tête en regardant Dorreh. « Il faut avoir plus d'ambition voyons ! »
Dim 26 Mai - 7:11
Anatoli Romanov
EMISSARY OF DEATH
Impétuosité : 116
Alasaïas intercepte l'apogée des ombres, se glisse dans le ferment de sa nouvelle solitude pour mieux l'éviscérer. A croire qu'il tient toujours à pulluler aux pires moments. A croire qu'il aimerait clairement la tourmenter. Mais elle n'en dit cependant rien. « Pas ce soir. » C'est ce qu'elle répond. Le Tueur peut attendre, et elle n'en a que peu à faire actuellement. Seul horizon qu'elle entrevoit, celui d'une bouteille dans son bureau pour assécher l'échec. C'est un regard sombre qui s'installe sur lui, qui s'installe sur elle, seconde carte du tableau, Dame de Pique qui vient davantage faire crever les boyaux. Putain, non. Duo de merde. Que leur a-t-elle fait pour qu'ils la suivent ? « Ce n'est pas très poli de les écouter. » Claus n'a aucune envie de discuter. Ni avec lui, ni avec elle, ni avec personne. Le regard se perd de nouveau sur Alasaïas. « Revenez demain. » Elle s'écarte, finalement, et le ton sec souligne qu'elle ne veut en aucun cas être suivie davantage. « Bonne fin de soirée. » Cette fois-ci, elle s'échappe et disparaît pour de bon, s'éclipse dans son bureau, ferme la porte derrière elle. Enfin.
Dim 26 Mai - 7:21
Niilo Dahl
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 244
Tu retires tes lèvres de celles de Dorreh qui, décontenancé, semble au bord de l’évanouissement. Ta langue passe sur la pulpe de tes lèvres tandis que tu termines de savourer le goût de la jeunesse de ton subordonné, et tu lui adresses un sourire en coin, reculant pour lui laisser air et espace vital.
« Qu’est-ce que tu en penses, toi ? »
Derrière vous, la salle de réunion improvisée se vide. Claus te laisse la garde des petits, et Alasaïas et Jezabela ne réapparaissent pas, sans doute en train de forniquer dans le noir. Daliah a disparu à son tour, probablement à la poursuite de Claus. Il ne reste que les meilleurs, dirait-on. Et Maksim de s’exciter plus encore, caution du feu de cette soirée qui s’effrite, émissaire de la destruction de vos dignités et plus encore. Si tu n’étais pas si prompt au raffinement, sans doute l’aurais-tu démontée sur le champ devant tout le monde pour l’exemple.
« Eh bien, Le Noir, on ne vous entend plus ? »
Ton regard glisse sur Sigyn restée assise à contempler ces novices d’un autre âge. Tu passes à côté de Maksim, claquant son cul au passage, préliminaire en promesse tandis que les chairs s’échauffent au point de se dévêtir, puis derrière Sigyn, effleurant sa nuque du bout des doigts, avant de te pencher par dessus son épaule.
« Merveilleuse Sigyn, donneriez-vous l’exemple en ma compagnie à nos comparses timorés ? »
Dim 26 Mai - 11:28
Alasaïas Schneider
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Impétuosité : 224
Jezabela panse mon cœur et me l’arrache tout à la fois avant de disparaître, et Claus nous pique une de ses crises d’alcoolisme mélancolique. Les deux madones disparaissent, feu et glace chacun de son côté, chacun avec ses noires pensées. Ne reste bientôt dans ce couloir, tandis que dans la salle d’à côté les corps s’échauffent et les pulsions s’ébattent, que la belle Daliah.
« Vous êtes une chipie. » je ricane tandis qu’elle nous écoutait.
Puisqu’elle a la haine des phallus excités tant que j’ai la mienne des chattes contrariées, notre échange se meurt ici, dans le verre que je lève à la hauteur de ses yeux.
« Santé. »
Et ma silhouette de s’amoindrir dans le claquement lointain d’une porte, à son tour.
Dim 26 Mai - 11:34
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 227
Grands yeux de biche dont la cause n'est pas inconnue, l'alcool qui gagne son corps. Si Yulian garde ses yeux sur ses mains quelques instants, il compte le bruit des portes, regarde les survivants autour de la table, suit les regards de chacun. Du regard meurtri pour avoir été remballé ou au visage tout rouge de Dorreh pour avoir été embrassé comme si on venait de lui happer le visage dans l'occasion, connaît ce visage. Un petit sourire joueur apparaît sur ses lèvres. Le Noir observe son chaos. Avant d'en devenir lui-même un des pions principal.
Hausse les sourcils, surprise peinte sur le visage, la demande tombe de nulle part. Un rire sur les lèvres.
"Tu veux en voir plus parce que Nino a pas retiré son haut lui?"
Regarde les autres, comme si aucun n'était dérangé par l'idée. Connaît ton torse et toutes les lignes de ce dernier, connaît les rayures qui zèbrent son derrière. Pense y quelques instants avant d'hausser les épaules. Repère secret, agents aux masques d'or. Tout le monde se fout de ce qu'il y a sur son dos, lui le premier. Un clin d'oeil à Dorreh avant que Maks intervienne. Yulian fronce les sourcils, se lève sur la table avant de la pointer du doigt, oublie le vertige qui l'a prie.
"Je t'ai filé une opportunité, tu l'as raté toute seule madame hey."
Soupire doucement mais se prête au jeu, déboutonne les boutons de sa chemise en même temps que faisant sauter ses chaussures qu'il vient balancer un peu plus loin, évite le visage des personnes qui sont encore autour de la table. Fait glisser la chemise, la froisse avant de la balancer sur la chaise où il a déjà abandonné son manteau.
"Jugez pas les tatouages honteux. J'étais jeune et amoureux des aiguilles."
Toujours amoureux de cette dernière, lève les yeux vers les autres quelques instants avant de déboutonner le pantalon, le fait glisser le long des jambes avec un regard vers les autres. Pas de peur du jugement, juste de l'amusement. Se prête au jeu.
"Tout?"
Hausse les épaules, pas surpris si la réponse est un oui. Regarde le boxer, ridicule, signe les étoiles du ciel de la nuit. Lève les yeux au ciel, ne se doutait pas de cette situation à ce moment. Fait tomber la dernière barrière de tissu avant d'hausser les épaules.
"Si vous avez la gentillesse de me donner un verre, je vais rester à faire la statue."
Lun 27 Mai - 0:03
Isabeau Médicis
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 165
Free For All
La main sur sa nuque l’oblige à tourner la tête vers l’effronté. Tout autre que Niilo et sa lame aurait travaillé plus durement. Mais l’âge et les décennies accordent certains privilèges que la marmaille ne connaîtra qu’après sa mort. Lui adressant sa grimace la plus proche d’un sourire, Sigyn le laisse parler sans lui couper la langue. Grande preuve de confiance de la part du monstre qu’elle est. Elle n’aime pas qu’on la touche sans prévenir, sans invitation. « Merveilleuse Sigyn, donneriez-vous l’exemple en ma compagnie à nos comparses timorés ? » Le terme timoré l’amuse et donne une certaine chaleur à son regard, lorsqu’elle le tourne vers les autres. Pour peu, on l’aurait presque dite vivante. Elle garde le silence, alors que Yulian, cette merveilleuse poche de sang volontaire, se donne en spectacle sur une table. La nudité frontale ne tarde pas et pour toute réaction, Sigyn observe le corps tatouer en se demandant une énième fois, si c’est bel et bien une première pour eux. Sûrement… Ou pas. Comment en être certaine? « Certain gentleman le sont moins que d’autre, évidemment. » Répond la draugr, sans cesser d’observer Yulian. Après une bonne minute, Sigyn se tourne vers l’alcool et s’en resserre un verre. « Avec vous? » Les mots coulent de ses lèvres, s’échappe comme une question qui n’en est pas vraiment une. « Pourquoi pas? Je ne crois pas avoir déjà eu l’honneur de vous goûter Niilo. »
Sigyn se tourne vers le vieil homme, qui n'en a pas l'apparence et d'un geste souple du poignet, tranche le tissu de sa chemise. Le tout, sans qu'une larme de sang ne soit gaspillé. « Vous devriez vous étendre, il ne faudrait pas que ce soit le plancher qui s'en régale non? » Sans se tourner vers la concernée, Sigyn ajoute: « Qu'est-ce que tu en dis Maksim? Il devrait nous servir de verre non? Ce serait la moindre des politesses. » Elle soulève son verre, un coin de ses lèvres relevées. Attendant de voir si le jeu en vaut la chandelle.
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Lun 27 Mai - 1:45
Niilo Dahl
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 244
« Vous êtes exquis Yulian, pourquoi restez-vous donc là ? Venez. » Ton regard couve la Morte. « Avec moi, pourquoi pas. »
L’habitude des courants d’air métallique conserve ton immobilité quand la lame écharpe le tissu de la chemise. Les boutons sautent, claquent en sanglots de plastique sur le sol, s’éparpillent en fragments d’une pudeur révolue. Tes épaules roulent, lourdes de muscles fuselés qui n’existent que chez toi. La chemise vole, cerf-volant abandonné dans un coin où les ombres se ramassent, après avoir avalé vos congénères contrariées. Il va falloir beaucoup d’alcool pour oublier tout cela.
Le canapé soupire, accueille ton corps qui s’étire. Ta tête se pose sur les genoux de Sigyn, où dévalent tes cheveux en cascade et le corps est là, offert à la fontaine d’alcool à laquelle Sigyn se prépare à donner vie.
« Voulez-vous un verre, Yulian ? »
Tu lèves la main, donnes une pichenette sur le poignet de Sigyn ; quelques gouttes s’échappent lourdement du verre, éclatent en perles ambrées de mauvaise facture sur ton cœur immaculé.
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