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| Kahsha Fauve Ward Felisja Piana 1. mon nom dans les airs. Ça écorche les langues. Kahsha, comme un crachat, un prénom foutu là sans la moindre importance. Naissance de Fauve, de l'autre. D'une autre plus vraiment elle, une survivante peut-être. Ward, origine accrochée à son blase, ses racines qu'elle gerbe pourtant, Kah. Alors elle en change au gré des villes qu'elle traverse, cache son identité pour échapper aux griffes de ceux qui, sous couvert de lui vouloir du bien, ne lui veulent que du mal.
2. mes cris sur la terre. Elle a oublié, Kah, le jour, le mois et l'heure. Ne reste que l'année, celle qui flingue ses traits. 1988. Trente et une années. Trente et une putains d'années dont elle voudrait oublier les détails. De sa naissance en Alaska à sa dérive en Russie.
3. mes tourments ventriculaires. Inadaptée sentimentale. Charogne éprise d'un mâle au doux nom de Brutal. Un autre comme elle, pense-t-elle, la naïve, sans comprendre les nuances qui les habitent.
4. mes espoirs éphémères. Elle traque, la charogne. La viande tendre et les peaux douces. Trappeuse qui arrondie ses fins de mois difficiles en servant des pintes à des connards d'assoiffés.
5. l'entité renfermée. Elle ne suit que son courage et sa faim.
6. mon cocon mortifère. Violente, possessive, fauve, mordante, jalouse à en crever, détraquée, obsessionnelle, déteste les bains et les grandes étendues de flotte, amoureuse de la chair, l'autre et la vraie. Elle emmerde la bienséance et les bien-pensants, se fout de ta gueule, n'écoute pas tes babillages. Égoïste, un peu, parfois, mais pas toujours. Ça dépend de toi, ouais, carrément de toi. Si t'es con, elle sera encore plus conne que toi. Si tu gueules, elle gueulera plus fort que toi ou bien... Elle se tirera, parce qu'après tout, elle s'en fout, elle, tu vois ? Kahsha, elle cache sa fragilité derrière le verbe haut et la carapace qu'elle s'est forgée. Volatile, elle disparaît avant le petit jour, elle n'est qu'un fantôme, une réminiscence, un goût sucré qu'elle laisse sur tes lèvres. Ouais, elle disparaît, la charogne, pour s'éviter des emmerdes, des conneries, du sentimentalisme à deux balles qu'elle ne sait pas gérer, qu'elle n'a pas envie d'apprendre à gérer, qu'elle croit. Kahsha, elle aime les mots durs plus que les mots tendres, les seuls qu'elle arrive à entendre et comprendre. Et sous l'épais de la carne bariolée d'encre, enfermé dans sa cage, l'organe bat la mesure tantôt top fort, tantôt trop lentement. En proie à ses émotions qui la submergent, qu'elle ne comprend jamais ou presque, le fauve gronde puis gémit, ressent le besoin insane de se nicher au creux d'un autre. D'un autre comme lui.
La charogne traque, elle excelle dans la chasse et le dépeçage. Habile et discrète, sa silhouette sait se faufiler à travers branchages et fourrés pour ne jamais effrayer l'animal. Elle tue, Kahsha. Pour se nourrir, pour survivre, pour vendre aussi. A coup de plombs ou de balles, de métal ou d'acier, de chair ou d'os ou de crocs. Kahsha, elle aime faire croire qu'elle est bête comme ses pieds, comme ça, on ne la voit jamais vraiment arriver. La femelle ne porte jamais de jupe ou de robe, planque ses guibolles, celles dont les cicatrices creusent le derme. Larges et épaisses, elles lui rappellent ce qu'elle s'est évertuée à fuir. La Colonie. 7. la gangrène sanguinaire. Poroniec. Elle est laide, la charogne, quand le minois se tord et que les quenottes grignotent. Elle est laide, Fauve, quand le rouge s'étale à ses lippes et à ses menottes. Des battements de plus en plus bruyants, le myocarde s'emballe et ça déraille. Rupture. Respire. Le teint s'affadit, devient terne et gris comme une putain de maladie rongeant le corps puis l'esprit. Le rouge, l'hémoglobine en envie, en besoin. Sentir, voir et puis toucher d'abord. Goûter par après, savourer le nectar. Elle a faim, la charogne, pourrait dévorer sa propre jambe, mais se contente de barbaque crue et tiède, d'un clébard ou n'importe quoi. Besoin primitif et insane, la chair animale transforme la furie, la rend plus sauvage. Les quenottes ne sont plus qu'une rangée de petits crocs acérés qui déchiquettent les carnes et le cuir épais. Les animaux en casse-dalle qui jamais ne suffisent. Elle a capté, Kahsha, que seule la chair humaine sait apaiser sa bedaine, fraîche ou morte. La chair morte à quand même un goût de chiottes. Les crises s'espacent, le besoin est moins vivace et le monstre dort, jusqu'à ce qu'il se réveille encore.
8. l'existence secondaire. Fracture de la psyché. Mémoire gruyère qui ne laisse que l'amère ; les creux et les vides. Elle ne se souvient que de la pluie et de l'orage, de la flotte pénétrant naseaux et trachée. Carcasse moisie renaissant de la chiasse et de la boue avec un arrière-goût de terre et de fer. Fauve, elle n'a jamais vu l'ombre, ne se souvient pas du trou à son front et de l'auréole carmine bordant sa petite gueule.
9. le monde délétère. Le déni. La charogne se sait différente et monstrueuse, mais ne veut pas y croire, ne sait pas ce qui gangrène veines et artères. Les mensonges qu'elle se raconte pour expliquer ce qui ne peut l'être. Son goût pour la chair, pas celle qui se faufile entre ses cuisses, non, celle qui se déchire entre ses crocs et glisse dans le bedon. Peur insane logée dans le fond des prunelles. La peur de n'être plus que ça, de n'être qu'un monstre et plus vraiment elle. Elle se planque, cache ses méfaits, dévore carne putride ou ton animal de compagnie.
10. les ombres-mères.
PHASE NUMÉRO 1 - Traumatisme. Réminiscences cramées, les heures et les jours et les semaines et les mois ne sont plus qu'amas brûlant la psyché. La folie, pense-t-elle. Le Mal qui la gangrène, ce Mal qu'ils ont glissé en elle. DON UNIQUE - Résonance du vivant : Elle entend, Fauve. Les battements du myocarde et le sang qui pulse à travers veines et artères. Elle l'entend et le ressent jusque dans sa gorge et les tréfonds de son ventre qu'il soit humain ou animal, rien ne lui échappe. Et le rouge en obsession ultime. C'est arrivé un matin comme une envie de pisser ou de chier. Ça lui a broyé les tripes, à Kahsha. Plus que le rouge, l'hémoglobine. Ce fluide qui circule dans toutes les veines et dégouline à la moindre entaille. Elle s'est d'abord creusé les bras et les guibolles pour apaiser son trouble, ce trouble qu'elle ne s'explique toujours pas. Elle n'entrave rien, la charogne, elle sait seulement qu'elle aime ce qu'elle voit, sur les autres ou sur le bout de ses doigts. Et ça l'obsède, ouais, à lui filer la gerbe et mal à la tête. Ça l'obsède au point qu'elle se crèverait sur-le-champ pour soupirer d'extase dans sa propre mare de sang. pseudonyme : lulu-cifer âge : Je ne veux pas grandir, c'est un piège.pays : Vénus, ouais c'est une planète et alors ? comment as-tu connu le forum ? Brbrr m'en a vanté les mérites. des questions, des suggestions ? Je veux des smileys T.T crédits : Renegade |
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| my story begins mes épopées Souviens-toi.Souviens-toi.Le froid rongeant tes os, la neige glaçant ta peau ; l'odeur des pins, du feu de bois, de la soupe de cailloux et de pois ; le bruit de tes pas, les branches qui craquent sous ton poids, le gibier qui se tire et toi qui cries. Souviens-toi.Des hivers, des paysages lisses et blancs, de la maison en bois et de ses rideaux vert caca d'oie. Ouais, souviens-toi de son visage à elle, à défaut de son visage à lui. Ses billes bleues continuent de te hanter, jour après jour, nuit après nuit, cauchemar après cauchemar. Elle est là, comme un foutu parasite ancré à la psyché déglinguée. Elle est là, avec le souvenir brûlant de ce qu'elle m'a fait. Souviens-toi.De son parfum, celui que l'on retrouve dans le sous-bois et qui te chatouille le nase chaque fois que tu pars en chasse. Ses cheveux blonds, la maigreur qui creusait ses joues devenues grises. Elle t'a vendu, un jour, comme ça, sans remords, sans la moindre explication, à l'aube de tes vingt-cinq ans. Elle t'a vendu comme si tu n'étais qu'un bout de viande, du bétail, un putain de bovidé alors que tu es restée à ses côtés, toi, durant toutes ces années. On t'a arraché à ton Alaska, à tes plaines enneigées et à ta vie. Ta vie d'avant. Tu te souviens. Je me souviens de ma peur, de mes cris et de mes pleurs. Je me souviens des mots que j'ai bavé, dans des implorations que personne n'a écouté ; de la petite pièce au fond du couloir avec sa pancarte, attention, sol glissant. Je me souviens des dalles grises au plafond et des tâches sombres ; des fragrances de pisse, de rance et de flotte. Je me souviens ce qu'ils m'ont fait, là-bas, dans ce bâtiment sans fenêtre et sans nom, paumé au beau milieu d'un rien. Je me souviens des brûlures et des convulsions, de la baignoire et de sa flotte froide, des comprimés colorés et des chaînes à mes poignets. Je me souviens ce qu'ils disaient, - C'est pour ton bien. Je me souviens des guibolles abîmées, des saignées, des plaies ré-ouvertes de mes doigts encrassés.Ça te bouffe, Ça te défonce, Tu tombes, Tu meurs, Tu vis. De toi, Kahsha, il ne reste plus rien. Plus rien que des bribes incomplètes bousillées par l'électricité. Réminiscences foireuses d'un passé sans accroc. Là où il y avait le bonheur et la bonne odeur de fleurs. De cela, tu ne veux te souvenir, Kah. Et Fauve est née après une ultime noyade. Survivance pulsant sous le derme. La fuite. La fuite ou l'échappée. Tu l'as regardé de tes grands yeux clairs, le canon de l'arme braqué sur ta petite gueule éreintée. Suppliques et morve, tu l'as vu arriver, ta mort, celle à laquelle on ne peut échapper. La carcasse décharnée, enterrée dans un recoin qui sera bien vite oublié, c'est ce que tu te dis, ouais, c'est ce à quoi tu penses et ça t'obsède. Tu ne veux pas mourir, pas plus que tu ne veux voir ton existence voler en éclats. Les paupières closes, tu attends ce qui ne vient pas, cette mort qui te frôle, qui t'aguiche, mais ne te prend pas. Alors tu te tires, sans réfléchir. Tu cours dans le dédale de couloirs, dans les artères souterraines qui te dégueulent dans le noir sans savoir que c'est peut-être ce qu'ils attendaient de toi. Tu t'en fous. Tu cours, tu cours jusqu'à ne plus sentir tes petons, jusqu'à ce que ton souffle te brûle la trachée. Traversée de la mer, la Russie en terre d'accueil. Barrière de la langue qui te confine au silence la première année et sans doute un peu la deuxième. Les villes que tu parcoures avec toujours, la peur au bide, celle qu'ils te retrouvent. ******* Je me souviens des années de fuite, à arpenter routes et venelles. Des années d'errance où la carcasse ne s'est jamais vraiment posée. Parfois une semaine ou un mois ou une année. Rester jusqu'à ce que les gueules croisées me donnent envie de dégobiller. La chasse pour survivre et les bars, pour y boire et oublier ou y bosser. Je me souviens de Mejdouretchensk, de ce jour de pluie torrentielle, de la noyade de glaires et de flotte et de fer. Réveil douloureux et faim étrange. Je me suis goinfré jusqu'à dégueuler sans jamais réussir à me rassasier. Et il y a eu le rouge. L'hémoglobine en obsession à en perdre toute raison ou presque. Les goûts ont muté, la viande gobée crue, à même la barquette. J'ai changé. Je ne sais pas ce que je suis. Ce que je sais, c'est que tout est différent depuis ce jour-là, qu'il y a quelque chose en moi qui me susurre dans le creux de l'oreille ce que je dois faire. Manger. Manger tout le temps. La carne crevée ou vivante. C'est meilleure quand ça gigote et que ça croque sous les dents.Il a débarqué dans ta vie, le mâle. Celui pour lequel tu as développé une obsession étrange. Parce qu'il est différent, lui, tu as encore le goût de son sang sur le bout de ta langue et tu crois, idiote, qu'il est différent comme toi, qu'il ne te jugera pas, qu'il te verra toi et pas le monstre. Conséquences de vos choix désastreux, tu prends le large, te glisse à son bras ou sur sa couenne. Idylle qui se fendille sous les billes enfantines. Tu ne vois rien ou ne veux rien voir des doutes qui se dessinent et abîment. L'exil qui vous pousse vers Moscou où tout semble possible. Désillusion. |
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Bienvenue par ici! Le choix de race et cet avatar me donne l'eau à la bouche! Hâte d'en découvrir plus sur la jolie Fauve! Hésite pas si tu as des questions! |
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Invité Invité |
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| Promis, promis, je ramène des cookies la prochaine fois que je viens t'embêter Merci. |
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Annushka Einarsdóttir RULE THE MONSTERS WORLD |
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| TOI. MAIS QUELLE PERFECTION, SEIGNEUR ! Je suis fan. Ces choix. Toussa. J'suis au bout de ma culotte ! Forcément que je vais venir t'asticoter une fois ta validation ! En tout cas, bienvenue par ici charmante créature ! N'hésite pas à venir embêter le Staff si tu as besoin de quoi que ce soit. |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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Invité Invité |
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| Mylène Farmer, je Et asticote-moi, ma jolie. Merci pour ton message qui fait du bien à mon dedans Yulian, vire tes godasses J'aime ton grumpy cat |
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Yeva K. Romanova EMISSARY OF DEATH |
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| Coucou ! Bienvenue, bienvenue ~
L'écriture a l'air belle ! Hâte d'en voir plus |
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Oda Tolma MONSTER UNDER YOUR BED |
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| punaise ces mots, ce brute, ce délice aux mirettes, cette sauvageonne, cette sanglante, c'est beau ce qui se crayonne ici une poro', joie de ces monstres j'espère croiser ta plume à l'occasion bienvenue |
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Invité Invité |
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| Vous me mettez en joie, toutes les deux. Vous êtes beaucoup trop cute, je fonds |
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Régulus Jones MONSTER UNDER YOUR BED |
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| Bienvenue par ici ! j'aime beaucoup ta plume ** |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Excusez moi pardon, on écrit beaucoup trop joliment ici bienviendue parmi nous, je suis ravie de découvrir ce personnage, que dis je, ce duo de personnages à ce que je peux comprendre, j'adore je suis totalement fan de ce qui se passe ici en plus un Poroniec, je meurs, je ne connaissais pas ce vava mais je suis clairement en émois |
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Dmitri Romanov YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Bienvenue par ici! |
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Invité Invité |
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| Ohmy, vous me faites ronronner si fort. Merci à vous pour cet accueil, vous me mettez en joie |
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| tu es validé ! bienvenue ! Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie ! Que de bonheur de découvrir ta plume et ce personnage! Fauve est tellement parfaite en poroniec! Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis ! |
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