Invité Invité |
| |
| Cecilia « Silke » Dietrich Amy Adams 1. mon nom dans les airs. Cecilia, doux prénom pour la petite rouquine qui venait briser l'uniformité blonde familiale. Lia, festive, Silke, tendre, les surnoms ne lui manquent pas et elle aime savoir qu'elle en inspire. Dietrich, le nom du père, le nom de la lignée qui s'est arrêtée avec eux.
2. mes cris sur la terre. Elle a vu le jour en 1904, et si elle ne semble pas dépasser la mi-quarantaine, c’est qu’elle vieillit excessivement lentement depuis 1946, la date de sa mort. Née en Allemagne, elle est naturalisée Russe depuis les années cinquante.
3. mes tourments ventriculaires. Vieille fille, éternelle célibataire, la sève dans ses veines ne course jamais plus vite en pensant à qui que ce soit. Silke se laisse volontiers courtiser et charmer sans jamais offrir quoi que ce soit en retour, sinon un désintéressement soudain et inexpliqué. La tentation d'adopter un enfant a toujours été là sans qu'elle ne s'y abandonne, trop rationnelle.
4. mes espoirs éphémères. Directrice du funérarium de Moscou, croque-mort glorifié, vipère toujours disposée à prendre l'argent des familles éplorées, toujours avec un peu moins de remords. Désormais, elle sait — c'est entre ses doigts que les créatures naissent après leur passage dans l'autre monde, et là où elle n'avait aucun regret à faire enterrer les corps, elle porte maintenant une attention particulière à ceux qui reviennent d'entre les morts, se plaît à se faire leur guide dans les balbutiements de leur nouvelle vie. Toujours élégante, parée des plus beaux atours, l'allure soignée, elle gagne bien sa vie, mais ça lui importe peu. Elle n'a pas d'appartement et vit dans l'annexe de son bureau, même si elle fraude l'impôt et viole les règles d'éthique de sa profession sans vergogne histoire de s'en mettre plein les poches.
5. mon cocon mortifère. Hautaine, curieuse jusqu'à l'indiscrétion, sauvage, confuse, mystérieuse, lunatique, investie, travaillante, rancunière, mesquine. 6. la gangrène sanguinaire. Alfe par choix, ayant réalisé le rituel dans l’espoir de vivre à jamais — de pouvoir prendre soin de sa nièce jusqu’à la fin des temps. Bien qu’elle soit loin d’être grande, du haut de son mètre cinquante quelque, son aura est forte et elle tourne les regards où qu’elle aille, ce qui ne manquait pas de la faire sourire; désormais, elle n’y prête même plus attention, désintéressée. Son dos est zébré de cicatrices, là où les racines de l’Arbre Sacré se sont refermées sur elle, indélébiles malgré les nombreuses décennies qui la séparent de sa transformation. Silke, si elle s’est d’abord mêlée à ses rares congénères, a fini par s’en détacher, exaspérée par leurs tempéraments trop tolérants; à vrai dire, elle tolère mal autrui, aigrie par le temps qui passe et la bêtise humaine.
7. l'existence secondaire. Il lui fallait retrouver et protéger sa nièce, et pour ça, une vie n’était pas suffisante. Instable, torturée par la tristesse causée par la mort de son frère et la perte de sa nièce, elle se laisse convaincre qu’il y a un moyen d’acheter tout le temps au monde… au prix de sa vie. Suicide par l’Arbre Sacré, la suffocation qui ne vient pas assez vite, les regrets, d’abord, puis l’acceptation : c’était pour le bien de la petite. Domicile élu dans une épine noire, l’élégance au gré des saisons — feuilles, fleurs, fruits, dormance, mais toujours épineux — qui module parfois son humeur, un arbre qui ne tolère pas la compétition, mais survit aux durs hivers moscovites.
8. le monde délétère. Silke a développé au fil du temps une écorce épaisse qui l'empêche de se soucier de ce que les autres peuvent penser d'elle — que ce soit en raison de sa renaissance ou simplement qui elle est. En contrepartie, elle fait également preuve d'une insouciance et d'une indifférence complète envers les humains. Même les créatures ne trouvent guère grâce à ses yeux, même si elle tend à être plus ouverte avec eux. Sa condition, elle ne s'en préoccupe pas, puisqu'elle l'a choisie — le temps ne fait que l'enfoncer un peu plus dans sa complaisance, jusqu'au vice de l'indiscrétion.
9. les ombres-mères. PHASE NUMERO 6 - vice, voyeuse, le deuil d’autrui comme fantasme — ou plutôt, les détails d’une vie sûrement médiocre, le besoin de tout savoir et de tout garder pour elle, connaissances inutiles dont l’intimité lui apporte un sentiment de pouvoir. DON UNIQUE - Psychométrie végétale : Silke peut, à force de concentration, lire les souvenirs d’une plante, les émotions ressenties autour de celle-ci. Cette capacité est plus forte avec les arbres ou les plantes enracinées — plus vague avec les fleurs coupées ou séchées, même si elle peut souvent en glaner des impressions. Plus elle fouille, plus elle s’épuise, et si elle continue passé quelques instants, elle peut perdre conscience pendant plusieurs heures, l'ultime vulnérabilité qu'elle tente d'éviter à tout prix. Or, son obsession pour l'indiscrétion rend difficile toute retenue. pseudonyme : canard âge : 27 pays : canada comment as-tu connu le forum ? des questions, des suggestions ? crédits : chrysalis (avatar) |
|
Invité Invité |
| |
| my story begins mes épopées Naissance. Mort.
La plupart de l’humanité doit s’en contenter.
Silke se plaît à voir sa vie comme un cycle sans fin. Naissance, mort, resurrection.
Sa naissance, simultanée à celle de son jumeau, l’autre moitié de son âme. Ils étaient le yin et le yang, se complétaient parfaitement jusqu’à parfois se confondre eux-mêmes, tantôt deux Heiko, tantôt deux Silke qui se chamaillaient dans le jardin jusqu’à ce que l’un des deux rentre avec une bosse ou une plaie sanguinolente dans de grands cris. Ils étaient tous les deux à la fois excessifs et posés, lui attiré par les sciences et elle par la musique, chanceuse d’avoir le privilège d’être la seule fille -- le piano et l’instructeur l’attendaient à son retour d’école pour son sixième anniversaire et elle n’avait plus jamais arrêté. Puis sa première mort, quand leur aîné a péri sous les balles pendant la Grande guerre, son cercueil la colère et la tristesse de son père.
Sa renaissance avait pris la forme de la bénédiction de son père lorsqu’elle avait préféré ne pas se marier pour prendre soin de sa famille. De lui, faute d’avoir Heiko avec qui partager la tâche, mais aussi de sa mère et de sa nièce, à qui elle faisait l’école grâce à ses études d’institutrice. La petite était laide et son regard terriblement difficile à soutenir, mais Silke ne voyait pas les traits inégaux ni les défauts pourtant flagrants, trop occupée à servir de mère de substitution. Elle s’y était accroché d’autant plus fort lorsque Heiko avait dû partir, craignant de voir l’histoire se répéter, et pour son plus grand malheur, le destin en avait contre leur famille.
Sa mort était venue comme un couteau entre les côtes, brusque et d’une horrible douleur, mais aucun sang n’avait coulé. Ce n’est pas l’embrassade mortelle des racines de l’Arbre Sacré qui lui a enlevé la vie -- non, elle était morte avant, vidée de son âme et de sa raison de vivre, les regrets d’avoir abandonné sa nièce trop forts. Sa seconde renaissance, c’était la promesse qu’elle avait faite au souvenir de sa petite Mina, qu’elle irait rejoindre en Russie, là où elle la savait désormais, aux mains d’une cousine qui jamais ne l’aimerait comme sa tante pouvait l’aimer.
Elle s’installe à Moscou vers la fin de la guerre pour renouer avec sa petite désormais grande, mais elle ne parvient pas à retrouver la trace de la gamine aux traits porcins. Elle patiente, continue ses recherches, prenant un emploi de professeur de piano pour subsister -- elle enseigne un peu l’allemand, aussi, dans l’espoir que garder le lien avec son héritage l’aidera à trouver la trace d’Helmina. Ce n’est qu’à la montée fulgurante de la gloire de sa nièce qu’enfin, envers et contre tous, elles sont réunies, et Silke avait promis, juré : elle serait toujours là pour elle.
Elle avait cru qu’elle serait là, la fin du cycle, la vie éternelle autrement que par son rituel, qu’elle n’aurait à se soucier de son ultime mort que lorsque sa tâche serait accomplie : lorsque sa nièce mourrait de sa belle mort, dans son sommeil, doucement. Silke prend un emploi comme pianiste funéraire, jouant et rejouant les mêmes morceaux à la mémoire des perdus que la famille est venue enterrer, chaque note la rendant un peu plus insensible à la misère humaine. L’empathie la quitte lorsqu’elle passe à la salle des ventes - qui aurait cru que la mort était si lucrative? - puis à la tête du funérarium, par nécessité plus que par envie.
Il fallait, après tout, que Heiko mange à sa faim.
Réunis trop peu, trop tard, Silke éprouve à l’égard de son frère une rancoeur plus profonde encore qu’elle ne le laisse voir. Elle lui en veut d’être mort, elle lui en veut d’avoir causé sa mort à elle, indirectement, elle lui en veut de s’être fait bêtement tirer dessus, elle lui en veut pour les cicatrices qui lacèrent son dos.
Et lorsqu’elle arrêtera de lui en vouloir, peut-être qu’elle lui dira que sa fille est toujours en vie.
|
|
Zorya Domacheva YOU WILL HEAR MY LEGEND |
| |
Yulian Letov MY MIND IS POWER |
| |
| PAS PREUMS. Je me devais de te dire bonjour. Regarde, même à coup de gif On va être aussi heureux, pas vrai. JTM J'ai hâte de lire ton histoire |
|
Heiko Dietrich MONSTER UNDER YOUR BED |
| |
| Jtm comme en 40. Hâte de lire la suite et de pouvoir t'embarquer toujours plus loin dans le monde du RP ! Encore un plaisir de lire, sans cesse renouvelé, tes fiches et tes personnages si humains. |
|
Adonis Cohen MONSTER UNDER YOUR BED |
| |
| Beaucoup trop de charme ici, je ne puis qu'aduler ce nouveau personnage qui se distille En plus, avec un vava pareil, s'il te plaît Rebienvenue par ici, c'est toujours un plaisir de lire tes lignes |
|
Niilo Dahl MONSTER UNDER YOUR BED |
| |
| Ouiiii enfin une copine !
Re avec ce nouveau personnage au métier prometteur ; j'ai hâte d'en lire plus et de te croiser en rp ! |
|
Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
| |
| tu es validé ! bienvenue ! Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie ! ce personnage parfait! Tellement contente d'enfin pouvoir la lire! Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis ! |
|