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BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Lena Korolenko
MONSTER UNDER YOUR BED
Lena Korolenko
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Sms envoyé à Vojin pour le prévenir qu’elle ne rentrerait pas à la maison et elle lança la conversation avec Alexis. Léna ne s’embarrassait plus depuis longtemps d’excuses ou d’explications quant à ses nuits loin de son foyer auprès de son mari – elle ne le faisait pas en temps normal, le faire aurait été suspect – mais c’était une autre paire de manches envers son fils. Quand il était plus petit, elle restait longtemps au téléphone jusqu’à ce qu’il s’endorme et que Vojin reprenne l’appareil. Entendre sa respiration s’étirer de plus en plus à mesure qu’il s’enfonçait dans le sommeil était la seule distraction qu’elle se permettait les soirs où elle devait travailler tard. Mais son fils avait grandit et, ce soir en particulier, elle n’avait pour lui qu’une liste de consignes et de recommandations sur la manière dont il devait se comporter chez son ami qui l’hébergeait pour la nuit. Oh elle ne doutait pas une seule seconde que ses conseils tombaient dans l’oreille d’un sourd qui opinait régulièrement que pour avoir la paix plus rapidement. Ils allaient se gaver de sucre et jouer jusque tard dans la nuit et elle le récupérerait à la petite cuillère le lendemain. Et pourtant, Léna n’avait protesté que pour la forme. Ne pas être à la maison le soir pour Alexis était la seule et unique raison qui l’empêchait de ne pas découcher tous les soirs. Pas forcément pour s’offrir du bon temps – comme elle en avait l’intention ce soir – mais surtout parce qu’elle considérait comme une perte de temps de rentrer à l’appartement lorsque tout ce qu’elle faisait était un bisou de bonne nuit et des tartines le matin avant de repartir au zoo. Une bonne sieste stratégique placée au bon moment et elle pouvait travailler toute la nuit, le temps qu’elle perdait en transport était perdu pour la recherche.

Alexis congédié après le renouvellement de sa promesse de bien se tenir et elle rassembla ses affaires pour se mettre en route. En fermant l’un après l’autre les logiciels de son ordinateur, elle se demanda si elle ne ferait pas mieux de glisser un message à Artiom pour lui demander de confirmer leur entrevue mais une de ses collègues la voyant prête à partir en profita pour l’interpeller et elle éteignit son ordinateur en mode automatique.

Comme à chaque fois qu’elle débauchait à l’heure, Léna se sentait l’âme d’une rebelle à descendre dans les rues et se mêler aux autres employés quittant leur poste. C’était si rare, si étrange ! Et encore... ! Avec l’été, les jours s’étaient rallongés mais en hiver, il lui arrivait de ne pas voir la lumière du soleil pendant des semaines autrement que par l’étroite fenêtre de son bureau. Il faisait bon et elle avait envie d’en profiter. Elle n’avait pas donné d’heure d’arrivée precise à son hôte et décida qu’elle irait à pieds ou jusqu’à ce qu’elle se lasse. Sans se presser et en lézardant dans les pans de soleil qui se dessinaient sur la chaussée, Léna savoura son moment de liberté en se disant qu’il ne lui en fallait décidément peu. Balade au soleil en partant plus tôt du travail ou pâtisseries achetée sur le chemin du bureau dont ni son fils ni son mari ne sauraient jamais rien, on devait au moins lui reconnaître un goût pour les choses simples. Puis sa destination finale et la raison pour laquelle elle y allait se rappelèrent à son bon souvenir et elle se sentit moins l’âme d’une petite fille. Sur le chemin, la rousse s’arrêta dans une épicerie pour acheter une bouteille de vin – au pif parce qu’elle ne s’y connaissait pas – et deux-trois plats tout prêts qui ne demandaient qu’à être réchauffés au micro-ondes ou à la poêle pour être consommés. C’était par pure paresse. La rousse savait cuisiner mais elle n’allait pas chez Artiom pour jouer les ménagères. Lassée de marcher et peu désireuse d'arriver en sueur, elle finit par attraper un bus et regarde le reste du trajet à travers la fenêtre. Elle grimpa rapidement les marches du bâtiment une fois dans le quartier basse-sécurité et toqua à la porte du likho avant de lever les sacs en voyant son visage s'encadrer dans l'ouverture de la porte.

« Salut ! J’ai ramené de quoi manger. Un peu. »

Puis se rappelant son hésitation devant l’ordinateur, Léna fut prise d’un doute affreux.

« Tu te souvenais bien que je devais passer ? »

Demanda-t-elle, pas très à l’aise avec l’idée d’arriver au milieu de quelque chose qui ne la concernait pas. Sans être attachée à la fidélité du likho, la rousse n’avait pas non plus très envie d’être confrontée aux autres femmes gravitant dans la vie du policier.
  Mar 6 Aoû - 22:12
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Artiom Iejov
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Un chat sous le bras, l’autre perché quelque part dans ce qui te servait de salon, les mains pleines de griffures, tu allais ouvrir en souriant, t’attendant presque à voir Yuliya quémander un toit ou Jezabela finir de détruire ta porte. Ton regard se baisse sur le sachet tendu, puis remonte sur le visage – s’arrête un instant sur la poitrine. Tu offres un bref sourire et tu clignes plusieurs fois des yeux. « Tu devais passer ? Non. » Le chat dans tes bras se démène, cherche à descendre et tu le balances derrière toi dans l’appartement. « C’est que j’attends quelqu’un, tu vois. » Tu clignes plusieurs fois des yeux. « Une jolie fille. » Tu as une pensée pour toutes les jolies femmes qui peuplent ta vie – toutes – qui auraient pu venir ici, un jour, éventuellement, sur un malentendu probablement, puis tu t’écartes en tendant la main pour attraper l’un des sacs. « Fais comme chez toi. Ne mords pas Malchance. » Tu ne lui laisses pas le temps de discuter alors que tu l’attires à l’intérieur. Tu glisses dans un compartiment vide de ton frigo – qui n’est pas envahi par de l’eau et de la nourriture pour chat – le contenu du sac en poussant plusieurs fois Treize pour qu’il n’aille pas se loger dans le bac à légumes inutilisé. « Comment était ta journée ? Tu as soif ? Dégage, toi ! »

Tu refermes le frigo pour rejoindre la femme, tout sourire, te frottant les mains alors que les chats s’occupent avec un désintérêt feint de lorgner sur l’étrangère. Un coup d’œil sur le canapé te fait marcher presque en crabe vers celui-ci pour pousser sous celui-ci les restes d’un autre repas. « Tu as l’air spécialement en forme aujourd’hui, qu’est-ce qui s’est passé ? » Tu lui indiques le canapé d’une main en retournant près de la porte de la cuisine, t’essuyant à nouveau les mains, sur ton pantalon. « Vodka ? Eau ? Autre chose ? »
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  Mer 7 Aoû - 18:16
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Lena Korolenko
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Petite note mentale pour se souvenir de ne pas céder aux événements lorsqu’il s’agissait de rappeler à Artiom qu’ils avaient prévu de se voir mise dans un coin de sa tête, Léna baissa le sac et ainsi soulager son épaule peu habituée aux efforts longue distance. Son enthousiasme était un peu retombé en voyant le visage penaud du policier, se voyant déjà repartir avec son vin et ses falafels à passer au micro-onde pour une destination inconnue. Rentrer à la maison ne la tentait pas plus que ça et maintenant qu’elle était de nouveau dans Moscou même, elle se voyait mal retourner au zoo. Un soupçon d’irritation pointa le bout de bout de son nez. Sans vouloir réclamer un droit de propriété sur Artiom – avec le kit complet : jalousie, fidélité, demande d’attention et tout le tintouin –, la rousse ne voyait pas d’un très bon œil qu’il invite deux filles le même soir en en oubliant une. Ils ne se voyaient déjà pas très souvent alors elle appréciait que ses efforts de logistique pour s’offrir un peu de bon temps ne tombent pas à l’eau au dernier moment.

Mais ses appréhensions furent vite balayées et elle lança un regard mi-amusé mi-exaspéré à Artiom avant de se laisser entraîner à l’intérieur. Il la débarrassa d’un de ses sacs mais elle s’arrêta pour dire bonjour à Malchance venu la saluer – le doux balancement de sa queue, régulier comme un métronome parlait de lui-même – en lui présentant sa main à renifler. Son examen fini, elle se redressa pour aller glisser le deuxième sac dans le frigo. Elle haussa les épaules pour répondre à sa question avant de préciser.

« Ça va. Comme d’habitude. »

Artiom aimait bien qu’elle lui raconte des anecdotes sur les comportements qu’elle étudiait mais elle doutait retenir son attention avec des réunions pour discuter du budget de la rentrée. Elle marmonna une vague réponse à la seconde question – qui ne valait ni un oui ni un non – en s’appuyant un instant sur le mur le plus près pour ne pas être dans les pattes d’Artiom. Se rappeler que cet appartement n’était pas le sien ne prenait pas longtemps à Léna dont la statut d’invité limitait la spontanéité et l’indépendance dans l’espace du policier.

« Ah bon ? »

La rousse esquissa un sourire en avisant ses pieds, flattée sans comprendre pourquoi. Elle finit par hausser les épaules en le regardant clopiner vers le canapé pour le dégager.

« Rien de particulier, je ne sais pas... je suis sortie à l’heure. Il fait beau. Chaud. »

Nouveau haussement d’épaules avant de chercher son regard.

« Je suis en bonne compagnie... Ça pourrait être pire. »

À sa question, elle opta pour de l’eau en le remerciant et s’écarta de la porte de la cuisine pour le laisser passer.

« Tu travaillais aujourd’hui ? »

Demanda-t-elle en retour pendant que ses pieds l’emmenaient tout naturellement vers le canapé tout juste dégagé.
  Jeu 8 Aoû - 22:59
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Artiom Iejov
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« C’est une non-réponse. » Que tu rétorques par habitude. Tu es fait du même bois, à ne jamais rien dire, rien répondre, louvoyer par des banalités et d’autres questions qui t’assuraient une relative tranquillité. Il y en avait peu qui insistaient – soit parce qu’ils avaient compris, soit parce qu’ils s’inquiétaient réellement pour toi. Pourtant tu ne reposes pas la question, tes yeux se perdent à nouveau sur sa poitrine, sur son corps alors qu’elle se penche pour insérer ses victuailles dans le frigo. Celui-ci se manifeste bruyamment dans un vrombissement.

Tu réponds ensuite par des sourires, plus ou moins faux, qui atteignent péniblement tes yeux. Une épaule tressaute, une réponse comme une autre, la suivante suit le mouvement pour être plus compréhensible. « Oui, oui. » Tu ne précises pas s’il s’agit de ton boulot en uniforme ou auprès des tiens. C’est que tu n’es pas très volubile sur ton statut et même si tu apprécies suffisamment Lena pour chanter régulièrement ses louanges – mais est-ce anecdotique ? – tu n’as aucune envie de t’épandre sur ta race. Lena est certes une ispolin mais elle est avant tout une femme qui étudie les créatures sous le prisme de la zoologie. Tes yeux suivent ses mouvements alors que tu sors deux verres d’un placard. Tu les observes un instant avant de te décider à les laver en sifflotant.

Treize s’amuse à approcher sa tête de l’eau et d’essayer d’attacher le filet d’eau tandis que Malchance a disparu dans l’autre pièce, sûrement à tourner autour de Lena et chercher à se décider comment il va l’attaquer ou se servir d’elle. Tu verses de l’alcool dans les deux verres par réflexe et tu rejoins la jeune femme, t’étalant à ses côtés dans le canapé, évitant de peu de te vautrer sur un chat qui s’était décidé à s’attaquer à tes lacets. « On a toute la nuit ou tu restes juste pour manger, métaphoriquement ou non. » Tu niches ton nez dans le creux de sa gorge, dépose un baiser sur son omoplate avant de remonter le long de sa mâchoire.
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  Ven 9 Aoû - 0:32
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Lena Korolenko
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Non-réponse ? La rousse contempla Artiom une fraction de secondes avant d’hausser les épaules. Oui, peut-être un peu au fond mais qui s’en fichait ? Léna n’avait pas envie de partir dans une introspection pour connaître l’origine de sa bonne humeur au risque de la perdre dans le processus. Et puis, sans vouloir prêter de mauvaises intentions à son hôte, elle n’était pas non plus certaine qu’il veuille vraiment l’assister dans cette recherche profonde et particulièrement vaine. La preuve, il se contenta de cette réponse qui voulait tout et rien dire sans insister plus, ce qui lui convenait très bien, et balaya sa question en éludant tout aussi bien qu’elle. Des deux, Artiom était sûrement celui qui avait le plus de raison de faire des mystères quant à ses occupations de la journée. Ses récits de recherche, études et réunion ne portaient finalement préjudice à personne si elle se laissait aller à quelques confidences. La réciproque était loin d’être vraie songea-t-elle en le regardant faire. Elle capta son regard sur elle et esquissa un sourire quand il le détourna pour examiner ses verres. Quand elle venait chez lui, c’était rarement pour parler de sa vie ou de celle du policier. Laisser la conversation tourner autour de la pluie et du beau temps lui allait très bien même si elle devait reconnaître que l’envie de rentrer survenait moins vite lorsqu’il la pressait de questions au fil de sa curiosité.

La rousse le laissa à ses verres pour s’installer dans le salon, exagérant un poil sa démarche au cas où son regard aurait encore trainé. Un chat la surveillait de son perchoir, l’air de se demander à quelle sauce il allait la manger, et elle décida de l’ignorer avec superbe – ce qui était souvent la meilleure chose à faire avec les chats qui, eux, ne se privaient pas de le faire de leur côté. L’idée de vivre avec des animaux ne lui serait jamais venue à l’esprit. Déjà parce qu’elle aurait eu l’impression de continuer à travailler à la maison, ensuite parce qu’elle aurait détesté que son intérieur sente l’animal mais aussi, et surtout, parce qu’elle n’aurait jamais eu le temps de s’en occuper convenablement. Chez les autres, en revanche, leur présence apportait un certain charme.

Sans quitter la gargouille des yeux, elle glissa ses pieds hors de ses chaussures et sa chemise hors de son pantalon. Plus par anticipation que pour se mettre à l’aise. N’étant pas venue pour tricoter des napperons, Léna préférait préparer le terrain. Le temps que le likho repasse la porte avec ses deux verres, elle était de nouveau assise bien innocemment, un coude appuyé sur un coussin, un pied glissé sous un de ses genoux.

« On a toute la nuit. »

Répondit-elle avec un sourire aguicheur sans s’embarrasser d’explications ou de justifications. Ce qui ne voulait pas dire qu’ils devaient prendre leur temps. Enfin... pour s’y mettre surtout, le reste saurait se décider sur l’inspiration du moment. Sa main trouva son chemin sur sa cuisse pendant que ses baisers faisaient rouler sa tête vers l’arrière. Elle tourna un peu le buste pour enrouler ses bras autour de son cou et l’attirer contre elle en s’enfonçant dans le canapé pendant que sa bouche cherchait la sienne.
  Ven 9 Aoû - 22:16
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Artiom Iejov
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Artiom Iejov
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Toute la nuit. Tu ne saisis pas vraiment ce qui se passe entre Lena et son époux mais tu ne tiens pas réellement à en apprendre plus. Avec un peu de chance, moins on questionne, moins il y a de raisons de le voir débarquer pour t’en coller une pour avoir mis ta main dans la culotte de sa femme. Tu explores son corps, passe une main sous sa chemise pour aller caresser sa poitrine, tu passes une main sous la ceinture, le nez niché dans son cou, tu y déposes des baisers jusqu’à sa bouche. Tu t’empresses d’ôter ton haut, tu joues avec ta ceinture et la sienne, vous vous retrouvez presque nus et Malchance essaie de vous mettre quelques coups de pattes, furieux de voir sa place habituelle prise par deux humains.

Tu le repousses d’abord gentiment, puis un peu plus brutalement, trop obnubilé par la présence de Lena contre toi pour t’inquiéter de la vexation probable de tes chats. Tes mains et ton souffle explorent son derme, tes sens sont à vifs et les émotions qui fourmillent dans ton cœur et dans tes tripes ne font qu’accentuer le désir. Tu la surplombes, alors que tu tentes de te dépêtrer dans tes affaires, brisant un instant l’étreinte et l’instant. Tu as un rire, à la frontière de la gêne et de l’envie, tu jettes ton haut un peu plus loin, qui va se prendre dans un verre et s’écrase au sol, alertant Treize qui s’empresse d’aller l’agresser.

Toi tu redescends tout contre elle, les mouvements sont moins réfléchis, moins calculés et tes dents râclent contre sa peau, tes gestes se font plus entreprenants. Lascifs, vous ne vous pressez pas encore, prêts à profiter de la nuit et d’accueillir vos corps l’un contre l’autre. Chance et Treize se poursuivent dans la pièce et l’un d’entre eux te saute sur le dos, te prend comme tremplin, suivi par l’autre. Ce n’est certainement pas leur poids qui changea la donne mais les frictions et les impulsions n’ont pas aidé et tu te retrouvais au-dessus de Lena alors que les pieds du canapé venaient de céder en même temps que le reste de la structure. Un instant tu ne bougeais pas avant de pousser un long geignement et de cacher ton visage dans sa poitrine.
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  Dim 11 Aoû - 1:28
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Lena Korolenko
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Le temps de comprendre qu’ils ne tomberaient pas plus bas, Léna resta tétanisée, agrippée au policier comme s’il pouvait la retenir, la bouche ouverte sur un cri de surprise muet. Elle regarda autour d’elle, cherchant à comprendre ce qu’il venait de se passer. Leur chute n’avait pas du tout arrêté les chats dans leur course effrénée en tout cas. Remuant un peu pour s’assurer qu’elle n’avait rien de cassé, elle sentit un point contre son dos et réalisa qu’elle ne s’en sortait pas trop mal. Elle pouffa et passa une main sur ses yeux avant de chercher ceux qu’Artiom cachait contre son sein.

« Ça faisait longtemps, tiens ! »

Commenta-t-elle en laissant sa tête retomber en arrière. Sa main s’enfonça dans la tignasse blonde de l’homme et dessina des cercles contre son crâne du bout des doigts. Ce n’était pas vraiment la première fois que ce genre d’imprévu venait se glisser entre eux et leurs plans. Des ceintures bloquées aux préservatifs perdus en passant par le meilleur d’entre tous : le buttcall au mari dans le feu de l’action, ils avaient tout eu. À croire qu’Artiom était maudit du cul. À moins que ce ne soit le destin, déterminé à compliquer ses envies d’adultère. Quoi qu’il en soit, elle ne pouvait pas en vouloir à l’homme de la malchance qui lui collait à la peau sans en vouloir par la même à sa nature même. Il lui fallait juste une technique pour faire avec. Technique qu’elle ne trouverait pas ce soir ou dans cette position, décida-t-elle en sentant l’impatience la gagner. Il n’était pas assez tard pour se laisser aller à la moindre langueur. Du genou, elle tapota les côtes du blond pour attirer son attention et demanda gentiment :

« Bouge, j’ai une latte qui me rentre dans le dos. »

Revenue à la verticale, Léna réajusta sa lingerie et ferma sa chemise avant de s’accroupir devant le canapé pour évaluer les dégâts. Le haut d’Artiom trainait à ses pieds, elle le lui passa, goûtant de vodka, et redressa le verre qu’il avait entraîné dans sa chute sans cesser son évaluation. Bon, il n’y avait rien qu’elle puisse faire avec ses maigres compétences manuelles.

Après avoir ramassé le verre – il avait remarquablement bien survécu à sa chute compte tenu de qui l’avait fait tomber –, Léna se releva transvasa la moitié de ce que contenait l’autre verre qu’elle tendit ensuite à son voisin. Ce n’était pas de l’eau, mais ils avaient passé et de loin l’introduction vaguement normale de chacune de leur rencontre.

« Il va t’en falloir un nouveau. »

Dit-elle en se laissant retomber sur le canapé, les genoux ramenés contre elle en sirotant une petite gorgée. Les dernières traces du désir qu’avaient fait monté en elle les doigts habiles et les baisers d’Artiom était en train de s’évaporer.
  Dim 11 Aoû - 15:27
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Artiom Iejov
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Ses doigts massant ton cuir chevelu eurent un effet apaisant autant sur ton corps que sur ton esprit, te permettant un instant de te recentrer et de te concentrer sur sa respiration et la tienne, calmer la crise de larmes de frustration qui pointait le bout de son nez. Vous restez ainsi quelques instants avant qu’elle vous rappelle à l’ordre. Elle est plus réfléchie que toi, plus prompte également à se ressaisir et tu suis le mouvement imposé, machinalement. Tu t’extirpes de contre elle, vos deux peaux se décollant et le sentiment de bien être d’être plongé contre le cœur d’un être aimé – ou aimant – te fait comme un pincement au cœur. Tu restes assis à même le cadavre de ton canapé, observant son strip-tease inversé avec une lueur de déception sur le visage et dans les yeux.

Tu enfiles ton haut poisseux d’alcool, l’odeur te fait froncer le nez et la sensation du tissu imbibé te fait frémir. Défait, tu attrapes le verre qu’elle te passe et tu t’enfiles d’un coup l’alcool en geignant, presque sanglotant. « Y avait des restes de repas sous le canapé, comment je vais récupérer ça ? » Les restes du canapé ou la nourriture, difficile de savoir ce qui te chagrinait le plus mais tu renifles à qui mieux mieux. Tu l’aimais bien ce meuble, tu y avais passé plus d’heures que ton dos ne l’appréciait et les chats y avaient élu domicile. Comment allaient-ils vivre le changement brusque de décor dans l’appartement ? Tu couines en même temps que les lattes maltraitées lorsqu’elle s’écrase à côté de toi et tu caches ton visage dans tes mains. « J’accepte la couleur rouge et les couleurs basiques comme le noir ou le gris, pas le blanc mes chats vont laisser des poils partout. »
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  Mar 13 Aoû - 16:40
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Lena Korolenko
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Rire de sa mine déconfite n’aurait pas été très poli alors Léna se contenta de se mordre une lèvre pour dissimulé un sourire amusé.

« Tu ne les récupéreras pas, je crois »

Sur ce point, Artiom allait devoir se faire une raison. Elle fit un geste pour lui caresser l’épaule en signe de compassion mais retira vivement sa main en sentant le tissu humide et froid sous ses doigts. Il devrait se contenter de sa compassion non-dite. Cela dit, qu’il s’inquiète plus de la nourriture perdue sous les débris que du canapé dont venaient les débris sus-mentionnés avait au moins le mérite de la surprendre.

« Hm... n’attends pas trop pour les retirer quand même. Avec ta chance, tu risques d’attirer une famille de cafards. »

Ajouta-t-elle en fronçant les sourcils. Elle n’était pas certaine d’avoir encore envie de venir s’il se retrouvait envahi de cafards. Sans aller jusqu’à dire qu’elle était maniaque, la rousse avait tout de même quelques standards de propreté. Les cafards ne rentraient pas dans la liste de ce qu’elle était prête à supporter, contrairement aux chats.

Son regard se reposa sur le policier duquel émanaient des sons malheureux d’auto-apitoiement. Si Léna n’avait qu’un maigre aperçu de ce qu’il endurait chaque jour du fait de sa nature, elle oubliait parfois que ce genre d’accidents devait être son lot quotidien. Un peu gênée, elle reposa son verre intact par terre et combattit son dégoût pour passer un bras autour de ses épaules en essayant d’ignorer la vodka partant à l’assaut de sa propre manche. Il faudrait qu’elle évite Vojin en rentrant demain soir et qu’elle lance une machine si elle voulait s’épargner la peine de concocter une excuse valable. La dernière chose qu’elle voulait était que sa tendre moitié la prenne pour une alcoolique.

Léna se redressa, un point d’interrogation dessiné sur le visage, pas bien sure de comprendre le sens de sa phrase.

« Tu fais bien comme tu veux, tu es ici maître de ton domaine, mon cher »

Dit-elle à la place pour gagner du temps.
  Mar 13 Aoû - 19:01
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Artiom Iejov
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Artiom Iejov
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La sentence tombe comme un couperet et ta bouche s’emplit de pluie, à l’image de tes yeux. Ton canapé est irrécupérable et ce que tu cachais en dessous devait être laminé par la pression de vos fesses et de vos corps. Tu remercies cependant Mauvais Œil qu’aucun de tes chats n’ait été trouvé sa cachette sous le meuble avant qu’il ne se brise. Quant à Lena à tes côtés, c’était comme si tu étais devenu pestiféré, tu renifles bruyamment lorsqu’elle retirait sa main de ton épaule, comme dégoûtée. « Je crois que j’en ai vu quelques-uns sous l’évier, de toute façon. » Aucune malice dans ta voix mais à savoir si c’était un mensonge ou une vérité, seule ta compagne pouvait en être juge. Tu t’essuyais les yeux d’un revers de la manche, sifflant lorsque l’alcool imbibant celle-ci se retrouve au coin de tes paupières. Les yeux rouges d’irritation, tu te redressais pour observer Lena du coin de l’œil. « Donc tu vas faire un chèque, un versement ? » Sans attendre de réponse, tu te penchais en avant pour attraper son verre que tu finis cul-sec. Tu te relevais ensuite brusquement, comme un pantin sur ressorts.

Quelques pas te mènent au milieu de la pièce, prêt à en découdre avec le destin ou plus probablement à essayer de remettre un peu de dignité dans ta vie et ta posture. Tu attrapes par la peau du cou un des chats qui passe, l’autre sous son ventre et tu vas les balancer dans ta chambre malgré leurs protestations. « Si l’un de vous vomit sur mon lit, je l’étrangle avec ses viscères ! » Tu fermes la porte derrière toi, un peu trop fort, aussi la rouvres-tu pour la refermer plus doucement, pointant de l’index les chats cherchant à fuir par cette opportunité. Une fois ta menace proférée, tu t'admonestes, tu aurais au moins pu profiter pour te changer. « On mange ? Pas de plaisir de la chair, autant trouver des plaisirs de la chère ! » Tu retournes vers la cuisine, le haut toujours saturé d’alcool et tu ouvres le frigo. « Tu veux ouvrir le …. Truc, le vin ? Si tu veux te doucher ou te changer doit y avoir des affaires dans la salle de bain. » Tu observes la bouteille posée sur l’évier, appuyé sur la porte du frigo.
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  Mar 13 Aoû - 19:30
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Artiom avait l’art et la manière de la refroidir. L’incident du canapé n’avait pas réussi à éclipser son sourire mais entre la possible présence de cafards dans l’appartement et cette impression tenace que la blond voulait lui faire payer les réparations, Léna commençait à se demander si elle ne serait pas mieux dans le canapé de son bureau. D’autant qu’il venait de lui chiper son verre juste sous le nez. Alors d’accord, ce n’était pas ce qu’elle souhaitait boire à la base mais s’il essayait de lui reprocher sa désinvolture, il s’y prenait bien, le bougre.

« Tout dépendra du canapé. On verra en temps voulu. »

Concéda-t-elle avec un mouvement d’épaule agacé. Pour un flic, il semblait oublier que les sorties d’argent – les rentrées aussi, en fait tout ce qui avait trait à l’argent – laissaient des traces. Sa petite participation au remplacement du canapé se verrait forcément à un moment donné, même si elle prenait l’argent de son compte personnel. Vu sa tendance à oublier les heures, son mari se chargeait de faire les comptes, les siens aussi. Sans excuse bien rodée pouvant être étoffée d’un témoignage ou deux, elle doutait de pouvoir le tenir dans l’ignorance de ce qu’elle faisait de son temps libre.

Le plus simple aurait sans doute été de tout arrêter là, avant de commettre une erreur. Partir maintenant, rentrer à la maison pour trouver une manière de le forcer à sortir de sa coquille et ainsi retrouver leur relation telle qu’elle était avant. Au moins essayer. Mais voir le policier attraper ses chats comme des sacs de linge pour les lancer dans la chambre la fit sourire. Son bon mot lui tira carrément un petit rire. Peut-être que Léna était paresseuse ou égoïste – voir les deux – mais elle préférait profiter de ce qu’elle avait sous la main plutôt que de se casser le cul pour se rendre visible à quelqu’un qui devait la confondre avec la décoration. Quand Artiom la regardait, elle se sentait exister. Elle avait l’impression d’avoir de l’importance en tant que femme, en tant qu’elle-même, sans avoir à s’excuser ou se sentir coupable d’être ce qu’elle était. Mine de rien, ça lui faisait un bien fou. L’idée de se passer de ces moments volés ne la faisait pas sauter de joie.

« Ouais ouais... Ou alors.... »

Commença-t-elle en se relevant péniblement du canapé dans un grincement furieux de lattes malmenées. Jamais Léna n’oserait le dire à haute voix mais elle préférait exorciser immédiatement tout risque d’enclencher une série de catastrophe en cuisinant elle-même ce qu’elle devrait avaler. Avec les likhos, on ne savait jamais. Elle avança jusqu’au blond qui regardait sa bouteille de vin, négligemment appuyé sur la porte du frigo, et glissa ses doigts sur la couture de son t-shirt parfumé à la vodka.

« Tu peux commencer par retirer ça... »

Sa peau pâle se dévoila de nouveau pour le plus grand plaisir de ses yeux quand la rousse lui retira son t-shirt et elle sourit d’un air malicieux en réduisant l’espace entre leurs lèvres.

« ...et aller prendre une douche pendant que je gère les plaisirs de la chère. »

Elle enroula ses bras autour de sa taille pour l’attirer dans un baiser profond qu’elle coupa avant de le pousser avec douceur vers la salle de bain.

« Vous sentez la vodka à plein nez, capitaine Iejov. »

Ce qui laisserait à Léna le temps d’avoir le fin mot sur le mystère façon chat de Schrödinger de la présence ou non des cafards dans la cuisine d’Artiom. Viendrait-il à y en avoir qu’elle leur ferait goûter de son revers de poêle.[/color]
  Mar 13 Aoû - 22:48
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Artiom Iejov
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Tu souris malgré le manque de conviction de la jeune femme. Vous en reparlerez une autre fois et tu disparais dans la cuisine. Elle t’y rejoint en faisant hurler ton canapé – ou ses restes – dans la cuisine. Tu lui souris, les yeux pétillants – peut-être aidés par les quelques larmes que tu n’avais pas échappé – le diastème bien visible dans la risette. Ta joue se pose sur sa main, ravi des petites attentions qu’elle t’accorde, par sa présence à tes côtés, par la sensation chaleureuse de sa main contre toi. Tu te sens heureux, presque chanceux dans ces moments-là et ton cœur résonne au rythme joyeux de tes pensées.

Tu frémis sous sa caresse, te trémousse presque, ta joue collée comme tu peux pour t’approcher d’elle. Tu la laisses tirer sur les coutures, tu obéis aux injonctions et la laisse retirer ton haut. Tu aurais poursuivi l’étreinte si tu l’avais pu, ton souffle se mêlant au sien, l’ispoline pressée contre ton corps, tu inspires contre sa peau, bienheureux et calmé du stress qui t’avait broyé le cœur. « Il y a de pires odeurs, docteur. » Tu maugrées contre sa peau, tu avais eu ton content de poivrots, de sales, de crades, de cadavres aussi, dans des états divers, de décomposition parfois avancée. La mort aussi, tu l’avais sentie, tu l’avais vécue, tout comme Lena. Tu déposes à ton tour un baiser, plus chaste, sur le bord de ses lèvres et tu disparais, revenant pour récupérer le haut souillé. « Je m’occupe après de faire à manger, tu es invitée, installe toi euh… où tu peux. Pas le canapé du coup, sauf si tu te sens des euh… » Tu ne poursuis pas, hausse les épaules et retourne à ta toilette.

La douche te calme, te rassure un peu mais te permets également de retourner sur ce qui s’est passé, revenir sur les regrets. Tu soupires sous l’eau qui coule. Tu fais pratique, rapide, tu te frottes au point de rendre ta peau rouge et tu te sèches les cheveux avec une serviette. Partiellement ébouriffé, habillé avec ce que tu trouves dans ta salle de bain et qui ne sent pas le renfermé, tu la rejoins rapidement, tout sourire. « Tu peux y aller aussi si tu veux, je t’ai laissé une serviette sur l’évier ! » Un baiser dans son cou, les deux mains sur ses hanches, tu observes avec curiosité ce qu’elle prépare, inspirant les odeurs de la cuisine. « Qu’est-ce que c’est ? Tu as pas mis de poils dans la nourriture hein ? »
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  Mar 13 Aoû - 23:45
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Lena Korolenko
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Invitée ou pas, s’il y avait bien une chose que détestait Léna, c’était de rester assise à ne rien faire. Déjà que ne pas être dans le confort quotidien et rassurant de son chez soi ne la mettait pas particulièrement à l’aise, la rousse refusait de passer un temps indéterminé à réfléchir au sens de la vie assise par terre en tailleur ou faire les cent pas pour passer le temps. Aussi ouvrit-elle les placards à la recherche de son arme de prédilection dès que la porte de la salle de bain se fut refermée sur Artiom. Elle trouva sa poêle, entrebâilla les portes les plus basses de la cuisine très doucement pour voir si quelque chose bougeait avant de se redresser un tant soit peu rassuré – alors que sa famille de cafards pouvaient juste très bien dormir pour l’heure – et récupérer ce qu’elle avait ramené dans le frigo. Ses falafels sous vide à peine posés sur le plan de travail qu’elle se morigéna et secoua la tête. Il n’y avait pas un, mais deux chats dans cet appartement. Si cafard il y avait dû avoir, Artiom aurait été sûr de rentrer au moins une fois pour voir Treize ou Malchance s’amuser avec une de ses bestioles. Léna s’en voulut de s’être laissée avoir avec autant de facilité mais décida de mettre son manque de jugement sur le dégoût que lui inspirait ces sales bêtes.

Se laissant bercer par le bruit de l’eau qui coulait dans la pièce voisine, elle commença l’élaboration de son « festin » en mettant la poêle à chauffer et en trouvant un bol pour y mettre ce qui passait au micro-ondes. Quand Artiom sortit de la salle de bain, les cheveux dressés sur la tête lui donnant un air sexy en diable, elle sortait des pommes de terre du micro-onde en ignorant la brûlure sur ses doigts. Une bonne odeur, mélange d’oignon, d’ail et d’épices s’élevait des plaques chauffantes et faisait déjà son petit effet. Léna aurait presque pu suivre le fumet qu’avait remonté le blond jusqu’à elle.

« S’il y en a, ce sera la faute de tes chats. »

Rétorqua-t-elle avant de quand même se pencher un peu pour s’assurer qu’elle n’avait pas enrichi les aliments de base avec des poils de félins.

« J’ai préparé des petites pommes de terre, avec des légumes croquants et des falafels. »

Enfin... « préparé » était peut-être un bien grand mot compte tenu de son rôle dans la conception du repas. Léna planta une spatule dans la main du policier et s’écarta du poste de cuisson pour lui laisser la place.

« Je les ai déjà retourné, il ne reste plus qu’une minute ou deux de cuisson. Après il faudra les mettre avec un peu de sauce au yaourt dans une assiette et ce sera prêt. »

Expliqua-t-elle en désignant de loin le pot de sauce et les assiettes à moitié dressées avant de s’enfermer à son tour dans la salle de bain. La rousse lui avait aussi laissé la bouteille de vin à ouvrir mais il s’en rendrait vite compte comme un grand. Pour l’heure, elle avait l’intention de bien profiter de sa douche. Avec son bonne humeur, elle ne s’était pas rendu compte à quel point elle en avait besoin. Léna crapauta sous l’eau chaude en se contorsionnant pour éviter de mouiller ses cheveux jusqu’à ce que son ventre gronde de mécontentement. Elle s’enroula dans la serviette qui l’attendait comme promis et trifouilla dans les affaires d’Artiom jusqu’à trouver un t-shirt assez grand pour lui garantir un minimum de décence. Une fois rhabillée, elle sortit avec ses affaires sur le bras.

« Rien a cramé ? Je meurs de faim ! »

À défaut d’avoir Artiom tout de suite, elle se contenterait de légumes croquants.
  Mer 14 Aoû - 9:31
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Artiom Iejov
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« Mes chats sont très propres, c’est toi la créature animale. » Tu grommelles, persuadé d’être très clair. Penché par-dessus son épaule, tu observais une curiosité teintée de méfiance le repas concoté. « Des falafels ? Qu’est-ce que ce que ce truc ? » Sous tes yeux, les petites boules ressemblaient aux restes agglomérés que ton frère faisait parfois, mixant tout ce qui traînait dans le frigo avant de les faire griller à la poêle. « C’est de la viande ? » Tu étais un likho d’habitudes pour tout ce qui était culinaire – et pour beaucoup d’autres choses en réalité – tu ne t’aventurais guère plus loin que les plats que tu avais mangé avant ta transformation et ce que tu testais de nouveau était soit dû à une erreur d’achat, soit parce que quelqu’un te forçait à y goûter.

Tu attrapes la spatule et tu observes la poêle, incertain de la marche à suivre. Est-ce que tu devais les retourner, les laisser là, attendre qu’elle revienne ? Elle avait parlé de les tremper dans de la sauce au yaourt. Tu touches les falafels du bout de la spatule, t’attendant à ce qu’ils se désagrègent sous la pression. Est-ce que tu dois mettre le yaourt avec dans la poêle ? Ce n’était pas une idée géniale, le yaourt devenait liquide, plus flotteux qu’autre chose. Tu trempes un doigt dans la sauce pour t’assurer qu’il ne s’agissait pas plutôt de crème mais le goût avait quelque chose de mentholé et tu fronces le nez. Tu n’étais pas certain de vouloir te risquer à gouter ça. Au moins les patates, c’est quelque chose que tu connaissais, surtout liquide. Après une longue hésitation – et des falafels cramées d’un côté – tu te décides à les plonger dans le bol de sauce que tu poses sur l’assiette de Lena tandis que tu écrases tes patates pour en faire de la purée.

Tu observes un autre moment la bouteille de vin. Elle n’avait pas de capuchon à vis, tu allais devoir sortir le tire-bouchon. Un soupir t’échappe et tu entreprends de fouiller dans les tiroirs à la recherche du décapsuleur multi-kit. Autant dire que ton expérience fut un échec, le tire-bouchon resta coincé dans le liège, tu te coupais avec le mini-couteau même pas aiguisé et à creuser avec un autre couteau dans le liège pour tirer soit le métal, soit le bouchon, tu ne parvins qu’à rendre le tout inaccessible dans le goulot. Lena revint juste au moment où tu essayais d’attraper le tout avec des ciseaux, la bouteille sur la table, une serviette enroulée autour du doigt pour calmer la petite plaie, peu profonde mais qui saignait encore suffisamment pour imbiber le tissu. « Non ? Je sais pas ? » Tu haussais les épaules, à elle de juger de la qualité de la présentation et des produits qu’elle avait ramené. Tu avais dans ton assiette mélangé les légumes avec la purée. « Va devant la télévision, j’essaie de régler un truc. » Le bout des ciseaux enfin coincé entre le liège et le tire-bouchon, tu tirais en grognant.
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  Mer 14 Aoû - 17:33
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Lena Korolenko
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Son sourire excité laissa place à une mine tout circonspecte en découvrant le spectacle qui l’attendait dans la cuisine. Surprise, elle s’immobilisa tout d’un bloc, trop occupée à essayer de comprendre comment il en était arrivé là pour chercher à se rendre utile. Artiom semblait être en pleine bagarre avec la bouteille de vin hérissée d’un tire-bouchon et d’un couteau. À en juger par la serviette rougie qui le ceignait la main, ladite bouteille avait dû lui résister. Léna le regarda faire jouer les lames dans le goulot en se demandant ce qu’il comptait faire puis sortit de sa torpeur en l’entendant reprendre la parole.

« Euh... ok. »

Répondit-elle d’une voix incertaine avant d’attraper les deux assiettes et les apporter dans le salon.

Son regard tomba dessus quand elle les posa sur la table basse. Apparemment le vin n’était pas là seule chose dont elle aurait du se charger avant d’aller jouer les nymphettes sous la douche. Les falafels avaient l’air d’être restés un peu trop longtemps dans la poêle et s’enfonçaient à présent lentement dans la sauce. Il avait tout mis dans son assiette et elle songea que sa question de tout à l’heure aurait peut-être dû lui mettre la puce à l’oreille quant aux préférences alimentaires du likho. Avec un petit avertissement, Léna aurait pu lui trouver de la viande à mettre sur la table. Elle avisa, penaude, les deux assiettes dont il se dégageait une certaine tristesse et décida de se relever. Vu comment les choses étaient parties, leur nourriture risquait de ne pas être la seule chose triste de leur repas. S’il y avait moyen de profiter au moins du vin sans avoir dû avant aller faire recoudre Artiom à l’hôpital ou le boire en recrachant des morceaux de liege, la rousse voulait tenter sa chance. Dans son raisonnement, Léna oubliait que son choix de vin des plus hasardeux jetait d’ores et déjà un risque de mauvaise surprise non négligeable sur leur dégustation. Elle revint à pas lever dans la cuisine, et observa le blond qui luttait encore avant de s’avancer à sa hauteur et poser une main sur son bras.

« Attends, je vais plutôt m’en occuper, d’accord ? »

Ses mains s’avançaient déjà pour prendre le tout et ainsi prendre la relève.

« Laisse-moi faire. »

Ajouta-t-elle d’une voix plus impérieuse en sentant une certaine résistance de son côté. Elle tira sur la bouteille pour lui ôter des mains en continuant de protester pour le convaincre de la laisser s’en occuper. Plus elle tirait, plus elle entendait le liège grincer contre le verre. Léna bataillait encore quand elle sentit la bouteille lui rester dans les mains et un grand froid imprégner son visage et son t-shirt. Un glapissement lui échappa et lorsqu’elle rouvrit les yeux, ils étaient tous les deux dégoulinant de vin et sans doute aussi surpris l’un que l’autre. Léna commença à se dire qu’ils avaient pris une douche trop tôt.
  Jeu 15 Aoû - 11:46
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