-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 bittersweet tragedy


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

Page 1 sur 2Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

Two lost souls
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
Même la tranche de tissu qu’il possède sur le corps le brûle à présent. Chaque geste est douloureux, chaque idée brûlante. Plainte qui est sourde dans les oreilles de celui qui l’a ramassé à la petite cuillère lorsqu’il est rentré chez eux. Un chez eux qu’il sait va finir par ne plus leur appartenir. Eux deux qui vont finir à la rue, obligés de se casser parce que le prix de leur loyer est beaucoup trop haut pour eux. Hâte de se retrouver dans la rue. Un soupir s’échappe des lèvres de Yulian, il glisse son téléphone dans sa veste. Sa tête sait quoi faire, son esprit lui, énervé de devoir en arriver là. Mais le choix il ne l’a plus, on lui a craché dessus à coup d’insultes. Monde d’incapable, police qui désire voir la population brûlée.

Parfois il se demande, là au milieu de ses rues, dans un manteau à peine miteux, un col relevé et des yeux froids, qu’est ce que son monde aurait été s’il était né dans un autre pays? Loin de toute ces créatures, lorsque lui aurait pu naître en temps que simple humain. Freak. Garde espoir d’un jour meilleur lorsqu’il se retrouve là, en face de la police, de ce lieu de poulets, avec tous ceux qui pourraient encore lui détruire le corps, la vie, encore et encore.

Yulian ne fait pas de bruits quand il rentre, ne tente pas de faire un attentat non plus, pas de bombe qui saute ou d’endroits qui disparaissent sur la carte, juste lui qui vient se plaindre. «Bonjour?» Relève la tête, qu’on l’apostrophe, pourquoi pas, qu’il fasse quelque chose, que la femme en face de lui puisse régler son soucis. «Je peux vous aider?» Est-ce qu’elle peut? Il en doute, mais il ne va pas l’envoyer bouler tout de suite. «Oui.» Qu’il va passer pour un con aujourd’hui.

«Je ne comprends pas bien votre problème.» Ou c’est elle la conne, refuse de comprendre que sa vie est un terrible voyage où il n’a jamais voulu prendre un ticket. Putain qu’il vous déteste madame, qu’il déteste cette inutilité qu’est ce commissariat et de cet échec que vous êtes. Un soupir s’échappe des lèvres de Yulian avant qu’il prenne une nouvelle fois la parole. «Mon problème c’est que vous faites votre métier comme de la merde.» Oups, la voix acerbe, qu’on lui rappelle très bien pourquoi il a ce truc sur la nuque alors qu’il aurait jamais du l’avoir. Connard, ridicule.
Elle ne semble pas réellement heureuse de se faire insulter, le sang lui monte au visage et elle semble prête à lui arracher la gorge. Tiens, cherche aussi si elle a cette connerie sur elle.

«Je vais vous demander de...» «Est-ce qu’il y a quelqu’un de compétent ici ou pas? J’demande pas la lune putain!» Mais déjà trop pour elle, et lorsqu’il se lève en faisant valser sa chaise, il n’a pas l’air d’arranger les choses.
(c) DΛNDELION
  Lun 5 Aoû - 12:23
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
Les flics sont à fleur de peau, le moindre geste est une agression, le moindre regard, ton qui monte, voix qui se tend, mot mal choisi et ils font le dos rond. Tu es logé à la même enseigne et ton statut de likho est à peine écrasé par ton grade. Les officiers de police se regardent en chien de faïence, ils attendent que l’atmosphère électrique fasse péter quelque chose et de pouvoir relâcher leurs nerfs à vif. Aussi quand tu descends pour aller récupérer un dossier – t’aérer en réalité l’esprit et les jambes – et que tu entends des éclats de voix, tu t’y diriges d’une démarche qui aurait pu être plus rapide. En réalité, tu y vas à reculons, après avoir cherché du regard un autre gradé, quelqu’un pour t’éviter cette guigne ou de rendre la situation encore plus délétère.

Il n’y a pas grand monde en réalité, quelques flics qui se sont approchés quand ils ont entendu des éclats de voix et qui rongent leur frein, n’attendent qu’un autre faux pas pour mordre au cou, certains se regardent, s’encouragent mutuellement sans oser y aller. Une fliquette au milieu avec un homme, une chaise plus loin, les deux sur les nerfs, tu peux sentir les émotions confuses jusqu’ici sans même les chercher. Il suffirait d’un rien pour mettre le feu aux poudres, appuyer sur quelques cordes, influer sur leur instinct, les mener par le bout du nez et attendre que Bauer descende calmer tout ça. Une chose de plus sur sa liste d’emmerdes.

Tu clignes plusieurs fois des yeux alors que tu reprends ton pas, ça continue à bouger au centre, le cercle se referme, les civils hésitent sur la position à prendre. Un sergent se décale pour te laisser passer. D’une voix trainante, tu lâches à l’assemblée. « Messieurs-dames, on retourne au travail. » Ca hésite une ou deux secondes et ton faux-sourire adressé à tout à chacun alors que tu les dévisages un à un les invite à retourner à des travaux plus urgents. Tu t’occupes de la chaise, tu la ramènes auprès de l’homme, ton regard se perd sur la forme de son visage, ton sourire qui n’atteint pas les yeux lui est adressé. La femme est toujours rouge, tu l’observes, un sourcil arqué, attendant quelques explications, rien de bien concluant au vu de ce qu’elle balbutie. Tu tournes à nouveau le regard vers l’homme. « Suivez-moi. »

Ça bouillonne dans les yeux des gens présents, ils auraient voulu du sang, de la violence, de quoi relâcher le stress qui semblait apparaître en dent de scie depuis l’assassinat, depuis les émeutes, depuis les perquisitions. Tu indiques d’un geste souple de la main une salle de réunion qui se trouve dans un couloir adjacent, vous y serez suffisamment isolés et le regard que tu lances aux autres t’assure d’écraser les initiatives des curieux. « Je peux vous offrir un verre d’eau ? » Tu ouvres la porte et tu indiques une chaise posée contre une table où trainent encore quelques papiers.
code by EXORDIUM


  Mer 7 Aoû - 1:03
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
Regarde le, de ce sourire qui pue le faux, regarde le avec ces grands sabots. Les flics ils sont comme tout le monde, faux avec la population alors qu’ils ont une devoir envers cette dernière. Va savoir quand tu trouveras quelque chose de bien au monde dans lequel tu vis. Comme si tout était sombre, digne de chialer à en mourir. Tu pleures pas là, mais tu pue la rage, toi aussi tu veux du sang, le premier à en vouloir. Et tu sais que c’est pas ici que t’aurais du venir crier pour en avoir, enfin avoir du sang ou avoir une solution à ton problème. Personne ne pourra vraiment retirer ce que tu as maintenant gravé dans la peau. Ce n’est pas un tatouage, c’est la marque de tes erreurs. Alors tu placardes ta grimace la plus parfaite, pas besoin de faire un effort, elle qui n’a jamais quitté ton visage, tu le regardes les remettre à leurs places comme un berger avec ses brebis, regarde la façon dont tout semble si bien calibré pour eux. Mordant t’offres un doux sourire à la femme flic, celle qui avait pourtant essayer de t’aider. Est-ce que ça t’importes réellement, t’es un connard, c’est tout.

Tu souris un peu moins lorsqu’il te demande de le suivre, long souvenirs de soirées dans le commissariat. Mais tu dis rien, t’es pas vraiment en tort là, pas tout de suite ceci dit, tu passes ta vie à faire des conneries. Mais suis le en silence, les yeux braqués sur son dos, regarde comment prendre des précautions, peur de le voir faire quelque chose qui te mettrait dans une situation compliquée. Tu passes la porte en silence, peur qu’on t’interroge alors que t’as rien fait pour une fois. Petit ricanement qui s’échappe de tes lèvres. «J’aurais certainement besoin de plus fort mais vous devez pas avoir ça ici.» Tu hausses les épaules, secoue la tête avant de venir te poser sur la chaise qu’il t’as montré quelques instants auparavant. «Nan, c’est bon, j’ai pas crier assez longtemps pour avoir la gorge asséchée.» T’hausses les épaules, t’es pas penaud en soit, juste ennuyé. «Désolé d’vous avoir fait descendre de votre perchoir, vu comment les autres ont réagit vous êtes le top du panier.» Ricane doucement, c’est même pas de la moquerie, c’est simplement l’ordre social qui t’amuses. Tu l’as pas chez toi. T’as toi et les cadavres, l’ordre social y est rapidement établi. «C’est juste que j’sais pas, elle faisait exprès de pas me comprendre.»

Ou alors t’expliques mal? Un soupir et tu te laisses aller dans la chaise, pose tes yeux sur lui. «J’avoue j’ai pas été tendre avec elle. Mais ils sont sur le qui vive vos poussins dehors.» Ricane doucement en tournant la tête vers les possibles regards qui doivent converger dans votre direction.
(c) DΛNDELION
[/quote]
  Jeu 8 Aoû - 0:53
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
Il cherche les ennuis, les embrouilles, tout pue la provocation et les fausses demandes. Il proteste mais contre quoi ? Même lui ne doit pas savoir, il est juste en colère et trouve en la police une victime parfaite pour ses braillades et ses cris. Est-ce que ça va améliorer sa vie ? Non mais il aura au moins l’impression d’avoir été un bon petit rebelle à avoir tenu tête quelques instants, il enjolivera tout ça, dans sa tête et pour les autres, puis un jour il réessayera et ça ouvrira une vocation ou il se fera arracher la mâchoire. Tu le sens, il n’a rien, ce n’est pas une créature. Tu offres un sourire faible, indulgent, à sa boutade, ça n’atteint ni tes yeux, ni ton cœur. Il ne t’amuse pas, ils ne t’amusent plus tous ces petits cons qui hurlent pour d’autres, tu attends juste qu’ils passent, se fatiguent, tu les laisses déballer leurs idées préconçues, leurs « nous sommes des alliés » ou « tous des connards, faut les buter » et tu opines en silence pour que ça aille plus vite. Tu promets d’en référer, toujours, de noter et tu leurs dis adieu, eux avec l’impression d’avoir été écoutés, d’avoir servi à quelque chose et toi las des mêmes rengaines.

Tu clignes à peine des yeux, l’assentiment au bout des cils, tu restes debout pour l’instant, tes doigts pianotant dans le vide, la curiosité lourde dans tes paupières, tu attends qu’il ait fini de poser le décor, que tu puisses le mettre dans une case. Il ricane, se gausse, se ridiculise et tu attends juste. Il va bien sortir quelque chose d’intéressant, non ? Non. Tu attends toujours. Puis, lorsqu’il continue à ne rien expliquer tu penches sensiblement la tête sur le côté. « Très bien. En quoi pouvons nous vous aider, monsieur … ? » Ton ombre se reflète contre le mur, trop noire, tu l’effleures à peine du regard, tu vas chercher dans un panier un carnet, pouvoir noter ce qu’il te dégobille et peut-être l’oublier, la balancer dans un coin avec toutes les autres. Depuis l’assassinat, il y a beaucoup de gens qui ont des choses à dire, qui « osent » l’ouvrir, qui se croient tout permis et sont surpris quand leurs crachats reçoivent des baffes en réponse.
code by EXORDIUM

  Jeu 8 Aoû - 13:35
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
T’es insupportable, tu le sais, l’autre aussi. Mais t’as toujours été comme ça, incapable à changer, aussi chiant avant que maintenant. Peut-être pas tant que ça, peut-être que t’avais plus de limites avant, lorsque t’avais Viggo au dessus de ton épaule, qui te surveillait et savait quoi faire de toi. Maintenant t’as personne pour te surveiller, tu dérailles, tu dis n’importe quoi, tu te fais détester par qui le veut bien. T’as pas vraiment le choix, si les gens s’écartent au moins t’as pas à voir leurs peurs. Mais bon, t’es pas fan de te faire détester. Alors tu tombes un peu le petit rire. Parce qu’après tout, c’est ce qui t’as valu ta place dans cette situation, si t’avais su tenir ta langue, tu serais pas là.

Tu t’humidifie doucement les lèvres. «Letov, Yulian Letov.» C’est la seule chose dont t’es certain. Ton nom. Et encore tu sais bien qu’il a été modifié depuis les années. Mais c’est celui que t’as depuis que t’es gamin, alors il te convient très bien. «Pour ce qui est de ma présence ici.» Tu hausses les épaules. «Je suis venu ici parce que je savais pas où aller, qui sont les autorités compétentes vers qui se tourner.» Tu n’es même pas sur de la présence d’autorités compétentes dans cet univers, ça t’effraie autant que ça t’amuses. «Pendant les perquisitions j’ai... Pas vraiment été la personne la plus agréable avec les forces de l’ordre. Le soucis c’est que... bah...» Tu soupires, sait pas réellement comment formuler cette chose à haute voix, alors tu tires sur ton col, révèle l’arrière de ta nuque, là où la cicatrice te brûle de plus en plus fort.

«J’ai peut-être abusé, mais j’ai pas mérité ça. J’ai que deux points sur le poignet pour une raison, j’pas mort, pas une créature revenu d’outre-tombe.» T’as encore un problème avec tous ceux qui reviennent d’entre les morts, oublie pas ton ex qui est revenu comme si de rien n’était. «Je sais qu’on peut pas retirer une marque comme ça... Mais disons que j’ai rien de nocif envers cette société.» Connerie sur connerie, t’es sûr que la royauté te déteste, ta princesse est morte de toute manière. A quoi ça sert de s’accrocher à l’idée que tu pourras un jour t’intégrer dans leur société de toute manière. T’hausses les épaules. «Puis je vais pas commencer avec le loyer, j’vais finir à la rue.» Tu rigoles mais tu sais que c’est vrai.
(c) DΛNDELION
  Dim 18 Aoû - 17:09
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
Est-ce que ce nom résonne dans ta mémoire ? Un peu, ça effleure quelque chose et tes yeux observent avec plus d’attention les courbes du visage, le nez, les yeux, la mine renfrognée. Tu notes son nom sur le carnet, par acquis de conscience et tu l’observes, décortiques les lettres. D’une oreille un peu distraire, tu écoutes la rengaine habituelle, les plaintes contre la tyrannie des forces de l’ordre, comme si c’était une nouveauté, comme si subitement le Tsar était devenu plus violent, plus répressif. L’ennui perlant au bout des cils, tu remontes ton regard vers l’homme, patientant paisiblement le temps de la suite de ses explications.

La tentative pour se faire plaindre te fait soupirer et tu poses ton menton dans ta main, glissant jusqu’à ta bouche dans ta paume. Les jérémiades arrivaient, un de ces nombreux « cépamoi » qui ressemblait aux autres, bouffi d’orgueil et de rancœur mal placée, persuadé d’être l’agneau pascal, celui qui n’avait pas mérité son sort. TU redresses suffisamment la tête pour te permettre d’articuler distinctement « Et donc qu’est-ce que vous voulez que la police de Moscou fasse pour vous, monsieur Letov ? » Outre prendre une plainte qui ne serait jamais menée à bien, le pauvre gosse n’aurait pour toute compensation que le droit de continuer d’exister. Qu’est-ce que la police pourrait bien faire de plus pour les problèmes d’argent de ce connard ? Lui tapoter l’épaule et lui offrir de le loger à l’œil parce qu’il a insulté et résisté une nuit où il ne le fallait pas ? Quand on s’oppose aux forces de l’ordre, il faut s’attendre à en subir les conséquences. « Si vous avez été pucé, c’est que vous avez ou que vous présentez un danger, détenez des objets illégaux ou agissez inconséquemment, monsieur Letov. » Sa remarque sur les morts et les créatures t’avait à peine fait tiquer mais un marsiliya qui s’irrite autant d’être comparé à une créature avait plus d’une chose à se reprocher.
code by EXORDIUM

  Dim 18 Aoû - 22:18
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
Tu vois bien qu’il ne fera rien pour toi, t’en est totalement sûr en fait. Et comment tu le sais? Parce que t’as l’habitude de la flicaille inutile. Semble-t-il que t’es encore tombé là dessus, de ces gens qui savent rien faire pour t’aider... Ou qui ne veulent rien faire pour. C’est souvent comme ça. T’es que Yulian après tout. Et t’as pas grande importance pour la population. Tu sais. Les autres qui prétendent que tu ne fais que Caliméro. Peut-être, mais ça te fait relativement chier que l’autre te regarde avec des yeux de merlan frit comme si tu disais un tas de connerie sur tas de connerie. Tu sais que t’es pas le mec le plus agréable du monde, mais c’est bon, un peu d’effort, un peu de sérieux, du professionnalisme?

Tu le vois bien son air totalement soûlé... Faut dire, dans sa situation t’aurais certainement eu la même tête. Mais là tu ne fais que hausser les épaules. «J’en sais rien... Je sais que porter plainte serait inutile. Je sais aussi que tout ce que je vais dire n’aura aucun intérêt face à ce que va dire la royauté...» C’est vrai qu’en fait... Qu’est-ce que tu fous là? Tu peux pas te permettre d’être à aller attaquer tout le monde, tu peux pas rentrer dans le château et crier au scandale. T’aurais pu le faire avant non? Tu sais quand t’avais la princesse au château qui était au petits soins pour toi? Maintenant elle croupit au fond de son tombeau avec son gamin. Tu passes vraiment un après-midi souvenir génial.

Lève les yeux au ciel, ouaiiis, un vrai danger pour la société, malheureusement tu sais bien que tu peux pas te permettre de le dire au flic devant toi, non? «Sérieusement?» T’hausses un sourcil, t’es pas vraiment surpris par ce qu’il vient de dire mais bon. Tes pieds glissent de la table, tu viens mettre tes bras dessus, un regard braqué sur lui, le plus intensif possible. «Donc, c’était pas normal d’insulter la flicaille parce qu’elle débarque de bon matin et que je voulais juste dormir?» Et que j’avais aussi un peu de plante pas légale mais bon. «Donc, il y a vraiment rien à faire? Du style...» Pense un moment. «C’est quoi votre nom à vous?» Totalement à part, mais t’as un plan qui se dessine dans ta tête.
(c) DΛNDELION
  Dim 18 Aoû - 23:56
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
« Ce n’est pas normal d’insulter qui que ce soit, même de bon matin. » Tu comprends parfaitement le besoin de relâcher la pression, de laisser parfois passer des insultes et même de jurer et injurier mais … Mais la police devait être respectée et ce n’était pas en laissant passer pour des circonstances non atténuantes que le laisser-aller ambiant allait s’améliorer. Yulian Letov était un exemple de ce genre de personnes qui pensaient qu’avec un peu de grande gueule, le service public se mettrait à son service à lui. Sauf que les représentants de l’État et du Tsar ne pouvaient se permettre de laisser passer le moindre propos diffamatoire, même à 4 heures du matin. « Du style … ? » Tu l’invites à poursuivre. Son attitude est à peine plus ouverte mais le fait qu’il ait enfin ôté ses pieds de la table témoignait de… de rien du tout, il restait un petit con, à peine plus contrarié, qui pensait que s’approcher physiquement allait t’impressionner et que laisser tomber l’attitude bravache allait excuser les mots passés.

Tu soupires à la question qui suit, le stylo tapotant doucement contre le carnet où n’est marqué que le nom de l’homme et son statut de marsilyia pucé. Si tu n’avais jusqu’ici pas l’intention d’en référer et de laisser son dossier couler, tu étais maintenant décidé à pousser plus avant tes recherches. Il faut dire que Yulian Letov résonne dans ton esprit, d’une manière pas tout à fait désagréable mais qui te reste sur le bout de la langue, avec le goût acre du malheur et de la poussière. « Capitaine Artiom Iejov. » Inutile d’en faire un secret, l’homme pouvait savoir ton identité, il lui aurait suffit de s’adresser à l’accueil pour l’apprendre si tu avais refusé de lui fournir ton nom. « Poursuivez. » Tu n’avais pas que ça à faire et tu avais déjà suffisamment l’impression d’avoir perdu ton temps pour t’attarder en compagnie d’un homme frustré tel que lui. La police récoltait vraiment les désœuvrés, les imbéciles et les troufions.
code by EXORDIUM

  Lun 19 Aoû - 0:07
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
«Alors, je pense avoir encore le droit d’insulter qui je veux dans mon appartement.» Certaines limites ne doivent pas être dépassées. Et t’es pas fan de celle-là. Disons qu’il y a surtout des limites que toi tu franchis, petit con que tu es. Et celle que tu veux que les gens ne dépassent pas avec toi. Parfaite image de la prétention qui est la tienne. T’es un con, tu l’as toujours été et tu le seras toujours. A vrai dire ce qu’il te tombe dessus n’étonnes personne. Tu l’as bien cherché, que ça te tombes dessus, il était temps. Certains riraient en te voyant de cette façon, tu es bien heureux de travailler avec des personnes décédées. Sa question te sort de tes pensées. Du style t’en sais rien. C’est pour ça que tu réponds pas depuis tout à l’heure. Tu peux plus faire de scandale, t’en as pas les moyens qu’ils soient financiers ou physiques. Tu peux pas faire grand chose contre eux. Félicitations pour un nouvel échec Letov. Maman serait fière. «J’en sais rien. Vous non plus ceci dit. Si je dis un truc contre la royauté, dans moins d’une semaine j’ai disparu, enterré dans mon propre cimetière.» Déjà que le Tsar voulait ta peau pendant un temps.

«Capitaine Artiom Lejov..» Tu répètes doucement, te rentres le nom en tête sans pour savoir pourquoi il sonne de cette manière. Tes sourcils se froncent, observe son visage, comme pour y déceler une réponse. T’as déjà l’air d’un imbécile depuis le début de cette conversation, t’as plus besoin de faire genre maintenant. Tu rigoles doucement. «J’ai plus rien à poursuivre. J’ai merdé avec la police, fallait peut-être pas, j’suis marqué et même si je pense que personne devrait mérité ça, je pense que moi encore moins.» T’hausses les épaules, comme si ce que tu disais n’était que pure logique. Tu te demandes au passage comment il fait pour garder son calme parce que même toi t’aurais pu te tarter tellement t’es chiant.

Ceci dit, t’as compris que l’autre peut rien pour toi. C’est pour ça que tu comptes répondre à ton autre question, celle qui trotte dans ta tête. «Hey mais sinon... Vous êtes né à Moscou?» T’as vraiment aucune crédibilité, t’attends juste qu’il t’envoie bouler, alors tu préfères prendre les devants. «Je sais, ça a pas grand rapport mais j’suis sur de connaître ce nom.»
(c) DΛNDELION
  Lun 19 Aoû - 15:45
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
Tu as envie de soupirer, que ce soit face à la paranoïa de l’âme ou parce qu’il n’arrivait pas à la fermer. Tu retiens pourtant l’air entre tes dents, tes narines se dilatent à peine et ton regard erre à nouveau, ennuyé. Ennuyé par tout ça, par ce gars qui se sent visiblement plus intelligent, plus ouvert, voire plus éveillé que les autres. On ne critique pas le souverain ou l’état, c’est du savoir vivre, de l’instinct de survie et du bon sens. On ne mord pas la main qui nous nourrit et nous éduque. Tu passes ton index sur tes lèvres fraichement humectées, tu opines sans croiser son regard lorsqu’il répète ton nom, l’écorchant, sûrement à dessein. Ton nez se frousse avec le petit rire, tu t’impatientes mais tu essaies de faire bonne figure, encore un petit moment. Tu te fais chat à observer, patienter, prêt à donner un coup de patte dès que ta patience se serait définitivement évaporée. « Pourquoi vous ne mériteriez pas ça plus qu’un autre ? » Petit flocon spécial, le Letov ? Qu’est-ce qu’il avait de si important ? Travaillant dans un cimetière, si tu comprenais bien ce qu’il bectait, il n’avait sûrement rien d’avantageux dont il pouvait se vanter.

A fouiller, vu ses manières effrontées, il pouvait très bien déterrer des cadavres pour les dépouiller ou les vendre à des créatures peu regardantes et encore moins scrupuleuses. Tu soupires et tu restes où t’es, le coude toujours sur la table et la main qui soutient ta tête. A sa question, tu clignes plusieurs fois des yeux et tu cherches l’amusement ou la moquerie dans son regard. Tu n’avais pas d’accent particulier ou de traits qui te marquaient suffisamment comme métèque, si ? Oh et puis… Après tout, pourquoi pas ? Qu’est-ce que cela changerait de lui dire la vérité ? Être né à Moscou ou en périphérie de la ville, voire dans les régions plus rurales ne changeait pas grand-chose aux capacités que tu pouvais offrir et l’intérêt que tu portais à l’estime de Letov n’est pas assez important pour qu’il puisse t’insulter durablement. « Non. » Son nom te disait également quelque chose et tu te prends à observer à nouveau les traits du visage. « Votre nom me dit quelque chose, aussi. » L’intérêt n’était pas suffisamment éveillé pour que tu te redresses complétement. « Quel est votre patronyme ? »
code by EXORDIUM

  Lun 19 Aoû - 17:14
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
Pas de raison aucune, tu le sais mais t’aime à garder la face, que l’autre ai pas une raison de te renvoyer directement parce que ‘mon dieu qu’est-ce qu’il était con ce mec’. Bon, peut-être qu’il le pense déjà. A vrai dire, tu le penses pour lui-même, de la façon dont il bouge avec une rapidité déconcertante pour écrire quelque chose dans son carnet. T’as inspecteur rapide devant toi mais c’est pas grave, t’es venu pour te plaindre et ouais, t’arrives bien à te plaindre. Bon après, tu te plains et ça va peut-être faire quelque chose un jour. «Je sais pas, j’ai pas de raisons. J’dirais que j’ai pas eu la malchance de mourir encore, donc je peux être traiter comme un être 100% vivant?» T’hausses les épaules, fait sonner l’évidence. T’as déjà failli mourir, plusieurs fois, combats de nuit qui ne t’aident pas vraiment à tenir la forme. Tu passes encore pour un connard, mais bon, vu où t’en es avec lui, c’est plus vraiment grave. Point de non retour.

T’es pas sauvé avec tes questions. Tu doutes pas sur l’idée qu’il a certainement envie de sortir son arme et de t’enfoncer le canon entre les dents. Oups, c’est peut-être ton talent, savoir faire des conneries comme ça avec les autres. «Non?» Tu hoches doucement la tête, tu penses, creuse la mémoire, pas la meilleure du monde. Pourtant tu sais au fond de toi, le sentiment qui veut pas partir. Au moins t’es sûr de pas être totalement taré lorsqu’il dit que ton nom aussi ne lui est pas inconnu. Sourcils froncés et grande interrogation. Tu grimaces à sa question. «Pas de patronyme. J’ai que ce nom là.» Tu sais même pas si c’est le vrai mais c’est celui qui est écrit sur tes papiers donc tu préfères t’y tenir. T’hausses les épaules. «J’étais le gamin un peu con qui faisait des bêtises et qui se tenait à l’écart.» Tu parles de ton enfance sans soucis, comme si c’était ton pote. Tiens d’ailleurs, c’est quoi son âge, ça pourrait t’aider. Mais t’oses même plus poser la question, t’es déjà un gros con depuis le début. «Vous étiez dans le coin en grandissant?» Comme s’il y avait beaucoup d’endroits où aller, tes questions ont de moins en moins de sens face aux siennes.
(c) DΛNDELION
  Mar 27 Aoû - 0:49
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
Tu arques un sourcil, plus amusé qu’énervé à présent par ses tentatives futiles de paraître plus. En étant humain il n’y avait qu’une chose qui puisse être prouvée, c’est qu’on était parvenu d’une façon ou d’une autre à se maintenir en vie et qu’on avait trop les foies pour aller essayer de se suicider pour renaître autrement. Ton menton sur ton poing, tu lui souris, sans caresse ni détour, sans rien de vrai dans cette risette moqueuse ou bien juste fausse. « Vous serez traité comme toute personne venant faire une réclamation, morte ou vivante. » Tu frottes le bout du stylo contre tes lèvres, le quittant un instant des yeux pour observer la vitre de la porte. La vue sur le couloir te permet de voir passer quelques officiers de police mais personne ne s’arrête ou vient à ton secours.

Ton nez se frousse. Même toi tu as un patronyme, encore que tu ne pourrais certifier qu’il est juste. C’était celui que ton frère notait sur tous tes papiers, pour l’hôpital, pour l’école, pour les prêts et pour les inscriptions diverses et variées. Il t’est parfois passé par l’esprit de recontacter tes géniteurs, au moins leur annoncer la mort de ton frère, encore que tu restes persuadé qu’ils ont fini par l’apprendre d’une manière ou d’une autre. Plus de 30 ans sans nouvelles… Artiom numéro 4 ou 5, disparu à la capitale, dont le deuil a été fait dès qu’il a été envoyé à la ville, voilà comment tu te considères. Un instant, ton regard se perd dans les ombres de la mémoire, puis tu te reconnectes avec la réalité, tu clignes des yeux, les paupières lourdes et les cils teintés d’ennui. « Tverskaya. C’est un vaste quartier, il y a beaucoup de monde à Moscou. » C’était là que tu étais allé t’installer chez ton frère, dans un réduit presque. Tu avais dû lâcher l’appartement lorsque tu étais mort mais étant donné l’état dans lequel tu l’avais mis et les malheurs que tu avais causé dans la rue, ç’avait été pour le mieux. Les gens n’auraient pas apprécié de te voir revenir avec une ombre trop noire. Personne n’y prêtait réellement attention mais une fois qu’un œil s’y était suffisamment attardé tu pouvais être sûr que les rumeurs auraient enflé au point de t’écraser et, surtout, t’auraient empêché de te relever et faire quelque chose de ta vie. « Il faudra être plus précis, en tout. Je ne peux vous identifier, vous aider ou vous conseiller quoi que ce soit si vous êtes aussi vagues dans vos explications. » Cela incluait bien évidemment autant la plainte non aboutie qu’il était venu déposer et les tentatives de retrouver d’où il te connaissait. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie et où habitez-vous, monsieur Letov ? »
code by EXORDIUM

  Mar 27 Aoû - 1:27
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
Tu viens soupirer doucement. La personne en face de toi ne semble pas réceptive. A rien du tout. Que tu fasses de l’humour, que tu sois poli ou que tu fasses totalement autre chose, ça ne semble même pas de fonctionner. Et c’est même totalement dommage. Après, tu devrais voir l’habitude avec toutes ces personnes qui ne te comprennent pas. Tu dis beaucoup d’imbécilité en permanence, les gens fatiguent très vite de ta façon de parler. Mais là t’avais espoir quoi, tu venais pour un vrai sujet quoi! Bon, certes, tu venais te plaindre d’avoir fait de la merde et t’avais besoin d’aide pour réparer tes propres conneries... Mais en soit, inspecteur pas copain là, il aurait pu faire un simple effort? On dirait que t’arrives pas à convaincre les forces de l’ordre non plus. «Ouais.. Merci de préciser.» Tu secoues la tête une nouvelle fois, mais bon, faut bien que tu garde un visage un peu accueillant, il te supporte déjà depuis plus de 10 minutes, on ne peut lui en vouloir d’être un peu fatigué. Quoique tu te demandes si t’aurais pas été mieux en voyant quelqu’un d’un peu plus important quoi.

Tu vois bien son regard, presque comme hautain. Qu’est-ce que tu peux y faire? Tu connais que ce nom là, sait même pas si c’est celui de ta mère ou de ton père. Tu sais même pas si c’est le vrai nom mais t’as jamais voulu poser cette question, tu te souviens bien comment Silas s’est pris une rouste la fois où il a demandé. Après, ce connard porte le même nom que toi, tu dois bien te douter que c’est celui de ta mère. Tu préfères pas le préciser, s’il fait ses recherches tu sais pas trop sur quoi il risque de tomber. Mais t’affiches un petit sourire. «Ouais j’habitais là aussi! Avec mon cousin.» Et sa famille, mais il a pas trop envie de s’attarder sur les mauvais souvenirs de son enfance. Tu l’observes encore, comme si son identité allait surgir dans ta tête en mode «bim c’est moi.» T’hausses les épaules. «Beaucoup de monde, ouais. Ceci dit la moitié n’a pas survécu jusqu’à l’âge adulte.» Tu te souviens des gamins malades, comment les oublier, certains crachaient leurs poumons à chaque minutes.

Tu viens te gratter le haut du crâne, le remercie mentalement de te sortir de tes pensées. «Pardon... J’essaie j’essaie mais je suis pas la personne avec la meilleure des mémoires.» Dis plutôt que tu as décidé toi-même de tout mettre à l’intérieur de toi et de tout oublier parce que c’était trop dur à vivre. Mais peut-être que c’est trop tôt pour jeter ça au visage de l’homme. «Je suis croque mort.» Tu rigoles doucement. «C’était pas vraiment le métier que j’avais envie de faire étant gamin mais c’est celui qui paie.» Tu te passes la langue sur les lèvres, geste totalement extérieur à ta pensée. «Toujours au même endroit, j’ai un appartement à tverskaya.  Pas un palace, mais ça fonctionne pour mon cousin et moi. Il a été perquisitionné le même jour que toutes les autres. Et.. Et bien, j’ai pas été agréable, ils ont aussi trouver tout un pot de... de plante quoi et...» T’hausses les épaules, pas besoin d’en dire vraiment plus.
(c) DΛNDELION
  Mer 28 Aoû - 23:12
Revenir en haut Aller en bas
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Artiom Iejov
Impétuosité : 279
https://thecult.forumactif.com/t647-le-sourire-qui-n-atteint-pas-les-yeux-artiom https://thecult.forumactif.com/t641-you-play-games-i-play-tricks
bittersweet tragedy Empty


Bittersweet tragedy
Tu n’es pas le genre de flic à faire dans l’empathie, il faut dire qu’avec la surcharge émotionnelle que tu portais déjà en continue, tu aurais abrégé ta carrière depuis plus de 15 ans. Aussi les histoires dramatiques, tu n’y prêtes guère plus attention, elles sont souvent très enjolivées, beaucoup de ouin-ouin et de cépamoi. La violence des morts, la résurrection et les problèmes provoqués par les créatures n’étaient que l’une des mines à pathos que tu pouvais entendre en boucle. Moscou était une grande ville, avec sa dose de personnes mauvaises, ses malheurs et ses aléas qui détruisaient autant de vies que pouvaient le faire quelques likhos mal intentionnés. Tes paupières à demi-closes, tu le laisses raconter les histoires d’une enfance triste, somme toute assez raccourcie. A croire que Moscou hébergeait la lie de l’humanité en plus de ne pas avoir accès à des lieux de santé décent. Tu aurais pu ne pas y croire si tu n’y avais pas aussi grandi et que tu n’avais pas souvent manqué de soins et de quoi te vêtir proprement. A force de récupérer les fripes de ton aîné et avec ta maladresse, les patchworks finissaient eux aussi par s’user. « Essayez surtout de vous concentrer sur ce qui est important, les phrases trop vagues et les informations banales ne vous donnent aucun crédit. » Tu rouvres grand les yeux, pour mieux observer le crayon entre tes doigts. De l’ongle de l’index, tu grattes un peu de la peinture bon marché qui l’entoure. « Croque-mort, très bien. A quel cimetière ? » Tu redresses la tête. Cela devrait être facile de le retrouver à partir de là, la profession était suffisamment peu répandue pour pouvoir suivre aisément ses employés.

Une vague d’amusement se propage alors qu’il raconte, penaud, ce qui lui a causé tant de troubles. La possession était effectivement illicite et vu le bonhomme, il s’en tirait à bon compte de n’avoir que ça à se reprocher. Il ne manquerait plus que fouiller pour découvrir qu’il faisait du détournement de cadavres ou vendait des places au cimetière pour cacher des corps. « Vous consommez ce que vous vendez ? » Tes yeux pétillent un instant avant de retrouver leur apathie passée. Ton nez se frousse et tu tapotes le crayon contre tes lèvres après avoir écrit sur ton calepin les nouvelles informations. Tu finis par lui demander de but en blanc. « Vous avez quitté la ville ou le quartier un moment ? »
code by EXORDIUM

  Mer 28 Aoû - 23:27
Revenir en haut Aller en bas
Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Yulian Letov
Impétuosité : 227
https://thecult.forumactif.com https://thecult.forumactif.com/t140-cannibal-class-killing-the-so
bittersweet tragedy Empty

bittersweet tragedy
Artiom & Yulian

« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain?  »
Tu pousses un long soupire. «Oh la vache, vous êtes barbant.» Wow, quel emploi du vocabulaire Yulian, maman serait fier de toi décidément. Bon, sinon t’es fier de l’emploi mais tu te rends compte que le barbant dans le groupe c’est toi, tu dois l’ennuyer tout particulièrement. Après t’es pas vraiment très fan de la façon dont l’autre te parle après tout, visage froid et regard fatigué. Plus le temps passe, plus tu te dis que t’aurais pas du venir ici, pas vraiment parce que c’était une superbe mauvaise idée. Mais bien plus parce que tu t’ennuies passablement et que votre temps aurait été épargné pour l’un comme pour l’autre. T’es presque sûr qu’il aurait du t’envoyer bouler un peu plus tôt, la situation aurait été réglée et puis ça s’en serait fini. Bordel. «Je suis croque-mort au funérarium d’arbatskaya.» T’as compris, c’est bon, t’arrêtes d’essayer de faire la conversation et dire de la grosse merde parce que ça ne semble pas l’intéresser cet illustre inconnu là.

Un froncement de sourcils. «Ce que je vends?» Tu l’as pas pour ça, jamais tu vendras cette merde. T’as pas eu le choix de devenir comme ça, histoire de famille, comme quoi c’était la chose à faire. T’as hérité du bocal, rempli de la fleur pourrie, de ce que jamais tu n’aurais voulu avoir.  T’as pas pu te résoudre à tout jeter, t’aurais voulu mais t’avais toujours peur de représailles, comme si elle allait sortir d’entre les morts pour se venger de toi. Mais bon, au final regarde où tu en es. T’as perdu le bocal. «Je n’ai jamais vendu du raskovnik.» Tu le regardes comme s’il venait de dire la plus grande des horreurs. Ok, t’es peut-être pas une personne bien, mais tu peux pas ruiner la vie d’un inconnu juste pour te faire un peu de blé. «Oh moins jvois que la police pense comme l’état.» Du moins le mec en face de toi. Tu te laisses retomber dans la chaise, t’as perdu le peu de sympathie qu’il te restait pour lui. «Pour ce qui est de la consommation, non je n’ai pas décidé d’en consommer volontairement. Une fois fait j’en avais plus l’intérêt.» Plus de besoin de répondre avec sympathie, plus besoin de s’étaler dans de longues explications pour tenter d’être sympathique. Tu vas juste répondre à ses questions alors que tu sais qu’elles ne servent à rien.

T’hausses les épaules, pour toi la question n’a pas d’intérêt. «Non.» T’as pas l’argent, t’aurais voulu aller où? T’aurais voulu fuir? «Non j’ai juste changer de quartier pour aller vivre ailleurs.» Tu serais aller où. Question con. «D’autres questions?»
(c) DΛNDELION
  Dim 22 Sep - 22:07
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
bittersweet tragedy Empty

 
Revenir en haut Aller en bas
 

bittersweet tragedy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Page 1 sur 2 1, 2  Suivant


 :: a last dance :: archives rp