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 Walking through an empty underworld • Esfir Lolkova


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Watching demons wait 'til I leave you



Walking through an empty underworld of demons dancing. I'll drag you into my home, lose you deep in my thoughts, fall inside the rabbit hole again.




La petite poudre blanche qu'elle venait d'inspirer par la narine eut un effet immédiat, avec autant de force que celles d'avant. La musique tapait toujours aussi fort, la pulsation des basses heurtait la poitrine de Liv avec une puissance agréable et l'alcool la rendait euphorique. Elle ne savait pas dans quelle fête elle était, elle ne l'avait jamais su. On lui avait envoyé un message pour lui proposer une soirée et Liv avait accepté. Elle ne connaissait pas le propriétaire de la maison, savait encore moins qui c'était, et elle aurait pu le deviner au fur et à mesure que la fatigue faisait partir les gens si elle avait été en état de remarquer ce genre de détails mais ce n'était pas le cas. Elle était perchée, saoule, et à chaque fois qu'elle abandonnait la pièce sombre dans laquelle vibrait la musique pour aller aux toilettes elle se rendait compte que sa vision était complètement trouble. Alors elle se regardait pendant quelques secondes dans le miroir, évaluait à la largeur de ses pupilles le temps qu'elle devait encore attendre avant d'en reprendre, buvait un peu d'eau, et elle repartait danser. A son âge elle devrait avoir une situation stable, un travail, un mari ou au moins un copain et éventuellement un enfant en préparation, mais rien de tout ça n'était pour Liv. Elle était déphasé, dans un autre univers, sa vie s'était arrêtée en Norvège en même temps que l'emprisonnement de son ex petit ami qu'elle crevait d'envie de revoir. Elle aurait pu se trouver quelqu'un d'autre, refaire sa vie, repartir sur de bonnes bases, mais Oliver était toujours omniprésent dans son esprit. Et pourtant ça faisait déjà un paquet d'années qu'elle était partie.

Liv revint dans la pièce principale pour la énième fois de la soirée, mais il n'y avait plus personne. La musique tambourinait encore mais elle n'avait plus ce pouvoir électrisant du début de soirée. La jeune femme resta plantée là pendant quelques secondes, les yeux fermés, avant de se rendre compte qu'elle commençait à dormir debout. La cocaïne ne faisait plus effet mais la MD chamboulait encore ses sens et l'alcool l'assommait. Il était grand temps de rentrer. Lorsqu'elle mit les pieds en dehors de la maison elle se fit littéralement agresser par les rayons du soleil qui se levait. Le ciel était orangé, l'air encore frais, et elle crevait d'envie de s'étaler dans son lit. Non, en fait dans n'importe quel lit moelleux. Elle avait marché une bonne vingtaine de minutes avant de capter qu'elle aurait pu dormir sur place. Elle tapota légèrement ses poches pour trouver son téléphone, dans l'optique d'utiliser google map, mais lorsqu'elle le trouva elle se contenta de lire l'heure. Il était bientôt huit heures. Elle se remit à marcher, encore trente minutes -qui passèrent comme trois- et s'arrêta devant un studio. Alors elle était loin d'être arrivée à l'autre bout de Moscou puisqu'elle avait simplement tourné en rond et elle se trouvait toujours à Zamoskvoretchiye, mais pour sa décharge la porte qu'elle venait de pousser ressemblait énormément à celle de Léon. Elle la claqua derrière elle et força ses yeux à s'ouvrir légèrement pour calculer plus ou moins la trajectoire vers la chambre. Tiens, les escaliers avaient changé de place ? Dah. "Léon, j'suis rentrée !" cria-t-elle en norvégien. "J'vais dormir, j'suis arrachée..." ajouta-t-elle dans une moitié de russe et d'anglais. Et puis elle monta et ouvrit une première porte qui lui fit froncer les sourcils. Depuis quand avaient-ils un placard à balai ? Tout était dans la salle de bain d'habitude. Elle ne chercha pas plus loin et poussa une autre porte. Tiens, il a changé les draps ? Liv s'avança vers le lit propre et se laissa tomber dessus dans un gémissement de bien être. Elle attrapa un des oreillers pour le serrer contre elle tandis qu'elle lovait sa tête contre l'autre oreiller. C'était étrange, parce qu'elle ne reconnaissait pas l'odeur de son shampoing, mais elle ne se posa pas plus de question que ça, déjà sur un petit nuage de confort.

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  Mar 30 Juil - 15:31
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Esfir Lolkova
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WALKING THROUGH AN EMPTY UNDERWORLD.
Une peau telle la toile de sa vie. Couleur de chocolat, vierge d'encre, sa cliente inspire et expire plus rapidement. Appréhension de la douleur qu'elle s'imagine intolérable. Elle n'a pas tort. Quelques petites natures ne peuvent endurer son art, sans vomir ou abandonner à mi-chemin. Entre ses mains, la machine et l'aiguille qui ne tardera pas à laisser sa trace et compter une histoire sous forme de dessin. Par chance, ce n'est ni un papillon, ni quelques traces de pattes de chats qui l'attendent. Non, celle-ci est une originale et une créature légendaire comme Esfir. Après quelques recherches, c'est une image qui témoigne de la réalité qui l'habite, que la belle a choisi. Sourire complice, avant que finalement le travail commence et qu'elle sursaute au premier contact. « Respire, la peau s'engourdit et le résultat effacera chaque instant. Promis. » Qu'elle susurre, déjà absorber par les courbes et les lignes. La rousse se perd dans cet instant, s'efforçant de sourire à sa cliente, de parler quelques fois pour la rassurer ou la distraire. La musique en arrière-plan pour agrémenter l'instant. Alkonost en sommeil quelque part, comme à chaque fois qu'elle se plonge dans son travail. Artiste, avant quoi que ce soit d'autres. Parfois, elle se demande si elle se rendrait compte que la ville à exploser, si une bombe sautait quand elle s'exécute. Sûrement pas.

Les minutes se changent en heures et une certaine forme de fatigue s'installe dans ses mains habiles. Elle inspire profondément, remarque à peine la silhouette qui se faufile dans son atelier pour mieux prendre les escaliers menant à sa chambre. Une partie de son esprit l'associe instinctivement à Eeva. Squatteuse professionnelle, dont le nom change à chaque rencontre. Rapidement croisé du coin de l'œil et rapidement oublié au profit du tatouage presque triballe qui s'achève. Elle achève sa dernière ligne sous le gémissement de sa cliente et s'empresse de nettoyer la peau, la recouvrir. Protéger son œuvre. « Voilà! Tu as survécu à la première séance. Il ne restera qu'à ajouter les couleurs dans quelques semaines. » Elle laisse le temps à la cliente de se relever. Lentement, mais sûrement, pour mieux échanger les quelques billets qui lui permettront de manger cette semaine. L'heure avancée, à croire que les gens s'imaginent que pour tatouer il faut être la nuit, l'oblige à fermer la porte à clef. Son salon de tatouage fermant pour quelques heures. Le temps de chasser les cernes sous ses yeux et de sombrer dans un sommeil… Qu'elle espère réparateur.

Esfir porte une main à ses cotes toujours fragile, d'avoir été piétiné par une foule enragée. Elle grimace à ce souvenir et éteint les lumières, prenant la direction des escaliers par habitudes. Une petite voix se faisant entendre au loin. « J'vais dormir, j'suis arrachée... » Elle fronce les sourcils, ne reconnaissant pas la propriétaire de la voix. Sûrement la squatteuse… Que la rousse se rassure, avant d'enlever son propre chandail et de le laisser tomber à l'entrée de l'escalier. Sa brassière ne tarde pas à suivre, sa relation avec la nudité n'ayant jamais été parfaitement normal. Son passé lui ayant arraché quelques bons jugements. Mais, elle est dans son studio et l'autre dort déjà. Elle s'approche du lit pour voir quelle tête aura son parasite personnel, avant de se figer sur place. La silhouette, dans la lumière de la dernière lampe encore allumé, n'est pas connue. L'oiseau s'éveille finalement et cri à l'alerte. Battant des ailes sous son crâne. Esfir prend une seconde pour la calmer, touchant sa tempe dans le but de calmer la migraine qui se pointe. Elle recule d'un pas, cherche des yeux ce qui pourrait lui servir pour taper l'inconnue… Avant de se souvenir que ce n'est pas une simple araignée et que de se montrer violente dans cette ville…. Fini rarement bien. Surtout pour une femme sans défense aucune. Indécise, elle revient sur ses pas pour enfiler le sous-vêtement, cacher sa poitrine. Alkonost lui rappelant que de montrer ses seins à une parfaite étrangère n'est pas plus intelligent que de la frapper. Enfin… L'inconnue s'étant glissé dans son lit, elle peut certainement oublier les bonnes manières qui n'ont jamais été sienne. Suivant son impulsion, elle agrippe son balais, qui traîne depuis qu'elle a tout retapé après les perquisitions et du manche, vient bousculer l'envahisseur. « Hey le parasite, je pense que tu t'es trompé de lit! Celui-ci est privé et définitivement non partageable! » Elle bouscule plus fort, l'envie d'aller chercher un verre d'eau pointant le bout de son lit. « PUTAIN! LA SIESTE EST FINIE! ON SE LÈVE MAINTENANT! »

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  Lun 5 Aoû - 19:17
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Le temps n'a plus aucune signification. Le plafond tourne un instant, la musique résonne encore dans les oreilles de la jeune femme qui est pourtant partie de la fête depuis un moment maintenant, et lorsque enfin elle ferme les yeux, le sommeil ne fait que l'effleurer. Son corps ressent le contre-coups de sa nuit agitée, chaque muscle sollicité qui peut enfin se détendre la tiraille, et pourtant elle se sent toujours aussi légère que si elle était posée sur un coussin de nuage. Des formes psychédéliques dansent devant ses paupières closes dans un rythme aléatoire et catastrophique et elle sent son coeur qui bat encore anormalement vite. Son corps est soudain au repos et il n'en avait pas l'intention, alors il continue de pulser, et lorsque le sommeil s'empare d'elle, ce n'était que d'une étreinte bien trop légère pour permettre un véritable repos. Il faudra probablement attendre encore quelques heures pour que les substances dans son corps disparaissent et laisse enfin la nature reprendre le contrôle des choses. Mais bientôt elle sent un bout un peu pointu la tirer de ses pensées désordonnées, mélange entre rêves et souvenirs de la soirée ou projection dans le futur, alors elle ouvre les yeux. Son regard se pose sur une forme, qu'elle distingue de façon très floue mais qu'elle reconnaît comme féminine en raison de sa taille marquée et de sa poitrine. « Hey le parasite [...] tu t'es trompé de lit! [...] privé et définitiv [...] tageable! » Les mots sont confus, il manque des bouts. La phrase n'a aucun sens, même si quelque part elle comprend que ce n'est pas amical. Pendant une seconde, elle se dit que ça doit être l'une des copines de Léon, puis elle se souvient qu'à part pour les bouffer son grand-frère ne ramène personne à la maison. Alors elle referme les yeux, comme si elle voulait échapper à cette vision onirique, mais la voix se fait plus forte. Plus puissante. Plus menaçante. « PUTAIN! LA SIESTE EST FINIE! ON SE LÈVE MAINTENANT! » Cette fois les mots apparaissent clairement, mais ce qui éveille les sens d'Olivia c'est le bâton qui lui fait mal en s'enfonçant dans ses côtes. Sa main se tend alors soudainement pour attraper le bâton et tandis qu'elle se redresse dans le lit sur une main elle pousse d'un coup sur le balai pour repousser son assaillante, avec une force insoupçonnée vu l'état de la demoiselle. Et pendant cette action, qui prend pourtant plus de temps que la seconde, elle ouvre les yeux. Difficilement et avec douleur parce que la lumière l'agresse. "Faen." qu'elle marmonne en norvégien. Elle lève ensuite son bras sur ses yeux en soupirant, elle se sent pas hyper bien. Et puis finalement elle pose sur son hôte forcée un regard mêlé de supplication et de souffrance. Elle est fatiguée, ce moment, lors de la redescente, c'est le seul où elle arrive réellement à dormir et à se reposer sans que tous ses problèmes lui retombent dessus. Mais elle a bien compris qu'un truc cloche, et elle promène ses yeux sur la chambre pendant quelques secondes avant de les reposer sur l'inconnue et de laisser échapper une moitié de gémissement plaintif à un soupire. Elle se laisse aussi retomber sur l'oreiller pour le serrer désespéramment contre elle. C'est qu'il sent bon, putain. "Je suis tellement fatiguée..." geint-elle en russe, ayant compris qu'elle communiquait avec quelqu'un et son esprit ayant refait le lien de sa présence dans le monde. "J'ai perdu mon lit... Laisse moi dormir..." quémande-t-elle d'une voix presque déchirante tant elle est malheureuse. "Ça sent bon." L'oreiller fait bien de ne pas être vivant où il serait en train de suffoquer tellement elle le serre contre elle. "Si bon..."

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  Lun 2 Sep - 22:27
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WALKING THROUGH AN EMPTY UNDERWORLD.
Les plumes se hérissent parmi sa crinière, tâches blanches et grise pour contraster avec le feu naturel. L'oiseau se gonfle sous son crâne, insurgé qu'on s'approprie ainsi son nid. Esfir tend vers Alkonost ressentant le besoin de chasser l'envahisseur de son lit, sa cachette face au monde cruel. Elle s'énerve et sans vraiment comprendre comment, se retrouve propulser. Percute le mur qui définit la chambre, dans un bruit sourd qui chasse l'air de ses poumons. Elle est sonnée quelques secondes, reste muette devant cette femme complètement drogué. Alors que celle-ci ne semble pas réellement se rendre compte du ridicule de la situation. Une aigreur s'agite, souvenir d'une mère aussi irresponsable. L'instant s'étire, alors qu'elle halète pour retrouver une respiration normale. Conscience de la couleur bleuté que sa peau doit déjà prendre. Maudit soit cette fragilité qui vient avec la blancheur de son teint. « Je suis tellement fatiguée... » Cette phrase l'oblige à plisser les yeux d'incrédulité. Le cafard retournant s'installer confortablement dans SON lit, serrant SON oreiller et pleurnichant… Si Alkonost avait pu crier, elle l'aurait fait. Esfir se contenta de gronder son mécontentement. « J'ai perdu mon lit... Laisse moi dormir... » Poings qui se serrent par instinct, son inspiration devenant plus profonde. La rousse fulmine de cette mauvaise comédie. « Ça sent bon. » L'impatience grandie, se fonde dans ses veines. Cette voix plaintive l'épuise, l'agace.

Un frisson parcourt sa peau dénudé, alors qu’elle se relève vivement. Une lueur s’agite dans son regard, Esfir marmonne plus d’un juron. Se perd dans les mots vulgaires appris lors de ses nombreuses nuits de prostitutions. Puis, son visage se détend et elle bat des cils, avec le sourire. « C’est ça… Rendors-toi. » Elle tourne les talons, pour mieux se jeter sur son réfrigérateur. Entre ses doigts, elle agrippe le pichet d’eau qui l’attend toujours et reviens vers l’intrus sans même refermer à sa suite. L’oiseau s’indigne et rigole à la fois, un son effrayant pour celle qui cohabite avec lui, depuis plus de quinze ans. Elle secoue sa tête pour chasser cette impression grandissante, qu’Alkonost gagne sur sa propre personne. Reviens à la réalité de l’instant, surtout parce qu’elle se meurt de retrouve SON lit. Le sien et pas celui de cette brune sortie de nulle part. Jeune capricieuse, drogué de bas étages. Elle n’est pas tendre avec son opinion. Peut-être, Esfir est-elle insulté d’avoir contemplé sa propre faiblesse une nouvelle fois. Incapable de se défendre, même par une femme aussi… Ailleurs.

Esfir sourit en coin, au moment où elle s'exécute. Mouvement brusque et volontaire qui projette l'eau froide sur le parasite qui étouffe son oreiller. « C'est l'heure de se lever! On passe à la douche! » Petite vengeance, qui adoucit son aigreur.

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  Lun 9 Sep - 9:14
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La claque glaciale de l'eau froide termina de tirer Liv de son sommeil. En sentant le liquide agressif s'abattre sur elle, un petit cri s'échappa des lèvres de la demoiselle qui se recroquevilla sur elle-même en serrant l'oreiller un peu plus fort dans ses bras pendant quelques secondes. Elle ouvrit les yeux, choquée, et les releva vers l'inconnue. Elle se redressa alors d'un bond, toujours en tenant l'oreiller contre elle -comme un maigre bouclier- et balaya la pièce du regard. Elle ne reconnaissait rien. Strictement rien. Et l'évidence se fit aussi violente que l'eau glacée. Elle n'était pas chez Léon. Elle n'était pas chez elle. Elle n'était pas dans sa chambre. Le souvenir de l'odeur de l'oreiller lui confirma qu'elle n'aurait pas réagi comme ça si ça avait été le cas -non pas que ses draps puent, mais l'odeur d'Esfir était particulièrement agréable et complètement inconnue- et elle se sentit un peu perdue. Le sentiment ne dura pas longtemps toutefois parce que bien vite son corps se mit à frissonner violemment et elle croisa les bras sur sa poitrine dans l'espoir de se réchauffer. Elle baissa les yeux, comme pour constater l'évidence des dégâts, puis les releva d'un air indigné vers l'inconnue. "Mais pourquoi t'as fait ça ?" demanda-t-elle avec toute l'innocence du monde. C'était le problème avec Liv, elle était assez nonchalante et bienveillante pour savoir indirectement que si les places avaient été inversées, elle aurait laissé l'inconnue dormir dans son lit. Alors elle ne comprenait pas qu'on puisse être aussi mesquine avec quelqu'un qui ne faisait de mal à personne et qui, vraisemblablement, n'était pas en état de comprendre quoi que ce soit. Quoi que maintenant qu'elle était réveillée, elle comprenait tout. Enfin, en partie. Comme quoi le seau d'eau à la gueule, ça marche.

Liv se leva, faisant face à l'inconnue, et elle la toisa du regard. Elle n'était pas plus grande qu'elle, mais son corps était bien plus musclé et élancé. Les années de sport qu'elle pratiquait depuis son plus jeune âge se voyaient à ses formes et elle n'aurait probablement eu aucun mal à plier Esfir en deux si elle l'avait voulu. Sauf que c'était elle l'intruse, qui était en tort, et ça elle n'avait aucun mal à le reconnaître, honnêtement elle estimait le seau d'eau carrément justifié. "Comment est-ce que j'ai atterri là... ?" demanda-t-elle en regardant Esfir, sans pour autant lui demander une réponse. La question était purement rhétorique, elle avait bu, pris beaucoup de drogue, et même si elle avait les idées claires elle était extrêmement fatiguée. Instinctivement, son regard se posa sur le lit. "C'est trempé." constata-t-elle. Et un matelas, même au sèche-cheveux, ça met une éternité à sécher. Elle pinça légèrement ses lèvres entre elles et reposa les yeux sur l'inconnue. "Hum..." Elle passa une main dans ses cheveux pour les rejeter en arrière. "On... On est dans quel quartier ?" A quel point avait-elle pu se perdre ? Jusqu'où avait-elle erré ? Et puis elle se rendit compte qu'elle n'avait probablement pas le droit de poser des questions, qu'elle avait de la chance que la jeune femme tatouée n'ait pas appelé les flics, et elle écarquilla les yeux. "Je suis désolée, vraiment, je sais pas ce qui m'a prit, je vais partir." dit-elle en secouant légèrement la tête, autant par fatalisme que pour se maintenir éveillée. Mais ses paupières étaient si lourdes. Et elle se sentait tellement désolée. "Tu veux de l'aide... ? Pour ton matelas, je veux dire. Pour le sécher..." Tout était abominablement confus dans son esprit et elle regrettait que son cerveau ne sache pas se mettre en pilotage automatique. Quoi que vu la situation dans laquelle il l'avait mise... C'était pas plus mal.

Psyborg.
  Lun 16 Sep - 15:51
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« Mais pourquoi t'as fait ça ? » La question lui tire un haussement de sourcil exaspéré. Esfir n'est pas femme à apprécier qu'on envahisse son espace personnel, mais que l'inconnue demande pourquoi l'agace prodigieusement. Elle serre la mâchoire pour en pas l'insulter. Depuis quand on s'infiltre chez les gens? Drogué de surcroît ou saoul… Du moins, assez déconnecté pour ne pas se rendre compte qu'on n'est pas chez soi. L'aigreur de son enfance se mêle à l'instant et elle souffle son air fortement, par la bouche. « C'est chez moi et un parasite s'est emparé de mon lit… Qu'est-ce que j'allais faire d'autre? Te laisser dormir tranquillement, pendant que je me massacre le dos en dormant sur le plancher? » La colère gronde, la tension monte chez la rousse, qui glisse ses cheveux derrières son oreille pour camoufler les plumes qui s'y mêlent. L'idée qu'une parfaite inconnue l'insulte pour sa nature, lui donnant des aigreurs d'estomac. Alkonost s'indigne à l'idée que quelqu'un puisse critiquer ses magnifiques plumes… Mais, l'oiseau ne comprend pas l'humain effrayé par ce qui n'est pas ‘'normal''. « Comment est-ce que j'ai atterri là... ? » Une nouvelle question, qui a pour mérite de la détendre quelque peu. Au moins, ce n'est avec violence que le parasite semble vouloir réagir. Ce qu'Esfir ne peut que souhaiter. Puisque physiquement, elle n'a pas la force pour se défendre contre qui que ce soit. Créature cataloguée comme dangereuse dans cette ville, Esfir n'en reste pas moins la plus inoffensive du lot.

« C'est trempé. » La rouquine lance un regard sur son lit et plisse les lèvres en une moue de fatigue. Elle est lasse de sa journée et son corps ne demande qu'à dormir. Pourquoi cette femme n'a-t-elle pas choisi la porte voisine à la sienne pour s'effondrer? Elle serait au chaud sous sa couette depuis une dizaine de minutes déjà… À croire, qu'un Likhos l'a maudite depuis l'enfance. Le malaise et le babillage du parasite s'étire, alors qu'elle reste muette. L'écoutant demandé et offrir. Toutefois, c'est sur l'affirmation qu'elle allait partir, que la rousse tique. Elle jette un œil sur l'horloge et remarque l'heure avancée de la nuit. Sa tête se tourne vers la fenêtre par dépits, alors que son visage se ferme. Une part d'elle-même ne souhaite que la lancer par la fenêtre et en finir avec cette histoire… Seulement, Esfir n'est pas que mauvaises actions. Parfois son cœur balance pour ce qu'il y a de meilleur, d'autant plus qu'Alkonost s'indigne quand elle tourne le dos aux humains. Ce qu'est la femme mouillée qui lui fait face, selon le tatouage à son poignet. « Zamoskvoretchiye. » Qu'elle répond. Avant de se retourner pour fouiller dans son garde de robe, s'emparer d'un énorme chandail chaud et définitivement masculin, qu'elle lance à l'inconnue. « Enfile ça, avant de tomber malade. » Son ton est sec, malgré une certaine détente, depuis que le parasite semble avoir chassé un peu l'effet qui lui bousille le cerveau. « Pousse-toi du lit… » Elle s'en approche, prête à enlever les couvertures et les étendre pour qu'elles sèchent convenablement. Puis, regarde directement le parasite, se forçant pour étirer ses lèvres en un semblant de sourire. « Hors de question qu'une simple humaine sorte seule à cette heure-ci. Tu finiras dans un fossé et je n'apprécie pas d'avoir une mort sur la conscience. » Elle se mord la langue, souhaite revenir à l'instant où elle balançait l'eau. Pourquoi posséder une conscience?

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  Mer 25 Sep - 8:59
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