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 let none be the noose


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Nikolai Kozlov
RULE THE MONSTERS WORLD
Nikolai Kozlov
Impétuosité : 70
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LET NONE BE THE NOOSE
Le regard rivé sur l'un des nombreux écrans devant toi, tu observes l'exercice tactique d'une équipe évoluer sous tes yeux. La vérité, c'est que tu n'as pas vraiment de raison d'être ici. Ce n'est pas toi qui gères ce client en question. Tu es ici comme une excuse, une gangrène s'infiltrant discrètement. Ton opinion n'a pas lieu d'être, cette fois-ci, mais tu ne vois rien d'autre à faire, pour être honnête. Ton attention est ailleurs, éparpillée sur les dossiers et les plans qui t'attendent. Tes songes se font ricochets sans que tu ne parviennes à quoi que ce soit de productif. Tout ceci à cause d'une simple note. L'une que tu avais trouvé à te fenêtre ce matin, à défaut d'être avec la pile habituelle qu'on t'apporte. Celle que tu avais lu, puis relu. Écrasée, dépliée puis soigneusement rangée dans l'une de tes poches, à brûler plus tard. Par prudence, par nécessité. Et tu étais resté planter là, les dents serrées. Tes ongles agrippant ton bureau jusqu'à y laisser de petites marques, de quoi t'extirper un juron avant de relâcher ce dernier. Le fait est que tu te sentais joué, Nicki. Depuis un petit moment déjà, sans être parvenu à comprendre comment ton bourreau avaient deviné tes activités illicites. Non seulement devais-tu verser au Bellavance maintenant, mais tu te retrouvais à débourser pour garder une langue anonyme scellée. Et si tu tentais toujours de te convaincre que dix pour cent, c'était toujours mieux que vingt-cinq, il y avait tout de même ce goût amer d'insulte à chaque fois que tu versais le pot-de-vin.

Au final, tu n'étais arrivé à rien, tes doigts revenant toujours cajoler la note dissimulé dans la poche de ton veston. Un simple « Nous devrions parler. » transcris sur celle-ci. Une invitation à la méfiance, à la paranoïa durant ta journée. Que ce soit en croisant le regard d'un autre employé, au téléphone pour suivre l'avancement d'un dossier pour un client, tu écoutais tout d'une nouvelle oreille. Cherchait le moindre détail révélateur. Tu avais fini par te réfugier ici, ton attention se perdant enfin dans quelque chose de connu, quelque chose de familier. Ce n'est que lorsqu'on te tape sur l'épaule, le souffle un peu court – apparemment tu n'étais pas facile à trouver – pour te prévenir de l'arrivée de ton rendez-vous. Tu souffles une vacherie, cherche l'heure pour confirmer ton propre retard, puis te dirige vers ton bureau d'un pas rapide. Ce n'est que devant la porte que tu ajustes ta cravate, prends un respire et pénètre dans la pièce, la carrure de tes épaules trop rigide. C'est pourtant avec une attitude charmante que tu cherches à accueillir cette dernière, une esquisse aux lèvres tandis que tu observes la silhouette se lever pour lui tendre la main. « Mme Cohen, un plaisir. Veuillez pardonner mon retard, je veillais au bon déroulement de quelques pratiques et je n'ai pas vu le temps passer. » Tu inclines la tête en signe d'excuse avant de l'inviter à s'asseoir de nouveau. Tu fais ensuite le tour, un peu plus loin que nécessaire malgré les coins brossés de ton bureau, avant de prendre place en face d'elle. « En quoi puis-je vous être utile? » C'est Kozlov le consultant qui parle, le ton professionnel, le sourire détaché, incapable de prédire que tu venais de te jeter dans la gueule du loup. Ou plutôt, du corbeau. Tu devrais le savoir pourtant Nikolai. Tout ce qui se joue de toi est plaisant à tes yeux. Celle devant toi ne fait pas exception. Parfois tu te demandes si Iejov ne t'a pas maudit. Tu devrais peut-être lui demander, tiens.
(c) AMIANTE

  Mar 2 Juil - 1:00
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Imala Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Imala Cohen
Impétuosité : 74
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Let None Be The Noose.
Une ville, loin de la neige, humide, empestant l'humain et leurs lois. Elle rumine dans sa demeure, sort peu, si ce n'est sous forme de corbeau. Le véritable problème, c'est qu'Imala est loin de s'être adapté. Deux cents quarante-sept années passées sur le territoire sauvage des Cohen, sans le quitter. Éduquant les prochaines générations, vivant selon les traditions de sa famille, chassant à volonté. L'Alaska pour seul royaume. Dahlia et Narcisse s'occupant de s'adapter au temps moderne. Elle était la gardienne, la femme de maison… En quelque sorte. Lancer dans ce trou à rat, aucun de ses repaires ne lui suffit pour comprendre le fonctionne de Moscou. L'humain peut être intouchable, on ne peut les tuer sans raison valable. Une mentalité qui confronte la sienne sans y trouver une accroche. Elle peine à s'adapter et préfère se cloîtrer. Même Winged, sa galerie d'art ne la conçoit que comme une ombre qui gouverne. Un visage peu aperçu, mystérieux. Rien qu'elle ne compte changer de sitôt.

Sous sa forme à plume, elle se permet plus. Hante la ville, observe depuis son perchoir et note absolument tout. Remarque ce qui se passe sur ce nouveau territoire. Loin des interactions, Imala découvre mieux l'endroit et ses trésors. Très peu nombreux, à ses yeux. Quelques accrocs, même sous cette forme l'ont suivi de près. Un homme aveugle pour avoir lancé une pierre à groupe de corneilles, n'est pas prêt d'oublier les serres de l'oiseau qui l'a attaqué. Sans se douter de la chance qu'il ait de respirer encore. Seulement, Dahlia avait prévenu. Pas de mort inutile… Et cet homme est inutile. Ces promenades nocturnes, ont tout de même apporté du bon. Des secrets sous son bec, se déroulant sous ses yeux perçants. Des armes que l'on déplace en cachette. Un homme qui en gouverne les faits et gestes. Discrète, elle a su s'assurer de sa proie et d'un coup de bec s'est infiltré dans le bureau de ce monsieur. Jolie note et chantage pour obtenir son entrée et de l'argent en plus à collectionner.

Imala sous sa forme humaine, plume fraîchement arraché de la veille, se glisse dans les rues en retenant ses grimaces de dégoût. Se faufile, pour mieux terminer sa route à Menace. Observe un moment le bâtiment, avant d’y entrer sans hésitation. La réaction des gens en entendant son nom de famille, l’amuse presque. Elle leur sourit, hautaine et parfaitement élégante. Ne fait rien pour les rendre plus à l’aise, laissant l’oiseau en elle les observer. L’inquiétude, l’incompréhension face aux familles régisseuses se fracasse par vague, alors qu’on l’abandonne dans un bureau vide. En attente de Nikolai Kozlov. Le charmant trafiquant d’armes et les dix pourcent qui lui reviennent désormais. Le retard l’agace, joue avec ses nerfs. Pourtant, la rencontre promet de lui rendre la pareille. Imala se contente donc, de s’asseoir en croisant les jambes. Silencieuse dans son attente.

« Mme Cohen, un plaisir. Veuillez pardonner mon retard, je veillais au bon déroulement de quelques pratiques et je n'ai pas vu le temps passer. » La politesse l'oblige à tendre la main, elle se réconforte avec le fait qu'il n'est pas humain et lui adresse un sourire de circonstance. Se rassoit à son invitation, l'observe un instant. « En quoi puis-je vous être utile? » Son sourire s'élargit et ses mains se déposent sur ses genoux. Ses yeux perçants trouvent ceux de son interlocuteur, elle entend presque le croassement du corbeau dans sa tête. « Je crois que vous avez bien reçu mes notes, n'est-ce pas? » Elle laisse l'impact de sa phrase imprégner l'air, alourdir le temps. Avant de hausser un sourcil curieux, son visage se faisant l'incarnation de la femme. Soit, la garce, la mère, la séductrice, la manipulatrice, la sainte. Et tant d'autres choses. « Il me semble juste, que vous puissiez mettre un nom sur notre petit accord. » Une autre pause, avant d'ajouter, presque joueuse malgré elle : « À moins que vous préfériez continuer avec de simple bout de papier? »

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  Mar 2 Juil - 10:49
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Nikolai Kozlov
RULE THE MONSTERS WORLD
Nikolai Kozlov
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LET NONE BE THE NOOSE
La main qui se glisse dans la tienne est plus petite que tu ne le croyais. Moins délicate que tu le présageais. Tu serres cette dernière brièvement, la façade professionnelle tel un habit tandis que tu l'invites à reprendre place. Les excuses en offrande tout comme ton service. Si tu te questionnes sur la présence d'une Cohen en ces lieux et ce dont elle pourrait bien faire de toi, tu retiens le tout. Ta curiosité tel un faible éclat au fond de tes pupilles, tandis que ces dernières suivent ses mains venant se caler sur ses genoux avant de trouver son regard.  « Je crois que vous avez bien reçu mes notes, n'est-ce pas? » qu'elle ne tarde pas à te faire savoir. Tu pourrais apprécier le fait qu'elle ne passe pas par quatre chemins, une fois que tu te repasseras la conversation que vous êtes sur le point d'avoir. En ce moment, tu es plutôt figé. Ton visage se faisant de marbre tandis que la réalisation s'écoule. C'est un rictus qui s'affiche, lentement, grand opposé de l'expression qu'elle t'offre. Ta bouche tournée en une moue mauvaise, ravalant l'envie de montrer les crocs. Tes doigts qui s'accrochent au bras de ton fauteuil et tu retiens de faire geindre le bois sous tes ongles. Tu n'as pas besoin de le dire. "C'est toi" est inscrit dans le noir de tes yeux. « Il me semble juste, que vous puissiez mettre un nom sur notre petit accord. » qu'elle poursuit, tout  naturellement et tu cèdes à son offre.

C'est d'un nouveau regard que tu la détailles, la fixe sans la moindre discrétion. Tu cherches quelque chose, n'importe quoi. Une raison, une explication, sans pourtant réellement en trouver. Et quand elle te nargue une nouvelle fois, tu te permets enfin de répondre, un sourire sans la moindre trace d'humour peignant ce dernier. : « Non, je suis bien heureux de pouvoir enfin mettre un visage sur ma nouvelle… » Collaboratrice ? Partenaire ? Cauchemar ? Tu laisses ta phrase mourir, prenant un respire pour calmer ta colère grandissante au creux de ton ventre. Tu n'aimes pas qu'on se joue de toi, Nikolai, encore moins aussi ouvertement. C'est pourtant avec prudence que tu dois naviguer, quand bien même l'idée te fait serrer les dents à t'en faire craquer la mâchoire. « Je ne savais pas que les Cohen avaient un intérêt pour ce genre d'affaires… » Tu tâtes le terrain, curiosité feinte, tandis que prends une position plus confortable sur ta chaise, ne quittant jamais ton interlocutrice des yeux. « Ou c'est seulement l'argent qui vous intéresse ? Les contribuables ne sont pas assez nombreux dans le quartier que vous gérez ? » Tes poings relâchent les bras de ta chaise, préférant maintenant y caler les coudes tandis que tes doigts s'entremêlent. « Est-ce que c'est seulement l'argent qui vous intéresse, Mme Cohen ? » que tu répètes cette fois, d'un air plus grave. Tu veux savoir, si elle veut plus. Si elle risque de te couler, si ce n'est que le début. Que le corbeau menace de dévorer le loup.
(c) AMIANTE

  Lun 15 Juil - 3:30
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Imala Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Imala Cohen
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Let None Be The Noose.
Sous ses yeux de corbeaux, attentif et précis, Imala remarque la réaction. Le corps de son vis-à-vis qui réagit, se tend et serre les bras de sa chaise. Elle se contente de le fixer de ses yeux de corbeau, ne manquant aucun détail. Le laissant digérer la nouvelle, la compréhension qu'elle lit derrière cette moue qui n'est pas menaçante, si ce n'est de mauvais poils. Elle voit l'animal derrière l'homme et une toute petite partie de son être approuve de l'avoir lui, sous sa coupe, plutôt qu'un morveux d'humain. Un possible partenaire d'affaire, plus digne d'intérêt que la plupart des gens dans cette ville crasseuse. Le mystère au coin de ses lèvres, les siècles brûlant derrière ses pupilles, Imala reste calmement à sa place. Entrelaçant ses propres doigts pour couvrir son genou. « Non, je suis bien heureux de pouvoir enfin mettre un visage sur ma nouvelle… » Son hésitation, a le mérite de l'amuser, alors qu'elle redresse la colonne et vient à son secours, sur la question. « Maître chanteur, je crois que c'est le terme approprié dans ce cas de figure. » Le corbeau bat une fois, puis deux des cils. Sereine, loin d'être offensé par ses propres mots. Acceptant avec joie, la couronne qu'elle s'est construite.

« Je ne savais pas que les Cohen avaient un intérêt pour ce genre d'affaires… » Plus près de l’animal, que de la femme, son regard peut être inconfortable pour certains. Alors, qu’elle ne le lâche pas une seconde. S’attarde sur cette mâchoire où s’accumule la tension. S’imaginant parfaitement la pression qu’il exerce sur ses pauvres dents. Elle apprécie ne pas être la seule qui ne rompt pas le contact visuel, se laisse même à sourire en coin. L’élégance de l’oiseau y collant à la peau. Elle n’est pas sotte, tout du moins. Ses questions sonnant creusent d’un réel intérêt, si ce n’est de celui de l’étriper pour s’en débarrasser.  « Ou c'est seulement l'argent qui vous intéresse ? Les contribuables ne sont pas assez nombreux dans le quartier que vous gérez ? » Petit rire camoufler derrière la main qu’elle libère, pour la porter à sa bouche. Terriblement amusante, cette idée, qu’elle se souffle intérieurement. Son nom de famille, dans cette ville, lui donnant un rôle, une importance qui n’a jamais été sienne. « Est-ce que c'est seulement l'argent qui vous intéresse, Mme Cohen ? »

Imala dépose sa main sur son genou, s'adossant à sa chaise à son tour. Laissant les questions de Nikolai envahir l'espace autour d'eux. Sans lui donner cette fausse impression, qu'elle a besoin de réfléchir avant de répondre. Laissant simplement le temps faire son œuvre, preuve d'une âme vieille de plus de deux siècles. « Je ne suis pas la régisseuse de ma famille, Monsieur Kozlov. Ni même le bras droit de celle que vous appelez ‘'Émissaire''. Mon frère tient bien mieux ce rôle. Ils sont, avouons-le, beaucoup plus politiques que moi. D'ailleurs, cette petite entente n'est qu'entre nous. Pour l'instant, je suis la seule Cohen avec qui vous ferez affaire et je suis plus près du chien de garde, que de celle qui s'intéresse réellement à cette histoire de gouvernance. » Elle inspire, puis expire, avec un nouveau léger rire, se rapprochant d'un croassement. « C'est vrai que j'aime l'argent, je mentirais en niant. Seulement, je ne suis pas motivée uniquement par l'appât du gain. » Elle pince les lèvres, penche la tête sur le côté, moins humainement qu'elle l'imagine. « Moscou n'est pas l'endroit où je veux vivre, mais l'endroit où je n'ai pas le choix de vivre. Je me cherche de nouveau terrain de jeu, si je puis dire. De nouveau intérêt pour m'aider à digérer cette ville. Disons que vos affaires sont tombées sous mon œil au bon moment. » Ses doigts gigotent sur sa jambe, alors qu'elle se tait un instant. Reprenant une position plus humaine. « Êtes-vous en contrôle de votre nature ou dois-je m'attendre à ce que vous tentiez de m'assassiner, Monsieur Kozlov? »

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  Mer 17 Juil - 8:24
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Nikolai Kozlov
RULE THE MONSTERS WORLD
Nikolai Kozlov
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LET NONE BE THE NOOSE
Maître chanteur, oui. Le terme lui sied à souhait, elle qui te l'offre sans peine. Elle ne vous dessine aucune illusion, ne cherche pas non plus à jouer un meilleur rôle. Dans la bassesse du geste, elle se retrouve quand même reine et tu étouffes l'once de respect qui coule dans tes veines à cette annonce. C'est cartes sur table. Plus besoin du théâtre, de l'anonyme de ces petits bouts de papier qui t'attendaient ici et là. Du moins, c'est ce que tu imagines. Tu oses donc, t'aventure dans tes interrogations, à la recherche de raison et de compréhension. Tu veux savoir qui se tient exactement devant toi, cherche à deviner les nuances de ses intentions dans les moindres détails. Elle qui te fixe d'un regard qui pourrait en perturber plus d'un. L'un où tu devines quelque chose de las, de longuement vécu. C'est peut-être le monstre en elle qui t'appelle. Une familiarité dans le noir de ses iris, sans pourtant être identique à ce qui réside en toi. Tu l'observes, sur tes gardes. La bête grondant en toi, le loup intrigué tandis qu'elle porte une main à sa bouche pour masquer un rire. Le geste délicat, léger. Les doigts portés à ses lippes pour étouffer l'amusement devant ton questionnement. Et tu pinces les tiennes, fronce les sourcils, soudainement insulté dans ta curiosité. Tu réitères, avide de réponses, d'effacer le jeu pour n'avoir que la vérité. Pour le peu qu'elle veuille bien te dévoiler.

Aucune inquiétude pour le reste de sa famille, qu'elle te rassure. Tout ceci restera entre vous deux. Et pourtant tu ne peux t'empêcher de soulever un détail, le temps d'un souffle lorsqu'elle termine. « Pour l'instant. » que tu soulignes, le visage fermé tandis qu'elle souffle un nouveau rire. « C'est vrai que j'aime l'argent, je mentirais en niant. Seulement, je ne suis pas motivée uniquement par l'appât du gain. » Tu plisses un instant les yeux, inclinant également la tête légèrement – attiré par son propre mouvement. Une mimique tentant d'être un reflet tandis que tes yeux cherchent les siens, laissant ta curiosité pleinement visible cette fois. Tes doigts ne sont plus aussi crispés, malgré la feinte que tu tentais de peinturer. Eux qui agrippaient tes jointures, le geste est maintenant plus détendus. Et si tu te redresses, c'est pour mieux t'avancer sur ton siège, digne signe de ton intérêt pour ton vis-à-vis. C'est à ton tour de cracher un rire alors qu'elle s'explique, incrédule et sifflé entre tes dents. « Êtes-vous en contrôle de votre nature ou dois-je m'attendre à ce que vous tentiez de m'assassiner, Monsieur Kozlov? » Tu arques un sourcil à sa remarque, une esquisse presque arrogante contre tes lippes tandis que tu lui présentes tes mains, paumes offertes en signe pacifique. Elle aurait eu raison de te demander pareille chose, de nombreuses années auparavant. Quand tu étais plus jeune, plus con. Les émotions en leader, la raison enfermée dans le placard et le goût pour la violence encore trop développée. « N'auriez-vous pas la même envie si quelqu'un venait empiéter sur votre terrain de jeu? » Tu utilises ses propres mots, le ton donnant l'idée d'une simple conversation sur la météo. Il n'y a rien de menaçant pourtant, c'est ton intrigue qui parle. Ton agacement, lui, se fait un peu plus ressentir lorsque tu poursuis : « C'est tout ce que c'est pour vous ? Un petit passe-temps ? » Tu as presque envie de lui demander ce qui pourrait bien se passer si tu lui disais non. C'est une question stupide, parce que tu devines très bien les conséquences. Tu nages depuis trop longtemps dans ce milieu pour ne pas les connaître.

Tu inspires, tes dents glissant contre ta lèvre supérieure. Ce n'est pas seulement l'argent qu'elle souhaite, tu l'as bien compris. Elle t'impose un rôle plus actif, une idée de partenariat glissée entre les lignes. « Et comment imaginez-vous tout ceci Mme Cohen, mh? » Tes coudes viennent se poser sur ton bureau. « Vous et moi ne sommes pas les seuls joueurs dans cette partie. » que tu clarifies, sans pourtant en dire plus. Tu n'étais pas seul avant elle, jouant sur ce terrain. Tu as déjà des dus et ajouter un joueur implique beaucoup plus de complications qu'elle ne semble le réaliser. Souhaite-elle simplement jouer aux gangsters ? S'inventer quelques rôles afin d'effrayer l'ennui et le dégoût pour cette ville ? Jouer avec ce que tu as bâtis comme de simples pions ? Tu aimerais lui dire de juste prendre l'argent. Récolter ce qu'elle t'extorque une fois par mois, une simple rencontre obligée sans vous revoir par la suite, mais tu as l'intuition que ça ne serait pas si simple.
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  Lun 5 Aoû - 17:28
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Imala Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Imala Cohen
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« Pour l'instant. » Elle hoche la tête pour lui confirmer ce point. Trop lié à son clan pour qu’ils ne soient pas une option. Rencontrer Imala, ne vient pas sans que d’autres corbeaux s’ajoutent à l’équation. Impossible. Sa famille est son univers depuis de trop longues années, pour qu’ils ne terminent pas avec le bec dans l’embrasure de la porte. « Pour l’instant, Monsieur Kozlov. Ma famille n’est jamais une personne seule. Bien qu’ils se tiendront loin, selon mes besoins. » Ses yeux notes chacun des gestes de l’homme. Passant de ceux de ses doigts, à ses yeux qui se plissent. Le corbeau vogue sous sa peau, impossible de ne pas remarquer l’inhumain, dans ce corps de femme. Imala ne cherche pas à l’atténuer. Sa vie l’ayant poussé sur le chemin de la créature, la simple idée de se considérer humaine ne lui ayant jamais traversé l’esprit.

Elle jauge Nikolai, depuis son siège. Ne se cache pas de cette manie de scruter tous ceux à qui elle parle. Préférant mettre cartes sur table, avec celui à qui elle impose sa présence. « N'auriez-vous pas la même envie si quelqu'un venait empiéter sur votre terrain de jeu? » Ses lèvres, presque arrogante, lui tirent un sourire plus froid. Rappelant l'augure funèbre qui est la sienne. Elle bat des cils à quelques reprises, fixant les traits qui lui font face. « Je n'ai eu qu'un territoire familial à protéger. Mais, je peux supposer que cette personne aurait quelques difficultés à respirer le lendemain… À tout du moins, si elle ne m'est pas utile. » Une Cohen sait toujours tirer parti d'une situation. L'éternité pour la vengeance, lui permet de remettre certains châtiments à plus tard. « C'est tout ce que c'est pour vous ? Un petit passe-temps ? » L'agacement ne la fait pas réagir. Bien qu'elle hausse un sourcil, en seule réaction. Ses mains toujours bien placées sur ses jambes, la bienséance de l'époque qui l'a vu naître transparaissant dans ses manières. « J'ai passé l'âge de considérer les choses autrement. Rien n'est éternel, tout devient un jour ou l'autre, un moyen d'occuper ses journées. Je me permets, toute de même, de préciser que je ne suis pas une personne qui prend les choses à la légère. Même ce que je considère comme un passe-temps. »

Son expression se fait neutre, alors qu'il parle de nouveau et qu'une partie d'elle s'amuse à le voir courber sous ses intentions. Le poids de son nom en guise de support. « Et comment imaginez-vous tout ceci Mme Cohen, mh? » Elle redresse la tête, reprenant une position plus normal pour une humaine. L'illusion se dessinant sous les yeux de Kozlov, alors qu'elle s'oblige à réprimer sa nature, sans y arriver à la perfection. Son manque de pratique et surtout, d'intérêt, se faisant aussi flagrant, que le nez au milieu du visage. « Vous et moi ne sommes pas les seuls joueurs dans cette partie. » Elle hoche de nouveau la tête, amusée de cette question. « Nul besoin de les inclure pour l'instant. Ce n'est pas ma forme humaine qui se tiendra à vos côtés. Disons, que si je dois être présente, ce sera loin de la terre ferme que je me tiendrai. » Elle penche quelque peu le torse vers l'avant, se rapprochant du loup. « Pour ce qui est de ce qu'ils doivent savoir… Un simple accord pour utiliser ma galerie d'art, suffit amplement. À moins, qu'un endroit non soumis aux perquisitions soient un mauvais choix pour vous? » La question est presque ironique sur sa langue. Le corbeau s'agite sur sa chaise, détend ses muscles. Se montre reine, même sans titre.

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  Sam 10 Aoû - 10:49
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Nikolai Kozlov
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Nikolai Kozlov
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LET NONE BE THE NOOSE
Si la sincérité de ta confession pourrait être désarmante pour la plupart, il n'en est rien pour elle. Elle troque le tout en concession, des menaces échangées qui ne sont en réalité que des faits. Ceux qu'elle t'offre en échange, les paroles reflétant l'ennui de l'ancien, le refus de se laisser jouer. « J'ai passé l'âge de considérer les choses autrement. Rien n'est éternel, tout devient un jour ou l'autre, un moyen d'occuper ses journées. Je me permets, toute de même, de préciser que je ne suis pas une personne qui prend les choses à la légère. Même ce que je considère comme un passe-temps. » Vieillesse n'est pas le terme exact dans ce qui se reflète dans ses paroles.  C'est le temps, celui qui s'écoule tel des grains de sable, perdus sans faire la moindre vague. De l'éternel où s'y confondent presque les souvenirs, où les émotions en deviennent ternes. Tu considères ses paroles, silencieuses, sans oublier la position précaire dans laquelle tu te trouves. Et si tu ne mords pas en retour, pour mieux l'observer en silence, c'est en déduire pour vous deux que c'est un pas vers elle. « Et si vous vous lassez? »  que tu finis par murmurer avec prudence. Le refus, s'il flottait d'abord au coin de tes lippes, semble s'approcher de l'abysse.

Peut-elle sentir ta raison chanceler, tandis que tu abordes les possibilités ? L'esquisse de l'amusement semble presque fausse. La faute à ses manières, à cette peinture qu'elle tente de faire prendre vie. Comme des couleurs qui ne siéent pas à la scène. Le tout sonne faux, malgré les efforts, faute de l'observer depuis qu'elle est entrée dans la pièce. La faute à son manque de volonté, aussi, parce que tu te doutes qu'elle ne se freine pas à ce genre de supercherie. Satisfaite de son brouillon, peu désireuse de jouer les actrices. Devrais-tu y voir un réconfort? Elle qui ne cherche pas réellement à habiter son rôle ? « Nul besoin de les inclure pour l'instant. Ce n'est pas ma forme humaine qui se tiendra à vos côtés. Disons, que si je dois être présente, ce sera loin de la terre ferme que je me tiendrai. » Tu la dévisages, pour toute réponse, la laissant poursuivre. Ce qu'elle te propose est loin d'être stupide. « Votre galerie d'art, hm? Et vous n'avez aucun problème à mettre cette dernière possiblement en péril pour cet accord ? » que tu demandes cette fois, sous l'intrigue. Tu mets l'accent sur son appartenance, cherche à y déceler ses intentions, son attachement à l'endroit, pour peu qu'elle t'en inspire pour quoi que ce soit. Le sentimentalisme n'a pas l'air d'être sa tasse de thé, à ta première impression.  
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  Lun 9 Sep - 2:52
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Imala Cohen
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Imala Cohen
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« Et si vous vous lassez? » Sourire éphémère au coin de ses lippes, alors qu'elle se retient de pencher la tête pour mieux observer son vis-à-vis. Cette peau humaine, demandant parfois qu'elle en prenne conscience. Qu'elle essaye d'agir en tant que tel. « Serez-vous encore en vie, lorsque cela arrivera? » Elle laisse quelques secondes lui échapper, avant de reprendre sur la même voix lointaine, où son âge ne fait aucun doute. « Ou seriez-vous vraiment désappointé de retrouver votre entière liberté? Si jamais je perdais intérêt? » Imala décroise ses jambes et se penche légèrement vers Nikolai. Femme qui n'a pas peur de la force qui est la sienne, ni de l'aura sombre qui l'accompagne très souvent. Le corbeau sous sa peau à chaque instant, sa naissance au centre du clan Cohen pour seul et unique repaire. Elle est loin, celle qui ne sait pas obtenir ce qui lui est dû, malgré le peu d'action marquant d'Imala, dans les décisions de la famille. Toujours en retrait, toujours le soutien. Pilier pour tenir en place les prochaines générations, alors que le pouvoir et le jeu brille dans les pupilles du frère et de la sœur. Plusieurs ignorent jusqu'à son existence, pourtant se prétendant intime des membres de sa famille. Les fous… Fragile petite chose qui n’a que quelques décennies pour apprendre les arts de la survie.

Elle patiente sur sa chaise, laisse le loup dominant s'habituer à sa présence, à son audace. Ne se sentant en aucun moment, la proie de ce prédateur. Ses yeux notent chaque expression, chaque tension visible à l'œil nue. L'oiseau analyse l'homme et se plait à découvrir qu'il ne l'indigne pas. Pour une fois, presque un vent de fraîcheur dans cette ville surpeuplée. « Votre galerie d'art, hm? Et vous n'avez aucun problème à mettre cette dernière possiblement en péril pour cet accord ? » Cette question l'amuse, la fait glousser, jusqu'à ce qu'on entende l'anomalie de ce son. Le croassement qui s'y mêle, le monstre sous le plumage. « En péril? Quel péril, Monsieur Kozlov? » Elle se lève, s'approche de cette porte par laquelle, Imala s'est imposé. « Cette ville n'a aucune conscience de ce qu'elle a fait, en acceptant la présence de mon clan. Ma galerie d'art ne risque rien, ni vos armes si vous choisissez bien. » Elle lui tourne le dos, après un hochement de tête chaleureux… Du moins pour la femme qu'elle est. « À la prochaine, Nikolai. » Déjà, Imala l'abandonne à sa réflexion.

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  Ven 20 Sep - 8:58
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