BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?
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Lena Korolenko
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 88
« Il te sert à quoi ton téléphone !? »
Son hésitation entre serrer son fils dans ses bras et le traiter de crétin ne dura que quelques secondes. Lena l’écrasa contre elle en enfonçant son visage dans ses cheveux, tremblante de soulagement. Elle aurait volontiers étranglé ce petit con pour lui avoir fait une telle peur ! Une heure que Vojin et elle scrutaient les informations en se demandant si leur fils ne faisait pas partie des victimes que comptait le rassemblement du théâtre Yermolova. Une heure à essayer de reconnaître son visage dans les images saccadées et imprécises tout en espérant ne pas le voir. Une heure d’angoisse à essayer de le joindre – lui et d’autres – sur son téléphone sans obtenir la moindre réponse. Son historique en portait la preuve. Alexis (2), Artiom, Maksim, Alexis (5), Artiom (2), Alexis (2), Maksim. Personne n’était foutu de décrocher son putain de téléphone, à se demander à quoi cette technologie servait !
Rassuré maintenant que son fils était rentré à la maison, Vojin se réinstalla dans le canapé en scrutant l’écran de télévision qui rappelait les terribles événements encore en cours du côté du quartier mortel. Sans l’écouter plaindre le gouvernement « qui n’avait vraiment pas besoin de ça », la rousse expédia son fils dans sa chambre sans résister à l’envie de lui décocher une taloche à l’arrière du crâne. Et maintenant ? Lena tourna la tête vers la télévision et le canapé, puis glissa un œil vers son écran désespérément noir. Alexis n’était pas le seul pour qui elle s’inquiétait. Ya ebal ! Rester cloitrée entre quatre murs sans rien faire la rendrait cinglée à coup sûr. Elle attrapa une veste, cria une excuse à la volée et sortit de l’appartement au trot. Temi n’habitait qu’à quelques pâtés de maison. Elle espérait l’y trouver.
« Temi, ouvre si t’es là ! » tempêta Lena, une main sur la sonnette, un poing contre la porte, alternant les deux comme une forcenée. Qu’elle souffle comme un ventilateur d’avoir avalé les marches en courant ne l’embêtait même pas. En théorie, si elle produisait assez de bruit désagréable, elle augmentait ses chances d’obtenir une réponse fiable quant à la présence d’être vivant dans cet appartement. S’il dormait, il serait obligé de se réveiller et voir qui faisait tout ce rafut. S’il n’était pas là… « Temi ?! » Au pire, elle exciterait les chats mais qui s’en inquiéterait s’il était arrivé quelque chose à leur maître ? Quelle idée aussi d’être policier ! En plus des pompiers, on avait dû le dépêcher aussi ! Et s’il avait été pris dans un mouvement de foule, si … ? Lena se força à arrêter le flot de ses pensées pour coller son oreille contre la porte, guettant le moindre signe, le moindre son.
Mar 10 Sep - 11:11
Invité
Invité
Elle avait mis du temps à calmer les battements frénétiques de son coeur, après avoir couru trop longtemps et trop loin pour échapper au drame du théâtre. Même sans les encouragements en ce sens d’Artiom, Yuliya n’aurait pas insisté pour rester plus que prévu, même si la bénédiction des forces de l’ordre faisait en sorte qu’elle ne se sentait pas trop coupable d’avoir abandonné le navire. Elle ne devait rien à personne et de toute manière, les adultes avaient la capacité de régler les problèmes autant que de les créer, ce qui lui donnait envie de croire qu’ils pouvaient bien se démerder tout seuls. Plusieurs heures avaient passé avant qu’elle ne se remette de ses émotions, assise au bord du fleuve sur un rocher pointu qui lui avait fendu le mollet sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte — sans que ça importe, aussi, considérant ce à quoi elle venait d’échapper. Les exhortations d’Artiom lui reviennent en tête et elle se laisse glisser sur la rive, se traînant mollement jusqu’à l’immeuble où il avait élu domicile, les pas habitués et la démarche mécanique.
La porte s’était ouverte et Artiom avait pu découvrir les yeux bouffis de Yuliya, qui jamais n’aurait admis avoir versé la moindre larme, blâmant plutôt la fumée de l’incendie pour le rouge irrité de ses paupières. Elle avait même osé nicher son visage dans le t-shirt du policier pendant un instant pour quelques secondes de réconfort, se sentant encore plus petite qu’elle ne l’était déjà, menue et une tête et demi plus petite que le blond qui l’accueillait. Yulka s’était reposée un instant sur le tapis du salon, caressant machinalement les chats qui venaient réclamer de l’attention sans comprendre qu’elle ne s’était pas mise à leur hauteur pour leur faire plaisir. En silence, interrompus seulement par le tic tac régulier d’une horloge murale et les miaulements occasionnels des deux pestes, la gamine avait achevé de digérer la situation, même si elle sentait toujours une sorte de panique brûlante au creux de ses entrailles.
« Je m’occupe de la porte. » Consciente qu’elle ne pouvait pas jouer au cadavre toute la soirée sur le plancher, les coups frénétiques à la porte — conjugués à la sonnette, qui avaient fait détaler les chats illico — la motivent à se lever pour se traîner les pieds jusqu’à l’entrée. Elle défait le loquet et la chaîne, entrouvrant l’huis pour reconnaître aussitôt la personne de l’autre côté — la voix lui avait semblé familière sans qu’elle ne fasse le rapprochement, le cerveau en bouillie. « Il est là, te pâme pas comme ça », que lui reproche la petite, les sourcils froncés comme si ses oreilles lui reprochaient encore l’ouragan qu’elle avait déclenché contre la porte. Elle ouvre plus grand, laissant la rouquine entrer sans faire plus d’histoires. Moscou était plus petite qu’on le croyait et le fait qu’ils se connaissent ne l’étonnait pas outre mesure. « Artiom, c’est Lena », lance-t-elle d’une voix visant à faire sortir le blond d’elle ne savait où dans l’appartement, qui n’était pourtant pas particulièrement vaste. « Poussez vous, p’tits cons », marmonne-t-elle alors qu’elle ferme la porte derrière la zoologiste pour éviter que les petits démons poilus ne s’échappent.
Mar 10 Sep - 23:17
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 279
What comes after
Si Yuliya n’avait pas été allongée sur ton tapis, il est fort probable que tu te serais étalé à sa place. Tu avais donc opté pour celui de la salle de bain, profitant que les chats se soient trouvé une autre victime pour te lamenter, discrètement – ou tout du moins tu l’espérais – sur ton sort. Tu avais erré un moment avant de rentrer chez toi, mis ton téléphone en mode avion, préférant ignorer les appels, qu’ils viennent du travail ou d’autres personnes, pas prêt encore a laissé les problèmes d’autres t’écraser. Tu avais pleuré en rentrant, trahi peut-être, aussi marqué par les événements et par ce que tout cela annonçait. Tellement de changements, de modifications, une politique qui allait très certainement devenir de plus en plus cruelle. Il allait y avoir des remaniements en profondeur et des noms qui allaient disparaître. Pourtant, tu ne parvenais pas à t’inquiéter pour ces gens, pas même pour les tiens, pas même pour ceux qui avaient été tes collègues. Tu étais piégé dans une spirale d’atermoiements et de rancœur qui s’auto-alimentait à grands renforts d’une frustration qui s’atténuait juste pour repartir en se nourrissant de larmes ou des tremblements provoqués par des nerfs mis à rude épreuve. Qui pouvais-tu croire ? Qui voulais-tu croire, à présent ?
Tu avais été surpris de voir Yuliya à ta porte et tu lui avais ouvert par la force de l’habitude, tu l’avais accueillie contre toi et passé une main tremblante dans son dos. Rassuré à la fois de la voir en vie et qu’elle soit venue te retrouver, comme si c’était là une preuve que ça comptait tout de même pour quelqu’un. Tu l’avais laissée s’installer une fois le moment de faiblesse passé et tu avais disparu dans la salle de bain avec une bouteille d’alcool. Les coups à la porte et la sonnette avaient un goût de déjà vu, comme lorsque l’émissaire des oiseaux de feu était venue brûler ton entrée. Dommage que tu ne puisses pas non plus la mettre en silencieux. Tu avais vidé le fond de la bouteille dans l’évier et tu avais passé une main dans tes cheveux. Tout sentait la fumée, sans que tu saches si c’était ton esprit qui continuait d’imprimer l’odeur partout ou si tu l’avais essemée dans l'appartement en rentrant.
Il allait pourtant bien falloir que tu sortes de ta cachette. Tu finis par t’extirpes de l’intérieur de ta retraite pour observer les deux femmes réunies dans ton salon. Ton regard passa un moment sur les chats, comme pour repousser l'instant fatidique où tu allais devoir faire preuve de sociabilité. Le déni, s'il était une solution, ne permettait cependant pas de faire disparaître la présence qui te gênait le plus parmi les deux. « D’où est-ce que tu la connais ? » Tu grondais à l’intention de Yuliya. « Je peux t’aider, Lena ? » L’intonation n’était pas aussi ouverte qu’elle aurait pu l’être, si elle était venue pour que tu l’aides à sauver ses singes ou un membre de sa famille, elle pouvait rentrer chez elle. La rancœur était encore présente également, celle du vent que tu t’étais pris il y a quelques semaines, encore une trahison. Tes yeux s’étrécirent et tu les laissais là, pour te diriger vers la cuisine, invitant les deux femmes à te suivre d’un signe de tête.
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Mer 11 Sep - 0:10
Lena Korolenko
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 88
La porte s’entrouvrit et, dans l’embrasure, la rousse reconnut une paire d’yeux qu’elle ne s’attendait pas à trouver ici. Circonspecte de se faire remettre à sa place par Yuliya, Lena se redressa le temps qu’elle lui ouvre la porte et se passa d’une invitation pour entrer dans l’appartement. Artiom n’était pas dans le salon. En fait, il n’était nul part en vue mais si la gamine l’appelait, c’était qu’il devait bien être quelqu’un, songea-t-elle pour se rassurer. En parlant de gamine… La rousse se retourna vers Yuliya et passa un doigt sous son menton pour lever son visage vers elle. Dire qu’elle avait une sale tête serait encore trop éloigné de la réalité. Toute échevelée, la mine froissée, la petite avait l’air d’avoir passé une mauvaise soirée.
« Tu y étais aussi, n’est-ce pas ? »
Qui d’autre de ses connaissances s’était retrouvé à côtoyer les flammes du théâtre d’un peu trop près ? Les informations ne disaient rien de précis et de toute manière ne diffuseraient jamais la liste des gens qui allaient bien et ceux qui ne s’en étaient pas sortis.
Artiom débarqua comme une fleur pour lui demander s’il pouvait l’aider d’un ton qui laissait entendre qu’il préférait ne rien en faire. Le regard empli de compassion qu’elle avait pour la petite perdit de sa douceur. Elle lui aurait volontiers mis des gifles. Réagissant sans comprendre d’où elle venait à la légère animosité du blond, Lena lui décocha un regard noir. L’envie de le serrer contre elle avant de lui en décocher une après comme pour Alexis n’était pas loin mais, avec Yuliya dans les parages, elle décida d’y résister. La gamine avait déjà dû croiser Vojin à la salle de repos et comme la rousse ignorait tout de ce que Artiom avait pu lui confier, la prudence s’imposait. À la place, elle laissa libre cours à son énervement.
« Oui ! Tu pourrais commencer par répondre au téléphone quand on t’appelle, putain ! Je m’inquiétais ! Ils ont pas arrêté de dire à la télé que… »
Sa voix redescendit en se rappelant l’angoisse qui l’avait étreinte un peu plus tôt, assise sur le bord du canapé. Ses deux points se serrèrent en deux poings et elle fusilla le sol du regard pour épargner aux deux autres son regard meurtrier. Bon. Il n’avait rien. C’était le plus important finalement. Peu importait qu’il ait l’air énervé de la voir débarquer chez lui sans s’être annoncée, ajouta-t-elle dans un aparté pour elle-même. Décidée à ne pas se transformer en statue de rage, Lena se força à déglutir et bouger. Ignorant Artiom et sa froideur, ses yeux tombèrent sur la jambe de Yuliya, puis remontèrent sur son visage. Elle aurait pu repartir en coup de vent mais l’idée d’avoir quitté son appartement en pleine nuit tout ça pour quelques secondes à peine était inconcevable. Et comme il était hors de question de s’acharner sur quelqu’un qui venait de passer quelques heures désagréables – le blond en l’occurrence –, la rousse préférait mettre son énergie au service de quelqu’un qui en avait vraiment besoin.
« Yuliya, tu saignes. Qu’est-ce que tu t’es fait ? »
Demanda-t-elle d’un ton buté et autoritaire qui n’entendait pas la moindre dérobade de la part de la jeune femme. D’ailleurs, son « qu’est-ce que tu t’es fait ? » sonnait plus comme un « montre moi ça » qu’une véritable question. Pour en avoir déjà eu besoin, Lena savait très bien où se trouvait le kit des premiers soins et n’aurait pas peur d’user de force et d’intimidation sur Yuliya pour qu’elle la laisse s’occuper d’elle.
Mer 11 Sep - 12:27
Invité
Invité
Yuliya n'apprécie pas le geste maternel de la rousse fraîchement débarquée, lui rappelant trop la façon dont sa mère lui serrait le menton lorsqu'elle voulait lui faire comprendre qu'elle avait merdé. Elle n’hésite pas une seconde à pousser sa main avec une certaine rébellion adolescente, les sourcils froncés, lui faisant comprendre qu’elle n’avait ni le droit ni le privilège de se comporter de manière si maternelle. Pourtant, elle ne reste pas loin lorsque les deux adultes se chamaillent, pouvant tâter l’atmosphère tant elle était tendue, sans que la gamine ne sache pourquoi — pas que ça l’intéresse, non plus, lui rappelant un peu trop les interactions houleuses entre ses parents dysfonctionnels. Déconnectée de la conversation, elle ne relève le regard qu’à l’interpellation de la rouquine, d’abord confuse avant de baisser son regard là où semblait désigner Lena. La lacération ne mentait pas, et même si l’essentiel de la plaie avait séché depuis, le sang perlait encore à certains endroits — en plus d’avoir taché l’arrière de sa jambe en entier d’un rouge foncé impossible à ignorer maintenant qu’elle avait posé les yeux dessus. « Je sais pas. C’est juste arrivé », tente-t-elle, incertaine, les sourcils froncés. Maintenant qu’elle était au courant, la plaie semblait chauffer un peu trop — sans doute une réaction de son esprit. « Ça va, c’est rien. Je vous ai rien demandé. Je suis venue parce que Artiom m’a demandé, mais si j’avais su que ça deviendrait un procès dans tous les sens, j’serais restée dehors. » Elle pince les lèvres, visiblement peu impressionnée par la maturité qui régnait dans la pièce, ce qui ne manquait pas d’être ironique lorsqu’on savait de qui ça venait.
Dim 6 Oct - 1:34
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 279
What comes after
« Laisse-la tranquille. » Ce n’est certainement pas ce que voulait Yuliya, que ce soit en attention ou en réaction mais ça te fit du bien de juste lâcher tes nerfs sur Lena. Tu agites une main pour battre l’air, comme pour chasser une mouche particulièrement pénible ou signifier qu’il était temps de passer à autre chose. Tu glisses ensuite ta main dans ton pantalon. Une fois ton portable sortit de ta poche, tu le balances sur le comptoir où il rebondit dans un bruit sourd pour se perdre dans des boîtes en carton. Alerté, Malchance se jette immédiatement dans le tas pour agresser ce qu’il doit prendre pour un repas supplémentaire. « Ah, non, putain ! » Tu l’attrapes à bras le corps malgré ses protestations et le bordel et tu le balances plus loin vers la porte. « Ouste ! Dehors ! » Tu fustiges le chat qui te lance un regard furieux et miaule plusieurs fois avant de s’éloigner. Tu le suis du regard un instant, puis tu empêches Treize de passer en lui bloquant l’entrée du pied. Le quatuor des chieurs s’était réuni dans ton salon. « Yuchka, décrasse toi. Mets un pansement. » Que tu finis par grommeler à l’intention de l’adulescente, un regard cette-fois pour Lena à qui tu n’as rien à dire. Après l’invitation précédente dans la cuisine, tu n’avais certainement pas l’intention de la répéter. « Quoi ? »
code by EXORDIUM.
Dim 6 Oct - 12:25
Lena Korolenko
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 88
Un profond soupir lui échappa.
« Ce n’est pas un procès, Yuliya… »
Qu’elle lui mette en plus sur le dos le rôle de juge et de bourreau l’agaçait au plus haut point. De même que la réaction Papa-Poule et inattendue du blond. Si la petite s’était vraiment fait mal, elle se faisait plus confiance qu’à lui pour prendre les bonnes décisions et faire ce qui devait être fait pour la garder en bonne santé. Et puis… Lena non plus ne pouvait pas savoir que Yuliya serait là. Un peu naïvement, elle aurait pensé que l’appartement d’Artiom aurait été le dernier endroit où la trouver. Dans sa tête, une mineure comme elle n’avait pas sa place dans les théâtres d’événements aussi sombres que celui où les deux likhos s’étaient trouvés. Vu l’état de sa jambe, elle avait raison en théorie. Ses yeux se réduisirent encore un peu en entendant la petite se faire envoyer à la salle de bain comme si ce n’était qu’un petit bobo et elle fit un pas vers elle avant qu’elle ne disparaisse, l’arrêtant d’une main sur son bras.
« Je veux y jeter un coup d’œil et je suis sérieuse. Si tu as besoin de points de suture, je peux t’emmener à l’hôpital. »
Son air énervé contre celui buté de Yuliya risquait de jouer en sa défaveur mais elle ne se pardonnerait jamais de ne même pas avoir essayé. Aussi exaspérante que pouvait être la petite, Léna s’était tout de même pris d’affection pour elle. Alors que du côté d’Artiom, la température baissait de seconde en secondes… Enervée, elle croisa les bras en lui jetant un regard noir. Quoi ? Elle lui en donnerait quoi.
« Je t’ai appelé je-ne-sais pas combien de fois. Je m’inquiétais. »
Avec des oreilles indiscrètes dans les parages, la rousse n’osait pas en dire plus ni même s’approcher pour rompre la glace. Un geste, une attention, suffisaient parfois à redonner le sourire au likho, mais elle allait devoir trouver autre chose cette fois.