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| Astrea Rea Thompson kaya scodelario 1. mon nom dans les airs. elle est une thompson, aux bords écorchés par les épreuves ; ses pages sont un peu gondolées, à force d'avoir trop pleuré. astrea, on l'appelle souvent rea, parce que c'est plus rapide, doux et acide comme ces petits bonbons multicolores. elle a un deuxième prénom, qu'elle utilise parfois lorsqu'elle veut préserver son identité, andromeda, andy qu'elle souffle dans une bouffée de nicotine.
2. mes cris sur la terre. 01 octobre 1997, sydney, un orage ravageait l'hôpital de multiples tensions électriques le jour de sa naissance. sa mère dit souvent que c'est pour ça qu'elle a de l'orage dans le cœur, ce besoin d'éclater parfois en faisant trembler les cieux. vingt-deux ans qui sont passés en une année-lumière, parce qu'honnêtement elle ne sait pas bien comment elle est arrivée jusqu'ici. la vingt-troisième lui tend les bras, on commence déjà à réfléchir au meilleur moyen de lui fêter sa cinquième année en tant que mimi. ça parle de soirée karaoké, de grand festin, de rires et d'un peu d'alcool, mais elle n'y participe pas. l'esprit est ailleurs. d'origine australienne, elle a acquit la double-nationalité après avoir rejoint son père en russie. c'est plus facile comme ça.
3. mes tourments ventriculaires. intéressée par les autres, elle n’est pourtant plus pas souvent touchée par leurs tourments, préférant rester spectatrice distante. plus jeune, plus innocente, rea était celle qui s’entichait, le cœur porté à même la poitrine, les yeux emplis d’étoiles scintillantes. fascinée par leur détresse, captivée par la noirceur, jolie luciole qui se perd dans les ténèbres, ayant toujours un faible pour les cœurs brisés et les métacarpes ensanglantées. mimi qui espérait qu'un peu d'amour aiderait les cicatrices à s'effacer. aujourd’hui elle se fait ombre délicate, dont les grandes prunelles dévorent sans laisser de miette.
4. mes espoirs éphémères. les histoires la font rêver depuis toujours, c’est en partie pour ça qu’elle s’est engagée dans un cursus de lettres modernes, qui a débouché sur une licence trois ans après. pour fêter ça, elle a voulu faire un voyage avec son meilleur ami, en angleterre : partir loin, pendant six mois, trouver du travail là-bas, voir autre chose que sydney. ironiquement, son premier boulot n’avait absolument rien à voir avec ses études comme souvent et elle a été barista, puis barmaid, jusqu’à ce que le deuil la fasse revenir chez elle. la mort dans l’âme. le cœur au bord des lèvres. sa lumière éteinte, pendant d’interminables semaines, avant qu’une piste dans sa quête personnelle ne lui fasse relever la tête. puis l’appel, intransigeant, du tsar de russie. et sans demander permission, la voilà qui furète dans les allées encombrées d’une antique librairie, engagée par le vieil homme qui s’occupe des lieux. l'enfant-tonnerre n'a pas besoin de ça pour manger, pourtant elle reste, elle feuillette les œuvres qu'on oublie dans des coins, "les grands disparus" qu'elle les surnomme affectueusement - et aussi les autres, parce qu'elle les aime tous. elle n’en a jamais eu la certitude, mais cet octogénaire est probablement une créature surnaturelle. il sait beaucoup trop de choses, il est beaucoup trop vif ; et puis comment expliquer, sinon, qu’il ait volontairement réuni sous le même toit la victime et le tueur ? dénudée de tout don d'écriture, astrea aime pourtant griffonner des silhouettes dans les marges, s'inspirant des descriptions pour illustrer sa vision du monde.
5. mon cocon mortifère. désabusée - généreuse - pragmatique - loyale - rancunière - patiente - comédienne - observatrice - lumière ternie - douceur maladroite - en quête de justice. 6. la gangrène sanguinaire. mimi d'esprit et de conviction, rea a été élevée dans l'optique de devenir une membre de cette espèce. de par ses origines et l'histoire de son sang, passer le rituel était une symbolique essentielle dans son entrée à l'âge adulte. elle avait seize ans lorsque la mort l'a fauché, déchirant son enveloppe mortelle pour la noyer de lumière salvatrice. le saphir s'est muté en or dans ses prunelles, la pointe de ses oreilles s'est effilée - juste assez pour que ce soit étrange, mais pas suffisamment pour attirer réellement l'attention. et si elle a toujours été dirigée par les mêmes instincts que les siens, astrea s'est également démarquée. notamment cette dernière année, où le deuil a entaché sa lumière, apportant à son aura une froideur méconnue des mimis. volontairement solitaire, elle charme pourtant de ses grands yeux clairs, n'hésite que rarement à tendre la main, mais sa confiance est chose fragile et sa langue plus acérée que celle d'une vipère.
7. l'existence secondaire. le soleil a pris sa vie lorsqu'elle avait seize ans, une jouvencelle aux yeux noircis de khôl et au sourire rêveur. elle avait laissé son cœur grand ouvert dans sa cage thoracique, elle l'avait laissé se gorger de lumière pendant que le reste de son corps se mourrait de déshydratation. le poison de la mort a fait son office, lentement, et cela n'avait rien de doux, rien d'exquis. l'agonie s'est soldée par la délivrance, la dernière bouffée d'oxygène angoissante avant que toute vie ne s'éteigne. son âme étouffée dans une dernière crispation des muscles, les doigts recroquevillés. puis vint la magie extatique, la renaissance. malgré le traumatisme de sa mort, l'adrénaline de son réveil a été un véritable délice. une libération des sens ; désinhibition.
8. le monde délétère. à la différence de certaines créatures surnaturelles qui ne savent à la fois pas ce qu'elles sont devenues, ou comment, rea avait la connaissance. ce simple état de fait avait changé la donne la concernant, lui donnant du recul, une certaine perspective sur le rituel qu'elle a subi. le changement fut presque naturel, si l'on omet l'expérience de mort et l'interminable agonie précédant la transformation en mimi. elle a eu l'impression de trouver véritablement sa place, d'être enfin devenue elle-même. elle n'a jamais porté beaucoup d'attention au regard des autres, n'ayant qu'une poignée de personnes dont l'opinion était importante : et eux l'ont acceptée, sans la moindre hésitation. quant aux humains, elle ne fait pas réellement la distinction - en arrivant en russie, elle n'avait pas l'habitude que les humains aient connaissance de sa nature, alors elle n'avait pas subi de réel harcèlement à cause de ça et si tant est que ça lui arrive, elle ne le gère pas particulièrement bien. les thompson étant la famille régisseuse du quartier des mortels, elle leur est constamment confrontée et certains ont encore du mal à accepter d'être représentés par des surnaturels.
9. les ombres-mères. jake l'a nommé clair de lune, avec son accent australien qui ressortait même quand il parlait français. elle n'aurait probablement jamais dû lui en parler, mais c'est ainsi qu'il l'a appelé lorsqu'elle le lui a décrit. ce sentiment d'être reliée à autre chose, de plus puissant, d'être appelée par l'astre nocturne. la lune ne brille que grâce au soleil, et astrea se trouve être capable de capter cette énergie, cette lumière, afin de s'en servir pour guérir les personnes autour d'elle. plus puissant et étendu qu'une simple guérison, elle prend le temps d'emmagasiner ce pouvoir pour mieux le relâcher sur les êtres vivants qui lui sont proches. mais après une telle démonstration, la mimi est épuisée - brusquement, sans avoir le temps de réagir, l'inconscience la guette si elle n'y prend pas garde. les effets perdurent pendant vingt-quatre heures, la rendant hypersensible au soleil, une forme de lucite soudaine et épuisante, ou encore une forme bénigne de xeroderman pigmentosum (la maladie des enfants de la lune). elle souffre généralement de migraines quand exposée, de réactions cutanées irritantes ou de coups de soleil, de troubles de la vision. rea se révèle aussi incapable de guérir qui que ce soit durant ce laps de temps.
PHASE NUMERO 2 - colère, astrea se comporte parfois comme une gamine insolente, elle a le verbe qui frappe avant que l'esprit n'en réalise la portée. perpétuellement orageuses, les prunelles dévisagent et jaugent. côtoyer l'homme qui a causé la mort de jake n'aide pas à sa stabilité. elle ne se sent apaisée qu'auprès de cosmas, ou dans une solitude relative. elle justifie sa colère par son besoin de justice, lequel semble peu à peu virer à l'obsession. DON UNIQUE - clair de lune : contrairement à la grande majorité des mimis, rea n'est pas affaiblie par la nuit : elle peut se servir de la réflexion du soleil sur la lune pour générer une vague de guérison encore plus puissante que sa capacité de base. seulement, en contrepartie, l'utilisation de ce pouvoir la fatigue et la rend incapable de soigner qui que ce soit. cela génère également une sorte d'allergie passagère à l'astre solaire, une intolérance qui s'exprime par des migraines, des troubles de la vision ou encore des éruptions cutanées. les effets secondaires durent vingt-quatre heures. pseudonyme : dreamcatcher. âge : le quart de siècle est dépassé, je pense qu'on peut dire que je suis majeure. pays : france. comment as-tu connu le forum ? par votre publicité sur bazzart, et j'ai traîné quelqu'un dans mon sillage. peut-être deux ombres, c'est encore en discussion. des questions, des suggestions ? crédits : dandelion, que je remercie grandement. |
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Invité Invité |
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| my story begins mes épopées 1 Octobre 1977, naissance à Sydney. Le souffle est court, erratique, il perd sa régularité. Les lèvres sont desséchées, et bon sang, qu'est-ce que ça fait mal de déglutir. L'âme est en peine, le corps est à l'agonie. Depuis combien de temps, déjà ? Six heures ? Douze, trente ? Elle a perdu le compte, la gamine. Son mascara a coulé sur ses joues, traçant des sillons noirs qui soulignent ses grands yeux bleus. Effrayée. Parce que la mort, c'est terrifiant : seul un fanatique dirait le contraire. J'ai changé d'avis, j'veux pas mourir.
An 2000, naissance de Cosmas. C'est la déshydratation qui la fait délirer. Elle voit des lucioles, des lucioles partout. Par dizaines, par centaines. Par milliers, qui volent devant ses yeux vitreux. Est-ce qu'Il est parmi elles ? Tout doux, tout joli. Petit frère surveillé du coin de l’œil dans ses rêveries, protégé sûrement de trop. Précieux. Coco, c'est toi ? Caresse-moi les cheveux. Fais-moi oublier la mort.
2002, la boucle est bouclée, la fratrie complète et c'est au jardin d'enfants qu'elle rencontre son âme-sœur. Quelque chose remue entre les mèches noireaudes, une sorte de cafard qui a cru que c'était l'heure du festin. Elle n'a pas la force de l'enlever. Et puis dans son délire, son esprit par ailleurs : Jake avait mis des vers de terre dans ses cheveux, la première fois qu'ils se sont rencontrés. Elle a hurlé, si fort et si longtemps que ses cordes vocales lui faisaient mal. C'était un petit con. C'est devenu un grand con. Maintenant, c'est surtout un cadavre - est-ce qu'on peut toujours dire qu'il est con ?
2010, treize ans, première cigarette, premier baiser mouillé qu'on lui vole sans lui demander. Respirer est douloureux. L'oxygène ne suffit pas à soulager la douleur, ça siffle dans la gorge. Elle a le goût du sang sur la langue, le sien, parce que ses lèvres sont craquelées. Les muscles commencent à tressauter, sans raison apparente. La main se raidit. Il m'a dit que c'était parce qu'il voulait pas que j'sois déçue. De mon premier baiser. Il a toujours été con, Jake. J'crois que la tarte qu'il s'est mangé derrière lui a passé l'envie de ce genre de connerie.
2013, seize ans, le Rituel est un passage obligatoire à ses yeux, c'est pourquoi elle n'attend pas plus longtemps pour le faire. Jake l'initie à l'alcool, pour lui donner le courage nécessaire. C'est ce soir-là aussi qu'elle a perdu sa virginité, dans ce bar, et ce n'était ni glorieux, ni transcendant. Et c'était pas avec Jake. Tout son corps est en feu, et pas le genre aphrodisiaque. Le corps de la jeune femme s'arque de douleur, elle se tortille, et si une large partie d'elle (celle qui encore un instinct de survie) veut échapper à la morsure du soleil, l'autre s'y abandonne totalement. C'est là que réside la délivrance tant désirée. Juste la fin. Soleil, prends ma vie. Donne-moi Ta lumière.
2015, dix-huit ans, son amitié avec Jake se consolide de manière presque fusionnelle, pourtant elle prend peur de l'attachement et décide de partir étudier sa licence dans une ville voisine. L'éloignement lui est bénéfique, pas tellement pour leur relation. Elle ne se souvient pas de ces longues minutes pendant lesquelles son cœur s'est arrêté. Les anciens disent que la mémoire revient quelques années après, lorsque l'âme a guéri de son traumatisme. On ne meurt pas sans que cela ne laisse de séquelle. La dépression l'a suivie pendant de longs mois, seule la concentration sur ses études lui a permis de garder la tête hors de l'eau. S'engager avec Jake aurait pu lui apporter du réconfort, mais elle le connaissait trop bien : il l'aurait rendu autant heureuse que malheureuse. Ou peut-être pas ; peut-être que ça aurait été différent pour nous. Only the Sun knows...
2018, vingt-et-un ans, célébration de licence, elle s'envole avec Jake. La vie est belle. L'Angleterre leur tend les bras, ils s'amusent, ils s'engueulent, des baisers volent. Puis il commet l'erreur de trop. Elle fête ses vingt-deux devant un cercueil. Elle trouve un petit boulot en Angleterre, et propose à Jake de la suivre - une manière pour qu'ils se réconcilient, qu'ils retrouvent leur complicité d'antan. Et ça fonctionne. Progressivement, le traumatisme de sa mort s'efface pour laisser place à une mimi emplie de chaleur, d'espoir pour l'avenir. Seulement Jake ne change pas vraiment, lui. Il laisse ses vices d'adolescent le guider, et en dépit de toute l'affection qu'elle lui porte, elle tente de lui faire comprendre qu'ils ne peuvent pas continuer ainsi. Ils se déchirent. Les derniers mots que je lui ai adressé ? Je ne m'en souviens pas... Peut-être que je ne veux pas m'en souvenir. We're not kids anymore, Jake ! You gotta stop using this shit, it's going to kill you someday, and I can't be the one to burry you. I won't do it. I hate you for doing this to me. If you want to die, fine, but I won't be standing by your side while you're committing suicide. Oui, peut-être que c'est mieux comme ça.
Avant le 01 Octobre 2019, vingt-deux ans, Russie Mère-Patrie, déménagement forcé. L'appel du tsar ne souffre aucun refus ; si c'est son oncle qui est convoqué à l'origine, sa disparition en mer fait que son père s'y rend en premier. Astrea était sur le vol de retour quand elle apprend la nouvelle. C'est le cœur lourd qu'elle emboîte le pas à sa famille, renouant avec les autres mimis avec une affection maladroite. Elle les aime, tous, mais sa lumière n'est plus celle qu'elle était. Ternie par le deuil, empoisonnée par la tristesse et ce besoin, violent, d'obtenir justice. Elle pense savoir qui est à l'origine de la mort de Jake et pendant que le monde s'organise autour de Moscou, des révélations qui sont faites, elle met toute son énergie à trouver un moyen de dévoiler la vérité. Le Destin est farceur, c'est la seule explication au fait qu'il ait un jour franchi le seuil de la librairie. Je n'ai eu aucun mal à le reconnaître, sa mine sombre, ses cheveux en bataille. Sa taille, gigantesque à côté de la mienne. Il avait l'air misérable, perdu, et je l'ai haï de toutes les fibres de mon corps parce qu'il me donnait envie de l'aider. Alors qu'il ne le méritait pas. Un meurtrier ne mérite pas de rédemption.
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Esfir Lolkova YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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Invité Invité |
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Invité Invité |
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| Oh la grande sooeeeuuur J'ai répondu à ton MP, j'ai hâte de te découvrir et de jouer avec toi C'est vraiment cool que tu arrives maintenant, ça va nous permettre d'étoffer et de commencer la famille en même temps |
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Cornelius Thompson RULE THE MONSTERS WORLD |
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| Salut cousine ! Tout est bien vide, remplis-moi tout ça Bienvenue, et n'hésite pas à me MP si tu as besoin de quoi que ce soit ! |
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Invité Invité |
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Invité Invité |
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Malphas Meister YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Bienvenue !
Très beau vava ! |
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Invité Invité |
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| @malphas meister merci, mais je retourne mille fois le compliment c'est la première fois que je le vois joué et j'le regrette, il est vraiment divin |
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Malphas Meister YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Enfin quelqu'un qui me comprends ! Moi aussi je le trouve divin, et je trouve dommage qu'il ne soit jamais joué |
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Invité Invité |
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| @malphas meister ben il dégage vraiment quelque chose, il a pas un visage atypique et puis il est canon, il faut se l'avouer réserve-moi un lien, si tu veux bien, entre personnes qui se comprennent |
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Malphas Meister YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Avec joie baby ! On se trouvera un lien du tonnerre ! |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Allez, maintenant que j'ai de quoi manger des lignes et des infos, me voilà l'air de rien pour te souhaiter la bienviendue Déjà, Kaya, je. suis. amoureuse. J'adore cette bouille, je suis fort contente de la voir ici, et encore davantage de la voir chez les Thompson, ça va illuminer la famille (t'as vu le p'tit jeu de mots, ou bien ? sors) Astrea a l'air déjà beaucoup trop charmante, j'adore les premiers traits qui se dessinent derrière ta charmante plume, et je n'ai que trop hâte de voir la suite Si tu as besoin, n'hésites pas |
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Ilya K. Romanov EMISSARY OF DEATH |
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| Tu me fais penser à quelqu'un que je connais c'est troublant Bienvenue my dear |
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| this is not a swan song ►ASTREA | |
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