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 (18+) Pain comes at me and I take it.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Desislav Naoumov
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Desislav Naoumov
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I have found the paradox, that if you love until
it hurts, there can be no more hurt, only more love.


You’re the greatest risk I’ve ever taken.
† ♰ †
Le dos appuyé à la porte de la chambre, tu fixes ton téléphone. Celui scotché à tes mains et duquel tu peines à relever les yeux. Parce qu’il n’a pas encore répondu – Miromir, la victime potentiel. Ton frère mal-aimé, à jamais délaissé ou oublié. Sauf quand sa vie est en danger. Comme ce soir. Plus loin devant toi, tu as conscience de chacun des mouvements de Zorya, ta tendre épouse. Un titre, plus qu’un état de fait. De fait, tu t’entêtes à ne pas laisser le délicat roulement de ses hanches te déconcentrer. Pour une fois, tu te concentre sur ton téléphone, plutôt que sur ses jambes. Ou la courbe délicieuse de ses épaules. Ou bien sur son cou gracile. Un ping sonore retentit alors et tu soupires, fermant enfin les yeux. Sur le spectacle merveilleux qu’est Zorya dans son état naturel et sur l’écran où s’affiche la réponse de ton frère. Tant pis si tu l’as dérangé et qu’il te rappelle que pour un type l’ayant laissé tomber en début de soirée – l’Abyssal ce n’est pas trop truc – tu es fichtrement persistant. Miromir vit toujours. Zorya l’a sauvé, une fois de plus – peut-être bien pour la dernière fois. Tu ne veux pas y songer. Tu te contentes de respirer longuement. Soulagé, sans trop savoir pourquoi – comme toujours.

Ce n’est pas que tu sois proche de ton frère. En réalité, il te complique davantage la vie, qu’il ne l’améliore. À refuser d’intégrer la Bolshoy, comme le reste de ta famille. À croire qu’il pourra un jour vous convaincre de vous en détourner – il ne comprend pas que quitter les Domachev, c’est mourir. Il croit pouvoir vous épargner la faucheuse – signe que lui, n’en a pas fait la connaissance, tien. Pire, il fallait qu’il devienne soldat. Alors franchement, il t’arrive parfois de songer que s’il devait mourir, tu n’en serais pas plus mal. Il n’y aurait plus personne pour t’harceler dès que ta femme à le dos tourné, personne pour se moquer de tes airs de toutou savant et surtout, sur ton état de puceau – quand bien même, il n’y a là, aucune honte à avoir.

Seulement, Miromir est de ton sang et la loyauté coule dans tes veines – dans les siennes aussi d’ailleurs, vu tous ses efforts pour vous écarter de la Bolshoy. De fait, tu ne parviens pas à le laisser partir. Ce que sait pertinemment Zorya. Ce qui explique d’ailleurs ses efforts pour le préserver. Mais tu ne te fais pas d’idée, un jour elle en aura assez. Un jour, Miromir ira trop loin et ce sera la fin. Alors, comme toujours, c’est à toi d’être reconnaissant. De t’agenouiller devant la sainte que tu as épousé, celle qui n’a que des cadavres pour faute. « Merci... » que tu souffles, les yeux baissés. Sans te redresser de ta position, l’échine courbé devant – pour – elle. Et si certains s’offusquent de tes manières dociles et de ton obéissance aveugle, toi tu n’y trouves que du réconfort. Sa satisfaction, à elle, étant la tienne. Même si actuellement, Zorya n’a rien de satisfaite – la soirée à été longue. Sans parler que les Domachev ne sont pas reconnus comme étant des individus très compréhensif – tu imagines sans peine que la jolie blonde rêve d’assassiner, elle-même, ton frère.

Tu te redresses alors lentement, abandonnant ton téléphone sur une commode. Parce que plus rien ne compte, sauf elle. Que le monde ce doit de cesser de tourner. Tu retires lentement ton veston, puis t’attaque aux trois premiers boutons de ta chemise. « Je lui parlerais demain... » quand bien même, vous savez tous les deux, que ça ne changera strictement rien. Ce n’est pas ta première conversation avec ton frère. Pas le premier – ni le dernier, tu l’espères – avertissement qu’il reçoit. Un soupire sur les lèvres, tu t’attaque à tes boutons de manchette, n’osant plus la regarder. Par pudeur. Par respect. Par amour. Parce que l’éclairage tamisé de la chambre lui va à ravir et que, comme tous les soirs, tu ne dois rien laisser paraître. « Je ne crois pas que de lui faire casser les jambes puisse l’aider à y voir plus clair… au mieux, il sera ralentit quelques temps. Au pire, sa rancoeur lui servira de second souffle... » et tu en as assez de parler de lui. Miromir, qui prend toujours trop de place. Miromir, qui ne comprend combien tu te démènes pour lui. Miromir, comme une sale malédiction que tu ne parviens pas à détester assez fort.

« Non... » que tu désespères, les yeux fermés et le corps lourd, « … laisse-moi lui parler, une dernière fois, avant de lui envoyer quelqu’un. Un jour et je te laisse faire comme tu l’entends » donc au mieux. Et tu te frottes doucement les yeux, deux doigts te pinçant le haut du nez. Parce que tes yeux te font mal. Parce que les douze cicatrices sur ton torse t’élance presque – cruel rappel de ce que tu es. Que ton corps doit être dissimulé, même auprès de ta femme, pour ne pas la choquer – lui rappeler le pire.
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  Ven 7 Juin - 9:15
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Zorya Domacheva
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Zorya Domacheva
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Il souffle un remerciement et Zorya inspire profondément sans le regarder. Miromir emplit ses pensées et celle de Gorgonia, de comment lui faire payer son existence. De comment l'utiliser pour que ses efforts ne soient pas en vain. En faire une marionnette l'intéresse, ne serait-ce que pour se venger de son entêtement à la dénigrer aux yeux de son époux. Elle foisonne d'idée et sait, qu'à l'instant où elle regardera Slave, soumis et généreux, elle trouvera le temps qui manque à ce crétin. Lui laissant une dernière chance, qui s'effiloche. Après tout, son Slave mérite quelques exceptions à sa règle et malheureusement, son image de sainte parmi la souillure, est utile dans son existence. Laisser respirer Miromir, c'est entretenir cette image. La légende hurle d'indignation, elle n'a pu assouvir son envie de tuer depuis des semaines et s'impatiente. Foutu tête de serpents, sans tact, sans contrôle véritable. Pas qu'elle l'assume. Gorgonia n'existe pas, ce n'est qu'un nom à une conscience malvenu. Zorya fini par observer l'homme à qui, elle a dit oui. Courbé, il offre un tableau charmant.

Il se redresse lentement, laissant une Zorya sur sa faim. Elle a envie de plus de sa part. Sans jamais lui offrir une chance. Elle l'imagine agenouiller entre ses cuisses, alors qu'elle gémit. Trop de mois ont passé depuis que les jeux de plaisir ont été chassés de sa vie. Par sa propre décision. Sa chaire devient plus exigeante. Hors de question qu'elle cède pour autant. Le jeu l'amuse trop. Combien de temps avant qu'il s'impatiente, qu'elle se demandait adolescente. La voilà, près de sa trentaine sans aucune réponse. Slave ne la bouscule jamais. Même une fois marié. Zorya n'a jamais rencontré quelqu'un d'aussi dévouer et c'est ce qui le démarque. Ce qu'elle utilise contre lui, de toute la tendresse dont est capable l'araignée. Un jour, peut-être. Il commencera, toutefois, par lui offrir du plaisir et s'il est à la hauteur, elle lui rendra… La pareille ou pas? Comment savoir? « Je lui parlerais demain... » Elle pince les lèvres en une moue peu convaincue, mais le laisse faire. Parler de ce con qui partage son sang. Immobile dans la pièce, fixant le sien avec satisfaction. Quoi que sa loyauté doive être uniquement sienne et Miromir en joue trop. En prend trop. Même une goutte serait trop, de toute façon. « Je ne crois pas que de lui faire casser les jambes puissent l'aider à y voir plus clair… au mieux, il sera ralentit quelques temps. Au pire, sa rancoeur lui servira de second souffle... » Casser les jambes? Il a depuis longtemps dépassé ce stade, avec l’argent dépensé, Miromir lui doit sa peau entière. Pour qu’elle en fabrique une lampe ou deux. Un rire dans le tréfonds de ses pensées approuve, mais la blonde l’ignore. La pénombre lui rendant sa vue, elle s’avance vers l’homme qui se frotte les yeux.

« … laisse-moi lui parler, une dernière fois, avant de lui envoyer quelqu'un. Un jour et je te laisse faire comme tu l'entends » Elle s'arrête devant lui. Entreprend de déboutonner sa chemise, de ses mains certaines, qui ne tolère pas la contrariété. « Tu devrais l'envoyer au loin, ça te ferait des vacances et m'éviterait de le transformer en sac de chaire décomposé. » C'est le plus près de la générosité qu'elle possède. Zorya n'est pas de celle qui cache ce qu'elle est, pas auprès de Slave. Lui, à accès à sa véritable personnalité. Trop loyal pour en être effrayé. Trop dévoué pour la fuir. Son pauvre homme, son malheureux époux qui n'a eu aucune chance de sortir de sa toile, depuis leur enfance. Elle ouvre entièrement la chemise, observant les cicatrices qui prouvent sa loyauté. Les frôle de ses doigts, ses joyaux si rares en ce mode de traitre. Elle la première. « Je suis prête à parier que Miromir célèbre déjà avec quelques putes de l'abyssal. » Zorya glisse sa main sur les hanches de son époux et le fixe, alors que son visage lui apparaît plus clairement pour la première fois de la journée. « Tu ne l'envies pas? »

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  Mar 11 Juin - 17:12
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Desislav Naoumov
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Desislav Naoumov
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† ♰ †
Il te semble, parfois, que tu ressembles trop à ton père. Depuis ton aisance à t’incliner, à obéir, qu’à ce soupçon de naïveté qui vit encore en toi, face à Miromir. Tu devrais comprendre, depuis le temps oui, que ton frère s’enfonce trop loin. Qu’il cherche véritablement les ennuis. Peut-être même que tu devrais le bousculer – plutôt que de le laisser te secouer, toi, le frère raisonnable. Ses vices prêt à lui coûter beaucoup trop. Les femmes pour passion, le jeu pour obsession. Des travers que tu ne comprends pas. Bien trop occupé à te torturer pour les beaux yeux de Zorya – la seule entrant en conflit avec ta toute première religion. Seulement, tes sacrifices fait à la belle, n’ont de péché – non, toi contrairement à Miromir, tu agis par amour. Quitte à tout ravaler. Quitte à te dévorer de l’intérieur.

Ce que tu fais, évidemment, alors qu’elle s’approche de toi. Que déjà, ta respiration s’accélère. Que ton corps se tend – aux aguets. Tu respires profondément son parfum, comme si elle était l’une de ses drogues à aspirer. À enfoncer dans tes poumons, jusqu’à l’empoisonnement – mais il est trop tard pour ça, hein? Oui. Tu es déjà accros, incapable de te passer d’elle. Ou de redresser les yeux, alors que tu fixes le mouvement confiant de ses mains. La délicatesse de ses doigts, ceux qui te déshabillent, comme si c’était tout à fait normal. Banal. Sauf que non. « Tu devrais l'envoyer au loin, ça te ferait des vacances et m'éviterait de le transformer en sac de chaire décomposé. » Elle n’a pas tort, ce qui lui vaut l’esquisse d’un sourire – trop tendu pour lui offrir plus. Mieux. « C’est une idée… » et si tu comptais étoffer ton avis, il se meurt aussitôt que ses doigts glissent contre toi. Ton ventre se contracte déjà et tu fronces légèrement les sourcils. Surpris. Soulagé. Excité. Tu ne sais plus ce que tu ressens, seulement que ses doigts sont chauds sur ta peau. Alléchant.

Un doute s’imisce alors dans ton esprit – celui embrumé par son contact, d’autres toiles qu’elle tisse autour de toi, ton coeur dans un cocon prêt à se faire dévorer à nouveau. Continuellement. Rien que pour elle. Et si c’était ce soir? Mais quoi donc, hein Desislav? Que vous allez consommer votre union? Aucun risque. Tu n’es plus aussi bête qu’il y a 9 mois – pas tout à fait, du moins. Non, au fil des mois, tu as finis par comprendre. Zorya n’est pas ainsi, les hommes ne l’intéressent pas. Ce qui n’est pas bien surprenant, pour peu que tu y es songé quelques instants. Avant de dire oui. Avant de t’agenouiller. Avant de manigancer et d’obtenir sa main. Oh, tu ne regrettes rien, sinon d’avoir été un peu bête. D’avoir cru que votre mariage serait plus qu’un échappatoire pour elle. Qu’elle avait peut-être quelques sentiments à ton encontre. Maintenant, c’est différent. Elle te trouble toujours, ton affection – ta passion – pour elle n’a certainement pas diminué. Tu ne saurais pas comment faire. Mais tu comprends dorénavant, que rien de physique n’est possible. Que cette faim qui te dévore de l’intérieur, pour ses hanches et ses seins, pour ses cuisses oû tu rêves de disparaître toutes les nuits, ne sera jamais rien de plus qu’un calvaire. Zorya, épouse et fantasme. Interdit éternel. Mais à quoi bon te plaindre, Desislav, puisque tu peux prendre sa bouche.

Cette bouche toute rose – de promesse et du sang des autres, probablement – que tu fixes maintenant. Bêtement. Sans l’avoir réalisé, par automatisme – fanatisme, que dirais Miromir, avec raison d’ailleurs. « Je suis prête à parier que Miromir célèbre déjà avec quelques putes de l'abyssal. » Elle a probablement raison et cette fois, tu acquiesces, sans trouver la force de croiser son regard. Sans quitter ses lèvres des yeux, un peu captivé. Perdu. « Probablement... » que tu souffles doucement, tes mains effleurant les siennes. Prêt à les écarter gentiment – parce que même toi, le meilleur des époux, tu possèdes des limites. À ce que tu peux endurer. À ce que tu peux repousser. Ton désir, comme une honte mal dissimulée dans ton ventre – celui qu’elle effleure, à ton plus grand damne. Tu pousses même un petit grondement quand elle referme finalement ses mains sur tes hanches. Pourquoi est-ce qu’elle te fait autant de mal, hein? La question te hante, là où ses paumes se moulent à toi. Tu songes à reculer, à lui échapper – mais c’est impossible. Tu n’as jamais su comment faire – ne veut pas même essayer.

Y’a tes mains, qui hésitent. Ne savent plus où se poser, si tu peux la cajoler. Puis, tu prends ta décision, alors qu’elle redresse le visage vers le tien. Que tu rencontres la curiosité de ses grands yeux clairs. Ceux qui te voient enfin, maintenant que les tiens peine à la détailler. Que le monde se veut flou, l’obscurité pour punition. Que tu te fais papillons, créature destiné à brûler au coeur de la nuit – perdu contre elle. Tes mains glissant délicatement dans ses cheveux – les écartant de l’ovale flou de son visage. « Tu ne l'envies pas? » Sa question est un piège, une toile dissimulée dans l’ombre d’une branche. Celui que tu n’es pas censé voir venir, mais que tu perçois, là contre ta peau. Dans le frémissement qu’elle t’arrache toujours. Tu fronces à nouveau les sourcils, cherche à te focaliser sur son visage, mais n’y voit plus très clair. « Pas pour ce que tu t’imagines... » et cette fois, tu t’exprimes clairement. Sans hésitation. « Je ne lui envie pas la compagnie des putes, ni même ce qu’il compte faire avec elles. Je n’ai rien contre les filles de joie, et je l’ai déjà dit, mais ce n’est pas pour moi. » C’est hors de question, que tu sois marié ou pas d’ailleurs. Mais tu soupires et tes pouces glissent délicatement contre les pommettes délicieuses de ton épouse – celle que tu devines plus que tu peux voir. « Je ne lui envie que la communion du corps… »

Un baptême que tu n’as pas encore traversé – dont tu t’es esquiver à plus d’une reprise. Tes beaux sentiments pour Zorya, un peu naïf. Vieux jeu, qu’aime dire ton père et ton frère – louable, selon ta mère. Un caprice pour la jolie blonde que tu cajoles, un soupir sur les lèvres – la faim des siennes, dans ton ventre. Tu courbes encore un peu l’échine, pour atteindre son visage. Pour frôler son nez du tien, ton souffle se mêlant délicatement – tendrement que tu aimes à croire – au sien. « Je n’ai faim de personne d’autre que toi, Zorya… mais parfois, j’aimerais savoir me satisfaire des autres. Posséder l’appétit facile des membres de ma famille. » Ne plus être le puceau un peu simplet, dont parle tant ton frère. Peut-être que c’est ton absence d’expérience qui repousse ta femme – un doute que Miromir à enfoncer dans ton esprit à plus d’une reprise. Mais c’est aujourd’hui ton refus de tromper ta dite épouse et de bafouer les sacro-saint liens du mariage, qui t’encourage à persévérer. Et ce, même quand tu effleures sa bouche de la tienne, dans un baiser révérencieux – à peine exécuté.

Que dieu te vienne en aide, Desislav. Parce que Zorya ne le fera pas.
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  Jeu 13 Juin - 6:14
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Zorya Domacheva
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Le grondement de son homme apaise ses oreilles, trop souvent frustré par sa manie de se retenir. De ne pas la presser, d'être le parfait Prince à la princesse qu'elle ne sera jamais. Qu'elle ne fut jamais, d'autant plus. Bien avant cette seconde conscience et ses cheveux de serpents, bien avant la mort qu'elle nie, Zorya ne s'est jamais rapproché de la pure et naïve princesse. À croire qu'il est le dernier saint dans cette façade de Ville, dans toute la Russie. Elle aime lire les réactions sur sa chaire, le sentir frémir sous le contact de ses doigts. Une part d'elle veut le réclamer, consommer l'union, sans qu'elle n'y succombe. Slave n'est pas qu'une femme, il est son époux. Bien avant qu'il ne sache son regard sur lui, sa loyauté l'avait choisi. Zorya ne laisse jamais rien au hasard. En a-t-il vraiment conscience? Elle appuie un peu plus fort sur ses hanches, le laissant rapprocher leurs visages sans se détourner. Lui offrant un moment presque intime, dans cette vie de couple incomprise. Si couple est le bon mot pour décrire ce que ressent l'araignée pour sa proie favorite, son époux, son bras droit. « Pas pour ce que tu t'imagines... » Qu'il commence, réitérant ensuite son manque d'intérêt pour les femmes que l'on paye. Sans surprise. Aucune ne peut survivre à Zorya, de toute façon. Pour la sécurité des catins de Moscou, Slave est mieux de se contenter d'un joli tête-à-tête avec sa main. Se souvient-il neuf mois auparavant, quand son frère l'avait traîné à l'Abyssal pour son enterrement de vie de garçon? L'effort fourni pour éviter qu'elle mette le feu à l'établissement? La blonde s'en souvient parfaitement et Gorgonia rigole à se souvenir, d'un rire goguenard. « Je ne lui envie que la communion du corps… »

Elle lève les yeux vers lui, se demandant si le romantisme peut déteindre sur un partenaire. Parce qu’elle ne goûte pas cette atmosphère aussi facilement que son époux. Il y a un mur entre eux. Qui ne semble pas suffire à le faire fuir, à son grand plaisir coupable. Si elle doit aimer quelqu’un, un jour, Slave en sera sûrement l’être qui s’en rapprochera le plus. La mafieuse ne se recule pas, lorsqu’il frôle son nez du sien, immobile, les doigts toujours enfoncé sur ses hanches. Elle le laisse faire ses premiers pas, une lueur de curiosité sur ce qu’il osera tenter. « Je n’ai faim de personne d’autre que toi, Zorya… mais parfois, j’aimerais savoir me satisfaire des autres. Posséder l’appétit facile des membres de ma famille. » L’image de Miromir bélinant une pute, lui tire une grimace. Aucune chance que ce manque de classe ambulant partage sa vie ou sa couche. Elle se tait avant de répondre, un chaste baisé, qui ne mérite pas ce titre, lui étant offert par Desislav. Zorya hésite un instant, laissant le moment se suspendre dans les airs. Son regard plus clair de minutes en minutes, fixé à celui plus brouillé de son homme. Puis, se lève sur la pointe des pieds et prolonge le baisé. Sans exagération, bien que ses dents taquine la lèvre inférieure du puceau.

Moins de trente secondes plus tard, Nyx rompt tout contact et s'éloigne légèrement de Slave. « Console toi, si tu avais l'appétit de ta famille, c'est en laisse que tu te promènerais et surtout… Pas à mon bras. » Qu'elle ajoute d'un ton neutre. Elle s'assoit à même l'énorme lit, ouvrant les boutons du haut de sa robe. « Explique-moi un peu, Slave. » Elle continue de déboutonner sa robe, consciente qu'il n'en sera pas complètement conscient. « Comment comptes-tu réussir à me tenir assez distraite pour oublier toutes les tentatives de Miromir, de me nuire? Tu risques d'en mourir d'épuisement et je ne trouve pas l'idée très plaisante. » D'un mouvement habile du poignet, elle relâche ses cheveux qui retombent en boucle sur ses épaules. Offrant ses sous-vêtements et sa peau sous sa robe à la vue de son époux, sans qu'il ne puisse véritable les détailler. Est-ce de la cruauté? Probablement. Mais, après plus d'une décennie à tester les limites du contrôle de Desislav, l'araignée a pris goût aux limites que l'on repousse. Aujourd'hui, elle se sent bien dans son rôle de mégère qui ne lui offre que des avant goûts. Elle raffole même de le voir se tortiller de gêne ou d'envie. Se balançant, elle-même, au bout du fil des ‘'je le récompense ou non?''. Elle croise les jambes dans un mouvement qui frotte sa propre peau et produit ce bruit que seules les peaux savent produire. Elle soupire au bout d'un moment, se laisse retomber à moitié sur les avant-bras. « Slave. Tu as conscience qu'il a vraiment frôlé la mort. Cette fois-ci, c'est Anastass qui risquait de l'attraper. Et tu connais mon oncle. »

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  Ven 14 Juin - 8:00
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Desislav Naoumov
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Desislav Naoumov
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† ♰ †
Le baiser de Zorya ne dure pas. Éphémère, comme tout ce qui touche ta tendre moitié et déjà elle s’efface. Un mordillement sur ta lèvre, pour tout souvenir. Alors que ton univers s’assombrit. Que c’est à ton tour de perdre la vue. « Console toi, si tu avais l'appétit de ta famille, c'est en laisse que tu te promènerais et surtout… Pas à mon bras. » Ça, tu le sais, n’en a jamais même douté. Tu n’es ni ton père, ni Miromir – trop prude, que les deux hommes soufflent, dans un mélange de tendresse et de pitié, de l’incompréhension au fond des yeux. Ils n’ont jamais aimé, comme toi. Comme tu l’aimes, elle. Voilà tout. Tu soupires à ses paroles, te passe une main sur le visage et acquiesce – résigné. Tu pourrais probablement en terminé avec tes vêtements – prendre une douche froide en extra, tien – et te glisser au lit. Mais non. Parce qu’elle réclame encore – toujours, n’est-ce pas? Oui. Toujours. « Explique-moi un peu, Slave. » « Quoi donc? ... » que tu souffles, presque hésitant. Conscient que la torture n’a pas encore véritablement commencé. Que tu as peut-être trop – ou pas assez, avec elle c’est difficile de savoir – parlé.

Tu reconnais le son feutré des boutons de sa robe et déglutit, tout en continuant de te déshabiller. Toi aussi. Au même rythme qu’elle, bien malgré toi. « Comment comptes-tu réussir à me tenir assez distraite pour oublier toutes les tentatives de Miromir, de me nuire? Tu risques d'en mourir d'épuisement et je ne trouve pas l'idée très plaisante. » Elle pose toujours les meilleures questions et tu souris presque, pour finalement te raviser. Ta main gauche s’attarde dans tes cheveux, alors que la droite se referme sur le bouton de ton pantalon. Toi non plus, tu ne trouves pas l’idée, ni tout le reste – sinon le son des boutons qui sautent ou de ses cheveux qu’elle relâche – très plaisant. Tu ouvres bien la bouche, mais elle croise les jambes, le mouvement ne t’échappant pas – ni le son séduisant. Et voilà, tu déglutis à nouveau, ta main glissant de tes cheveux à ta nuque. Celle que tu serres doucement avec ta paume, comme pour ne pas fléchir. Pour ne pas tendre la main vers – sur – elle. C’est plus fort que tu toi, tu t’avances, dans le vain espoir de pouvoir la distinguer. De détailler la dentelle contre sa peau, de te faire un peu plus de mal – à trop la désirer, sans jamais rien réclamer, sans jamais rien recevoir. T’es un tordu, mon pauvre Desislav.

Son corps s’étire et retombe doucement sur le lit. Un angle que tu reconnais. Le corps, presque en suspens. Toujours si alléchante. Si belle. Assez pour te filer une boule dans la gorge. Celle qui remonte depuis ta poitrine, ta nervosité comme une maladie. Parce que tu retires lentement ta chemise – c’est à ton tour de faire un peu de bruit. D’abandonner le vêtement sur le dossier d’une chaise. Pour avancer plus près encore, assez pour que ton pantalon effleure sa jambe. « Slave. Tu as conscience qu'il a vraiment frôlé la mort. Cette fois-ci, c'est Anastass qui risquait de l'attraper. Et tu connais mon oncle. » Tu acquiesces, conscient qu’elle te voit de mieux en mieux – vos identités surnaturelles se complétant étrangement. « J’en ai conscience… et je lui parlerais, Anastass n’a pas à savoir… n’est-ce pas? » Ce n’est pas comme si tu marchandais véritablement, tu réclames. Doucement. À tâtons. « Je te rembourserais. »

Suffit, tu te penches, comme tout bon fidèle le fait à l’autel de sa dévotion aveugle. Un geste que tu pratiques aussi à l’église, mais jamais aussi bien. Jamais avec le même amour dans le regard – dans chaque fibre de ton corps. Le bout de tes doigts effleurent ses genoux, alors que les tiens trouvent le sol. Que tu te fais presque petit, pour elle. Qu’elle te surplombe. Qu’elle te domine. « Les hommes Domachev s’inclineront tous, un jour ou l’autre, devant toi Zorya… » Tu es seulement le tout premier à le faire – la faute du sang Naoumov, certainement – de ton plein gré. Les yeux grands ouverts. Tes doigts glissent délicatement depuis ses genoux à ses cuisses et tu penches le haut du corps pour presser un baiser sur son genou droit. Tes lèvres trainent lentement sur sa peau, remontent contre sa cuisse, où tu déposes de petit mais tendre baiser. Ton menton l’érafle, ta barbe chatouillant sa peau, alors que tes mains se referment sur ses cuisses. « Mais si tu souhaites être distraite… je suis tout à ton service, zolatka. » Et tu as quelques idées, que tu rêves de mettre en pratique. Depuis le bout de tes dents, qui osent enfin la goûter, qui mordille la chaire sensible de sa jambe. Celle tout près de son genou, le bout de ton nez glissant contre elle. Une demande de permission, quand bien même tes doigts continuent de grimper, glissant tout juste sous l’ourlet de sa robe.

Oserais-tu, Desislav? Peut-être… Dieu n’y peut rien. Dieu n’est rien, face au soleil qui te réchauffe le ventre.
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  Lun 17 Juin - 0:23
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Zorya Domacheva
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L'anonymat que la pénombre apporte à son propre regard et la clarté de celui-ci retrouvé dans la nuit, permet à Nyx d'observer le moindre des gestes de Slave. De remarquer le rythme qui suit le sien et la peau qui apparaît, offrande qu'elle se refuse encore à goûter. C'est la loyauté qui l'attire et a fait de cet homme, le seul qu'elle ait regardé. Le seul qu'elle ait mis sous clef dans sa vie, auprès d'elle, dans ce lit qui est le leur. Le sien en premier, mais Zorya lui offre avec plaisir. Le partage avec l'avocat qui ignore les chances qu'il a de la posséder, pour mieux la servir et l'aimer. La femme ne peut rêver mieux comme conjoint et c'est ce qui la stimule à lui offrir ce pseudo striptease, à l'attiser, à repousser les limites de ce qui existe entre eux. Elle note le souffle plus rapide, les gestes familiers désormais. La main dans ses cheveux et sur sa nuque. Sa propre langue s'échappe pour cajoler ses lèvres. Aucune femme ne lui a jamais offert un tel spectacle, une telle envie de sa personne. Loyale à ce point, se retenant à ce point, le rêve de son enfance, devenu réalité. Un homme qui sait reconnaître sa place. Sa maîtresse. Son bras droit, que du plus fort de sa capacité elle chérit sincèrement.

Lorsqu'il se rapproche, avance vers elle, cède un peu, Zorya s'étale offrant sans gêne son corps à sa vue. Elle aime l'entendre déglutir, voir, presque sentir l'effet qu'elle lui fait. Même Gorgonia choisi de profiter de l'instant, partageant ce sentiment de plénitude quand elles peuvent franchement torturer tendrement l'époux. Avec aussi peu que leur propre chaire. Surprise, lorsqu'il enlève sa chemise pour venir frôler sa jambe de son pantalon, c'est un sourire en coin et un sourcil levé qui échappe à l'araignée. Aurait-il atteint une limite à sa patience? Compte-t-il se jeter sur sa femme pour enfin consommer l'union? Auquel cas, Zorya se refuserait à lui. Bien entendu. Non par manque de désir, la seule vue du torse de Slave lui donnant l'eau à la bouche. Plutôt parce qu'il n'aura jamais le contrôle des étapes importantes dans cette histoire. Zorya décidé, l'a toujours fait et ne relâchera jamais son droit sur le contrôle. « J'en ai conscience… et je lui parlerais, Anastass n'a pas à savoir… n'est-ce pas? » La question lui tire franchement un rictus de rire, dire quoi que ce soit à ce charmant tonton, aucune chance. C'est dans sa toile qu'elle veut que les gens se perdent. Pas dans la sienne. « Je te rembourserais. » Elle dresse l'oreille, ses yeux, de méduse, brillant d'intérêt. Les dettes, elle les collectionne. Il le sait, il la connait. Ce charmant Desislav sait comment lui faire plaisir. Ce qui lui laisse une saveur exquise sur le bout de sa langue. Qu'elle tape contre son palais, avant de lui répondre. « Anastass n'a besoin de savoir que ce que j'ai intérêt à lui susurrer… »

Déjà, elle s'arrête. Son époux agenouillé devant elle, une position qui lui offre la dominance. Elle se contient à peine devant autant de déférence, souffle son air quand il frôle son genou. Son envie de ronronner lui chauffant la gorge. « Les hommes Domachev s'inclineront tous, un jour ou l'autre, devant toi Zorya… » Cette fois-ci, elle sourit tendrement à celui qui lui offre toujours ce qu'elle désire. Elle ferme les yeux, lui laissant l'audace soudaine qui amuse Nyx. Le contact de ses doigts sur sa peau, lui donne la chair de poule. Lui rappelant ce qu'elle se refuse depuis neuf longs mois. C'est le contact de ses lèvres qui lui tirent un soupire, alors qu'elle ferme les yeux pour savourer le moment. Lorsque la barbe s'en mêle, ce sont de véritables frissons qui lui remontent le long de la colonne, jusqu'à la naissance de ses cheveux. L'audace chez un homme si doux est encore plus savoureuse. Surtout, après plus d'une décennie à tester les limites de sa patience et de son respect. « Mais si tu souhaites être distraite… je suis tout à ton service, zolatka. » Elle pousse un grognement à la légère morsure, qui n'en ait pas vraiment une et rouvre ses yeux pour mieux l'observer en silence. Le laissant à cette demande surprenante et combien amusante. Gorgonia roucoule pour de bon, camoufler sous le déni de la femme. Elle laisse un flottement s'installer, avant de se redresser entièrement, éloignant à peine ses jambes des mains de Slave. Elle se penche vers lui, jusqu'à toucher du bout des doigts son menton, le redressant pour capter son regard. Malgré, la faiblesse qui empêche d'entièrement se contempler au même instant de la journée. « Oserais-tu vraiment si je te donnais cette permission? » Qu'elle glisse à son oreille, avant de décroiser ses jambes, les entrouvrir en une invitation et de se redresser pour mieux l'observer de haut. Son visage est neutre, seule sa peau parle de son désir. Elle le met au défi quelque part. Le test comme toujours.

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  Lun 17 Juin - 8:25
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Desislav Naoumov
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Desislav Naoumov
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† ♰ †
À genoux devant la belle, tu pries en silence, les yeux levés vers son firmament. Ses yeux pour seuls astres. Tu n’y vois plus très clair et en toi, tu sens Khovala remuer. Réclamer un peu de lumière – celle dissimulée sous ta peau. Dans ta chaire. Pourquoi souffrir des ténèbres, alors que tu portes en toi le flambeau, hein? Parce que l’obscurité est ta tendre épouse. Tu tâches alors de repousser l’envie de luire, mais la vieille chose qui remue en toi, refuse de t’écouter. Te fait la guerre. Et le désir se fait douce lueur, celle qui pulse au rythme de ton sang – de tes envies. De Zorya. De sa chaire. De ce qu’elle dissimule entre ses saintes cuisses.

Tu redresses d’ailleurs sagement le menton, dès que la pulpe de ses doigts s’y glissent. Homme facile, homme docile, tu obéis aveuglément – mais plus autant qu’auparavant, pas quand tu rougeoies délicatement dans la chambre conjugale. « Oserais-tu vraiment si je te donnais cette permission? » C’est un test, tu le sais et Khovala ricane quelque part, dans ton ventre. Il se moque de ta dévotion, de tes yeux qui te font défaut – Zorya légèrement flou, mais toi aussi, n’est-ce pas? Tangible, oui, mais dénué de toute netteté. Toi comme elle. Parfait reflet de l’autre, quand tu luis ainsi. Quand elle t’envoute, toutes les lumières de la pièce, éteintes. Tu inspires lentement, déglutis et encouragé par ce qui remue en toi, ce qui réclame plus – tes désirs ou Khovala? Difficile à dire – tu pousses sur tes jambes afin de lui dérober un baiser.

Une fois de plus, tu presses chastement ta bouche contre la sienne. Dans une question muette : possèdes-tu cette permission? Une réclamation que tu souligne, en pressant à nouveau tes lèvres aux siennes – incapable de reculer et d’abandonner la possibilité. La chaleur qui devient miel dans ton ventre. Celui qu’elle étale partout en répondant à ton invitation. Un échange de baiser qui n’a rien de bien étonnant, sinon que tu glisses une main contre le lit, près de sa hanche. Que tu t’agrippes aux draps, pour te hisser plus haut – redressant entièrement le haut du corps. Tu n’es maintenant plus son inférieur, non, tu la surplombes même légèrement. Ton autre main glisse délicatement – avec une hésitation bien à toi, en ce qui la concerne du moins – contre son cou. Ton pouce contre l’avant de sa gorge et le bout des doigts lui chatouillant la nuque, alors que tes baisers s’entassent sur sa bouche. Que ta langue tente même une percée, afin de redécouvrir la sienne. Que tu l’invites à te visiter aussi, ton torse glissant plus près entre ses cuisses. Les écartant lentement, sans même le réaliser. Sans y prendre gare, tout absorbé que tu es par vos baisers.

Malheureusement, toute bonne chose à une fin et c’est pantelant que tu fais glisser tes lèvres de sa bouche à son menton. Qu’elle reprenne son souffle. Qu’elle ne manque pas d’air – tu ne te le pardonnerais pas. Tendre au possible, parce que tu ne possède pas d’autres fonctions que celle-ci semble-t-il, tu parsèmes les baisers qu’il te reste contre son cou. Ta main tord doucement les draps près d’elle, son corps glissant légèrement plus près sous le doux mouvement, avant que tu ne ramènes ta main contre sa cuisse. Que tu oses, Desislav. Que tu fasses glisser ton pouce contre la douceur de l’intérieur de sa cuisse – ta poitrine se comprimant presque douloureusement, le bas des reins en émois. Sous tant de douceur. Sous tant de chaleur. Khovala réclame alors plus fort, rugit dans ta tête, dans ton ventre : prend ta femelle! Goûte là. Dévore là. Enfonce ta main entre ses cuisses, montre lui combien ce pourrait être mieux. Exprime lui ta frustration et renverse la sur le lit. Ce serait tellement facile, Desislav. Elle est si petite, si délicate.

La tête pleine d’image suggérée par Khovala, tu pétris délicatement sa cuisse, sans toutefois rien tenté de plus. Non, c’est contre le creux soyeux de son cou, que tu t’acharnes amoureusement. Suçotant la chaire tiède, son pouls flirtant avec ta langue – celle qui tâche de tout apaiser. Non, tu ne peux pas cédé ainsi, Desislav. Pas après tant de temps, tant d’année à attendre. Sans sa permission, sans qu’elle ne soit tout autant affamé que toi. Quand bien même elle trouve assurément déjà son plaisir ailleurs. Dahlia comme une malédiction. Le fuseau sur lequel tu finiras par t’arracher un doigt. « J’oserais tout pour toi, Zorya... » que tu murmures maintenant contre son cou, le bout de ton nez remontant derrière son oreille. Une promesse, en quelque sorte. Desislav, docile jusqu’à la fin. Loyal, à en avoir mal, prêt à trahir encore et encore son propre au corps pour le bon plaisir des jeux cruels de son épouse.
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  Mer 10 Juil - 1:53
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Zorya Domacheva
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La question glisse entre ses lèvres, s’allonge sous le poids de sa langue pour qui chaque ‘’s’’ est une longue symphonie. Un son de serpent qui se faufile dans l’air et s’enroule autour de son époux. Elle le dit, puis l’observe en maîtresse dévouée. Les jambes légèrement écarté pour lui, la peau offerte à sa bouche que tout autre aurait déjà goûté. Du moins, une autre femme, puisque les hommes n’ont jamais attiré son œil. Si ce n’est son Slave et sa loyauté sans faille. Elle patiente, torturant les instincts et les envies de l’homme qui lui a dit ‘’oui’’. Certains diraient que neuf mois de mariage sans lui offrir l’intérieur de ses cuisses est cruel, mais le jeu remonte à bien plus longtemps. Une décennie et des poussières. Si ce n’est deux. Zorya le perçois à la perfection dans la noirceur qui s’installe, sa reine gouvernant à son tour. Gorgonia rigole et se gave d’une telle dévotion. Se tenant tranquille dans cet instant qui attise les mêmes caractéristiques chez les deux femmes. Le rougeoiement délicat qui pulse sous la peau de son époux, peut-être un jour son amant, l’oblige à plisser les yeux. Redevenant incertaine de ce qui l’entoure, du moins par la vue. La princesse des bas quartiers ne s’en vexe pas. Seule lumière qu’elle accepte une fois la nuit tombée. Surtout, lorsqu’elle le voit ainsi, près de ses cuisses et soumis. Un délice dont elle raffole.

Son défi lancé, Nyx patiente. Jusqu'à ce qu'il vienne à ses lèvres et chastement y dépose les siennes. Elle ne le repousse pas, laisse le contact se prolonger alors qu'une autre se dévergonde en parole. Presque aussi frustrée par l'absence de cette partie de sa vie, depuis le mariage. C'est trop peu pour la gorgone, moins pour Zorya, qui patiente. Bougeant délicatement ses propres lèvres pour l'attiser. Elle savoure les gestes nouveaux, le rapprochement de son corps, la main près de sa hanche. La pression de son torse qui l'oblige à écarter davantage les jambes, à le laisser se rapprocher encore plus. Lui, qui se redresse, la surplombe presque. Son pouls s’accélère au contact de sa main, sa peau s'éveille. Entre ses cuisses, une chaleur s'ajoute, s'intensifie. Après lui avoir résisté quelques secondes, pour se jouer de lui, pour lui rappeler qu'elle décide en toute circonstance, la femme et Gorgonia ouvre délicatement leurs lèvres, taquinant la langue de leur époux. Elle mordille même, la lèvre inférieure de Slave, ses yeux ne pouvant entièrement le détailler, Nyx se laisse porter quelques instants. Se rappelant cette faim qu'elle contrôle depuis trop longtemps. Ses propres mains restent inactives pour autant. Elle laisse l'avocat avancer, teste sa volonté. Se gorge des sensations qu'il fait naître en sa chair.

La minute suivante, c'est un grondement de protestation qu'elle retient. Lorsqu'il abandonne sa bouche, lui permettant de reprendre son souffle. Une certaine garce hurlant son désaccord, Zorya se contentant de sourire en coin, gorge offerte à ses baisés qui ne tardent de revenir. L'infime rapprochement, le pouce qui cajole sa peau tendre. Elle offre cet instant, le goût d'une petite victoire encore sur sa langue. Elle inspire l'odeur typiquement masculine du corps de son homme, serpent dans son nid, profitant de la chaleur. Accepte de lui offrir un gémissement, lorsque la tendresse se change en une douce succion de son pouls. « J'oserais tout pour toi, Zorya... » Meilleur que bien des choses sur cette terre. Extase de l'ouïe qui ne demande qu'à se propager à son corps et à cet endroit qui pulse au même rythme que lui. Elle serre de ses cuisses, les hanches qui se sont faufilé, glisse un pied entre ses jambes pour mieux légèrement bouger. Caresse la peau sous le tissu et s'affaisse sur les coudes. Rompant le contact entre le haut de leur corps et malgré les protestations de son corps, celui de sa bouche sur elle. Elle détaille la luciole, autant que sa vue le peu, continuer de le titiller de ses jambes. « Tu aurais pu avoir tellement plus douce que moi, plus facile à prendre… Mais, tu me murmures encore ces mots doux, dont je raffole. » L'une de ses mains se tend vers lui, son corps prenant appui sur son autre bras. Pour finalement, venir caresser du bout des doigts, la naissance du cou de Desislav. Un motif routinier, charmeur, aguichant. « Déshabille-moi, Slave. » Un ordre, une torture, une opportunité. Bien des choses en si peu de mots. Nulle promesse, pour autant ne sort de sa bouche. « Mon époux possède au moins ce droit. Et puis… » Sa caresse, se change en une légère griffure de sa peau. « Tu es supposé me tenir distraite. »

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  Sam 13 Juil - 8:10
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Desislav Naoumov
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La raison n’a pas sa place dans votre chambre conjugal. Pas plus que tes doutes. Ne reste que le rougeoiement constant – éphémère – de ta peau. Le souffle délicieux de ta tendre moitié, celle qui s’étire sur l’édredon. Qui t’échappe – t’aguiche – à chaque nouvelle ondulation. Le ventre douloureux, tu l’observes, offrandes ultimes. Qui te souffle des douceurs, ses mots fait de miel, celui qui colle à ta gorge. Qui menace perpétuellement, de t’étouffer. Seulement, tu es de ceux qui ne demande pas mieux que de mourir sous le poids de son amour, quand bien même il doit prendre la forme d’un oreiller contre ton visage. Et tant pis si personne ne comprend. « Tu aurais pu avoir tellement plus douce que moi, plus facile à prendre… Mais, tu me murmures encore ces mots doux, dont je raffole. » « Il n’y en a jamais eu d’autres… » ne pourra jamais y en avoir. Pas comme elle. Impossible. Tu en crèverais, ça tu le sais. Ce serait bien trop souffrant, tellement cruel. Non.

Puis elle tend un bras vers toi et déjà, tes doigts glissent contre son poignet. Tes lèvres goûtant les siens, avec révérence. Pour toi, Zorya n’est que déesse merveilleuse – terrible. « Déshabille-moi, Slave. » Ses ordres pour désirs, tu te redresses déjà lentement. Pour t’exécuter. Pour la débarrasser de tout ce qui n’a plus lieu d’exister sur elle – entre vous. Et en toi, tu sens le vers luisant remuer, les yeux grands ouverts. Faim de plus. Faim d’elle. Quand bien même cet ordre ne signifie rien, sinon qu’elle compte encore – toujours – te torturer. Khovala y voit là un nouvel élan, une presque permission – il suffit de t’y pousser. De t’aider.

Porté par la caresse tendre de ses doigts contre la base de ton cou, tu fais remonter les tiens le long de ses flancs. Cherche l’ouverture de sa robe. Comment l’en séparer, comme un fruit merveilleux – et défendu – à éplucher. À pelé. Tu ronronnerais presque à son contact. « Mon époux possède au moins ce droit. Et puis… Tu es supposé me tenir distraite. » Seulement elle te griffe et tu ravale la vague de désir qui te percute. La douleur pour habitude, comme aphrodisiaque. Parce qu’aimer Zorya, c’est accepté la souffrance – en faire sa maitresse. À laquelle tu es déjà entièrement dévoué, tes doigts tirant sur la robe, la lui arrachant délicatement. Jusqu’à ce que Khovala en ait assez et te surprenne d’un soubresaut. Celui qui fait éclater la lumière dans ton ventre. Qui te surprend, tout autant que ta chère épouse. La chambre s’illumine soudainement et tout aussi aveuglé que Zorya, pour la peine, tu réalises que tes doigts se recourbent. La robe ne se contente dès lors plus de glisser contre sa peau, mais gémis plutôt sous la traction de tes doigts. Tes mains, comme possédées, qui l’arrache à son emprise. Qui libère le corps sacrosaint de son cocon vaporeux.

Et dans ton esprit, la voix du vieillard ricane. Hyène dotée de parole, Khovala en profite pour se moquer de toi. Si tu n’en avais pas envie, toi aussi, ne serait-ce qu’un peu, tu saurais m’en empêcher. Mais tu ne peux pas, Desislav. Parce que toi aussi, tu rêves de tout lui arracher. Y compris la raison. Tu aimerais te débattre, tout nier, mais la peau s’expose à ta vue et tu salives, la respiration laborieuse. Le ventre gonfler de désir, le besoin comme un prolongement de ta personne. Un parasite qui réclame le plein contrôle de ton être. Cette fois, tu n’es pas soumis à elle, mais à cette quête : Zorya pour graal. La créature t’encourage à lui déchirer sa petite culotte, mais tu refuses de t’abaisser à ce niveau. Non. Si tu la surplombes un instant, presque menaçant, toi qui n’as jamais été que douceur auprès d’elle, c’est pour finalement retomber à genoux devant Zorya. À ses pieds. Le visage contre ses cuisses – celle que tu écartes avec cérémonie. « Pardonne moi,  zolatka… » que tu murmures tout bas, contre sa peau.

Peut-être que tu ne te sens plus apte à arrêter, mais ton regard réclame sa permission. Son accord, alors que ta langue glisse contre l’intérieur de sa cuisse gauche. Que tu cherches le pouls qui doit s’y trouver. Que tu laisses remonter tes lèvres jusqu’à soulever sa jambe, son mollet contre ton épaule. Ta bouche baisant la chaire trop tendre, celle encore inexplorée, sinon ce soir. Et cette fois, tu n’hésites pas un seul instant – à ton plus grand damne – avant de presser ta bouche entre ses cuisses. Là où elle n’a jamais recueilli que les prières de ses amantes, terre interdite au membre de ton espèce – ton sexe comme une faute. Avec raison, d’ailleurs, vu combien il te fait mal actuellement. À tant la désirer. Alors que seule ta langue à la permission – et encore… - de glisser sous la dentelle. Là, tu t’acharnes à la dévorer de baisers, qui n’ont rien de chastes sinon le nom.
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  Dim 4 Aoû - 4:11
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Zorya Domacheva
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« Il n'y en a jamais eu d'autres… » Elle sourit en coin, chatte qui aiguise ses griffes avant de souffler une réponse. Elle cherche ses yeux pour les croiser quelques secondes, lui offrant un véritable aperçu de la possessivité qui coule dans ses veines. Une offrande pour l'homme qu'elle a épousé. « Si, quelques tentatrices quand je n'étais pas encore une femme… Ton frère n'avait peut-être pas tort en disant que je les avais fait fuir. » Son visage est l'innocence, seul son regard brûle et Gorgonia s'y complet parfaitement. Un rare moment de véritable entente, d'une symbiose qui implose davantage. Sous son propre désire, elle sent le besoin viscérale de posséder de la créature. Un chant auquel, Zorya peine à résister.

L’ordre roule sur sa langue et passive, elle observe le déchaînement. Son pouls s’accélérant à son approche, alors que le tissu s’étire loin de sa peau, qu’il lutte pour lui obéir. Son Slave, si tendu à cet appel de luxure, si attachant à force de prendre plaisir à ces tortures qu’elle lui inflige. Sa résistance à la tentation sans limite, que Nyx en roucoule. Elle aime le voir aussi soumis, souffrant de l’amour et du désir qu’il ressent pour ce corps qui est le sien. Elle observe le choc de ses paroles, le souffle qui ne cesse de se montrer plus capricieux. Immobile, avec le sourire, lui offrant une vue imprenable sur le saint-graal de son existence. Zorya est son fruit défendu et le serpent qui le tente. La récompense et le bourreau. Un autre parti change le jeu. La lumière la privant de ses yeux, la rendant aveugle à ce qui l’entoure. Alors que la pression sur sa robe s’accentue et que le tissu se met à grincer. Gorgonia hurle au scandale et à la vengeance, refuse cette faiblesse qu’on lui impose. Mais, Zorya patiente en grondant légèrement. Curieuse de ce changement.

La violence infuse un feu dans ses propres veines et rendu aveugle, elle n’en avale pas moins chaque instant. Surprise, après tant d’année à le pousser dans ses retranchements. Consciente, qu’il mérite quelques victoires par moments. Elle le sent qui la surplombe et se retient de peine et misère pour ne pas le forcer à échanger leurs places. Son corps hurlant que ce n’est pas l’ordre naturel, alors que sa propre intimité ne peut s’empêcher de s’échauffer. Elle plisse des yeux et mord sa lèvre, alors qu’il s’offre de nouveau. Elle sent son visage contre ses cuisses et par cette nouvelle soumission, laisse l’homme agir. Écarte les cuisses pour lui. « Pardonne moi,  zolatka… » Sourire victorieux, alors qu’elle frisonne sous cette langue et attend les caresses. Nyx soupire de contentement quand, enfin, il caresse la fournaise entre ses cuisses. Ses doigts se crispent sur les draps et même Gorgonia semble se calmer, acceptant de nouveau Slave. Son pouls s’affolent, sa gorge laisse échapper des gémissements, elle s’abandonne à la caresse. À la langue masculine qui s’acharne et au plaisir qu’il fait naître. Dans un mouvement déterminé, Zorya arrache elle-même sa culotte pour se libérer du tissu et lui offrir un meilleur terrain de jeu. Ses cuisses se serrent autour de sa tête, elle pousse de longs soupirs, entre couper de gémissements. « Slave… » Sa main vient se perdre dans ses cheveux pour mieux serrer et l’obliger à la regarder un instant, quelques secondes tout au plus. Bien que ses propres yeux ne soient toujours pas fonctionnels. « Ne t’avise surtout pas de changer d’idée… » Doux sourire amusé, semi-cruel qu’elle ne garde que pour lui. « Ta bonne volonté, je déciderai quand elle sera de nouveau nécessaire. Compris? » Elle relâche sa prise, désireuse des plaisirs qu’il lui promet. Impatiente de lui couper l’herbe sous le pied.

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  Ven 9 Aoû - 10:43
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