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 Race of murderers


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Lyov Azarov
Impétuosité : 67
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perhaps pain is the cost.
And like the moon, she had a side of her so dark, that even the stars couldn’t shine on it; she had a side of her so cold, that even the sun couldn’t burn on it.
⋅ ⋄ ❖ ⋄ ⋅
Bien installé au fond de ton lit, tu dégustes une glace. La boule de droite à la fraise, celle de gauche à la menthe. Le meilleur des deux mondes, à ton humble avis. T’as même une revue cochonne en appuie sur ta cuisse droite, celle soulevée pour que le texte soit lisible, ta table de chevet pour phare dans la nuit qui tombe doucement sur la ville. Un peu de lecture pour te détendre, un lit tout chaud et de la glace, tu mènes une vie de rêve mon vieux Lyov! Manquerait plus qu’un peu de sang et tout serait parfait – sauf que non, tu ne dois pas songer au sang. À la gorge de Ninel. À toutes celles de tes filles. De bien trop jolis fruits mûrs. Juteux. Voilà, tu te gâches ta glace et tu grognes, tout en tétant ta cuillère. Bon, il suffit de te concentrer sur l’article que tu lisais – oui, toi tu lis réellement les articles dans ce genre de revue, chacun son truc. Tu as tout ce qu’il te faut et tu t’apaises presque, parce que c’est maintenant ton téléphone qui sonne. Les yeux levés au ciel, tu murmures une vieille prière – en laquelle tu ne crois plus depuis trop longtemps déjà – avant de te redresser. La revue s’échoue au sol, dans un accident qui n’en est pas un, ta rage lui servant d’élan. Ton bol claque sur la table de chevet, ta cuillère rate presque ton bol, mais tu trouves l’appareil fautif. Celui qui gueule pour que tu lui donnes un peu d’attention.

La première pensée qui te traverse l’esprit? Pourvu que Ninel ait un truc IMPORTANT à te demander, sinon elle est bonne pour une putain de fessée quand elle viendra te rejoindre. Saloperie de caprice féminin! Tu ronchonnes, mais ce n’est pas le nom de ta demi-épouse qui scintille sur ton écran. Non, c’est celui d’Isild. Évidemment. Ce serait sa fille, ce serait le même bordel. Impossible pour toi d’avoir une soirée tranquille, quand ce n’est pas les abysses qui réclament ton attention, ce sont les femmes qui n’y travaillent pas. Tu retires tes lunettes de ton nez et répond en soupirant : « Y’a intérêt à ce que ce soit important, Isi... » pas la peine de continuer, parce que ce l’est. C’est dans sa voix, dans la panique qui vibre jusqu’à toi.

Pour une fois, tu ne traines pas en remettant ta veste et en émergeant de ton antre. Non, tu files déjà en direction d’une petite ruelle, pas très loin de chez toi. De ta maison du vice. Y’a encore un peu de plaisir qui s’accroche à tes épaules alors que tu files à travers la ville. C’est tout – trop – près et t’es à peine essoufflé quand tu t’arrêtes. Parce que tu reconnais la silhouette féminine qui se découpe sous l’ombre d’un immeuble. Le lampadaire cherche bien à illuminer le doux visage de l’ancienne catin, mais Isild s’y oppose – ah les Lolkov et leur entêtement. Même la lumière et les lois de la physique, ne savent pas les faire plier. Un soupire dans la voix, tu t’approches. Plus lentement. Presque détendu. Y’a même une cigarette qui trouve le chemin de tes doigts. « Il est mort? » que tu souffles, dès que la femme t’aperçois. C’est probablement un sacré bordel. Et dans sa tête. Et dans le fond de la ruelle. Suffit de voir ses mains voilées de sang – ça te donne faim, d’ailleurs. La cigarette s’enfonce entre tes lèvres, mais tu souris à ta vieille amie – elle ne peut même pas nier ce lien entre vous, pas après son appel. Pas après Dimitri. « C’est la mauvaise période du mois? » que tu blagues, tout en t’approchant pour lui embrasser la joue – tu te ris du danger, Lyov!

Et tout en laissant ta blague flotter dans les airs, tes lèvres quittant tout doucement sa joue, tu cherches le fond de la petite rue. Des yeux. De tous tes sens. L’odeur de fer te fait saliver et tu pousses un grondement. De plaisir. D’anticipation. De faim, tout compte fait. « Il était plutôt mignon? … » que tu questionnes, tout naturellement. Parce que quitte à ce qu’elle l’ait amoché, il reste peut-être de quoi te faire un encas. « Ninel est fâché qu’Esfir m’ait visité, l’une des chattes lui a tout raconté et je suis sensé être au régime. Elle est tordue la petite, quand elle veut… » que tu rigoles cette fois. Avant de la regarder, de capter sa tension, son incapacité à profiter de ton humour – quel dommage, quand même. « Enfin, vous l’êtes toutes… alors, tu me fais visiter ta scène de crime, Isi chérie? » Ça, tu le demande en souriant, un peu de fumé au coin des lèvres. Presque charmant. Très curieux, surtout.
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  Mar 4 Juin - 2:32
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Isild Lolkova
MONSTER UNDER YOUR BED
Isild Lolkova
Impétuosité : 69
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Le sang pulse aux quatre coins de l'encéphale. C'est l'euphorie d'une profonde amertume qui s'ébat enfin. Claquements d'ailes dont les bourrasques ébranlent jusqu'aux ventricules. Tic-tac. Le glas détonne entre les tempes, abasourdit l'esprit de quelques courants impétueux. Point d'amarrage pour le courroux qui ne possède désormais plus aucune rêne. Tic-tac. Les minutes, mortelles, s'éparpillent déjà. Pluie diluvienne maculant rivière du pourpre des assassins. Un soubresaut de raison trémule néanmoins dans le lointain. Fauve relève dès lors sa bouche gargantuesque. Plaît-il ? Que fait-elle présentement ? Gorgone secoue caboche dans quelques inspirations houleuses. L'appétence est insoutenable. Pourtant, quelque chose se fissure sous son poitrail. Conscience murmure laïus à travers la brise qui soulève tout juste les boucles. Peut-être... Mais elle s'égare une fois de plus. Une plainte s'englue dans la ruelle rouge de l'horreur. Et dragonne se plaît à patouiller plus encore ses phalanges dans la rainure carmin d'un pavé.

Génuflexion. Le gaillard se désole de la faux qui menace de s'abattre à chacune de ses inspirations. Vivre lui semble nécessaire, quand douleur le surprend encore à courber l'échine. Mais le bourreau ne répond pas aux complaintes. Il guette l'obscurité; en quête d'une unique réponse qui ne viendra jamais. Essence dégénérescente poussant jugeote à enfreindre le pire. Vile nature ! Néanmoins suave et alléchante. Menotte passe et repasse le long de la gueule déconfite, espérant balayer l'incertitude qui se gonfle d'orgueil sous le thorax. Point de retenue, toutes particules le savent. Jamais elle n'a su dresser rempart contre ses aspirations, même les plus sinueuses. Pour quelles raisons le ferait-elle aujourd'hui, tandis qu'une sève nouvelle irrigue jusqu'aux inclinations de son cœur ? Les doigts griffonnent le derme fragile d'un poignet, vaine tentative d'échapper au dessein qui n'attend qu'absolution pour immerger enfin la dépouille. Seulement la bête se gausse du désarroi.

Pas totalement. Grognement sinistre. Et voilà que la femme reprend force sur ses ardeurs. Sursaut d'effroi qui saisit la tripaille et pousse la créature à se détourner enfin de son carnage. Mirettes s'arrondissent alors d'une profonde béatitude. Merde. Que faire désormais ? Il est trop tard pour se confondre en excuse, trop tard pour courber l'échine. Lyov. Souvent, il apparaît comme unique défense. Représentation masculine d'une vigueur qu'elle ne possède pas. D'ailleurs, elle ne tarde pas à l'informer de ses méfaits. Plus il se fait attendre, plus la tension s'épaissit entre ses lombes. Et elle peste, la gazelle, contre le malheureux qui n'est toujours pas ici. Elle hésite une fois de plus lorsque ses iris rencontrent les paupières mi-closes du pantin disloqué sur l'asphalte. Heureusement, la silhouette tant attendue se découpe dans l'obscurité. Lyov. Un rictus palpite au coin de ses lèvres: grimace nébuleuse, carnassière et soulagée.

« Lyov, qu'elle inspire bruyamment, j'ai cru que tu ne viendrais jamais.

Regard vers le ciel dont les ombres ne promettent aucune rédemption, tandis que Monsieur se pavane sans une once d'émoi. Ce qu'elle souhaiterait l'étriper quelques fois ! Un souffle plus tard, et Isild ne peut contenir plus longtemps son impatience. Ses phalanges frappent alors l'épaule anguleuse de son ami dans un simple bruissement de tissus.

–  Tu pourrais au moins faire semblant de te sentir concerné, chuchote-t-elle dans une plainte à peine contenue.

Détresse transpire de ses membres à travers quelques sursauts tumultueux. Semblable à la camée d'antan, Isild s'agite sous le museau du lascar, gouttelettes aigries ruisselants çà-et-là le long de la trombine.

–  Je sais qu'il a malmené Esfir. Alors je n'ai pas réussi à me...

Et elle le guide sans plus attendre. Poupée stupéfaite par deux grandes billes noires qui gèlent les os, la gueule décharnée par démence métaphysique.

–  Je ne sais pas quoi faire... »

Un sanglot lui ravage le gosier, tandis qu'elle dépose le ciboulot entre ses paumes: au bord du rebord.
  Dim 9 Juin - 18:48
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Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Lyov Azarov
Impétuosité : 67
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perhaps pain is the cost.
And like the moon, she had a side of her so dark, that even the stars couldn’t shine on it; she had a side of her so cold, that even the sun couldn’t burn on it.
⋅ ⋄ ❖ ⋄ ⋅
Ton briquet fait des siennes, hésitant à fair rougir l’extrémité du baton empoisonné qui glisse entre tes lèvres. Mais tu t’acharnes, Lyov – comme avec tout le reste. Et tu gagnes – comme avec tout le reste, ou presque. L’une de ses exceptions te faisant face, nerveuse. Le regard trouble et trop belle quand elle la peur au ventre – terrible malédiction qui a attiré la vie d’effort et de traumatisme, qui est sienne, jusqu’à elle. Fallait être moins mignonne Isi, quand tout crame. « Lyov, j'ai cru que tu ne viendrais jamais. » Ça t’arrache un gloussement, ça. T’as pas mis vingt minutes à débouler, mais les Lolkova ont le sens du drame. Puis y’a le coup et tu ris, pour de bon cette fois. Bon joueur, le vieux Lyov. Toujours de bonne humeur. De bon service. « Tu pourrais au moins faire semblant de te sentir concerné. » Elle est marrante, Isild. L’a toujours été – elle est devenu l’une de tes favorites pour ça, aussi. « Mais t’aime pas trop quand je mens... » que tu souffles, avec humour. Nullement inquiet. Parce que le type est mort. Qu’il n’est plus qu’un corps. Un poids à transporter – à allèger avec une paille, peut-être. « Ça va aller, Isi… on va arranger ça. » On, c’est véritablement toi, en fait. Tu vas t’occuper du corps. Tu vas le découper, s’il le faut. Isild est en sécurité – ou presque.

Elle te guide donc, près du corps. Sa victime figé dans la douleur. La mort comme un masque obscène sur son visage – pas très mignon, d’ailleurs. Ça t’arrache un soupire. En partie parce que tu le reconnais, un client de l’Abyssal. Mais aussi parce qu’il n’est réellement pas appétissant. Pas avec cette gueule. Tu peux dire au revoir à ton appétit, l’attrait du sang ne fait pas tout – et toi, t’es foutrement capricieux. Aussi affamé puisses-tu te faire l’impression d’être. « Je sais qu'il a malmené Esfir. Alors je n'ai pas réussi à me... » « … contrôler. Oui, ça se voit. Un peu… pas grand-chose. » Tu parles doucement, cette fois. Mélange d’amusement et de fascination. Pour toute cette rage qu’elle a dans le ventre. La furie qui ne sait plus se contrôler. Qui punis avant de réfléchir. Isild, encore plus belle ainsi. Plus terrible. Tu recraches un peu de fumée, les volutes te dissimulant brièvement le visage déformé. La mort comme un drame, levé de rideau et tout le reste. Seulement, l’heure n’est plus à regarder. Non, Isild s’effondre lentement – mais surement – tout près de toi. « Je ne sais pas quoi faire... » La tête entre les mains et la voix humide, elle redevient la petite chose faible que tu as un jour recueillis sous ton aile. Avant d’être le roi du vice. Avant qu’elle soit un ange de mort. Avant qu’Esfir ne devienne le fruit défendu.

C’est donc dans un élan de nostalgie – avec un peu d’amour aussi, même si tu ne le diras pas – que tu glisses une main contre elle. L’arrondis de son épaule pour commencer. Pour qu’elle te sente approcher. Venir plus près. Un réflexe appris à force de travailler avec des filles de mauvaises vies – quand bien même tu as toujours tenté de la leur faciliter. Que tu n’en as jamais retenue une seule, lorsqu’elles voulaient quitter les remparts de ton château des plaisirs. Puis, le bout des doigts qui glisse jusqu’à sa nuque. Qui s’y referme. Gentiment, mais fermement. « Là, là… tu as fais ce qu’il fallait. Tonton Lyov est là. Je vais tout arranger, te met pas dans cet état Isi chérie. Pas pour ça... » Un mort, ce n’est rien. Un de plus, un de moins. On s’en fou, que t’as envie de lui dire. Mais tu l’attires plus près, faute de mieux. Parce que. Y’a même tes lèvres qui trouvent son front, qui la rassure – ou pas – d’un baiser.

Puis tu la relâche, doucement mais avec la même certitude. Et tu t’approches plutôt du corps. T’accroupis devant, ta cigarette à nouveau au bec. Y’a que la lueur rouge pour trahir votre présence. Tu souffles une volute sinueuse et l’observe presque grimper dans les airs. « Il l’a pas volé, s’il a touché Esfir… Mauvaise pioche, gros tas. » Tu ricanes doucement, puis te redresse, abandonne le mégot au sol et retrousse tes manches. « Un peu de bricolage, ça te dit, Isi? » que tu demandes, joyeusement. Parce que tu te penches déjà sur le cadavre et le hisse, sans trop de mal – mais un peu quand même, parce que t’as plus vingt ans, ce qui fait chier tien – sur ton épaule. Tu te redresses en titubant un chouia, mais tu tiens bon. Tout sourire, pour balancer un coup de tête vers la droite. « Guide mes pas, chérie. On ramène le projet d’art plastoc à la maison. J’ai de gros couteaux là-bas, ça va être fun, he he! » Mais salissant, ça oui. En attendant, tu comptes sur la tueuse en série de tripoteur, pour vous ramener à bon port : la cour arrière des abysses aka les abysses qui regardent en retour, tout le monde sait ça. « Je te prêterais une chemise, Isi, t’en fais pas. Tire pas la gueule et pleure pas. Ça fait longtemps qu'on a pas joué ensemble... ça va te plaire » et tout en parlant, tu tapote le cul de sa victime. Comme si tu ramènais simplement un pote trop ivre.
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  Dim 23 Juin - 20:25
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Isild Lolkova
MONSTER UNDER YOUR BED
Isild Lolkova
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Ça pue la mort. Pas besoin d'être né golem pour le percevoir. Il y a ces fragrances mortifères qui virevoltent doucettement dans l'air. Et ça lui prend les tripes, tandis qu'elle cherche une quelconque rédemption à travers le regard goguenard de Lyov. Humaine, ce monde ne lui a apporté que perdition. Et maintenant ?... Si la drogue ne lui offre plus la même euphorie qu'auparavant, c'est le sang en revanche qui, désormais, anime quelque chose de plus sinueux encore entre ses côtes. Est-ce véritablement sa nouvelle nature ? Bien qu'elle s'efforce à s'en convaincre afin de mieux dormir la nuit, la réalité lui apparaît tout autre à cet instant. Qu'en dirait Esfir ? Facile de jouer les indifférentes lorsqu'elle se retrouve face au reste du monde. Mais la vérité s'en voit bien plus nuancée entre les tempes, sous le front luisant de quelques larmes pourpres.

Un geste, une caresse à la fois familière et étrangère. Sûr qu'il ne s'affole pas de son profond désarroi. Il en faut davantage pour venir troubler l'éternel rictus qui lui déforme la bouche. L'envie lui prend, d'ailleurs, de l'ébrouer un peu. Peut-être pourrait-il discerner, lui aussi, la gravité de tout ceci ? Non, bien sûr que non. Comme toujours, il ne sait que s'amuser de tout. Et voilà qu'Isild secoue sa petite caboche, bien trop lourde pour qu'elle ne lui crache la moindre réprimande. Partir. Fuir. Loin. Là se situe la plus douloureuse de ses prières. Finalement, quitter Moscou et ses artères dégoûtantes, foutre une bonne fois pour toute la paix à sa fille serait la solution idéale. Qui pour l'attendre sur le seuil de sa porte ? Personne. Qui pour rattraper sa main ? Personne. Seule, elle resterait irrémédiablement seule pour pleurer sur les vestiges d'une existence morcelée.

« Qu'est-ce que ?...

L'information ne trouve pas sens sur le champ. D'ailleurs, ses yeux s'arrondissent d'incompréhension, puis d'ahurissement lorsque ses méninges perçoivent enfin ce qu'il s'apprête à faire. Quelque chose se déconnecte là-haut. Et, cette fois, ce n'est plus Isild qui agite la machine défaillante de sa carcasse. C'est autre chose. Le néant. V'là que le malotru se voit hissé sur une épaule, dérobant à la Vassilisk un ricanement grotesque. Tout ceci n'a décidément aucune logique. Ex-toxico, tentant vainement de se relever, se passionne pour le bricolage humain ! Elle les aura toutes faites. Ses prunelles se posent dès lors sur le minois sincèrement volontaire de son ami. Une énième nausée lui prend le gosier. Elle devine par avance l'idée qui lui vient en tête. Et, elle ne l'arrêtera pas. Au contraire, elle lui emboîte le pas, guidant sa trajectoire dans la nuit dont l'astre principal juge d'un œil perfide leur petite tête coupable.

– Et maintenant ?

A l'abri des regards indiscrets, Isild ne parvient qu'à marteler le sol de son pas anxieux. Sûr qu'elle devine la marche à suivre maintenant qu'ils se retrouvent véritablement seuls. Enfin, sans compter la présence de l'autre qui dort d'un sommeil de plomb. Son œil s'attarde quelques fois sur lui, puis s'empresse de se raccrocher à Lyov: unique rempart dans toute cette cohue.

– J'ai séché les cours de dissections à l'école, qu'elle s'esclaffe, plus nerveuse que profondément hilare.

Ses phalanges viennent alors se glisser entre les siennes comme le ferait une fillette envers son paternel. Œillade alanguie. Gamine réclamera-t-elle sucrerie ?

– Si jamais tu parles de tout ça à Esfir, tu pourras faire vœux de chasteté.

Et d'un battement de cil, jette un bref regard à sa ceinture.

– Et je ne plaisante pas. »
  Jeu 18 Juil - 12:04
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