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BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Arsenia Savina
Impétuosité : 469
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à nos obscurités
Le parquet craque, fait vrombrir le manoir sous imposante dictature qu'est celle d'Arsenia. Dragonne éventre boyaux de foyer connu par coeur, carte à l'encre de chine dans le cervelet, si bien qu'elle n'observe, de son avancée, que les lettres qu'elle charcute entre ses doigts de fée. Oeillade aux quelques lignes qu'on lui adresse, avant fracture de table basse, où papiers sont délaissés, à même froideur du pâle marbre. Ereintée de margoulettes trop pendues, de contemplations éperdues, Mama s'éclipse dans sa piaule, savoure silence laissé par gamins enfuis aux quatre coins du monde - bien que monde ne soit, pour eux, que la vaste et froide étendue de la Russie. Chambrée l'avale. Squelette se pavane, un moment, devant son gigantesque miroir, belle-mère de princesse qui se contemple et s'interroge. Miroir, mon beau miroir. N'a-t-elle toujours pas été la plus belle ? Carcasse suinte quelques contreparties de l'âme noircie. « Tu es perfection. » Que la Bête lui susurre au coin du cerveau. Myocarde abat jokers pour mieux la satisfaire. Pâle muse se reflète, tandis que coussinets font clamser le massif manteau de fourrure à ses pieds. Vulgaire parure qui ne cache que trop silhouette si longtemps dictée suprême. Reines de moeurs chaotiques, désormais enterrés avec les maris corrompus.

Têtiot penche. Paluches concordent avec portrait, redessinent des phalanges le faciès adulé. Muse à l'effroi, icône du blasphème, Arsenia s'étouffe d'arrogance. Cacophonie de songes enjôleurs à la première personne. Jolie pute qui s'aime trop. « Comptes-tu m'observer toute la soirée durant ? » Echos contre les murs de la maisonnée. Si quiconque se demanderait à qui elle s'adresse, elle pourrait répondre éloges sur ses tympans. Miracle que d'avoir pressenti présence avant même d'effondrer la jupette. A croire qu'elle ne jouera jamais trop avec le feu. Si elle ignore où se cache le gros matou - car elle n'ignore pas que lui seul pourrait oser la déranger dans son propre logis, la Madone n'en a cure. Ne se préoccupe en rien du danger encouru, ne s'affole qu'encore moins des issues possibles de cet entretien nuptial. « Serais-tu timide ? » La Gorgone roucoule comme proie attenant prédateur, minaude pour attirer le minou. Et sans gêne aucune, exhibe silhouette délestée de ses haillons. « Ou est-ce... de la lâcheté ? » Elle joue avec les mauvais mots, Arsenia, comme elle jonglerait avec des couteaux. Sang ne l'effraie pourtant aucunement. Imprudence, peut-être. Ou jeu méphistophélique. Embarras calciné depuis des décennies, à se vautrer dans l'indécent.

La sournoise s'agite, quitte le nid pour aller poser serres dans la cuisine. Ne cherche pas. Ne trouvera pas l'animal qui se dissimule dans le noir. Tentation que de le faire sortir de part quelques mélodies infernales. Attrape bouteille de vodka, liqueur transparente, javel de son antre, en sert deux godets sur table. Fait mumuse comme gamin. « Je te connaissais curieux, mais j'ignorais ton goût pour le voyeurisme. » Et lève son verre, en direction du vide. Trinque à l'intelligence, trinque au talent de l'intruse, aux chimères qu'elle instaure. S'éventre l'oesophage d'une saucée de feu liquide. S'en ressert un autre. Se met à sourire, vieille puterelle. « Est-ce que tu apprécies ce que tu peux admirer ? » Ricane, la mégère, abandonne le verre solitaire, va s'installer dans le salon, délaissant cuisine après utilisation. S'affale dans fauteuil, près de cheminée certainement entretenue par le fiston. Pose gobelet sur table basse, parsème échine sur dossier, penche crâne vers l'arrière, clôture paupières. Aura chaleureuse qui fricote sur cuissots. Fait presque gronder animal. « Viens donc me rejoindre. » Invitation ou ordre, un peu l'un, un peu l'autre. Et malgré position de faiblesse - car gorge tendue et désarmée, Arsenia attend, là, sans mouvement aucun, seulement respiration qui décrispe thorax, souffle exaltant de bouche entrouverte.


  Ven 15 Fév - 9:46
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Clair de Lune.
Livide brasse l'Obscur.
Ombelle blanche sur écume d'ébène.
Sorgue nue, Dame dépouillée, Ronde Porcelaine. Sans échillons, sans cumulus. Glaviotant frimas, crachant givre. Dans les nimbes de l'inertie, sous une nuit solitaire, baguenaude douillette carcasse, focule nébuleux Mistigri. Duvet noir et prunelles d'or, totem d'infortune, métastase vadrouille sur chape du monde, butine  plafond des astres.  Coussinets piétinent moquette de schiste à l'eurythmie d'inépuisables cahots. Insatiable, avide, buvant le nectar des arcanes, voguant sur le Paradis Noir. Mille & unes nuits, sultane monstre. Loin du sérail, des almes remparts, boursouflet brimbale coton de poils dans les nervures urbaines, froufroute patoches sans hasard, sans loterie.

Ce que Bête veut, Bête a.

Roméo des horreurs souhaite soupirer 'vaille que vaille' au regard d'une obsidionale circé. Manoir de 'vieille Pute' s'exhorte de sa négrillonne gabardine, profère bluettes. Lucioles de minuit, qui affriolent, qui émoustillent. Bête gringotte et poulope sa crapoussine dégaine jusqu'aux nitescentes pustules. Flaire mofette, parfum putride. Vibrionne ronrons, pétrit de curiosité, bombardée de prurit. Madone présente!  Quelque part dans les artères de granit. Vénusté, reine. Bête amarouchée au grand damne de sa taulière. Vlad hogne et rouscaille pour gémeau indocile. Pas là! Sacerdoce chavire à l'oreille d'un sourd. Mythique se faufile dans pyrole de l'impérieuse maisonnée. Jamais approchée, jamais pénétrée jusqu'alors. Toujours à distance, blottie sur ardoises, nichée sur corniches, à reluquer Carabosse, à chamailler sur bonne conduite. L'Une aime, l'Autre s'indiffère. Dualité méphitique et céphalées carabinées d'une dichotomie absolue.

Sur poutres de charbon, myrmidon flânoche, cherche Méduse, ventre mou de la Bête. Trouvaille, parasite, butin de mille univers. Elucidée de pièce en pièce, avachie sur voltaire. Gueuse royale, oisive Sybille.  

— N'est-elle pas superbe?
Bête s'ébaudit dans l'épaisseur nocturne. Vague à l'âme, tremblement au péricarpe.  
“ Je n'ai pas confiance...
Sphynx se gabe. L'écho de son rire cogne la cuirasse du glutineux bastion.
— Si mal te fait,nous la mangerons.

Cannibalisme.
Fastueuses ripailles. Chair fondant sur linguae comme la plus onctueuse dariole. Margrave serait-elle à la hauteur de ses attentes si pyrétique fièvre s'éludait des curiosités félines? Serait-elle résine coulante entre ses chicots. Bouchée serait-elle exquise?

— Elle nous sent, nous appelle
“ Flûte!

Carne sur cuir, ménade dans sa tour d'ivoire. Cerclée d'or, pâmant son marbre. Exposée aux friands agates du matou perché sous la voûte. S'abrase moindre atome, s'avoine moult ions. Flétrir  collenchyme, frisoter granitique satin. Rachis s'échaude à faire mumuse avec la scélérate.

 “ Partons!
  — Attends...
 
Carcan d'horreurs où fermentent hideurs.    
Faguenas, grisou défriche l'humeur. Ca sent mauvais... Ca pue la crève-misère! Et doux besson l'y force. Et bel égoiste s'en moque, s'exhorte des vieux coyaux. Racle l'éther, lèche le sol et roule des mécaniques. Chimère traîne moumoute jusqu'aux pigments de lumière. Vlad proteste, Kot Baioun gouaille d'une perfection inhumaine. Chat épluche carne tordue, l'aumône exhibée, l'oblation sublime.  Néphrite aux lombaires. Paraplégie de sagesse. Souple cabriole sur sacrosaint Gynécée. Inattendu, inopiné. Rondelets pédoncules molestent, sémillantes griffes sabotent le flegme satyre, s'ouate sous mirettes infernales. Quatre patoches sur cuisses, patte-pelue se pelote sur cariatide, pose croupion. Scrute culmen du menton, marmoréen goulot et ravin des interdits. Relique aux babines chute entre gigots, rebondit sur soieries dessus l'aine. Cadeau, pot-de-vin pour les Bonnes Grâces de blonde catin. Macabres étrennes, débris, une phalange. D'os et de chair, lopin d'ichor barbouille brocart d'un fragment de corps fraîchement débuchée. Lubie, toc. Vestige des martyrs, des moribonds enterrés dans son cinabre suaire. Un os par squelette. Un trophée par macchabée.
 
Miroite bulbe rétinien sur calcaire alangui, sur fiérot cuticule. Phloème canarde ventricule. Appréciera t'elle l'offrande? Pubescent cochonnet remue vibrisses, machicote papelard ronron et bigle l'agnelle sans vergogne.
 
"Miau"
 
Bellot cornage gourmande du brasier stomatique.
Ça cocotte l'humus, boucane putréfaction et suinte cruor. Macules au tronc, miasmes au poil. S'ignore crottée d'iléon, de mélanocytes et de globules rouges. Si sombreur embusque pouillerie, petrichor embaume et domine. Minaudier follet s'humecte ratiches sans déraciner béguin culot. Pochade d'audace et d'insolence. L'Impudente lorgne le Freux, séant sur cuissots. Quel fatum se crayonnerait? Écueil, délicieux collapsus, larmes de tourment? Plexus mitonne, baisoté d'incertitudes.


  Lun 18 Fév - 14:48
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Arsenia Savina
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Arsenia Savina
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à nos obscurités
La nuit est dense, et l'hiver est rude. Pourtant, à même quartier tout d'or habillé, Arsenia se fait maîtresse. Assise sur son trône, elle écoute avec attention les moindres bruissements, les moindres mouvements, que pourrait réaliser créature en son foyer. Près de l'âtre, quelques minutes s'estompent, où seuls crépitements ardents et rebelles viennent piétiner la sérénité du lieu. Quelques instants qui pourraient raviser la Madone, elle qui n'a ni vu, ni entendu le chat. Car seul l'instinct semble dicter une présence intruse. Et pourtant, elle n'en démord pas. Quelque chose l'observe, et elle sent son regard courir le long de son échine. Douce oeillade sur la silhouette dominante, qu'elle laisse s'égarer innocemment. « Le minet a peur. » distille l'âme jumelle sous cervelet, paroles sacrées et secrètes, que nul autre n'entendra jamais. Sous sa coquille blafarde, la Gorgone héberge monument animal. Indrik, Roi de tous les autres, Roi de ce vilain chat. Honneur à celle qui accueille l'incarnation, et qui semble encline à perpétrer symbiose avec elle. Divinités pareilles aspirant à pouvoir suprême. « Laisse-lui un moment. Tu sais qu'il ne nous refuse rien. » lui répond-t-elle au coeur des synapses. Les pensées s'ébranlent, souvent, cherchent une explication rationnelle au brouhaha infernal qu'ils perpétuent ensemble. Mais n'y a-t-il pas rien de bien logique en ce monde, finalement ?

« Il nous faut apprivoiser la femme. » que la bestiole lui dicte. Opinion partagée. Les coussinets tressautent sur le parquet, et mince bruitage vient chatouiller les tympans. Lorsque Arsenia daigne rouvrir les yeux, papillonner des cils, et relever museau, c'est pour mieux contempler le chat qui se dessine dans la pénombre. Sa noire fourrure ne reflète qu'à peine les rayons de lumière, si bien que Madame se demande s'il n'est pas aussi obscur que les plus profonds ténèbres. Devrait-elle s'en méfier ? « Patience, mon ami, patience. » qu'elle fredonne dans son crâne. Le matou, elle le connait. L'a-t-il déjà suivie dans les ruelles les plus intimes, elle l'a vu faire, l'a senti sur ses talons. Bien qu'il soit un as du camouflage et de la discrétion, c'est sans nul doute son acharnement qui a retenu si souvent son attention. Kot Baïoun est curieux. Et elle aime un peu trop ça. Une cabriole plus tard, et voilà que félin s'installe sur guibolles, fait son nid à même ses genoux. Elle n'en dit rien, Arsenia. Elle gonfle plexus, elle bande muscles. Etrange routine qui interpelle le squelette en présente d'autres êtres vivants. Inflexible et immobile, c'est tout l'orgueil, toute la fierté, et toute la supériorité qui s'épanchent sur la carne. Vieille harpie qu'elle est, elle ne se lassera jamais d'incarner la royauté d'un monde qu'elle estime sien. Soudain, un plop ! fait trembler navire. Sous rougeoyantes vagues, un morceau de macchabée s'échoue sur sa robe. Morbide sur divin, l'hôte ne fronce sourcil, n'esquisse mouvement. « Quelle charmante attention ! » que s'écrit le Roi sous elle. « N'est-ce pas ? »

Doigts saisissent doigt, le soulèvent, le promènent sous les yeux de la Madone. Quelques instants, à peine, examine-t-elle la chair comme elle goûterait un grand cru. « Il n'est que laideur. » lui dit-elle finalement, mimant une moue déçue digne de la plus incroyable cinématographie. Et même si négation sort de ses lippes, Arsenia le dispose sur sa table basse. Le jettera-t-elle ? Nul ne saurait le dire, pas même elle. Comme Reine dispensée de toute contrainte sociale, elle ne prend pas davantage temps à remercier le chat. Son autorité est si grandiose, en son sein, qu'elle ne peut s'attarder à telles futilités. Si aucun autre mot ne franchit sa bouche, la dame esquisse quelques caresses. Les paluches flottent quelques secondes sur le crâne du chat. Comme elle caresserait certainement la joue d'un être humain, Arsenia s'adoucit. Ne donnerait-elle pas tout pour ajouter ce minet à sa collection ? Les phalanges se perdent le long de la colonne vertébrale, et l'oeil épie moindre frisson créé sur l'échine, faisant arquer davantage le dos, courber les vertèbres. « Sais-tu, mon chaton, que s'introduire dans ma demeure constitue une violation de ma vie privée ? » Et dos s'arrondit, encore, sous joug d'une main maîtresse, qui trace inlassablement, presque machinalement, parallèles multiples à la colonne vertébrale. « Peut-être devrais-je te punir avant que tu ne viennes coucher dans mon lit pendant mon sommeil. » L'imagination débordante inculque partielles rêveries, qu'elle sait possibles, peut-être même probables. La curiosité n'a-t-elle pas de limite ? « Ne sois pas malpoli. Je t'ai servi un verre. » L'invitation est claire : il devra reprendre forme humaine. Et même s'il est quasiment certain qu'elle y retrouvera davantage la femme que le chat, Arsenia n'en a cure. Ne doit-elle pas, tous les deux, les amadouer, pour mieux les bercer contre son sein ?




  Sam 23 Fév - 8:30
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à nos obscurités

@Arsenia Savina


Oblation insipide.
Deuil euphorique.
Sérum indiffère, facule incolore.
N’avive nulle bluette, nulle griserie.  

‘ Elle n’aime pas
—Des goûts de Reine


Une indigente phalange n’est louable pour la légendaire couronne. Peut-il blâmer l’ostentatoire sultane ? Coccyx sur gigots, prince des ombrines toise, ne cille vibrisse, à l’affût d’une pointe d’inclination. Fieffé phantasme lorsque férules s’ensablent dans le poil. Inflexion du râble, voussure de l’échine. Râle s’abrase des rondes babines.

‘ Tu fais ta pute
—Je suis un chat


Dragonne palabre, ourle son péché. Violation du cantou, insolente intrusion, est-ce donc ce qu’on lui reproche ? Faut-il le blâmer d’avoir yeux Chimène pour le dernier carat, le fastueux eldorado ? Putride ambitionne, se passionne. Si pécule est le nerf de guerre pour nombreux, les insolites beautés sont les siens. De l’humaine, de Chimère. Chiasma, codominance. Deux allèles oxydés par commune passion. Béguin morbide suppure dendrites, blaireaute calice. Thymus fêlé de jumeaux indécis.

‘ Punir ?
—Ca devient intéressant
‘Je suis moins enthousiaste


Invitation.
Obligation ?
L’octave grêle jusqu’à l’enclume auditive, pignoche cortex,  distille abîme.

‘N’y songe même pas
—De quoi as-tu peur ?
‘D’une réaction égale à la dernière fois


Souvenir.
Malandrin courbé sur cadavre. Pas le sien. Une inconnue, un chérubin. Assassinée, trouée d’un plomb. Un écosystème crevé jaunissant sur bitume, une fleur démembrée. Comment pouvait-on souiller l’innocence, flinguer la candeur ? Alors, squelette noir s’était busqué pour écluser paupières, pour chausser front imberbe. Pulpe charnue sur glabre froid. Un adieu anonyme, un chagrin muet. Résonnance, écho de bouse rubiconde. L’apoptose au creux des jambes, la nécrose dans la cathédrale utérine. Deux lardons morts. Maternité avortée. Alors, ne peut-elle s’empêcher de dorloter piétaille dans l’horizon de ses fovéas. De choyer la merdaille accouchée entre cuissots de putains et bourgeoises.  Mauvais endroit, mauvais moment. Follicule de hargne pour la gorgone dégueulée dans la veine criminelle. Blonde incendiaire dans la moire d’un clandestin sur les reliques de sa mignonne. Coupable désigné, poinçonné dans les synapses enfiellées. Hargne schizophrénique, fureur épileptique. C’est dans le furibond suaire d’une mère éplorée que bâtarde royale s’est évaporée.

‘N’y songe pas
—Il le faut


Proteste, vocifère. Entropie lichotte génétique, mitose foisonne, fleurit de muscle mammifère. Mutation, fantasque ossature. Grippeminaud devient humain, bestiole se mue cariatide sur trône de chair. Patte-pelue périclite, moumouth s’escamote sous pelage bipède, sous couenne femelle. Là voici nue, sans blason sans masque sur pilons infernaux, sur ovules mortifères. Fesses aplaties sur échasses et dextres s’y cramponnant pour ne point dégringoler. La rate en feu, Vlad réalise la folie.

‘Enflure
—C’est de bonne guerre


Ca pue.
S’élude-t-elle de Méduse, fugue-t-elle des genoux malsains. Chaleur pour frimas, étreinte pour Solitude, python galvaude ribosomes loin du périanthe satyre. Èbe d’amixie, pamoison néant, malaise parasite. Abominable laideur. Carne déploie fresques, énonce sévices, vomit martyrs, rutile  stigmates sur flétrissant satin, sur marbre nymphette. Coutures par dizaine, qui sillonnent, qui griffonnent vélin. La honte brasse tripailles et pousse carogne dans l’ombre maternelle. Loin de Vénus, loin de Mégère, prudence perle dans les gemmes célestes.

—Dis bonsoir
« Bonsoir »
—Embrasse là
‘Va te faire foutre !


Nébulosité régente bobèche, endocyte unisson, emmaillote dichotomie.

« Me hais-tu ? »

Bien sûr.
Elle est l’infâme, l’inavouable, la peste léthifère. Phénotype coupable, plasma galeux. Pieds nus brossent galets, façonnent immunité, refusent proximité. Rachidien s’égratigne sur pierraille, se dorlote dans la caresse froide des murs.

« Souhaites-tu ma mort ? »

—Trop curieuse…
‘Trop imprudent, je veux vivre
—Depuis quand ?

Charon gémeau, faucheuse à l’horizon du demi-siècle. Quelques cuvées, cruauté du sablier. Inflexible Chronos lorgne frégate en dérive, charpente en péril. Dans les pâles ténèbres, crotale attend mercuriales, arrondit bielles contre poitrine, darde sauvages prunelles. Nudité incommode. Depuis maltraitance, depuis rejet passionnel. Ignominies aboyées du fiancé disparu.

  Mar 5 Mar - 22:11
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Arsenia Savina
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Arsenia Savina
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@Vlad Tchernov
C'est la poussière qui devient roc.
C'est la tombe qui ouvre la porte.

Poilous s'échauffent et tombent, pluie noirâtre à l'odeur du chat, s'enfoncent dans la chair rosée qui vient flirter dans l'atmosphère de la chambre. Les os se disloquent, le museau s’aplatit, les yeux sortent des orbites pour mieux grossir. Parodie d'un loup-garou cent fois décrit dans les livres, sans qu'aucun ne puisse contempler métamorphose, ou comment le squelette se ratatine comme vieille paille avant d'offrir vue immaculée.

« Vlad... »
« Je préférais le chat. »

Les doigts épousant l'échine ont vrillé sous les arêtes indécises, trouant le cuir pour retrouver place adéquate. Palpations salaces à l'aurore des synapses, Seigneur, que les frissons l'emportent, que le désir sauvage, profondément animé par la Bête, mène au naufrage. Âme scindée par le chaos. Dégoût surjoué d'un côté, désir annihilé d'un autre. Un instant, paluches hésitent à dessiner les courbes. Seuls les yeux iront cependant marquer le portrait de la muse féline. Jusqu'à la voir déguerpir comme agneau devant le loup. Aurais-tu peur ?

« Bonsoir. » qu'elle répond, la Gorgone, toujours confortablement installée sur son trône, ne prenant pas peine à cacher oeillades qui détaillent, qui entaillent la chair voisine. « Te haïr ? » qu'elle répète, mélopée symphonique, étonnement sardonique. « Non, voyons. » qu'elle minaude, le vin, coulissant dans la gorge, imbibant la viande d'une secousse chaleureuse. « Je te méprise. » Elle clame l'indignation, elle écrase l'estime d'un coup de talon. Putain fardée sous haillons mortifères.

« Tu vas effrayer le chat. »
« Je ne mentirai pas. »
« S'il s'enfuit, tu seras seule responsable. »
« Je préfère le faire fuir aujourd'hui, que de le voir me trahir demain. »
« Tu es stupide. »
« Tu es idiot. »

La Mégère se souvient. Se souviendra toujours, du chat noir, ce soir-là. Elle a en mémoire la silhouette du felix dans les ombres du macabre, tandis qu'elle ramassait bébé buté, qu'elle serrait bambin tué. « Tu étais là, ce soir-là. Ou ne l'étais-tu pas, ça n'a aucune importance. » Et elle se met à rire, nerveusement. A ravaler venin, ou larmes, elle n'en sait rien. Cassure dans la couenne, fait vriller le carcan. C'est colère, par la suite, qui vient secouer les branches pulmonaires. « Tu n'as... rien fait. » Le vermeil noircit drastiquement, annonce orage qui berce regard, fait graviter idées noires. « Et elle est morte. Sans une quelconque justice. » Aurait souhaité voir le sang gicler abondamment, recouvrant son cadavre s'il le fallait, jusqu'à enfouir le corps d'une mare d'hémoglobine, jusqu'à avoir asséché sa haine et son désir incommensurable de vengeance. « Et pour cela, tu mériterais milles souffrances. »

Silence, pesant silence, s'abat soudain sur la maisonnée. L'âtre, de toutes ses forces, tente de calmer les tensions qui suintent, caduques, et qui font vriller les nerfs. De toute sa prestance, Arsenia se lève et fait face à la créature désinhibée qui s'émousse entre ses murs. Un moment, quelques secondes, elle envisage de faire trembler la terre, et d'ensevelir le chat. Avec sa précieuse Viktoria.

« Calme-toi, pauvre folle. »
Souris ! Et elle sourit, doucement, tandis que muscles et veines démissionnent, s'assagissent sous poids de détente forcée. Inspiration salvatrice. Elle déambule jusqu'à la porte, y trouve peignoir lui appartenant. Parfums enivrants, qu'elle approche de la carne folle. Lentement. Pas si lentement. Peur absente. « Mais je ne te tuerai pas. » qu'elle avoue, Arsenia, en contournant la silhouette, en l'observant de ses mirettes, goûtant l'écume atmosphérique de courbes belliqueuses. « Les âmes que tu habites me sont trop précieuses. » La Reine et le Roi réunis, se câlinent sans un bruit. Les doigts plus réels, quant à eux, posent tissu contre les épaules, flirtent un moment avec le cuir apôtre.

« Je la veux. »
« Elle aussi ? »
« Aussi farouche que lui... »
« La désires-tu ? »
« Le Roi ne se reproduit pas. »

Et la Reine, alors ? Cils papillonnent, contemplent nuque offerte, langue demande, dents réclament, et serres se perdent contre trapèzes. Envie proscrite de ce qu'elle hait, interdiction funèbre qui ne cesse de tourmenter ses dégueulis. « Et seuls ceux qui tuent méritent d'être tués. » Croque-mitaine penche la tête, avance lèvres, murmure ode à l'obscène, tout près du tympan, se repaît de parfums de l'amphore. « Aidez-moi à trouver celui qui a fait ça. » Et elle chante encore. « Si vous n'avez pu la sauver, alors vengez-la. » Douces mélodies. « Vengez-la avec moi. » Envoûtement latent, demande explicite, le sentiment au bord des lippes, fragilité mensongère.




  Ven 15 Mar - 8:13
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@Arsenia Savina


Mépriser ?
Champlève zygoma.
Blépharite des prunelles.
Jubilation d’une oraison familière.
Un autre spécimen, un énième olibrius se greffe à rosaire de moult émules. Elle est comme les autres, exécrables moineaux. Sourire phagocyte mandibule, cochlée biberonne les griefs. Voilà… Une fresque familière, une toile ordinaire dans son noiraud dition. Mutation, acidose, copeaux d’angoisse clamsent. Méiose d’indolence blaireaute museau, névrite picote l’épicrânien. Et elle lorgne l’œdème de fureur, l’abcès de rage dédiée à son adresse, la fièvre obsidionale dénaturer beauté.  

Garce déserte cuir impérieux, ovule dans la sphère carnassière, tournicote dans l’houache félonne. Insécurité boucane jusqu’au rachis, à diablesse invisible. Simoun lascif, galerne d’ultimatum. Reine chuchote, reine ordonne. Soierie dorlote vélin, musse l’encre aux muscles. Dates mortuaires, chronologie des squelettes passés. Tatouages concassent granit,  guillochent la moelle. Elle ne prend la peine de sceller satin drapant fluette scapulaire.

« Tu es pathétique »
—Elle est mirifique

Aigre chuchotis.
Gosier ronronne venin.
Couleuvre gronde joyeux.

Myotome dégénère de son aplomb, parasite d’un hémicycle, s’emplafonnerait presque contre voluptueuse couenne d’une orgiaque proximité. Macula lorgne, babines éjaculent sirocco. Elle peut gérer ça. La hargne, la rogne. Humeur compagne depuis foulée loin du calice maternel.  Génésique Némésis champignonne sous tégument.

« Mère en carton »
—Ne la tourmente pas

S'approche.
Un pas broie fourchette d'éther.
Férule au nombril harponne et rainure sarcocarpe.

«  Vengeuse en carton »

Assassin dans les rues.
Toujours.
Elle le sait.
Le connait.
L’infâme cloporte.

Tortille ongles, dame la chair, saigne le marbre. Perles rubis s’énucléent des tendres surins. Ventre meurtri.

« As-tu moindre compétence ? »

Croche-patte.
Reine à terre, avec sa gloire et ses émois.  
—Dois-je reprendre rennes avant que tu ne me l’abîmes ?
Bacille domine, contemple ruine, gaupe incendiaire.

« Autre que pour proférer fiel ? »

Spores de vésanie.
Coule grippeminaud sur ombilic, écrase diaphragme, bloque les os de ses beaux cuissots.

« Tu es comme les autres »

—Quelle insulte
‘Ne l’est-elle ?
—En plus charmante


Pouce presse carotide, affole la plèvre. Et d'une cuticule incisive, sillon d'hématies goutte le long de la jugulaire.

« Si désireuse et pourtant si saignable »

Fascination immorale.
Le rouge passionnel.
Couleur du vivant, nuance des douleurs.
Kot admire à travers prunelles humaines.

—Si désirable

« Mais ' il ' est agaçant »

Dieu chat.
A refuser trépas.
Il serait pourtant aisé de cisailler ce joli goulot, d'éteindre tourments, discorde des âmes. Réhabiliter psalmodie et fructifier dernières années d'un platonique labeur. Ce serait si simple. Trop. D'un goût insipide. Vraiment?

—Tu risques de froisser le Roi

Le Roi?
Il n'en est qu'un seul en la stature d'Igor. Nulle autre, ni chimère, ni monstre rocambolesque, ne peut prétendre à souveraineté.


  Sam 23 Mar - 23:24
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Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Arsenia Savina
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à nos obscurités
@Vlad Tchernov
Milles blasphèmes germent dans la cohue cérébrale. La bouche dicte les injures, lui assène les parjures. Prétention que de vouloir la blesser. Pathétique, premier vers, Mauvaise Mère, puis Mauvaise Vengeresse. Trio de piliers qui ternissent portrait, qui s'infiltrent comme miel dans les alvéoles de la ruche, cherchent à tourmenter la Reine des abeilles.

« Ne fais-tu donc rien ? »
« Elle s'amuse, laisse-la. »
« Elle t'insulte ouvertement. Cela te laisserait-il indifférente ? »
« Non. Je la punirai. »

Comme poupée sous mains du marionnettiste, Arsenia sent griffouilles du chat lui pénétrer la chair. Charismatiques ventricules s'échaudent, se font la guerre un moment. L'un capricieux, l'autre désireux, paradoxe des chairs, envie et haine. Putain dégénérée.

L'asphalte fait son nid sous elle, accueille le derme comme un vieil ami. Et elle regarde, elle contemple le chat qui s'amuse encore, qui fait valoir sa parole comme héros des anciens temps. ça fait frémir les consoeurs les côtes.

« Elle te maltraite et tu ne penses qu'à la baiser. »
« Qu'y puis-je ? »
« Ta luxure te ferait-elle oublier ta fierté ? »
« Seul ton orgueil se veut blessé. »


Sous la domination, qu'elle accepte sans hésitation, Arsenia se repaît de moindre attitude qui suinte du corps, qui s'est si bien imprégné du chat. Elle épie moindre détail, en nourrit sa dévorante passion.

« Comme les autres ? »
« Ne te fâche pas. »


Mais Indrik est fâché, lui, le Roi, et son orgueil démesuré. Lui qui, pourtant, se laisse bercer par l'étau de la Reine, promet vengeance un autre jour, pour faire plaisir à sa jumelle.
Seigneur !
Ecrasée sous le poids de la femme-chat, saignée à blanc, comme misérable victime. Et elle aime ça, la salope ! Ingurgite les émotions charnelles qui dégoulinent au même titre que l'hémoglobine.

Et elle se met à rire.
Folle, folle, folle.
Rire d'elle-même.
Rire du chat.
Rire de Vlad.

« Vas-y, offense-moi encore. » qu'elle demande, la Madone, sous le venin pestilentiel. « Saigne-moi. » Elle tend la gorge, invitation morbide. Vas-y ! « Tue-moi ? » Un moment, silencieuse, la gorgone observe les iris de Vlad, cherche l'écho du chat, qui derrière les pupilles, se veut témoin des faits.
Et elle n'est pas dupe.
Si elle demeure en vie, c'est grâce à lui.

Sec.
Droit.
Soudain.
Main saisit poignet, écarte les serres qui plantent l'artère.
Charogne s'élève, et seins se percutent, ventres s'étreignent.
Portraits démoniaques s'aimantent, et Arsenia lui vole baiser de la mort, un instant, une seconde.

« Tu ne parviendras pas à me tourmenter, Vlad. » Cils oscillent sur les empreintes de la peau immaculée, et à son tour, plante les griffes dans le dos, fait crever l'abcès des reins. « Tu ne sais rien de moi. » Si ignorante de ce qu'elle est vraiment, Arsenia l'énigmatique, la Reine diabolique. « Peut-être ne me suis-tu pas d'assez près. Peut-être fais-tu mal ton travail. A moins que cela ne soit pas un labeur, mais davantage... une obsession ? » Les yeux de l'asile, le sourire de l'asile, elle est la femme damnée, la femme tarée.




  Mar 26 Mar - 7:38
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Obsession ?

L’est-elle ?
L’est-il ?

—J’arrive
‘Non
—Je ne te laisse pas le choix.


Pas cette fois.
Comment aurait-il pu résister ?
Comment aurait-il pu se tarir dans l’obscurité ? Ignorer l’obole de chair ? Les lards qui se plombent ? Les babines folâtres, les doigts bruts ? Roi et Reine dont il effleure les flancs voluptuaires ?  Plus brûlant que du sel, plus tropical que l’équateur, Gargantua tremble sous les os. Un spasme de frénésie, une véreuse pulsion. Un réveil d’ogre en grandes pompes ! Qui éventre nichoir, culbute l’humaine, pilonne l’éphémère. Sous l’écorce ferraillent les âmes jumelles. Et chat piétine, et Sphinx domine. Amblyopie du poupon, sacrement du mastodonte. Un foisonnement. Un tressaillement. L’ambre insolent, l’or aux prunelles, Kot s’approprie moindre rabicoin, moindre lentigo, moindre rainure du gracieux calcaire. Maître de l’épiderme, sourire à l’encoignure des lèvres, titanesque ronronne contre souveraine, s'édulcore à douce folie. Hanche contre hanche. Balance, ondule et presse les calices à peine cuirassés. Bouclier en miette, satins dévissés.

Un octave graveleux.
Une candide foucade.
Si le timbre est égal, l'identité est autre.

« Pardonne-lui »

Qui ?
Vlad dans le cirage.
L’agnelle boudeuse, l’ondine incertaine.
Il ne lui en veut, l’aime trop...ce poupard fourbu.

« Elle est si farouche »

Mutin se bronze d’un rictus.
C’est pour ça qu’il adule l’hôte, la dévote humaine.

Carat aux iris se napalmise d’obsessionnel à l’horizon royal.

« J’ai longtemps hésité. Mais le temps m’échappe... »

Le Temps.
Rachitique.
Cachectique.
Poignée d’années se désossent. Firmament de la cinquantaine. Proche. Trop proche. Il n’a plus le luxe de s’acagnarder, tourner pouces et ruminer caprices. Le temps s’étiole, cruel et indéfectible.  C’est pourquoi il s’emmitonne d’une risette, lutine fourberie. C’est pourquoi il roule des reins, frotte broussaille, l’insolation au pubis. Désastre obscur. Ripe l’acromion, creuse vélin de ses angulaires cuticules, terrasse l’indomptable contre la pierre froide, sauvage et brutal. Si Vlad n’a carrure pour dominer, en est-il autre à son sujet…

« Te dévorer ? Te baiser ? L’un puis l’autre ? Les deux en même temps? »

Sultan des favoris.
Emir des croquignolets.
Les chats au gouvernail des palpitants. Des siècles à crever puis renaître. A mordiller les hôtes de ses faméliques obsessions. Rougir chemins, fleurir d’obsidionale, broder fables au ligneul millésime.

« J’ai toujours aimé le goût des seigneurs »

Gourmand insalubre. Soudain!
Paluche menotte radius dessus crâne blond. L’autre enserre versant du rondouillard thorax. Ventre contre ventre.  Couennes contre stèle d'agate, sobre et froide. N’est-elle sublime, ainsi prosternée sous ses jambons ? Crayonnée dans un exquis phantasme...

« Des Rois et Reines échoués contre ma bouche, dans mes entrailles… »

Des sangs bleus séduits par Saligaud, dévorés jusqu’à l’os. Du gras en bouche, tendre et moelleux. Mais « elle » est différente. Sous ergastule humaine gésit Suprême, magnat surnaturel. Peut-il triompher dessus couronne de lauriers ?

« Et toi ? »

Sillons de blandices.
Caresse sur l'arête, qui ravine, qui serpente de l'iliaque aux mamelons. Enserre, mouline avec douceur sanguinaire les rondes oblations, se mouille d'orgiaques bourgades.

Abcès de magie.
Fléau marivaude.
Méristème abonde, s'amignonne d'infamie.  
Ça flagorne, ça écrase, ça ronge l’âme voisine.
Arsenia, martelée par l'enclume de ses pouvoirs, engraissée d'une apesanteur indigeste.

La faculté primaire.
La faculté secondaire.

Séduire et endormir.

Aphrodite et Morphée.
Tandem méphitique, ancestral dition aux codons.

Un test, une expérience morbide. Résistera-t-elle ? Survivra-t-il au poison de son ancestrale souche? Encens mortifère aux synapses, les hormones en émoi, Kot déleste la démesure à couenne sous pudendum. Pléthore, foison, excès. Vulgum pecus succomberait à l’émétique gueuleton. Nombreuses sont les momies garnissant bitume dans son vestige. Mais pas elle. Pas lui. Malgré le putride qui écrase nombril, malgré la nausée qui tranche squelette. Elle résistera, il survivra. Trop crâneur pour ployer, trop fiérot pour trépasser. Mais dans quel état ?

Sévices.
Bouquet d'humus.
Cascade de maléfices, salve d’ardeur. Il enviande moindre pore, transperce chapelure, convulse le muscle, bombarde veinules et luxent boyaux à perdre la conscience. Un écartèlement entre charme et sommeil. Une répugnance, une satiété. Et dans l’écume toxique, légendaire admire jolie martyr, lamine de son poids,  se cambre contre alpha.  Bécote, gratte et mordille sucré-salé. Goulot, maxillaire, bouche au gosier affamé. Reins sous voraces ergots. Cruor aux phalanges, ichor aux babines, à force de rogner, à force de lacérer, à mesure des baisers. Et ‘il’ admire, la poisse aux entrailles, l’arsin entre cuisses. Dos creusé à l'antipode duquel gibbeux séant s'érode contre sexe femelle, il s’ébaudit de l’esquisse. Mirifique. Les hanches rougies de ses poignes, le labre carminé sous chicots, la plèvre cahotant, la moiteur qui rutile comme poudre de diamants. Diablerie, symptômes de ses pédantesques talents. Méduse splendide sur granit. Cloaque infernal.

DÉVORE!
DÉVORE!


Pas de suite.
Et point jusqu’à la mort.

Enfin, l'étau se détraque. Sordide haret jugule facultés, endigue pression, lorgne l'oiselle, la résistance humaine, de ses orbiculaires ducats. Aux poignets disculpés, aux entrailles délivrées, gouaille t'il sur la tangente d'un diaphragme poli d'arythmie..

« Es-tu plus forte que ces autres? »

Murmure langoureux souffle jusqu'à museau dyspnéique.
A cheval sur nymphette, Kot jauge réactions, survivance, dépotoir de chair.
Le Roi aurait-il costaudes roupettes pour demeurer parmi  les Vivants?
Pour le châtier de son outrecuidance?

S'il n'y a été de main morte, il n'a point exploité summum de ses capacités.
A l'ennui de crever vertèbres, à l'envie de préserver l'immonde.
Gravité mortuaire.



-
Couleur : Kot Baioun (couleur des yeux jaunes lorsqu'apparait mais conserve forme humaine)
Couleur : Vlad



  Dim 31 Mar - 0:45
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Arsenia Savina
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@Vlad Tchernov
Catharsis des bohèmes évangéliques.
Torture des démons mirifiques.

Le chat est revenu. Les pupilles contemplent le monde d'un regard chatoyant, chasteté forcée, semée dans l'univers comme poudre de météore calcifié. Vérité que la satisfaction d'Indrik, lui, le dominant, qui épie moindre détail du petit prédateur qui vient soudain lui bercer les reins. Les bestiaux se jaugent, à l'abri des oeillades, se mutilent en silence, s'apprivoisent à distance.

« Farouche comme lui. »
Témoignage interne, presque compliment.
Idéologies paradoxales viennent titiller les artères. Bouffer, baiser. Ou baiser, bouffer ? Plateau repas des péchés, ça gargouille dans les reins, féconde les atomes. Putain, oui ! Les Suzerains se salopent dans les mêmes désirs, tandis que la mignardise joue des rouages, cherche encoche parfaite entre les silhouettes.
« Les Seigneurs ne sont rien à côté de moi. » Indrik flatté, Indrik blessé, qu'on ne peut comparer, jamais. Arsenia, Reine des Damnés, Indrik, Roi des Déchus, les enfoirés pardonnent à l'ignorante, ne saisissent que la couleur des labres qui chantonnent en leurs noms.

« Il n'a eu aucune autre vie avant moi. » Elue de plusieurs millénaires, l'âme perfide-parfaite. Les os sculptés de fierté, les muscles bandés d'orgueil. L'arsenic pour seule symbiotique.
Et dans ce cas, elle ne connait ni les Seigneurs, ni les Rois. Se fiche de leurs couronnes de bois. Parjures et blasphémateurs, venus au monde pour outrager le véritable Maître.

Soudain.
L'âme-refrain. Le coupe-jarret empoisonne l'âme.
Insultes dans une partie du cortex. Emois dans l'autre.
Veines écartelées, l'esprit tente de digérer l'indigeste.
Envie somnolente, comme vieil alcoolique en plein ébat.
Le cerveau tend à comprendre ce qui se déroule. Le corps, lui, n'y comprend rien.
Elle ne sent ni la carcasse qui gît sur elle, ni ce qu'elle entreprend.
Vices de l'esprit qui ne parvient à choisir une voie distincte.
Un instant, le vide, un instant, lascive.

Le vide, oui.
Les neurones divaguent lorsque le trépas s'épuise. Quelques secondes, Indrik est silencieux. Les pores s'entrouvrent et se ferment. Les poumons s'oxygènent avec lenteur. Calme vertigineux.
« Petit insolent. » qu'elle lui assène, sans once d'agressivité.
Jusqu'à remboursement des liqueurs empoisonnées.

Dominée devient dominante des courbes, offre à son tour l'asphalte, enserre la gorge des serres royales.
« Est-ce là ce que tu recherches, misérable chaton ? La force avec laquelle nous pourrions recracher tes malédictions ? »
Elle gronde, elle grince, l'orgueilleuse, ne supportera pas ignominie supplémentaire.
« Saches que tu viens d'outrager ce Roi que tu admires tant. »
Bestialité étrange et incendiaire.
« Tes Seigneurs t'ont-ils appris quelle punition est de rigueur, pour cela ? »
Les ongles referment l'étau, un peu plus, et le sourire éclot sur le minois. Punira-t-elle, enfin ? Affirmera-t-elle sa suzeraineté ? Plaisir que procure le pouvoir...

Qui, étonnement, ne dure pas.

Elle abandonne, tout bonnement, la chaleur de l'étreinte mortifère. S'éclipse près de l'âtre, embrassant un verre supplémentaire. Observant les flammes tandis qu'elle entend le chat se relever. Immobile, elle attend. Et ça sent soudain l'envoûtement.

Retour à l'envoyeur.
Mais celui-ci ne se contente pas de la surface. Il s'enlise, sous la chair, creuse tunnel jusqu'aux artères. Putain, oui ! Que crient les veines, que réclament les saignées. Hantise que devient Arsenia, le nouveau fantôme des rêves éveillés.
Et qu'elle a envie, la Madone. Elle délaisse son verre, la Madone. Elle va lui voler baiser, la Madone.
La calfeutrer dans un coin, lui flageller les reins.
Dévore.
« Dehors. »
Le murmure satanique.

Et contre la bouche qui réclame à corps perdu, Arsenia se met à rire.
La luxure et sa pire torture.
« Tu ne me baiseras pas ce soir. »
Et pas demain non plus.
L'orgueilleuse s'écarte.
L'orgueilleuse va chercher sa bouteille.
L'orgueilleuse lance une dernière oeillade au chat.
L'orgueilleuse disparaît dans sa piaule.




[/quote
  Lun 1 Avr - 8:30
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