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 Art & Armes.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Esfir Lolkova
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Esfir Lolkova
Impétuosité : 946
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Art & Armes.
Deux semaines qu'elle n'a pas vu âme qui vive… Si ce n'est ces blouses blanches qui l'ont ‘'soigné''. Interné, enfermé contre son gré. Pour avoir mordu un policier, alors que la drogue et ses visions l'éloignaient de la réalité. Son passé la rattrapant. Ses années vécues entre ses murs la poursuivant, elle finit attaché à son lit, puis abandonner de nouveau entre ces quatre murs. Pour évaluation. Elle met les pieds dans son studio pour la première fois depuis l'émeute qui l'a blessé, depuis la perquisition qui l'a fait séquestrer. Ombre vivante qui revient, après avoir disparu sans un mot. Esfir ravale les larmes qui lui montent aux yeux devant la porte défoncée et le chaos qu'ils ont laissé derrière eux. Une toile peinte de ses mains, déchiré sans trace de remord, ses outils éparpiller partout, son encre renversé. Rien de ce qu'elle a réussi à se construire, respecté par les putains de trou du cul qui sont passés par ici. Elle tressaute, à la vision de sa table de travail, renversé sur le sol pour et éventrer pour vérifier qu'elle ne contenait rien. Une main sur ses cotes pour avancer, la douleur encore présente, la rouquine s'enfonce dans son studio et lève les yeux vers l'escalier qui mène à son appartement. Non… Elle n'a pas encore le cœur d'aller voir là-haut. Elle inspire profondément, grimace sous la pression que ses poumons exercent sur ses cotes blessées, puis attrape un cahier de croquis, qu'elle dépose à même son bureau… Lui aussi saccagé.

Elle se tient droite dans ce lieu, normalement de bonheur. Incapable de décider par où commencer. Une pensée lui traverse l'esprit et c'est vers l'arrière de la pièce qu'elle se dirige, à côté de l'énorme muraille peinte sur métal, installé sur le sol, contre le mur. À moitié déplacée, ils semblent avoir abandonné l'idée de la bouger ou avoir considéré que l'arrière ne représentait aucune cachette possible. Elle souffle son air, retenu quelques secondes, et murmure une prière pour la déesse qui a veillé sur sa peau. Le tapis sous l'œuvre servant à la faire coulisser, la cachette pour les armes de Nikolai encore sécurisés. Elle s'adosse à même le mur et se laisse glisser au sol. Pourquoi se la jouer illégale déjà? Qu'est-ce qui lui a pris de jouer avec les grands? Elle est bien depuis que Lyov n'est plus son patron. Arsenia la protège. Pourquoi aller se mettre les pieds dans les plats à nouveau? Putain, que de misères qui s’accumulent.

La sensation mouillée sur ses fesses, l'oblige à pousser un soupir agacé. Un seul regard lui suffit pour comprendre qu'elle s'est assise à même une flaque d'encre noire. Elle se relève, péniblement, ses blessures ne lui facilitant pas la vie, se barbouille un peu plus d'encre, avant de retrouver son équilibre et de s'éloigner. Elle lance un œil vers son téléphone… Détruit, à l'évidence et certainement pas sécuritaire. À la place, la rousse gribouille rapidement une note sur un bout de papier déchiré et court dans la rue, attrape la première adolescente qu'elle connait plus ou moins. « Hey! Tu peux te rendre à Kitaï-Gorod pour moi? » L'expression surprise et hautaine typique de l'adolescence, lui arrache un sourire et pour une fois, Esfir ne se gêne pas pour l'offrir à son vis-à-vis. « Un tatouage gratuit dans le dos de tes parents, te suffirait? » L'intérêt de la jeunesse qui la fait craquer. Au diable la colère des parents en question. « Laisse cette note à Nikolai Kozlov, à son bureau. Pour la boite Menace. Tu en as entendu parler? » Le message envoyé, elle retourne dans son atelier… Nettoyer ce bordel. Les quelques mots sur le papier lui revenant en mémoire ‘'Tu vas venir me sortir ton bordel de mon atelier au plus sacrant!''… Une chance qu'elle a pensée à ajouter un ‘'s'il te plait'', à la fin.

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  Mer 26 Juin - 19:09
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Nikolai Kozlov
RULE THE MONSTERS WORLD
Nikolai Kozlov
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La note légèrement chiffonnée dans le creux de ta poche, tu ratisses le building une dernière fois, à la recherche du moindre signe de surveillance. Personne n'avait pu échapper aux perquisitions, toi y compris. Tu ravales un certain malaise devant le spectacle qui s'offre devant toi, n'ayant même pas encore franchi la porte. Enfin, ce qui en reste du moins. C'est une carcasse difforme qui se présente devant toi, invitation libre à aller y prendre tout ce que l'on désire, pour peu qu'on en ait l'audace. Ce qui t'appartiens s'y trouve également et de fait, tu pénètres enfin dans les lieux. Les ravages qui se laissent découvrir ressemblent à l'esquisse que tu t'étais imaginé. Tes yeux se perdent dans le bordel, peinture renversée, matériel brisé qui font tableau funeste. Tu l'entends s'agiter avant de ne réellement la voir, crinière rousse repliée sur elle-même et tu pinces les lèvres. La dernière fois que tu avais tenté de prendre contact avec elle, suite à l'émeute où tu n'avais pas été présent, on t'avait informé de son absence forcée. Du bouche-à-oreille concernant sa soudaine disparition. Ce que tu ressentais maintenant à sa vue ressemblait étrangement à ta réaction face aux nouvelles. Un peu perdu, un peu malhabile tandis que tu annonces ta présence d'un simple : « Pardon pour l'attente. » Tu n'avais pas pu te libérer de suite à recevant la mystérieuse note. Celle qui t'avait fait hausser un sourcil, l'encre de la méfiance coulant dans tes yeux tandis que l'employé tendait cette dernière d'un passif professionnel. Tu l'avais lu rapidement, repliant soigneusement cette dernière pour l'ajouter au reste de ton courrier destiné, mine de rien, avant de reprendre tes tâches. Avant de la saisir de nouveau discrètement au moment de sortir.

Tu t'avances maintenant dans les débris, évitant soigneusement pinceaux et tubes de couleurs, d'autres choses que tu ne prends pas vraiment la peine d'identifier pour te rapprocher d'elle tranquillement. C'est lorsque ton pied écrase une boulette de papier que tu t'arrêtes, à une distance respective, pour t'accroupir. Tu saisis le papier, dépliant ce dernier avec une lenteur qui se veut délicate, explorant des yeux le croquis rejeté avant de relever tes yeux sur elle. « Ils ont trouvé quelque chose ? » ce n'est pas la première question que tu devrais poser, tout être normal le sait. Les affaires passent avant tout, même dans ce cas-ci et quand bien même tu sais très bien qu'elle ne serait pas ici si c'était le cas, tu veux en être certain. L'entendre franchir ses lippes, tandis que tes pupilles l'observe. S'accrochent à la fatigue aux coins de ses yeux, à la manière dont sa posture cherche à ne pas mettre trop de poids sur un côté. La rougeur encore visible contre ses poignets, l'encre marquant le bas de son haut. C'est analytique et pourtant le froncement se creusant entre tes sourcils laisse dévoiler une inquiétude à son égard. « Je vais voir ce que je peux faire pour t'aider à nettoyer tout ça rapidement. » que tu offres avec conviction. Tu ne pouvais pas tout sortir d'un coup, pas sans éveiller les soupçons, mais tu ferais ce qu'il faut. Tu pinces les lèvres, le croquis piégé entre les doigts tandis que les secondes s'écoulent. Une part de toi pourrait même lui offrir des excuses, d'avoir ramené tes saletés ici, de l'avoir fait plonger un peu plus sans pouvoir la protéger. Une autre part se dit qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait, qu'elle avait accepté les risques. Tout ce que tu pouvais faire maintenant, c'était t'assurer que ce qui était relié à toi, ne l'entache pas davantage.

En attendant, tu te relèves, traînes une corbeille pour y déposer le déchet. « Quelqu'un est censé venir t'aider ? » que tu demandes, sans pourtant te soucier de la réponse. Parce que tu te diriges déjà vers la table de travail, cherche ta prise un instant pour ensuite la remettre sur ses pattes. « Quand es-tu sorti ? » cette fois c'est dans un murmure que tu demandes, de nouveau agenouillé sur le sol, attrapant un gobelet pour ensuite y déposer divers crayons avec une certaine prudence. Les autres questions s'entremêlent et se nouent dans un charabia que tu n'arrives pas à dévoiler avec aise. Quelqu'un avec de meilleures intentions – bien plus con aussi, sans doute – lui demanderait comment elle va. Ridicule. Parce qu'elle ne va pas bien, ça tu le sais. Seulement, tu n'as jamais vraiment été doué pour ce genre de conversation.
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  Lun 1 Juil - 18:42
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Esfir Lolkova
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Esfir Lolkova
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La douleur à chaque inspiration, la pousse à une lenteur qui agace ses nerfs. L'oiseau dans sa tête s'inquiète, veut la voir prendre plus de pauses. Prendre plusieurs jours pour nettoyer tout ça. L'insulte est trop grande pour Esfir, partout où ses yeux se posent, elle remarque un détail et voit une main, un pied, une putain d'autorité souiller son nid. Comme on l'avait souillé des années durant. Elle sent l'abysse sous ses pieds, sa raison vaciller, sa colère grandir. L'idée se glisse que chanter lui apporterait l'étrange transe qui ne tarde jamais. La plongerait dans l'asthénie plusieurs jours durant. Atténuerait les dernières semaines, les dernières heures dans sa mémoire. Ses lèvres restent scellé, toutefois. Si ce n'est un juron ou deux à l'occasion. Ses dons ne sont pas sans prix et aujourd'hui, son propre corps lui ferait payer au centuple. Elle fait de son mieux, sans voir de véritable changement. Le bordel de la perquisition s'attardant sans gêne. « Pardon pour l'attente. » Elle sursaute, se tourne brusquement et grimace en portant la main à ses cotes. Son cœur monte dans sa gorge, pour reprendre place lorsque la silhouette menaçante, prend des repaires familiers. Des épaules, un visage longuement observé. Un nom qui sonne moins irritant à sa mémoire pour l'instant.

Elle recule doucement, le voyant approcher. Peur viscérale cultivé par deux semaines de séquestration. Ce n'est pas Nikolai le problème, ni même son genre, seulement les souvenirs qui tournent en boucle, se mêlant aux deux premières années de son séjour dans ce lieu maudit. Craintive, elle l'est restée. Femme construite et brisé sur les débris, de son avant mort. Ce n'est pas uniquement la stabilité qui gouverne son esprit. « Ils ont trouvé quelque chose ? » La question l'agresse et l'éveille lentement. L'homme n'est pas venu sans raison, il n'envahit pas son lieu de paix. Ce n'est pas le coupable de toute cette histoire. Elle l'a appelé. Volontairement. Ce constat la détend, relève la Esfir qu'elle a réussi à créer avec les années. Les yeux sur le morceau de papier entre ses mains, elle se force à hocher négativement de la tête. « Ils étaient trop occupés à tout saccager. » Elle tourne la tête vers la muraille, pince les lèvres en une moue difficile à décrypter. Même pour elle. Alkonost s'agite derrière ses yeux, approuve l'arrivée de Nikolai qu'elle considère en bien moindre mal, comparé à Lyov. N'importe qui gagne, si Lyov est inclus dans la comparaison. L'oiseau lui dévouant sa haine de cette décennie de prostitution. « Je vais voir ce que je peux faire pour t'aider à nettoyer tout ça rapidement. » L'une de ses mains vient cacher les marques sur ses poignets, qu'elle frotte pour chasser la sensation qui les accompagnent. Elle a remarqué le coup d'œil lancé, n'en ressent qu'un malaise, dû à l'évidence.

Elle n'a jamais parlé de son passé avec Nikolai. Ne voit pas comment en parler. Simplement lancer ‘'Bonjour, je suis Esfir, ma prostitué et droguer de mère m'a offert le beau-père de l'année, qui a fini par m'étrangler dans le fond d'une ruelle. Du coup, en revenant d'entre les morts, parasité par un oiseau de légende, j'ai terminé dans un asile deux longues années! Ne soyez pas surpris, si au premier signe les charmantes autorités de cette ville m'y renvoi''. Difficile à glisser dans une conversation, surtout avec les fissures dans les fondations de son être. Autant éviter le sujet, garde sa préférence. Évidemment, deux poignets ligotés… N'aide pas pour la discrétion. « Merci. » Premier mot, qu'elle pense véritablement. Même si la seule idée des armes cachées dans son studio lui file de l'urticaire, Esfir accorde assez de confiance à Nikolai pour éviter de paniquer et de tout jeter dans la rue. Elle lui doit, en quelque sorte. Son cœur se serre en voyant le croquis déposer dans la corbeille, mais elle se tait. Consciente que bien des choses risquent de l'y suivre. La rousse doit seulement s'y préparer. « Quelqu'un est censé venir t'aider ? »

Esfir suspend son geste, alors qu'elle se prépare à reprendre le nettoyage du bureau. Serre les poings pour ravaler le pincement qui lui mord les entrailles. « Non, je n'ai… prévenu personne. » N'a peut-être même personne. Arsenia, Lyov n'entrant pas dans la catégorie de lien à qui elle s'adresserait pour ça. Dorreh, sûrement. Mais, elle n'a pas parlé au bibliothécaire depuis longtemps et n'a pas envie, qu'il la voit dans cet état. Si ce n'est des armes, même Nikolai n'aurait pas été prévenu. Ses poings se desserrent et Esfir prend exemple sur l'homme qui redresse sa table de travail. Ses doigts trouvent les feuilles éparpillées pour les ramener en une pile, avant de s'attaquer aux crayons… Si nombreux dans cet atelier. « Quand es-tu sorti ? » Une bourrasque se lève dans la pièce, s'enroule autour d'eux et particulièrement autour de la rousse. Dont, les cheveux partent un peu dans tous les sens. Ce n'est pas une capacité qu'elle contrôle, trop lié aux émotions qui s'emparent de sa personne. Puis, avec la marque et la puce implantée…. Aucun moyen de cacher sa nature surnaturelle. Surtout… Surtout avec les plumes blanches et grises qui se mêlent désormais à sa chevelure et qu'elle cache normalement. Mais, pas depuis sa sortie. Non. Désormais, elle les laisse pendre parmi le roux de ses cheveux. Au diable l'opinion des autres. « Aujourd'hu. » Elle souffle sa tension, avant que la brise se calme à son tour. « Déclarer stabiliser par la blouse blanche. Je ne suis désormais plus un danger pour moi-même. » L'ironie se ressent dans chacun de ses mots, elle s'arrête et se tourne vers le mafieux. « Tout… Tout s'est bien passé pour toi? Avec la puce et tout ça? Tu n'as pas… Attaquer celui qui a voulu te l'implanter? » Elle fait référence à sa peur des aiguilles ou de tout truc pointu. Ainsi qu'à la particularité de sa peau, qui n'a pas dû rendre l'opération facile ou très propre.

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  Mer 3 Juil - 10:11
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Nikolai Kozlov
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Nikolai Kozlov
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C'est le soulagement qui s'installe lorsqu'elle t'affirme que rien qu'ils n'ont rien découvert. Tu gardes le silence, offrant un simple hochement de tête. C'est la décence qui te retient de souffler quoi que ce soit. Tu es sauf, elle aussi. Pour le moment. Plus de problèmes, plus de douleur : voilà ce qu'elle aurait récolté s'ils auraient pris le temps de chercher le moindre recoin. Tu supposes que tu peux remercier leur simple plaisir à tout retourner, à simplement détruire pour recommencer ailleurs. Elle n'a pas subi davantage de conséquences par ta faute, pas cette fois. De fait, tu dois maintenant t'assurer que tout disparaisse. Qu'aucune trace de tes petits jouets ne reste chez elle. C'est une promesse que tu lui fais, malgré que tu ne lui offre rien de tel explicitement. C'est dans ton regard, un pauvre réconfort que tu souhaites lui offrir, qu'importe sa valeur. Et tu commences dès lors, tentent de réparer les pots cassés, de lui offrir un semblant de normalité en restructurant sa demeure. Tu t'occupes plus qu'autre chose, un certain malaise inexplicable s'installant au creux de ton ventre. Son merci résonne un peu trop longtemps. Il vibre jusque dans tes os, mais tu ne dis rien. Aucune réaction, tandis que tu poursuis ton petit ménage. Elle sait que tu l'as très bien entendu. Mérites-tu simplement une reconnaissance ? Après tout, ne cherches-tu pas tout simplement à avorter une situation avant que cette dernière ne se transforme en problème ?

C'est sans doute pour ça que tu fais comme si de rien n'était. Que tu n'ajoutes rien, change plutôt la conversation. Tu demandes si elle est seule, parce qu'elle ne devrait pas. « Non, je n'ai… prévenu personne. » Est-ce que ça t'étonne ? La question reste sans réponse. Tu ne connais pas réellement la rousse qui se tient un peu plus loin. Elle et sa posture vaincue, son regard pourtant rageur. Tu ne vois qu'une version, celle qu'elle souhaite bien vouloir te divulguer. Et de fait, tu restes immobile le temps de quelques secondes. Tu retiens un soupire, ton regard se perdant un instant contre le plafond, à la recherche de bonnes paroles. « Tu devrais. » que tu dis simplement. Parce que tu ne devrais pas être le seul qui sait qu'elle est dans cet état, ça n'a pas de logique dans ton esprit. Il doit bien y avoir quelqu'un sur qui elle peut bien se reposer, plus que toi. Toi qui planques des armes chez elle, qui fait office de jolies toiles en devenir pour son imaginaire. Rien de plus, rien de moins. Un simple conseil, que tu n'étales pas plus que ça. Tu continues plutôt à creuser les infos, à faire la conversation, tandis que tu ranges quelques crayons. Aujourd'hui, qu'elle te dit et tu ne peux pas t'empêcher de penser que malgré la gravité, c'est toi qui ait été invité en premier. Pour de bonnes raisons, certes, mais tout de même.

« Déclarer stabiliser par la blouse blanche. Je ne suis désormais plus un danger pour moi-même. » Tu arques un sourcil à sa déclaration, tes billes trouvant sa silhouette. Quelques répliques te traversent l'esprit, l'une en particulier te demandant quand, pour les simples humains, des créatures ne sont plus un danger. Tu ravales le tout, ainsi que quelques insultes, crachant un simple « Tsk. » qui représente assez bien ton dégoût pour les institutions du genre. Les expériences à l’hôpital, non merci pour toi et pour des raisons bien précises. Raisons qu'elle fait remonter à la surface avec sa propre question. Tes épaules se tendent malgré toi, ta posture rigide. Le bordel autour de toi est oublié pendant un moment et tu détournes le regard. « Non. » Et ce simple mot semble contenir toute la retenue que tu avais dû faire preuve alors qu'ils te plaquaient au sol. Dévoilant ta peau pour la marteler jusqu'à ce que fissure se forme. Ton coeur s'agite encore au souvenir et tu déglutis, un soudain besoin d'alcool brûlant tes veines. « Récolté une amende, par contre. Et j'ai besoin d'un nouveau mobilier. » Tu laisses l'implication flotter entre vous deux, remontant le col de ta chemise distraitement. Tu sais que cette même fissure grimpe encore contre ta nuque, refuse de guérir complètement. Tu sens le tissu, abrasif contre cette dernière et tu ravales un juron, te redressant avec le pot de crayons pour aller le poser sur la table de travail.
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  Dim 28 Juil - 18:00
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Esfir Lolkova
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Le goût amer est sur sa langue, se faufile le long de sa gorge. L'envie de pleurer ou de tout détruire brûlant chaque centimètre de son être. Mais, tout est déjà à l'envers. La tyrannie d'un homme ayant réduit à lambeau ses efforts, son commerce. La rousse est au cœur d'une tempête qui n'a aucune fin, ni à l'avenir, ni maintenant. Demain aussi, elle devra se lever pour affronter la réalité. Les deux semaines en aparté de la population, pesant sur ses épaules au point de la faire gémir par moment. Point en présence de Nikolai. Un homme qu'elle utilise à des fins… D'expérience. Masculin, comme tous ceux qu'elle fuit. « Tu devrais. » Claque sur son épiderme, elle se mord la lèvre pour ne pas éclater d'un rire incontrôlé. De peur de passer pour déranger, de peur qu'une putain de blouse blanche la déclare inapte à la liberté… Pour la troisième fois. Elle s'attarde avant de lui répondre, inspire profondément pour se rassurer et reprendre le contrôle de la vague qui l'a fracassé. L'instabilité de ses fondations tremblant férocement sous son crâne. « Je n'ai vu Isild qu'une fois en quinze ans… Et… Lui… Lui… C'est préférable que non. Lyov n'est pas une option. » Qui d'autre lui reste-t-il? Dorreh? Peut-être, mais elle ne se sent pas assez rétabli pour lui offrir une chance de la voir. Aucune même. Esfir est perdu dans cet après asile, qui la trouble. Elle a caché ce qui lui est arrivée, sa folie aux yeux des autres. Impossible qu'elle se dévoile et ceux susceptible de venir, remarquerait… Déclencherait. Il y a bien Arsenia, sa reine, la dragonne qui gouverne son autre lieu de travail. Qui demanderait à son patron? Lyov revient à son esprit, mais elle le chasse. Le souvenir du moment où il l'avait trouvé, hurlant après être revenu à la vie, puis ces inconnus qui l'arrachaient à ses bras, est trop difficile, trop frais actuellement. Elle ne veut pas revivre le passé, même pas risquer d'en revoir une partie.

Alkonost laisse sentir une vague de chaleur, l'oiseau encore secoué par les dernières semaines. Sans pour autant abandonner Esfir, qui lui est reconnaissante. En silence. Elle attrape un pot d'encre qui a éclaté et s'évertue à en rassembler les morceaux, abandonnant l'idée de ne pas se tâcher les mains. Sauf si elle se décide à trouver des gants, il est impossible qu'elle y échappe. Ses cheveux et ses plumes en bataille, elle trouve la force de s'amuser de la réaction du Warg. Son « Tsk. » représentant à la perfection sa propre opinion. Sa main vient se glisser sur sa nuque, alors qu'elle sourit en coin. Se détendant, d'une manière infime. Un très petit pas à la fois, qu'elle se répète mentalement. « Au moins, ça n'a pris que deux semaines… » Elle s'interrompt avant de mentionner les deux ans qui ont précédé. Se roule la langue pour ne pas finir sa phrase et se concentre plutôt sur la réaction de Nikolai. Lorsqu'elle perçoit le raidissement de ses muscles. Il détourne les yeux, mais qui est-elle pour l'en empêcher? « Non. » Elle inspire profondément, soulager qu'il n'ait pas empiré sa situation. Bien que l'épreuve ne doit pas être un souvenir adoré. Une pensée confirmée par le son que produite la gorge de l'homme. Esfir hésite à se rapprocher. Son corps l'implorant de toujours garder une bonne distance avec une personne du sexe opposé. Son esprit et Alkonost, lui rappelant que Nikolai n'a jamais été l'un d'eux… Si ce n'est une fois… Quand il a préféré ne pas intervenir assez vite. L'acte n'avait pas été de sa main, toutefois. « Récolté une amende, par contre. Et j'ai besoin d'un nouveau mobilier. »

Elle laisse un rire moue lui échapper. « Qui dans ce quartier, n'en as pas besoin? » Un regard vers l'escalier qui monte jusqu'à sa chambre. L'endroit qu'elle n'a pas eu le cran d'aller affronter. Son mobilier sûrement, elle aussi, bousillé. Elle n'a pas l'argent pour arranger ce détail. Dormira sans doute par terre un temps. Refusera l'offre de Lyov, lorsqu'il saura pour sa situation. Puisqu'il n'offrira que son propre lit pour l'aider. Elle force un pas, puis deux pour le retrouver. S'improvisant assez brave, malgré son état. « Je suppose, que ce ne sera pas difficile de payer cette amende… Considérant ton travail. » Haussement de sourcil, suivi d'une petite retraire, d'une dizaine de centimètre. Faisant miroiter la lumière sur sa crinière rousse, parcouru de plumes grises et blanches. Elle frotte ses paumes ensemble, réalisant son abandon des morceaux de vitre déjà ramassé. « Même si… Tes affaires doivent retourner chez toi, notre accord tient toujours? Tu me serviras de modèle? Une fois que mes crayons auront été tous retrouvé…»

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  Mar 30 Juil - 9:57
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Nikolai Kozlov
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« Au moins, ça n'a pris que deux semaines… » Tu ne sais pas vraiment quoi répondre à cette information offerte. Tu absorbes cette dernière, le regard curieux et légèrement concerné traçant ses gestes. Deux semaines, hein ? Tu repasses les deux noms qu'elle vient de t'offrir, le refus d'avoir dévoilé quoi que ce soit à ces derniers et tu retiens un soupire. Les questions viennent d'elles-mêmes dans ton esprit. Tu t'interroges sur la solitude qu'elle a côtoyée, sur le traumatisme sans pouvoir réellement en attraper la moindre ficelle de compréhension. Simplement un vague sentiment de frayeur, de désespoir. Un reflet flou de ce qu'elle a pu vivre, tu t'en doutes.  Quelque chose qui ressemble probablement à ce que tu as vécu quand ils ont pénétré chez toi, forçant la puce sous ton derme, semant le désordre à la recherche d'une raison supplémentaire d'user de violence. Désordre qui s'était terminé en saccage tandis que tu libérais ta propre colère suite à leur départ. Pas très intelligent, ni sage en réalité. Une consolation, pour pouvoir te déchaîner un peu. Tu imagines ces quelques instants, étirés en quelque chose de plus invasif, de latent, picorant un peu plus à chaque jour. Une peur qui cherche à s'insinuer jusque dans les os.  « Qui dans ce quartier, n'en as pas besoin? » qu'elle réplique au sujet des meubles et ça a le mérite de te faire rire. Quelques éclats éteints, discrets au creux de ta gorge tandis que tu lèves les yeux au ciel, l'air de demander – peu importe qui réside bien là-haut – pourquoi tout ce merdier tombait sur vous.

« T'as pas tort là-dessus. » que tu concèdes avec facilité, tes billes scrutant le bordel ornant la pièce. Le tout te fait l'effet d'une pluie d'encres et de papiers. Des couleurs qui se veulent peinture abstraite contre le plancher. Esquisses éparpillées qui ne demandent qu'à être ramassées. Des meubles renversés et plus loin, des aiguilles lui servant d'outils tout simplement déversés. Tu renifles à la vue de ces dernières, t'apprête à aller refermer les tiroirs d'un bureau saccagé plus loin, lorsque tu remarques son approche. Elle et ses mains tachées d'encre, la posture incertaine. « Je suppose, que ce ne sera pas difficile de payer cette amende… Considérant ton travail. » Tu hausses une épaule, l'air nonchalant, ce qui confirme probablement ses propos. Tu n'as pas besoin de t'expliquer à ce sujet et l'observes plutôt, mutin, se recaler légèrement. « Même si… Tes affaires doivent retourner chez toi, notre accord tient toujours? Tu me serviras de modèle? Une fois que mes crayons auront été tous retrouvé…» Tu esquisses un sourire, résiste à l'envie de secouer la tête. Tu préfères la détailler, tes propres doigts cherchant à écarter le col de ta chemise frottant contre ta blessure. « Tu y tiens toujours, hein? » C'est dit sans animosité, le ton s'approchant d'un parent concédant un caprice à un enfant. Si tu fais mine de réfléchir un instant, tes pupilles ancrées sur son minois, tu ne perds pas de temps sur ta décision. La vérité c'est que tu as appris à apprécier la rousse se tenant devant. Tu ne serais pas ici, en ce moment, si ce n'était pas le cas.

L'intrigue, elle, est tout de même visible. Elle l'est toujours, lorsque l'un de vous deux approche ce sujet de conversation. Ce qu'elle souhaite elle, en retour. C'est peut-être parce que tu ne comprends pas entièrement ses raisons, que tu n'as pas cherché à forcer ces dernières hors d'elle ou de son entourage que tu as du mal à voir pourquoi elle te demanderait une telle faveur en retour. Tu ne parviens pas encore à saisir ce qu'elle souhaite de ta part, exactement, mais tu inclines la tête. Ta main, elle, quitte l'encolure pour se tendre vers elle, paume vers le haut. « Il tient toujours. Après tout, c'est un bon moyen d'avoir de tes nouvelles… Et puis, ça m'aide à me détendre. » que tu avoues dans un nouveau haussement d'épaules, arquant un sourcil à ton tour. « Toujours pas de tatouage, par contre. » que tu ajoutes, plus sérieusement.
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  Ven 9 Aoû - 22:42
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« T'as pas tort là-dessus. » Elle sourit, presque complice. Une certaine tension semblant s'effilocher pour lui permettre de respirer. La présence de Nikolai l'aide à moins se perdre dans les méandres de son esprit tourmenté. Il la ramène à la réalité. Loin des souvenirs, plus près de son malaise avec les hommes. Un moyen, comme un autre, de chasser ce qui la tourmente. Le haussement d'épaule en guise de réponse l'amuse, aussi clair que s'il avait vraiment répondu à sa question. Esfir apprécie cet interlude, ce lien encore naissant qu'elle ressent en sa présence. Les changements n'ayant pas que de mauvaises conséquences, pour une fois. Malgré, l'horreur que les autorités ont déchaînés dans son studio et sur la ville entière. Elle peut se raccrocher à cette idée. S'extirper du troue où elle s'est mentalement enfoncé. « Comme quoi, c'est utile d'ouvrir sa propre compagnie. » Bien que ce ne soit pas à l'image légale qu'il s'est créé, que la rousse fait référence.

« Tu y tiens toujours, hein? » C'est le sourire d'une enfant qui éclaire son visage, alors qu'elle se retient d'un sauter d'un pied à l'autre. Surtout, parce qu'avec le désordre, la rousse risque de finir par s'enfoncer quelque chose de douloureux sous la plante des pieds. Elle se connait assez, pour savoir qu'elle n'y manquera pas. Ou, c'est sur les fesses qu'elle atterrira. Gaffeuse dans l'âme. Surtout l'esprit embrouillé, après deux semaines de médications. Elle inspire pour se retenir, puis expire lentement. Alors que Nikolai achève de lui faire plaisir. « Il tient toujours. Après tout, c'est un bon moyen d'avoir de tes nouvelles… Et puis, ça m'aide à me détendre. » Elle trépigne deux secondes, la réaction lui échappant quelques secondes. Se traite d'idiote, à l'idée que Nikolai ait remarquée. Puis… Avouons-le, il ne peut pas avoir raté cette réaction. Esfir regarde ailleurs, à la recherche d'un moyen de cacher les reproches qu'elle se lance en silence. Ignorant pourquoi, elle préfère se contrôler en sa présence. Peut-être, parce qu'il est… Un homme, tout simplement. Aussi sympathique, est-il devenu à ses yeux. Nikolai reste ce qu'elle fuit au quotidien. Difficile d'être entièrement naturel, pour l'instant. « Toujours pas de tatouage, par contre. » Alkonost rigole contre les parois de son crâne, alors qu'Esfir plisse les lèvres en une moue déçue. Elle tourne son regard vers lui, remarque la main tendue, alors qu'elle hausse un sourcil.

« BOUHOU! Monsieur le grand méchant loup! Vous seriez plus imposant avec une jolie œuvre sur votre peau! » Avec Lyov, elle aurait tiré la langue. S'en empêche de justesse, alors que ses yeux croise quelque chose d'intéressant. Elle se penche pour l'attraper. Ce crayon marqueur à pointe fine et le fait rouler entre ses doigts. Ses yeux revenant sur son compagnon. « Et une simple esquisse temporaire? Faites avec un crayon assez moue? Tu me laisserais dessiner sur ta peau avec un simple marqueur? » Elle agite le crayon, pour lui faire voir. « Ou dois-je vraiment trouver une feuille de papier dans tout ce foutoir? » Oui, elle compte bien abandonner le nettoyage, pour se faire plaisir. La distance entre eux, lui permettant d'être courageuse.

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  Jeu 15 Aoû - 15:33
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Nikolai Kozlov
RULE THE MONSTERS WORLD
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Elle y tient, oui. Tu peux le voir à l'esquisse qui éclaire son visage, chasse pendant un court instant les ombres qui assombrissaient ce dernier. Un baume comme un autre, qui te pousse d'avantage à céder à la tentation. Une nouvelle qui lui plait et elle s'y perd un instant, enfantine, avant de reprendre soudainement contenance. Tu l'observes en silence, intrigué par ce qui te semble être de la gêne. Un semblant d'empathie peignant un faible sourire sur tes lippes. Tu poursuis avec une condition, autant pour qu'elle ne s'emballe pas d'avantage que pour l'aider à balayer l'embarras qui cherche à prendre emprise sur elle. L'effort fonctionne, puisqu'elle ne tarde pas à répliquer. « BOUHOU! Monsieur le grand méchant loup! Vous seriez plus imposant avec une jolie œuvre sur votre peau! » Tu hausses les épaules, l'esquisse maintenant amusée de sa réaction. Tant pis que ton langage corporel semble lui dire. Tu feras sans. Après tout, tu t'étais plutôt bien débrouillé jusqu'ici et si tu es prêt à rétorquer une boutade qui s'en inspire, l'idée se meurt en la voyant se pencher pour attraper quelque chose.

Un feutre, qu'elle roule présentement entre ses doigts. Tu devrais être bien stupide pour ne pas voir l'idée qu'elle a derrière la tête, suivant votre conversation. Malgré tout, tu ne dis rien. Songe que si tu n'y fais pas mention, ignore l'objet et poursuit ta route pour continuer votre petit nettoyage, le tout s'envolerait. C'est mal connaître Esfir, pourtant. Mais ça, tu ne le sais pas encore. Pas tout à fait, du moins. « Et une simple esquisse temporaire? Faites avec un crayon assez moue? Tu me laisserais dessiner sur ta peau avec un simple marqueur? » Tu la dévisages ouvertement, pris de court à ton tour, avant de pincer les lèvres. Ton regard sonde les alentours, comme si tu cherchais une dite feuille de papier, sans pourtant parvenir à te concentrer pour réellement en trouver une. Parce que ton coeur accélère un peu et tu le maudis d'être aussi réactif. « Quoi, maintenant? » que tu demandes, interdit. La question est pourtant inutile, parce que tu sais très bien que oui. Tu fronces le nez, observant le crayon un moment. Puis, tu tends la main vers ce dernier, agite tes doigts pour qu'elle le dépose dans le creux de ta paume. Et dans un soupire, tu le saisis, retire le bouchon et regarde la mine.

Ça picote où ta nuque, maladif. Tu inclines la tête, comme pour chasser la sensation. Après une hésitation, tu tends ton autre main libre vers elle, encore une fois. Une invitation à ce qu'elle te donne la sienne. Tu veux y pointer la mine, la regarder ployer sur l'épiderme avec la plus grande attention. Un simple gribouillis d'un sourire et tu pinces les lèvres à nouveau. Ignore le malaise et lui tend le crayon. « Okay. » que tu concèdes simplement, malgré l'appréhension et un certain malaise de tes propres réactions. Tu t'approches vers la table de travail, roulant ta chemise en chemin pour lui exposer ton bras. Tu déposes ce dernier sur la surface, avant de croiser son regard. Toi qui te fais sage et obéissant, tu sembles lui intimer seulement une chose en retour.

Sois douce, Esfir.
(c) AMIANTE

  Ven 27 Sep - 16:02
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