BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?
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Régulus Jones
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 219
Monstre d'amourft. Isabeau Médicis •••2017 - Angleterre - Newcastle. La pluie tombait ce jour-là, dans la ville de Newcastle. Les parapluies étaient de sortis, et la population pressait le pas pour rentrer chez soi après le travail ou vite rejoindre des amis, de la famille çà et là. Régulus était sorti de chez lui avec une veste en cuir noir sur les épaules, se protégeant lui aussi des gouttes d'eau grâce à un pépin noir, simple. Il tenait le manche de sa main droite et marchait tranquillement vers un petit cirque qui s'était mis en place la veille pour donner un spectacle le lendemain au soir. Le regard du jeune homme s'attarda sur sa montre. 18H41. La séance commençait à 19h00 et après avoir passé une journée entière aux côtés des siens qui l'avaient félicités pour la somme qu'il avait rapporté par ses deals par-ci par-là, Régulus avait souhaité prendre l'air. Loin de son sang. Loin de ses amis.
Dès qu'il avait passé le pas de la porte, la pression familiale s'était tout de suite amoindrie. Ses parents pensaient qu'il était de sorti au restaurant, ne se doutant pas que leur fils avait été attiré par l'organisation du spectacle, et pensant même qu'il avait rencontré quelqu'un, ils n'avaient pas cessé de le bassiner de questions indiscrètes, exaspérant le damoiseau qui s'était empressé de porter ses écouteurs à ses oreilles, branchant ceux-ci à son smartphone sur lequel il lança de la musique. Puis, il était parti, ouvrant son parapluie, se faufilant à travers les passants parfois plus nombreux à certains endroits. A l'horizon, le soleil déclinait et les premières lueurs bleutées de la nuit se dessinaient. Les lampadaires s'allumèrent bien vite, et le regard clair de Régulus s'attardait sur quelques restaurants qu'il aimait particulièrement, non sans avoir une certaine envie de se remplir la panse là-bas, mais avant cela, il avait un spectacle à voir, un bol d'air à prendre.
Sa main gauche qui tenait son téléphone le rangea dans la poche de sa veste et après quelques minutes de marche, le Jones parvint au cirque, mit sa musique en pause et commanda un ticket auprès du vendeur qui le lui donna après qu'il lui ait donné la somme demandé. « Merci. » souffla t-il en souriant en coin, avant de mettre le ticket dans sa poche, pliant son parapluie qu'il tint à son poignet droit. Il pénétra dans la bâtisse mise en place pour l'occasion, son regard curieux se baladant sur les installations qui avaient été placées, les décors. Tout était coloré. Tout était léger, mais alors qu'il allait s'asseoir sur l'une des nombreuses chaises encore disponibles, une silhouette qui semblait pressée passa à côté de lui et laissa tomber une fleur. S'abaissant instantanément pour la récupérer, il l'observa quelques secondes avant de se retourner, fronçant légèrement les sourcils, sa voix résonnant pour interpeller la demoiselle qui lui tournait le dos. « Hey ! Je crois que vous avez fait tombé quelque chose. » dit-il d'une voix réservée et calme, sa stature se rapprochant de l'inconnue dont il ne voyait encore que la chevelure de feu.
La pluie fascine la Vilas qui s’y attarde, visage tourné vers le ciel et sourire épanoui sur les lèvres. Isabeau goûte ce lien privilégier que la lie à cette source de vie. Son être résonne pour cette musique, qu’elle seule entend. Sans parapluie, elle laisse ses cheveux s’alourdir d’eau et inspire profondément. Découvrir le monde, après plus de soixante ans enfermés dans cette ville de malheur, apporte tant de joie et de liberté, qu’elle rayonne. D’autant plus, que dans ce pays, la populace ignore ce qu’elle est. Pour eux, ce n’est qu’une bizarrerie du cirque. Une femme particulièrement fascinante, qui danse et se contorsionne à plusieurs mètres du sol. La tranquillité d’une telle existence lui permet de retrouver ce lien étroit avec la nature, qu’elle néglige par instant. Elle EST pleinement, dans cette ville historique. Ni son passé, ni sa famille ne peut l’empêcher d’exister et de voler la vedette. Ramenant ses yeux vers la terre, la vieille femme, reprend sa route. Sa robe colle sur son corps de jeunette, alors qu’elle déambule pour retourner au palais des splendeurs. Avant que le spectacle commence, pour aider Carol et s’assurer que tous se déroule à la perfection. Ravir la foule et entendre les ovations. Elle ne peut pas se permettre d’être en retard.
La Vilas s'élance rapidement, se faufile parmi les spectateurs qui s'accumulent. Vole quelques sourires en coin, incapable de s'empêcher de charmer ceux qui l'entourent. Elle déboule sans faire attention, lorsque du coin de l'œil, elle découvre l'heure indiquée par une horloge. Convaincue d'arriver à temps, elle ne remarque pas la fleur qui quitte ses cheveux pour s'étaler aux pieds d'un inconnu. « Hey! Je crois que vous avez fait tomber quelque chose! » Elle arrête sa course, quelques mètres plus loin et se retourne pour découvrir le visage du jeune homme. Incapable de ne pas remarquer son visage, alors qu'une part d'elle-même s'éveille. L'envie de collectionner, l'envie de marquer. Isabeau n'est pas la reine des reines pour rien. Revenant sur ses pas, elle glisse une mèche de cheveux derrière son oreille et lui adresse un sourire spontané. « Et quoi donc…? » Elle se retient de peine et misère, pour ne pas ajouter le ‘'petit'' qui lui vient si naturellement. Son âge la classant plus facilement dans le rôle de grand-mère, que de celle de la jeune demoiselle. Ses yeux cherchent pour apercevoir les pétales rosés. « Oh! » Ses yeux pétillent et elle se penche pour attraper la fleur égarée. La cajole du bout de ses doigts, comme si c'était la chose la plus précieuse au monde. « Que de gentillesse, pour une si petite chose d'échapper… Merci. » Elle lui attrape la main et l'entraîne à sa suite. « Laissez-moi vous remerciez convenablement. » C'est quelques rangs plus bas, qu'elle s'arrête. Lui indiquant un nouveau siège où s'asseoir. « Ce sont les meilleurs sièges de la maison. Je vous en offre un pour ce soir. »
code by EXORDIUM.
Mar 24 Sep - 9:12
Régulus Jones
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 219
Monstre d'amourft. Isabeau Médicis •••Retirant de sa main libre ses écouteurs encore incrustés dans ses oreilles malgré la musique en pause, Régulus les rangea dans la même poche que celle où il avait mis son téléphone et ses doigts tenant la fleur faillirent lâcher la tige en apercevant finalement le faciès de la demoiselle à la chevelure de feu. Elle avait le regard pétillant, l'allure vive et un sourire tout naturellement dessiné sur les lèvres, comme si elle avait toujours de la bonne humeur à revendre à ceux qui la croisaient. Observant silencieusement sa silhouette se rapprocher de lui, le jeune homme lui tendit finalement la fleur, souriant doucement en retour à l'expression agréable qui s'était marqué sur ses traits. « Ceci. » souffla t-il avant d'abaisser le regard vers la fleur et de laisser sa propriétaire la reprendre. Une si petite chose d'échapper, certes, mais le garçon s'était toujours comporté ainsi et secoua doucement la tête de gauche à droite pour lui signaler qu'elle n'avait pas à le remercier. Ses yeux clairs observant les doigts de la dame avoir une emprise sur la tige se relevèrent vers ce faciès qui faisait paraître la demoiselle comme une femme bienveillante et douce.
Puis, la surprise se lut dans les prunelles de Régulus, ses muscles se tendant lorsque l'inconnue lui attrapa la main pour l'entraîner à sa suite, souhaitant le remercier convenablement. « Non, ce n'est pas... » nécessaire dit-il sans pouvoir terminer sa phrase qu'il avait dévalé les marches du cirque jusqu'à se situer vers une rangée de sièges qui semblait être le meilleur endroit pour avoir une vue d'ensemble et contempler le spectacle sans être gêné par quiconque. C'était un cadeau de la part de cette femme à qui il avait simplement rendu une fleur, et à cet instant, le garçon ne sut véritablement comment réagir. Peu habitué à ce genre de comportement si jovial et généreux, le Jones contempla silencieusement les places, puis la scène avec intérêt, avant de poser de nouveau son attention sur la belle. « Merci, mais vous n'étiez pas obligée. » finit-il par dire en ayant toujours ce sourire aux lèvres, plus amusé. Et dans sa façon d'annoncer les choses, Régulus avait compris qu'elle faisait partie des artistes. « Si je peux me permettre.. Qu'est ce que vous faites, dans ce cirque ? » demanda t-il avec curiosité, son regard toujours plongé dans celui de cette femme qui, à la différence de sa famille, lui apportait un peu plus de couleurs ce soir.
Isabeau virevolte, plus qu'elle ne dévale les marches, alors qu'elle n'entend pas le début de protestation. Quoi, qu'elle n'est pas femme à s'y arrêter. Le charme accroché à ses lèvres et sa bonne humeur, pétillant dans ses yeux, même détrempé par la pluie, la Vilas précipite l'inconnu. Elle lui offre son remerciement, les cils battant au rythme de son plaisir. Petite chose insaisissable. « Merci, mais vous n'étiez pas obligée. » Haussement d'épaule, que ses pieds accompagnent, alors qu'elle laisse ses dents éclairer son expression faciale. Isabeau est si loin de l'impératrice de son passé, nul doute parmi ceux qui la rencontrent aujourd'hui. Elle plonge sans gêne son regard dans celui du gamin, découvre son visage. Se demande jusqu'où, elle peut séduire l'inconnu. Défaut de fabrication, cette question la suivant à chaque instant depuis sa renaissance. Même ici, à Londres, alors que Moscou et ses secrets, sont loin. Elle ne cesse d'être Vilas et reine de sa race. Impossible de s'éloigner de cette seconde nature, qui ronge et obsède. Artiste de cirque ou non, Isabeau possède ce besoin instinctif d'obtenir ce qui accroche son regard. « Il faut toujours récompenser les bonnes actions, surtout les petites qui semblent sans importance. » Elle cajole les pétales rendus et l'amoureuse de la nature se voit réellement reconnaissante.
« Si je peux me permettre… Qu'est-ce que vous faites, dans ce cirque? » La curiosité piquée, lui tire un haussement de sourcil amusé. Elle dandine sur la pointe de ses pieds et jette un coup d'œil vers l'arrière scène. Toujours une quinzaine de minutes avant le début du spectacle, qu'elle note mentalement, avant de l'observer à nouveau. « Je peux vous montrer, si vous voulez. Je dois me rendre à l'arrière pour me changer. Mais, vous êtes le bienvenue… » Elle hésite, puis éclate de rire. « On a oublié une étape importante. Je suis Isabeau et vous êtes? » Elle tend la main, avant d'agripper doucement le bras du jeune homme et de le tirer légèrement, alors que la nymphe slave recule délicatement. Incitation claire à la suivre, peut-être ose-t-elle trop pour l'anglais. Mais s'étant parfaitement tenu en toute circonstance, jusqu'à sa mort, la mamie avait choisi de renoncer aux bienséances. « Venez. Le siège attendra votre retour, je le promets. » Son accent s'échappe d'entre ses lèvres, révélant cette troisième langue qu'elle maître depuis l'adolescence. L'acrobate ne vacille pas son regard une seconde, attendant qu'on la suive, ouverte et chaleureuse. « À moins que vous ayez peur des hauteurs? » Douce question, presque innocente.
code by EXORDIUM.
Lun 21 Oct - 8:21
Régulus Jones
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 219
Monstre d'amourft. Isabeau Médicis •••Régulus ne pouvait pas dire qu'il n'avait jamais eu droit à des sourires de la part de femmes qu'il croisait, ni à des approches plus ou moins embarrassantes, mais c'était bien la première fois qu'il rencontrait une demoiselle à l'énergie paraissant sans faille et au charme si particulier, presque envoûtant. Était-ce son sourire, ou sa façon de se mouvoir qui donnait l'impression au jeune homme qu'elle était presque irréelle ? Il n'arrivait pas à le savoir, à mettre la main sur ce qu'il percevait précisément, mais il était sûr d'une chose : sa présence était agréable. Pour un petit instant, le Jones allait vraiment pouvoir s'aérer l'esprit, se libérer de la pression familiale qui lui était quotidienne. Il n'avait pas l'habitude d'être récompensé pour si peu, mais cela restait une bonne surprise et ainsi, le garçon ne pouvait contenir son sourire en coin, se dessinant un peu plus sur ses lèvres fines. « Si vous le dites, alors je n'irai pas à votre encontre. » souffla t-il, amusé et ressentant en son cœur un sentiment plus léger. Une sensation qui lui était agréable, qui lui faisait du bien, et qui le changeait de tous ces jours passés à se demander si chaque acte conviendrait aux siens.
La demoiselle l'avait emmené près de l'arrière scène, et la curiosité l'avait finalement piqué davantage. Régulus voulait en savoir plus sur elle, comme si le simple fait de la voir aussi souriante, aussi vivante, lui donnait envie de la connaître plus en profondeur. Qui était-elle ? Que faisait-elle ici ? D'où venait-elle ? Ses prunelles rencontrant de nouveau celles de la demoiselle alors que celle-ci avait jeté un œil vers cet espace privé, le cœur du garçon bondit doucement dans sa poitrine aux paroles de la jeune femme. Devait-il prendre cela comme des avances, ou une simple invitation à faire davantage connaissance ? L'attitude de la dame à la chevelure de feu lui semblait particulière dans tous les cas, et il ricana légèrement en écho au rire de Isabeau, tel qu'elle se nommait. Isabeau. Original, pour une personne qui l'était tout autant. La main tendue, le fils Jones observa un instant ses doigts étendus vers lui et finit par répondre au geste, empoignant doucement le membre de Isabeau, son regard se relevant vers ce visage envoûtant. « Vous avez raison. Enchanté, Isabeau. Je suis Régulus. » dit-il d'une voix encore un peu réservée mais tout de même plus à l'aise, son pas se laissant une fois de plus entraîné par l'emprise que Isabeau avait sur lui.
Son regard ne la quittait pas, et le garçon tentait de voir quelle sorte de petit jeu l'artiste menait. Un rictus, amusé, et le futur warg secoua doucement la tête de gauche à droite. « Non, ça va, mais je préfère garder les pieds sur terre la plupart du temps. Vous êtes donc acrobate ? D'où venez-vous ? » demanda t-il, curieux, ne sachant trop sur quel pied danser. La soirée prenait une tournure inattendue, pleine de surprise, mais Régulus ne s'en plaignait pas. Il était en compagnie d'une femme haute en couleurs.