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 You can't offend me, I lack emotions


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Heiko Dietrich
MONSTER UNDER YOUR BED
Heiko Dietrich
Impétuosité : 74
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Heiko Hartwig Dietrich
Andreas Lust


1. mon nom dans les airs.
Heiko Dietrich. Il n'a pas cherché à russifier son identité et plus les années passent moins cela n'a d'importance. Il a erré un peu partout en Russie, à l'époque où les passeports et les papiers d'identité étaient encore facilement falsifiables. Puis il a fini par alterner entre Heiko et Hartwig avant de finir par décider que conserver son identité première serait la plus facile pour garder quelques souvenirs.

2. mes cris sur la terre.
Né en 1904 à Francfort, il a actuellement 115 ans bien qu’il ait physiquement entre 40 et 50 ans. Mort une première fois au début 1944 à Volgograd, dans le froid, la puanteur et la poussière.

3. mes tourments ventriculaires.
Sans trop s'avancer, il se considère veuf, voire divorcé si son épouse s'est remariée après son décès. Il a une fille qui avait 7 ans à sa mort. En charge de l'éduquer à la suite de la séparation avec son épouse pour des raisons vaniteusement esthétiques, il s'est occupé de son enfant jusqu'à son envoi sur le front. Après sa mort, il a tenté de quitter la Russie pour la retrouver mais les obstacles communs et plus personnels l'ont empêché de la retrouver. Il espère que sa vie a été heureuse mais ne parvient pas à se l'imaginer autrement que comme la fillette qu'il a laissé sur le pas de la porte. Il est de moins en moins intéressé par les plaisirs de la chair et les analyse plus cliniquement que par affect et cela, malgré le bouillonnement incessant procuré par le vice dans son corps.

4. mes espoirs éphémères.
Médecin de formation, engagé dans l'armée il y a un demi-siècle par obligation, il y a bien longtemps que le serment d'Hippocrate n'est plus qu'un mot souillé du bout des lippes. Il travaille à présent toujours en tant que docteur et il lui arrive de soigner sous le manteau ceux qui préfèrent ne pas être vus dans un hôpital. Il profite également de ce statut pour accumuler l'argent mais aussi la nourriture des prises de sang non nécessaires, par l'ablation d'organes ou d'amputations expéditives ou en prescrivant des transfusions qui n'atteignent pas toutes leur patient. A défaut d'être aimable, il reste cependant efficace.

5. mon cocon mortifère.
Froid - sarcastique - méfiant - odieux - travailleur - consciencieux - moqueur - franc - honnête - cupide - intéressé - apathique – anxieux – juste – lucide


6. la gangrène sanguinaire.
Draugr, il cache parfois l'odeur de poussière sous une entêtante odeur de désinfectant. Son passé lui semble de plus en plus lointain et seuls quelques souvenirs épars, gardés parmi son trésor, lui permettent parfois de mettre un nom ou une idée sur quelque chose qui lui tarabuste l'esprit. Cependant cela l'intéresse de moins en moins et il jette ce qui le rattache au passé puisque la valeur émotionnelle n'a pas autant d'intérêt que celle pécuniaire. Seule subsiste une photo d'une enfant qu'il garde dans son portefeuille.

7. l'existence secondaire.
Mort sur le champ de bataille, enterré sous les décombres, il est persuadé qu'une partie de ses blessures ont été provoquées par des tirs alliés. Cette période reste confuse et affole encore son palpitant, il se souvient de beaucoup de douleur, de l'uniforme militaire surmonté de la veste qui l'identifiait comme un membre du service médical toujours tâchée de sang, du froid abominable et de l'odeur de poudre et de poussière.

Il a erré un long moment dans la neige et le froid, puis sur les routes, à chercher un moyen de rentrer. Seul, désemparé, perdu surtout, il a mis un long moment à s'arrêter de marcher, à comprendre que cette faim dévorante qui lui faisait attaquer les enfants et les vivants ne lui permettrait pas de retourner ainsi auprès de sa famille. Puis la guerre s'est finie et il s'est juste assis sur le bord d'une route à attendre un convoi quelconque, l'uniforme depuis longtemps en lambeaux.

8. le monde délétère.
Après 75 ans de sa nouvelle vie, Heiko s'est habitué à sa condition. Outre sa moitié, sa sœur, il n'y a plus rien qui le ramène à son passé. Sa famille est probablement morte ou trop éloignée et il ne parvient pas à exprimer de l'intérêt pour autre chose que lui-même et ses trésors. Le passé est délétère et son caractère l'empêche de lier des relations qui pourraient l'inciter à se chercher. Le regard des autres l'importe peu, tout comme les événements récents. Il s'intéresse assez peu à la politique et aux actualités, il les accepte avec apathie.

Les humains ne sont pour lui plus que des outres à argent ou de sang, il les soigne non par pas altruisme mais par envie. Les fugueurs ou les sales mômes qui passent le coin de la porte sont quant à eux assez peu sûrs d'en ressortir vivant si la faim se fait trop tenace.

9. les ombres-mères.
PHASE NUMERO X - 6 . Vice.
DON UNIQUE - Hématokinésie : Maîtrise du sang tant que celui-ci se trouve dans ou au contact de l'être auquel il appartient. Capacité d'inverser le flux sanguin, l'accélérer, le ralentir, former des caillots ou déboucher des artères. Une fois que le sang a quitté le corps, il ne peut plus y toucher. Cette manipulation sanguine accroit sa soif de sang et l'oblige à en consommer plus régulièrement.


pseudonyme : frey âge : 25. pays : fr. comment as-tu connu le forum ? topsite. des questions, des suggestions ? //. crédits : Bat'phanie.

  Mar 27 Aoû - 20:45
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Heiko Dietrich
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Lettre à Mina


Spoiler:

You can't offend me, I lack emotions 123456-5616314

Mina,

Si on te donne cette lettre, c'est que je ne reviendrais pas. Tu ne comprendras probablement pas ces mots avant des années, voire des décennies. Je sais que tu es une petite fille intelligente qui va se retrouver seule. Il y a des choix et des amitiés qui se défont dans l'adversité, ne fais confiance à personne.

Tu vas devoir aller vivre chez ta mère, ta tante maternelle ne pourra sûrement pas s'occuper de toi avant un long moment. Ça va être difficile à partir d'ici. Ta mère est une femme égocentrique et vaine et si tu portes son nom c'est la seule chose que tu as hérité d'elle.

Tu ne devrais jamais manquer de rien matériellement, ta tante et moi nous en sommes arrangés, et j'espère que tu continueras à cultiver ta curiosité et ton intellect. Ce sont les seules choses sur lesquelles tu peux compter.

Tu as été le témoin d'une guerre qui, je l'espère, ne t'aura pas été plus préjudiciable qu'elle l'a été pour notre éloignement. J'aime savoir que tu as été élevé dans la culture de tes ancêtres et j'aurais souhaité que tu poursuives dans cette voix. Ne laisse jamais des jaloux ou d'anciens vaincus te fouler aux pieds parce que tu n'es pas comme eux.

Tu es meilleure qu'eux.

Ton apparence ne devrait pas être le reflet de ta pensée et même si on te le répétera souvent, ignore ces gens. Tu te diras sûrement que c'est une piètre idée parce que c'est ce que j'ai toujours fait jusqu'ici mais les quelques proches que j'avais avec toi m'ont apporté plus de réussite et de félicité que les relations fausses de la noblesse qui suivaient ta mère.

Si la médecine n'est pas ta voie comme elle a été la nôtre, suis ton esprit mais pas ton cœur. Fais quelque chose de toi et ne te contente pas de vivoter stupidement avec ton héritage. Ne le dilapide pas inutilement et essaie de le faire fructifier. Les prochaines années vont être dures et j'espère que tu ne te retrouveras pas comme une potiche sans le sou et célibataire parce que repoussante. Rends toi attirante, pas uniquement par ton argent.

Je suis navré d'avoir raté tes jeunes années mais il y a des appels qui ne se refusent pas, tu verras. Ton bien être et ton confort ont toujours été dans mes pensées.

Grandis bien.

Papa,
H.D.

- - - -

Heiko est né à Francfort, d’une famille à la tradition militaire bien ancrée. L’honneur, la froideur et la justesse d’esprit comme de corps était un art qui se devait d’être primordial dans l’éducation des enfants. Bien qu’originaire de Prusse, leur père épousa une femme originaire de la bonne société de Hesse lors de son affectation dans le Land. Officier de carrière, doué d’une éthique et d’une vision idéalisée de la politique et la société humaine, l’homme avait toujours servi le peuple, l’empire et le Kaiser avec toute la dévotion inculquée à sa caste.

Né en 1895, Friedrich était l’aîné héritier des Dietrich et par là même destiné à suivre la voie des arts militaires. Elève brillant, étudiant militaire doué, il avait été envoyé en pensionnat dès le début de son adolescence afin de fréquenter la jeunesse qui allait être ses futurs camarades de vocation. Heiko et Silke, les jumeaux, naquirent presque 10 ans plus tard, en 1904 et furent suivis l’année d’après par Erwin, le benjamin de la fratrie.

Heiko ne se souvient de son frère aîné que comme un jeune homme vif et fringant, toujours en uniforme et au sourire facile que leur père idéalisait plus que tout. Marié dès sa majorité à une femme de la bourgeoise locale, il quitta le domicile familial où les jumeaux ne l’avaient guère croisé que lors de quelques vacances où Fridi n’était pas invité dans quelques grandes demeures d’amis du pensionnat. Leur relation était restée celle fraternelle d’enfants qui ne se connaissaient qu’au travers de rares rencontres et lettres échangées. Erwin quant à lui était un enfant jaloux et constamment dans les pattes des jumeaux dont la relation était bien plus fusionnelle. Heiko et Silke étaient quasiment inséparable et lors de leur enfance il était parfois difficile de les différencier, tant ils s’amusaient à s’échanger leurs habits ou répondre à la place de l’autre. Erwin tentait de les imiter, de remplacer parfois l’un ou l’autre des deux, se déguiser également, faisait des crises de colères et de larmes qu’il était difficile de calmer et ce même une fois qu’ils eurent grandis.

En 1914, alors que les jumeaux fêtaient leur dixième année, la première guerre mondiale éclata. Fridi partit sur le front, jeune officier prometteur prévoyant de rentrer vite pour rejoindre sa femme et leur jeune fils. Un parmi tant d’autres dans les familles détruites. En 1917, il disparut au front et on ne retrouva de lui que son cheval d’officier. Leur père était déjà un officier chevronné mais qui n’avait de l’expérience de la guerre qu’une vision déjà passée, honorable et patriotique. Les jumeaux avaient été éloignés avec leur mère et Erwin vers la campagne où celle-ci avait une maison héritée de ses parents.

Il fallut attendre la fin de la guerre et surtout la récession pour que leur père accepte enfin la mort de Friedrich, qu’il avait passé toutes ces années à attendre, espérant que celui-ci ferait son retour au foyer comme parmi tant d’autres familles. Il aurait accepté même une gueule cassée, pourvu que le fils prodige revienne à la maison. Heiko avait entamé des études de médecine et n’avait aucun attrait pour l’art militaire et encore moins une carrière. Les relations avec son père s’envenimèrent pendant plusieurs mois lorsqu’ils s’opposèrent vivement face au refus du nouvel ainé de suivre la tradition. Erwin quant à lui ne faisait que de trépigner en espérant pouvoir prouver à leur père qu’il était tout aussi capable de prendre la place.

Surtout soutenu par sa mère à qui leur père passait tout, Heiko finit ses études de médecine et put ouvrir un cabinet à Francfort, puis se faire un nom à l’hôpital de la ville. La famille aidant tout autant que les qualités, le médecin put fréquenter le beau monde européen, autant grâce aux conférences qu’aux soirées. Il rencontra son épouse ainsi, avec qui il se maria. Leur fille quant à elle naquit au milieu des années 30, une petite créature fripée et laide qui déchira le couple au point de provoquer leur séparation. L’honnêteté serait de dire qu’elle ne fut que le point de rupture mais la rancœur d’Heiko était si forte, autant contre son ex-femme que contre la situation globale en Allemagne qu’il préféra mettre sur le dos de leur fille leur rupture.

Il prit sur lui d’élever leur fille, aidé de Silke et de sa propre mère, lui fournissant la meilleure éducation possible, veillant à ce qu’elle ne manque de rien matériellement et faisant au mieux émotionnellement. A trop la considérer et lui parler comme une adulte il en oublia qu’elle était une enfant malheureuse et esseulée. La situation de l’Allemagne et l’enrôlement massif d’officiers et de médecins le força pourtant à quitter sa famille et sa fille et de partir là où il était nécessaire d’envoyer des médecins. Son caractère, ses opinions et son éthique, inculquée à grands coups et grandes paroles par son père le mirent au ban parmi une partie des officiers et quelques remarques sarcastiques à propos de la campagne Russe qui s’enlisait, de dire tout haut ce que la situation allemande était ; ne pas gagner pour ne pas perdre, mais également de soigner tout ce qui devait l’être, il finit par se faire tirer dessus dans un vieil appartement en ruines de Volgograd.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, coincé sous des décombres, il ne se crut ni mort, ni vivant. La désillusion, la peur, les cadavres et le manque d’une partie de sa plaque d’identité le firent fuir ce qui restait des ruines de la ville et errer un moment. Complétement isolé, loin de sa famille et de sa sœur et de sa fille, il ne parvint pas à rentrer après s’être extirpé des horreurs de la guerre. D’un russe rustique appris sur le tas lors de son service militaire, il appris à s’exprimer plus aisément, puis à le parler d’une manière presque fluide à force d’errances et de services rendus en échange d’habits et de nourriture. Il a fini par reprendre doucement du service, s’installant un temps ici et là, ignorant volontairement tout de la politique mondiale ou russe par dépit et peut-être aussi par désespoir.
  Mar 27 Aoû - 20:45
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Dmitri Romanov
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Hey ! T'étais pas déjà ici toi ?
  Mar 27 Aoû - 21:21
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Esfir Lolkova
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You can't offend me, I lack emotions 999495757 You can't offend me, I lack emotions 1276604978 You can't offend me, I lack emotions 985036731 Tellement contente de voir ce personnage!
Re-Bienvenue à la maison et tu sais que je vais t'embêter avec des liens! You can't offend me, I lack emotions 1536761506 You can't offend me, I lack emotions 1728191175
  Mar 27 Aoû - 21:23
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Pietro Achenza
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Pietro Achenza
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Bon, je l'ai déjà dis mais je le redis quoi, t'es si top monsieur j'suis ému par un tel personnage (même si t'es un batard de pas faire des soins gratuits)

Rebienvenue par chez toi en fait You can't offend me, I lack emotions 290853227 You can't offend me, I lack emotions 290853227
  Mer 28 Aoû - 15:11
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Esfir Lolkova
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tu es validé !
bienvenue !

Félicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie !

Tant de plaisir à te lire! Et de découvrir ce personnage!  You can't offend me, I lack emotions 468300629  You can't offend me, I lack emotions 4164456655 Hâte de te voir le mettre en action!

Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille !

Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis !
  Jeu 29 Aoû - 14:28
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