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BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Orphédia Bellavance
RULE THE MONSTERS WORLD
Orphédia Bellavance
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hyperthermie
ft. @oda solberg


Famine au creux des os, l'apophyse coagule avec ses voisins sacrilèges, s'imbibe d'hémoglobine pour calcifier l'ivoire de rouge, squelette conjugué bordeaux, affligé de milles rouages détraqués, l'obsession et ses venins putréfiés. Nouvelle ère, nouveauté nucléaire, les ventricules s'agressent, aorte folle, bouillonne de cellules matraquées par le calice des délices, la vulve tuméfiée du glacier noir.

Comment ?!

Le monstre enfonce ses serres entre les côtes, creuse les venelles qui séparent les vertèbres, émousse les hanches et tranche le crâne. Les émois récents lui violentent la gueule.

COMMENT ?!

Comment a-t-elle pu déclarer quelques désirs véritables à son encontre ? L'eut-elle déjà empoisonnée autrefois, voilà que la Sacrée se fait presque de nouveau Prêtresse, calfeutrée dans le noir, à prier tous les Dieux d'obtenir unicité du coeur.

CREVARDE !

Emblèm'insulte à celle qui ose lui agrafer la moelle, qui malmène les oraisons funèbres de l'indécence avec trop d'ardeur.

Au creux du tic tac de l'horloge géante, le labyrinthe du temps s'étire à l'apogée du pèlerinage. La Marche de la Honte, putain fardée de luxure, gémissant jusque dans sa couche la moindre facétie provenant de la Sirène. Déambulation, aux seules lueurs de la titanesque lune, qui contemple de toutes ses rondeurs, l'obésité latente du désir d'Orphédia. L'Emissaire rongé par les démons imposés. Les frasques de jadis qui se distillent avec la réalité. Présent conjugué passé. Orphédia conjuguée Theresa.

MORTE. TU ES MORTE.
Enterrée sous milles autres visages, oubliée parmi milles existences. Ancêtre, aïeule, voilà guère davantage ! N'est-ce pas... ? N'EST-CE PAS ?

Mélèzes, épicéas et autres pins serrent dans leur manteau noir le fantôme d'une Dame Blanche sans cohérence. Destituée d'un monde qu'elle forge d'une poigne quasi-ferme, le blafard s'estompe dans l'obscurité de la nuit, et s'éclipse d'une terre qu'elle ne connait finalement que trop peu. Fantomatique Orphédia-Theresa abandonne finalement la forêt boréale pour s'échouer sur les berges du lac.

Minutes s'écoulent au fil de l'oeillade qui caresse l'horizon embué, embrumé, les silhouettes piquantes des conifères, les courbes charmantes des centenaires. Elle abandonne chaussons, clôt paupières et s'émerveille de la moindre caresse offerte par l'humus, herbe et autres floraisons estivales. Sécheresse du coeur réclame quelques ébullitions de l'âme. Puis, sous la luminescence blanchâtre, c'est l'anatomie primaire qui s'échappe et s'évade, nudité complète délivrée à Mère Russie, Mère Patrie, qui souffle, doucement, sur son cuir laiteux. Vaguelettes l'accueillent comme des amantes chaleureuses, s'épuisent dans le corps, dans le coeur, font et défont les chimères qui émoussent la couenne. Perchée dans le ventre du lac, jambes confondues avec l'eau, buste en îlot blasphématoire, chevelure en étendard, elle caresse du bout des phalanges, la surface d'une amante regrettée.

Où es-tu, vengeance espérée ?

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Pando
  Mar 30 Juil - 9:38
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Oda Tolma
MONSTER UNDER YOUR BED
Oda Tolma
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Mirifique.
Comme l’orgue des mille et une nuits.
Comme la rhapsodie de pédantesques chapelles.

Cabalistique.
Comme la Vénus badigeonnée sous  le blaireau de Botticelli.  
Comme la Joconde qui s’exhibe sous la blancheur de Mani.

Loin du gibet de quelques féages, loin du chenil des flaire-murettes, loin des fards et des gabejies, l’Amazone s’humecte  au mirage incertain.

Theresa ?
Theresa  THERESA !
Pardonne m...
BALIVERNES!

Charybde et Scylla, une fable broyée en myriade, un conte misérable, une péroraison méprisable ! C’est le dédale d’une fracture sous les astres blafards. Les amours émaillés sur les flots bourbeux. L’ire crevasse les synapses puisqu’elle est l’architecte de cette bilieuse allégorie. Décanillée sans demander son reste, élancée au-delà des mers, inclinée à son génique fardeau, elle se crayonne comme la cruelle, le diable de l’évangile. Depuis, les humeurs se cachottent sous quelques plastrons. Les aigreurs, les regrets, les amertumes. Un mucilage cancéreux mortifiant sous une croustade de patte-pelu.  

Mais Orphédia n’est pas Theresa.

Pourtant, tout en ce rondelet Fulmar ressuscite la toile de l’Unique.  Des pâles vertèbres au canyon des reins, le galbe chatonne, l’or fleurit avec verve dans la nielle lunaire.

Qui est-elle ?
Une charade. Un chat-en-jambes dans son fatum. Le boulon enrouant la mécanique de ses ambitions. Qui est-elle sous ce plâtre anonyme ?

Depuis le rivage, elle buvote l’ambre mûrissant sur les eaux noires. D’un ohm malingre, les pédicules se dépouillent de l’argile molle et s’engloutissent dans la houle froide mais pimpante. Les petons, les guiboles, le croupion et jusqu’au rondouillard buste, la carne se noie jusqu’au récif de l’Irrésistible, qu’elle accoste, ferme et résolue. Qu’elle emboîte, mamelons contre rhomboïdes, ventre contre iliaque, calice contre pétard, dans un douillet fracas.

A sa ruine, à sa disgrâce, elle se moque mordiable ! Qu’ils l’ostacrisent, qu’ils la mettent au ban pour s’être amarouchée de l’antagoniste.  Elle n’en saillera que plus féroce comme un inusable anticorps !

Vélin nu contre chiton, le tissu dérange et se façonne courtine à l’appétit des pulpes encaquées. Mais la patience s’écaille. L’Océan Noir se presse contre le Soleil du Monde, enserre les flancs amniotiques et creuse la sirène contre ses tripes dans une inénarrable famine.

« Vous êtes fort imprudente, Carrissime »

Une rafale chaude coudoie le splénius et fait contraste des flots glacés oscillant contre leurs vétustes cuissots.

« De vous exposer nue à qui souhaiterait vous goûter »

Qui, QUI ?
Moi. Et moi seule !
Névrite et céphalée riffaudent sous l’occipital.
La cohue des eaux où l'exosquelette trémule, où les alvéoles se dilatent et où le bassin couine sous la pression des griffes. Peut-elle survivre au germe d’hardiesse enfanté de sa propre Némésis ?

Le labre presse et oppresse, égratigne le satin de la nuque dans une lubrique bourrade.

« Vous êtes tourmentée »

Hiatus pour lorgner, l'ocelle pensive mais le carcan non moins déferré.

Une observation.
Une curiosité dans les jades.
Un sérum de venette?

  Dim 1 Sep - 19:17
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Orphédia Bellavance
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Flots en pendaison, noeud autour des reins pour retenir le souffle putride, doucettement enfermée dans la mort qui vient, qui va, qui danse au rythme du glas songeur. Le chaleur mord la chair, crève l'hydrogène qui s'infiltre le long des sillons, extermine le froid qui tarit les cuissots. Les arcs enroulent la silhouette, étranglent la liberté de la raison, la cacophonie des pensées. Les synapses s'immolent et crèvent, frémissent en choeur dans une flambée toxique. Oda ? Bien sûr. Qui d'autre ? Le mari, six pieds sous terre ? L'amante, renvoyée de chair ? Louve solitaire qui vient réclamer le dû tant désiré, tant recherché. Lune rouge, au-dessus d'elles, qui colore la porcelaine d'un carmin sacrilège. Portrait sordide, portrait bellissime. Que sont-elles ? Que seront-elles ?

Est-ce réel ?
Ou n'est-ce qu'une élucubration de son esprit malade ?
Est-ce toi, Theresa ?
Qui oserait l'imaginer nous enchaîner, de nouveau ?
Nous tuer, encore ?

L'atlas penche, fait basculer le monde au rythme d'une respiration endémique de ses ventricules, et les sternes de ses tripes s'agitent, piaillent à l'ignoble, piaillent la merveille. Et les mains glacées flirtent avec les nouvelles arrivées, sanctifient une seconde les caresses envoûtantes. Le derme se cambre à l'orée d'un corps sans voile, effeuillant les pétales de chair contre la sienne.

« Me semble-t-il que vous êtes seule à m'y avoir rejoint. »
Et a-t-elle seulement besoin de s'inquiéter ? Elle qui pourrait se fondre dans le noir, disparaître à la vue de quiconque ? Invisible aux yeux du monde, aux yeux d'Oda... Ne serait-ce pas là un échappatoire de choix ? Elle dont le coeur s'empoisonne, peu à peu, malgré les antidotes ? Sont-ce des baisers-mercures qui errent sur sa nuque ? Qui crèvent ses reins aux yeux d'un bûcher incertain ?
« Tourmentée... ? »
Les yeux s'extirpent du calice des vices, se perdent un moment dans un ailleurs, un autrefois, où elles n'étaient que le solstice d'un amour calciné.

Norvège, flots miroitants sous la dernière lune de juillet.
Le corps exhibe une fois de plus la silhouette fragile sous le satin de voiles blancs. Poupée abandonne ses escarpins, fait tournoyer la robe blafarde sous les yeux des astres.
« Que fais-tu ? »
« N'est-ce pas un temps magnifique ? »
« Certes... Mais prends garde à ne pas tomber. »
« Dans le lac ? Oh, cher amour, n'aies crainte. Si je ne sais pas nager, je sais encore tenir debout. »
Aurais-tu fait exprès de tomber, Theresa ?
« Idiote ! »
« Haha ! Tu as eu peur ! »
« Horreur, non ! »
« Je l'ai vu dans tes yeux... »
Rires et baisers fustigent les labres, sanctifient les flots qui les enserrent. Jolie robe flotte à la surface. Une valse des corps sans gravité.

« Oui. »
L'âme en gêne, chair en peine, qu'avez-vous fait de la vengeance et de la haine ? Orphédia n'avait-elle pas assez enterré l'identité malsaine, saillie par la rage ?
« Je suis à l'aurore de décisions qui altéreront ma vie, et celle de milliers de personnes. »
Mais ce ne sont pas là les échos qui l'ont conduite ici, ce soir, ni tous les autres soirs. Baptême d'oubli pour tenter d'abandonner les éloges funèbres à la maudite.
« Mais ce qui me tourmente encore davantage, c'est ce que vous insufflez en moi. »
Trop faux ? Trop vrai ?
Elle ne sait plus contempler la réalité. Pourtant, elle ose la regarder en face. Se détourner pour dévoiler ce qu'elle est. Orphédia, dénuée de tout apparat. Sous l'oeil avide. Sans esquisser un geste.
« Une femme telle que vous m'a anéantie, autrefois. »
Une femme qui portait votre nom, votre visage.
« Je refuse que vous fassiez de même. »
Une femme qui porte toujours ton nom, toujours ton visage...
« Vous serez encore là lorsque le soleil se lèvera. Et vous le serez encore après cela. »
Ne m'abandonnes pas.
Ne m'abandonnes plus !

« Promettez-le-moi. »
Tandis que les bras achèvent leur course autour de la nuque, resserrent l'étreinte des seins. Les couronnes s'aguichent et les reins frémissent. Comment pourrait-on résister ? On ne le peut pas. Elle le sait, Orphédia.
« Promettez-le-moi, Oda... »
Tu n'as pas le choix.

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Pando
  Mer 11 Sep - 7:02
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Oda Tolma
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Promettez-moi.

Sainte Marie pleine de grâces.
Dieu est-il Ange. Dieu est-il Satan ?
De quel pugilat nous abomines-tu ?
Dans la nuit blanche trouée de fêlures, elle crie Famine, le ventre creux, la prunelle en merveille.  Et tandis que dorment les étoiles, elle saigne, chevrote de ses vieux os, décroche la fortune.

Pourquoi frémis-tu ?
Pourquoi es-tu si belle ?
Pourquoi si cruelle ?  

La vie en Rouge, l’amour sans retouches.
Tison de vénusté dans le trémolo des yeux dévoués. Elle qui suffoque, elle qui hogne à l'osmose. La foucade des promesses, le fleuron des serments.  Dessous Damoclès, des  oiseaux d’Asmodée, sur la mer folle des vœux brisés, ça fait mal. Putain oui! La crampe aux veinules, sans baume ni barbiturique placébo.  Le bonheur qui galope loin des patoches.

Alors elle flingue le bleu des cieux, empoigne les flancs de montagne, le pétard aux doigts, les bustes écrasés, les cervicales courbées vers l’Insensé.  

« Je suis la Douleur »

La passion du Christ, l’Infini Terrible.
L’arcade d’un baiser qui dame, piétine et ravage. Le corpuscule d’une bouche chaude qui en avale une autre puis daigne répit dans un suaire de bave et de râle.  

« J’ai engendré le Chagrin »

Vomi de ses ovaires, façonné à l’horreur de sa génétique.
Petit à petit, au grès des remous glacés, elle écornifle modèle nu jusqu’au glaireux rivage. Il fait froid, il fait chaud dans le pieu charnel contre Gaïa.  

« J’ai recueilli le Deuil »

Dans le centromère des charités, la tumeur des vertiges, la colite des ardeurs. Les panards s’emmêlent et trébuchent dans la bauge. Maculée, encrassée, l’oriflamme d’Aphrodite saboulée contre son rumen, coincée entre ses guibolles, souillée comme une œuvre titanesque.  Les rotules et les coudes qui s'enlisent.

« Et sous l’œil d’Anarchie, je vérignole sans évangile ni estime »

Pissote fable et simulacre, guerroie contre ses utopies à l'écho de l'infect satrape. C’est l’âpre ritournelle pour laquelle eux les Tolma ont sacré irréductible foi. Sous la nielle désinvolte, dans le carcan solitaire, l’arantèle des vestiges passés cerne et blanchit l’échine.

« Alors, pensez vous qu'il est bon de tisser promesses ? »

Nulle rançon, nul suffrage.
Ni joie ni mariage.
Ainsi roule-t-elle sa bosse, sur le cinabre du Cocyte.

Les Jades s'engraissent d'une indicible détresse, azimutent Belladone pelotonnée sur l'humus et sous sa barbaque tiède. Tremblent les argiles aux bécots d’Éole sourd-muet.

« Vous seriez déçue »

Comme Theresa jadis.
La bague au doigt exhume les impairs, les lapsus.

La rocaille clabaude des entrailles.

« Je ne puis aimer sans prix »

Sans conflit sans barbarie.
Telle est la taxe de la pandémoniaque famille.

  Lun 7 Oct - 23:22
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Verrou autour des hanches, les cuissardes s'enlisent entre les méandres de Douleur, élisent l'amante au coeur, tandis que le poitrail soulève son premier soupir. L'endocarde qui bande, l'ivresse se déverse, partout, s'échoue, berce son pouls. Vidange des organes qui fuient. Ils oppressent l'âme, chatouillent le ventre.
Douleur.
Douleur.
Douleur.

Ne l'a-t-elle pas déjà fait souffrir cent fois ? Par delà déserts et océans, au gré de tous les temps ? Apoplexie de jadis, hémorragie jamais pansée, la cruche percée.
Je n'ai pas peur.
Elle est terrorisée.
Cadastre au visage, les mains encerclent et se perdent dans la chevelure, sèment gouttelettes dans la crinière noire. Se meurt dans l'écrin des lèvres, épouse le dioxyde qui gangrène au bord.

Chute en cascade. Vertèbres écrasés par la lithosphère, côtes écroulées sous son barysphère. L'araignée soudoie les ovaires, tandis que l'insecte s'étire sur sa toile, accepte le venin. Les versets éventrent les miroitantes espérances, transpercent les machinations envisagées. Mais au-delà encore, fustigent les caprices déifiés.
« Vous réclamez ma propriété depuis des lunes, et lorsque je me dévoile entièrement sous vos yeux, voilà que vous m'abandonnez ? »
L'odeur des feuillages morts lui laboure les sangs, firmaments de Theresa qui se perd dans l'atmosphère, menace à chaque instant de revenir la hanter.
Violent.
Violente.
Violenter.

Comment vais-je te conjuguer ?
Le courroux de la guillotine fermente au-dessus des étendues suaves, les yeux exhibent la puanteur du plaisir. Elle se laisserait dévorer jusqu'au sang. Vertige avant pendaison.
« Je m'offre à vous. »
Les doigts découpent la gorge, psalmodient l'arête des mâchoires, s'égarent en vrilles le long des pommettes.
« Si vous vous refusez à moi, alors pourquoi êtes-vous venue ? »
Les guibolles s'écartent, invitent à l'étreinte mortelle, celle qui entraînera la chute irrévocable.
Sautes avec moi.
« Est-ce le sort que vous me réservez donc ? Vous saisir de moi avant de me délaisser ? »
Demain, que me demanderas-tu ?
Le cristallin qui conteste, recherche l'once de véritable, la particule impardonnable. Florilège de terre sur le ventre, le sternum en évangile sous le seul croyant qu'elle accepte.
« Ne suis-je donc pas assez digne à vos yeux pour payer ce prix ? »
Prie, maintenant.
Je serai ton sacrement.


Roulade de côté.
Le pantin désarticulé.
Comme aux dernières lueurs entre les ouvrages encrassés. Sur le divan où leurs joutes ont commencées. Orphédia sur Oda. Agneau sur loup. La bohème des boucles d'or sur les trapèzes, la chute des clavicules, la valse des seins, l'impasse du nombril, inondés du blanc immaculé de la lune. Vénus humaine sur le fléau d'un Hadès féminisé.
« Regardez-moi. »
Sous toute couture, sous tout détail. Une main qui en saisit une autre, guide sous le néon central des entrailles, échauffe les serres qui crèvent les chairs.
« Si vous ne souhaitez promettre, vous me prendrez ici et maintenant, mais plus jamais vous ne me toucherez. »
Chute. Vertigineuse. Inébranlable plaisir qui fait vrombir le cadavre ambulant. Bouche qui balbutie milles brises désertiques.
Promets-moi.
Je t'en supplie, promets-moi.


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Pando
  Mer 9 Oct - 14:09
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