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 The could, the couldn’t.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

Page 1 sur 1
Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Lyov Azarov
Impétuosité : 67
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Monsters are needed. monsters are necessary.
we are both made of the same danger. both made of realities we can’t run away from. to be cut from the same cloth means you always feel the missing part.
⋅ ⋄ ❖ ⋄ ⋅
Il est beaucoup trop tôt pour sortir et les yeux plissés, tu balances un regard plein de reproche au ciel. C’est une sacré belle journée, de celle qui cherche à te crever les yeux. Saloperie, va. De fait, tu gagnes le klub Orkestr, un cigare au coin de la bouche. Le pas léger, quoi que rapide. Normalement, tu préfères voir Arsenia plus tard dans la journée – vous êtes des créatures nocturnes, après tout. Sauf qu’il y a Ninel. Ta douce Ninel et sa jalousie maladive. Ta délicieuse Ninel et ses bouderies, qui maintenant on un impact direct sur ton régime. Oh, il existe d’autres filles pour te nourrir, mais elles sont moins amusante que ta petite reine. Donc, tu préfères filer en douce – dans son dos. Elle finira par l’apprendre, mais tu sauras la charmer – avec de la chance. Elle dort actuellement, Vilas obligé, elle doit rester loin du soleil. Toi, tu subis, une main en visière. Jusqu’à ce que tu atteigne le fameux club et que tu tapotes le bras du gars à l’entrée. Brave toutou. Toi, tu continues, tu ne t’arrêtes jamais de toute manière. Non, tu t’enfonces dans la tanière de la jolie louve aux longues dents, un mince filet de fumé pour toute trace de ton passage – petit poucet improvisé.

Quelques pas et t’y voilà. Adieu le soleil qui te bouffe les mirettes, ici l’ambiance est feutrée – accueillante. Une amante qui écarte lentement les cuisses. Tu respires mieux. Tu souris avec ton aisance habituelle et tu la cherches du regard. La belle blonde. La reine de la scène, l’aurore doré, qui te tourne actuellement le dos. Elle règle probablement des soucis quelconque – comme tu l’as fais rapidement avant de quitter ton palais du cul. Tu t’approches donc lentement, sifflotant joyeusement – qu’elle sache que tu es arrivé. Qu’elle se retourne et te rende ton sourire. « Bonjour, belle dame... » que tu souffles avec le naturel qu’ont les amis intimes – si seulement, hein Lyov. Non, tu glisses plus près pour lui tendre une main. Afin d’attraper délicatement la sienne et lui embrasser le poignet, le regard redressé sur elle – ton cigare retenu par deux doigts libre. Elle se mérite un sourire plus appuyé, ton baiser hantant sa peau un instant de trop – une norme maintenant. Elle a l’habitude – toi aussi. « Le soleil est une saloperie aujourd’hui, mais ce regard… ça vaut la peine de se lever en avance, mmn. » Absolument. Aller, tu te fais sage, lui rend sa main et observe les lieux. Cherche les nouvelles têtes, le chargement expliquant ta présence ici. À cette heure. Quand il faut faire l’examen des nouvelles juments. « Le chargement est arrivé ou je suis trop d’avance? » En attendant, toi tu t’installe. Tout naturellement. Pourquoi pas, après tout. Tu fais même signe à un employé d’Arsenia : le poison habituel. En début d’après midi? Il vaut mieux.
code by bat'phanie

  Mer 12 Juin - 2:34
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Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Arsenia Savina
Impétuosité : 469
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the could, the couldn't
@lyov azarov


Sous le lourd manteau blafard affublé par le jour sur le monde, les abeilles se mettent progressivement à bourdonner, attirent soigneusement les mâles sur les terrains volubiles, où nul ne peut prétendre être indifférent. Femmes se consument au rythme des notes, l'orgasme mimé au bout des lèvres, tandis que les loups claquent crocs contre crocs, désireux de savoir quel goût la chair peut avoir. La nuit viendra bientôt s'abattre sur le cabaret, et avec elle, viendront les émissaires de la luxure.
« Sois plus lascive, chérie. Ouvre-moi cette bouche, que tous les Don Juan aient envie d'y mettre leur queue. »
L'ordre roule sur la peau halée d'une nouvelle égérie de l'envie. Artiste de renommée, désormais, Savina cherche les perles les plus admirables, les plus capables. Prosterner son cul pour obtenir quelques pièces est trop simple, à cette époque. Obtenir la même somme sous les lucarnes d'un émoi avorté est un exploit plus fragile qu'elle maîtrise d'une main d'ivoire.
« Tu dois me donner envie de te baiser. Si tu n'y parviens pas, aucun homme ne le souhaitera non plus. »
Etape cruciale avant que la marchandise ne passe les rideaux de la scène, celle où l'obésité bâtarde d'Arsenia doit gonfler encore davantage. Lui donner envie de baiser - parfois baiser aussi, sous peine d'être renvoyée dans les tréfonds du monde. A milles lieues d'une anatomie sillonnée par les yeux. Pendant quelques minutes, elle observe attentivement les courbes tenter d'envoûter ses phéromones. En vain.
« J'en ai assez vu, tu peux aller te rhabiller. »
La décision est accompagnée d'un mouvement las de la paume. Celui-là-même qu'on espère éviter à tout prix.
« Suivante dans cinq minutes ! »
Suivante, ou suivant, lorsque la musique se veut surpassée par des notes sifflantes, provenant d'une bouche trop connue.

A peine Arsenia s'est-elle retournée qu'elle envoie sourire aux bords des labres. Coopération depuis longues années des deux molosses aux putains fardées. Lascive collaboration qui ne cesse de lui malaxer les reins. Ecchymoses sensuelles d'étreintes illustrées dans le cortex, jamais dans la réalité, fantasme souverain qui n'a de cesse de l'amadouer.
« Lyov, mon ami... »
Baiser près des phalanges, qui fait doucettement trembler l'épicentre, la Gorgone aux abois, étire le tintamarre des hormones. Dopamine s'épuise dans le carcan. Odeurs de baise sous son auvent. Aromatisé d'un compliment, Méduse ne peut qu'en être plus amadouée, et sous les lueurs rougeâtres, les doigts fécondent l'avant-bras, cajolent la chair mise à nue, fait crever la moiteur de son crépuscule.
« Cesse de me flatter de la sorte. »
« Aurais-tu peur de le baiser, sinon ? »
« Tais-toi, félon. »

Indrik s'amuse et étire sa robuste parure, tandis qu'il relâche dans le sang un parfum d'orgueil fracturé.
Le menu passe au plat : filles qu'ils se partagent comme denrées d'un restaurant à volonté.
« Tu es parfaitement à l'heure. Elles vont danser pour nous. »
Elle propose la table habituelle, où comme deux antiquités, ils s'entreposent souvent pendant des heures. L'une des filles apporte les liqueurs désirées, avant de s'enfuir à nouveau. Et tandis que les cadavres s'installent confortablement, Arsenia s'éprend davantage de la situation.
« Nous en avons une dizaine. Entre 18 et 26 ans. Toutes issues de milieux défavorisés. Elles sont toutes motivées par nos conditions. »
Elle se met à rire. Conditions mal expliquées, conditions bizarroïdes. Quelle femme accepterait de jouer son avenir sur une danse ? Seulement les cas les plus désespérés. Seulement la majorité des filles trouvées dans les rues de Russie, aspirant à la gloire, à la richesse, à tout sauf la misère déjà entamée.
Finalement, elle allume une cigarette, fait perler la fumée le long de l'atmosphère lourde de nicotine.
« J'espère qu'elles sauront nous envoûter. »
Sinon, la rue, de nouveau.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Jeu 20 Juin - 9:03
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Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Lyov Azarov
Impétuosité : 67
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Monsters are needed. monsters are necessary.
we are both made of the same danger. both made of realities we can’t run away from. to be cut from the same cloth means you always feel the missing part.
⋅ ⋄ ❖ ⋄ ⋅
Si tu rends son poignet à la belle blonde, c’est avec regret. Parce qu’il y a contre sa peau, un soupçon d’addiction, que tu ne parviens pas à chasser. Que tu te refuses pourtant, à goûter. L’instinct de préservation, voyez-vous. Enfin, c’était vrai autrefois. Il y a trois mois, avant ton trépas. Avant ta transformation. Or, il serait mal venu de changer votre code de conduite, alors tu lui rends sagement son bras, ainsi que son sourire. Et quand le bel ange terrible te sermonne affectueusement, tu te retiens de grogner de plaisir. Parce que tu ne sais pas résister à son attrait. À l’envie de lui plaire, toi aussi. La faute à son parfum et à ses doigts baladeurs. « Impossible, je ne sais pas tenir ma langue en présence d’aussi belle créature. Je n’y peux rien... » et tu achève ton aveu d’un petit haussement d’épaule. Et puisque tu n’es pas qu’un beau parleur, tu t’intéresse à la raison principale – du moins il te semble, parce qu’une fois en compagnie d’Arsenia, il est parfois difficile de bien savoir – de ta venue : les filles. Celles qui vont, semble-t-il, danser. Ce qui te comble presque de joie, un grand sourire te marquant le visage. « À la bonne heure! La danse, de bon matin, ça me met de bonne humeur, he he... » et c’est encore mieux à moitié à poil, hein. Oui.

Tu t’installes donc tout naturellement à la table habituelle. Parce qu’ici, tout comme à l’Abyssal, la vie est fait de routine. La table. Le verre. La compagnie. Le sort des filles, même. Et pourtant, tu ne te lasses pas, au contraire. Tu te cales dans ton siège avec la même énergie depuis déjà trop longtemps. Excité comme à ton premier tour avec une pute. Le sexe n’a plus la même saveur, bien entendu, mais la surprise des nouvelles filles, à toujours ce je-ne-sais-quoi de rafraichissant. De grisant! Tu te mouilles tout juste les lèvres dans ton verre, que Arsenia lance son speech. Ce sont toutes des jeunes femmes aux conditions de vie difficile. Ça te rappelle presque Isild et Esfir – une remarque que tu te fais à chaque fois. Une remarque qui ne suffit pas. À t’adoucir ou à te rendre plus complaisant avec elles. Plus à ton âge. Pas avec la fortune qu’elles valent. Surtout par les temps qui courent. Et lorsqu’il est question de « vos conditions » ton ricanement se mêle au sien, l’alcool tremblant dans ta main. Dans ton estomac. « Un espoir partagé, j’ai besoin de viande fraiche. » Toi ou les clients? Qu’importe.

Ton verre en apesanteur, tes lèvres le frôlant tout juste, tu regardes une rousse grimper sur la scène. C’est plus fort que toi, tu te tortilles déjà un peu. L’une de tes mains glissent près d’Arsenia. Pour sentir sa peau, la chaleur de son corps. Alors que tu te penches près de son oreille, que tu murmures, pour ne pas gâcher le moment. « Mmn, j’ai toujours eu un penchant pour les rouquines... » et pourtant, c’est la blonde que tu admires, quelques instants de plus. Menteur ou grand connaisseur? Difficile à dire, mais elle se mérite un sourire. Puis, c’est en direction de la rousse que tu lances toute ton attention. Sur le roulement sensuel de ses hanches, le désespoir de son regard et le tremblement presque attachant – excitant, ça oui – de ses mains. Alors qu’elle tâche de se dévêtir, sans toutefois tout dévoilé. Tant d’innocence. Tant d’espoir, c’est presque émouvant. Ça mérite une grande lapée d’alcool, qui te brule le gosier. Qui t’enflamme le ventre plus fort. « Mmn, quand elles sont nerveuses, ça me file un appétit monstre. Pas toi? » Peut-être pas. Arsenia est la danseuse ici, celle qui réclame sensualité et grâce. Toi tu n’es qu’un dévoreur de femme, un connaisseur de chatte – à chacun sa spécialité. Et là où la jeune femme manque peut-être d’assurance pour offrir son corps comme une œuvre à admirer, toi tu l’imagines déjà être consommé. Dévoré.
code by bat'phanie

  Mar 9 Juil - 3:10
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Arsenia Savina
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Arsenia Savina
Impétuosité : 469
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the could, the couldn't
@lyov azarov


Secondes courtoises et minute passionnelle, les émois de la flatterie font leur nid dans le ventre de la Bête, qui, silencieusement, ronronne aux creux des mamelles, ravi des manières masculines d'une charogne encore trop inconnue. En pâmoison, Indrik s'affole en farandole et entaille les côtes inférieures de ses serres, gros matou pelotant duvet, frôlant l'inébranlable envie de baiser. Chagrin d'ennui dans le sourire, qui ne falsifie guère la prétention d'amadouer l'autre, mais qui se refuse à toucher le marbre.
« Les femmes, de bon matin, me mettent de bonne humeur... »
Elle n'exhibe, de la parure qui orne son matelas, que les douces courbes des fesses, Milesia et ses milles amantes d'autrefois, la luxure jusqu'aux bouts de ses doigts. L'odeur de la sueur des Feminae conjuguée au pluriel, l'accouplement des Vénus qui ébranle toujours les mœurs, mais aussi les cœurs des dominants. Sous la table, d'un soubresaut, la Dragonne étire ses longues pattes, croisent les jambières d'une grâce taciturne, toujours finement exercée. Et sur le bout de la langue, profile le satin d'un futur mégot, qui ne laisse qu'un goût mercure derrière lui.
« Nous en avons tous deux besoin, les Hommes se lassent trop rapidement des courbes qu'ils dessinent trop souvent du regard, encore davantage lorsqu'ils ont l'opportunité de les effleurer du bout des doigts. »
Nulle insulte, ici-bas, ni remarque indigeste, seulement le chaos d'une réalité malsaine, le besoin continuel de renouvellement de putains, catins, salopes en tout genre, pour deux escrocs de leur envergure, fumant bien tranquillement tandis que les autres montrent leur cul. Celui qu'elle aperçoit – et qu'elle contemple inlassablement – suscite la légère faim, l'émoi malsain d'une gourmandise couleur carmin.
Elle est surmontée d'un frisson, violemment perpétué par la promiscuité latente d'un camarade au trône rouge, couleur monstre d'obscénités, la langue aux rouages lubrifiés. Les veines palpitent d'ocytocine, l'atlas flanche en direction du lubrique collègue, et la main, doucement, flirte avec la sienne.
« La fragilité te plaît toujours. »
Un geste lascif de la main essuie la première pimbêche, la réduit à l'état de silence pesant, danse insuffisante, ou seulement fragilité déjà acquise en son antre. Suivante aux formes généreuses, suivante assez insolente pour ronger son regard, crever la lèvre de ses dents. Charmante. Les pupilles digèrent l'envie soudaine d'écarter les cuisses, se glissent comme une putain dans celles de son voisin.
« J'ai un penchant plus prononcé pour les femmes qui me tiennent tête. »
La clope entre les phalanges, la bouche en orbite de l'oreille, à son tour, copie les gestes permettant le murmure, flirte comme un homme, sans honte aucune.
« Elles baisent avec plus d'ardeur. »
Valse sensuelle.
Tango sexuel.

Si je ne puis, malgré tout mon art diligent, pour Marchepied tailler une Lune d'argent, je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles sous tes talons, afin que tu foules et railles, reine victorieuse et féconde en rachats, ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Pando
  Mar 23 Juil - 8:17
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