BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?
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Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 67
Mar 9 Juil - 7:32
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 279
Death isn’t for everyone
Les besoins des likhos vont croissants avec les problèmes. Vous attirez la malchance et le malheur, le provoquez aussi – surtout. Ce n’est pourtant pas le moment de vous laisser aller à vous amuser au dépend des autres. Tous ne le comprennent pas ; ils veulent en profiter, jouer, rire, détruire s’il le faut des vies par de cruelles blagues auxquelles tu aurais bien participé avec insouciance si tu ne devais pas sans cesse leur courir après pour qu’une autre créature ne vienne pas se venger de l’offense qui leur avait été faite. Tu as l’impression d’être écartelé entre les tiens, les événements, ton métier et ton statut d’émissaire. Puis tes chats faisaient la gueule parce que tu avais encore oublié de leur ramener des croquettes.
Quelles ingrates créatures.
Tu es en retard sur tout, partout, sur ta vie, dans ta vie, dans ta tête aussi, tu as du mal à aligner les mots qui s’enchainent et se perdent. Quand tu retrouves enfin Lyov, tu le dévisages un instant sans rien comprendre de ce qu’il raconte. Est-ce une manière particulièrement astucieuse et subtile de te critiquer ? Tu lorgnes plutôt sur la bouteille qu’il a déjà bien entamé. Puis l’homme qui en est toujours à sa parfaite imitation de l’ivrogne désabusé. Tu lances un regard critique au verre qu’il te sert. Tu aurais peut-être préféré qu’il attende la bouteille suivante. Tes retours de cuite avec Lyov n’étaient pas tous dus à la capacité incroyable de l’homme à assimiler l’alcool. « Tu as pas bavé dedans j’espère. » Tu n’étais pas un pro en biologie ou épidémiologie mais même si tu étais toi-même mort tu étais plus ou moins revenu à la vie. Qu’en était-il d’un organisme réellement mort ? Est-ce que les bactéries y proliféraient de manière plus importante ?
« Si, j’aurais pu. J’en aurais même profité pour fracasser ta jolie bouteille derrière le comptoir. Celle que tu refuses d’ouvrir. » Tu grommelles en t’enfonçant dans ton siège pourri qui grince et ploie sous ton poids. « Si ça te fait chier, pose une plainte ou je sais pas et prie pour que les mœurs fouillent pas trop dans les autorisations de tes filles. » Tu es un peu trop sec, un peu trop sur les nerfs, un peu trop tout et ça te gratte les accusations faciles et les plaintes. Le sourire qui accompagne les mots n’a de sympathique que sa présence. Putain de flic likho. Tu es le meilleur pour ça, tu fais partie des connards qui ont fait les perquisitions, qui ont observé les erreurs et qui doivent dorénavant subir les attaques des gens qui ont pour habitude de transgresser la loi à longueur de temps. D’un coup devenus blancs comme neige, ils peuvent se plaindre d’abus qu’ils commettent au quotidien. Ils t’emmerdent, tous. Puis aussi vite que c’est arrivé, la colère qui fleurissait dans ton ventre disparaît pour une lassitude lourde.
Tu te descends le verre d’un coup, le regard orage et la fatigue lourde sur tes épaules. Tu ne prends pas les remarques personnellement mais tu peines à calmer ton attitude désagréable qui s’inspire trop de ceux qui te font face. Alors quand il se plaint du départ de Ninel tu hausses les épaules et tu attrapes la bouteille qu’il vient de commander. « Parfait, l’argent que tu mettais à l’entretenir te servira à refaire l’Abyssal, un bien pour un mal. » Quant à Esfir. Qu’est-ce que tu en as vraiment à foutre, hein ? Oh sûrement quelque chose, peut-être dans quelques minutes quand l’alcool aurait attisé d’autres sentiments que ceux de la frustration qui menace de poindre le bout de son nez. « Et si tu profitais des filles ou des autres que tu as à portée de main, plutôt ? » Tu renifles et tu te torches le nez avec le dos de ta main. L’uniforme a été abandonné prestement quand tu as enfin pu te libérer de tes obligations et que tu as dû en rejoindre d’autres. « Ca fait combien de temps que tu bois seul là ? Personne t’a approché ? »
Mar 9 Juil - 11:32
Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 67
Dim 4 Aoû - 0:56
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 279
Death isn’t for everyone
Tu te renfonces dans ton siège, les joues gonflées, dans l’attitude et la mine boudeuse d’un gamin offusqué de se voir privé de son dessert préféré. Puis tu laisses couler pour imprimer en place ton faux-sourire habituel. Tu apprécies bien trop Nikolai ou ton interlocuteur – autant que tu puisses apprécier quelqu’un sans exploser de sentiments – pour chercher des noises dans le malheur déjà bien présent. L’atmosphère était saturée depuis plusieurs jours d’une morosité et d’une rancœur que tu pouvais presque goûter. Il suffirait d’influer sur quelques beaux parleurs ou gros bras pour lancer les étincelles d’une émeute ou d’une révolte, appuyer sur leurs émotions et les guider pour assouvir leurs instincts.
Tu ne dois pas penser à ça.
Tu lorgnes plus sur le verre que tu attends depuis des heures plutôt que la qualité de la discussion d’un Lyov en début de soirée. Tu ne relèves les yeux vers lui qu’une fois ton verre plein et levé pour le toper contre celui du draug. Tu clignes plusieurs fois des yeux. « Ta beauté est fait d’or et de paillettes. » Tu as un moment de flottement avant de rajouter derrière ton verre que tu n’as même pas pris le temps de trinquer avec lui. « Enfin en vrai aussi, tu es du genre brillant…. Vieux brillant, mat, enfin… tu … » A trop parler en buvant, tu avales de travers et tu passes les quelques instants qui suivent à tousser pour extirper le liquide de la mauvaise voie, accroché en partie à la table.
Tu tapotes ton torse du poing, la larme à l’œil, un léger gloussement t’échappe face à sa solitude qui fait tristement miroir à la tienne. « Ouais j’comprends, parfois c’est le seul moyen d’avoir une conversation intelligente. » Tu opines doctement. Tout pour te rattraper de ta dernière bourde. Tu te descends trop vite le contenu de ton verre et tu as les yeux qui pleurent un peu. Tu te ressers prestement. « Prêter, genre sans payer ? pour aller où ? Je croyais que ton club était détruit. » Tu renifles et te frotte le nez. « Puis j’ai rencontré une fille ! Elle est parfaite ! » Tu t’enfiles à nouveau le contenu de ton verre, un coude sur la table avec le menton posé dans ta main, tu te ressers. « Elle est belle comme un cœur, elle avait cette robe toute blanche et vaporeuse, on aurait dit une fée, tu vois ? C’était pas une créature en plus. » Un soupir t’échappe. La soirée s’était relativement bien finie, Atalia avait été une lueur d’espoir et de bonheur au milieu de tous ces événements sombres. « Je crois que j’ai ma semelle droite dans ma botte d’uniforme qui se détache… Elle était super belle. » Tu dessines un petit cœur sur la buée de la bouteille. « Pas que la botte, la fille. »
code by EXORDIUM
Dim 4 Aoû - 1:14
Lyov Azarov
MONSTER UNDER YOUR BED
Impétuosité : 67
Mer 28 Aoû - 0:05
Artiom Iejov
RULE THE MONSTERS WORLD
Impétuosité : 279
Death isn’t for everyone
Tu n’arrives pas à te décider : est-ce ton orgueil ou ton dos qui ont pris le plus cher dans ton échec à déglutir normalement ? Tu lances des regards en coin à Lyov en essayant de toussoter discrètement, le larynx péniblement irrité, le dos douloureux et les yeux rouges de larmes difficilement contenues. Puis tu te décides à tabler sur ton orgueil lorsqu’il se permet de l’ouvrir à nouveau. Tu te redresses et tu as un sourire sans joie, sans amitié et surtout sans affect. Tu n’es pas vexé parce que Lyov est un pauvre con, un pauvre con proxénète, qui trempe dans plus d’affaires louches que toi dans des filles. Tu ne réponds pas mais tu te laisses à nouveau couler dans ton siège, tapotant du bout des doigts sur le rebord de la table. « Hm ? Pourquoi ? Parce qu’ils risquent aussi de mourir ? » Ton nez se frousse, ta tête se penche sensiblement pour observer la sale trogne de Lyov. Il sait y faire pourtant, juste te pousser assez pour que tu te remettes à discuter, déblatérer tes envies et tes amours qu’il juge avec un sourire moqueur et le rire plein les yeux. Tu feignes de ne rien remarquer, humant l’air, décidant que la fille est plus intéressante que daigner répondre à son autre question.
« Hmhm. Atalia. » Tu souris à nouveau, à peine plus franc mais donc l’étirement met en avant ton diastème. Tu rattrapes la bouteille et tu te serres à nouveau allégrement, à peine plus léger qu’en arrivant mais surtout aidé par l’idée que tu pourrais un jour revoir ce joli brin de fille. « Hm. Elle est herboriste. Je pensais pas que ça fonctionnait encore vraiment en ce moment. Enfin à part pour genre les alfes et ce genre de créatures, tu vois ? Mais tu imagines pas son jardin, il est énorme. » Tu caches ton sourire et un soupir dans ton verre, les pieds posés à même le sol alors que tu reviens t’appuyer contre la table, toute parole qui se serait voulue offensante oubliée sous l’égide de l’amour et de la fascination. Il y avait eu d’autres filles depuis Atalia mais c’était à elle que tu pensais le plus, parce qu’elle avait répondu avec plus d’audace ou peut-être plus de confiance en elle. La liberté avec laquelle elle se déplaçait t’avait fasciné, la plastique de son corps, le mouvement de ses hanches, son corps nu dans son jardin avait été une vision fascinante que toutes les jolies filles des quelques derniers jours avaient remplacé l’espace de quelques heures mais pour qui ton amour n’avait été qu’une flamme aussi forte qu’éphémère.