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 [+18 FLASHBACK] à jamais entre nous (aleksandar)


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Fournaise de l'astre solaire, fier dans son siège céleste, qui brûle la rétine à travers l'azur. L'atmosphère pèse sur la dépouille étendue. Brise incandescente, échauffant l'encéphale, étourdissant les songes qui s'entremêlent derrière les paupières closes. Point un bruissement dans l'éden. Quelques gazouillis, seulement, d'un piaf curieux, qui scrute de son œil alerte le poupon étalé sur le sol. Été caresse le derme. Agitation des émois sous la ceinture. C'est l'envie de l'autre. Sueur au ventre. Et ramdam des ventricules dans le poitrail. Cohue adolescente d'une émulsion mortifère.

Gamine s'échauffe. Soie frissonne contre la pointe d'une aréole tendue. Cancane la catin sur le lit d'une nature fertile. Seule la bambine pour le week-end. Point d'aînée pour guetter les inspirations sinueuses qui l'habitent. Doigt levé bien haut aux affres d'une autorité pantelante. Pourvu que la plus grande ne tarde pas trop néanmoins. Museau se gorge des senteurs estivales. Camélias et dahlias s’enorgueillissent. Beautés éphémères qui s'étiolent au soir venu, qui s’enténèbrent quand vient l'hiver. Echo d'une chimère parasitant la caboche. Miroir délétère d'une condition controversée.

Pucelle se débarrasse des tissus superflus. Zéphyr enlace carcasse. Étreinte délicieuse attisant trémolos entre les lombes. Plainte vrombit dans le gosier. Grand fauve se prélasse. Point de remontrances pour la jouvencelle qui se plaît à se voir quasiment nue aux abords du bassin. Œillade à la lucarne, plus haut, où se tient habituellement Arsenia. Mais pas la moindre silhouette à cet instant. Rictus mutin se peint sur la gueule d'ange. Puis d'un élan, se jette dans l'eau chloré. Sirène s'ébat sous la surface. Apparition sépulcrale de la femme-boulimique. Funestes enfantillages.

« Aleks', que s'esclaffe circé d'un autrefois.

Poisson s'accoude contre la faïence. Paluche au dessus des mirettes troublés par vivacité des rayons, femelle asticote le blanc-bec d'un sourire ravageur.

– Tu viens ?

Pauvre gosse. Tiraillé par le devoir et la fougue d'une jeunesse refoulée. Sourcil s'arque alors sur la trombine insistante de la plus âgée.

– Arsenia n'est pas là, qu'elle rajoute, et je ne lui dirai rien.

Souffle s'échappe des lippes humides. Eeva connaît la fureur qui force à courber l'échine. Empathie profonde pour le marmot, étranger à cette famille despotique. Sans doute pour cela que la tendresse s'impose toujours plus à son égard. Douceur d'une parente fictive, la main tendue invite le garçonnet. Oscillation de la camarade à la figure fraternelle. Ambivalence d'un attachement souvent pernicieux. Palpitations du myocarde trahissant vertige.

– Tu as terminé tes tâches pour aujourd'hui. »
  Ven 19 Avr - 17:51
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Eeva & Aleksandar

 
« YESTERDAY I BELIEVED THAT I WOULD NEVER HAVE DONE WHAT I DID TODAY... »
Il faisait chaud. L'été battait son plein. Moscou connaissait ses plus hautes températures. L'atmosphère était lourde, presque étouffante. Plusieurs journées de grande chaleur s'étaient suivis. Les rayons du soleil brûlaient la peau du jeune domestique. C'était calme. Personne ne lui avait demander quoi que ce soit, si ce n'est Arsenia qui lui avait laissé ses instructions. Elle voulait que tout soit fait à son retour. Il n'avait pas vraiment de repos. Il venait de finir ses études. Il n'irait pas plus loin. Il s'était résigné. Il n'avait pas le niveau. Il était la déception de la famille. Le sang des Savina ne coulait pas dans ses veines. Orphelin adopté par la Maîtresse de manoir. Arsenia même. Arsenia était absente pour le week-end. Ne restait alors qu'une tante en la demeure, une tante qui avait plus de considération pour lui que les autres êtres qui partageaient cette demeure. Elle n'était pas sa tante. Pas vraiment. Demi-sœur de sa mère de substitution. Eeva était libre dans cette maison. Mais à la différence d'Arsenia, elle n'était pas sur le dos du garçon. Il n'avait pas à ressentir de pression, de stress, de crainte d'entendre que les choses étaient mal faites. Encore et encore. Comme toujours. Toujours ce même refrain auquel s'était habitué. Le jeune domestique s'affairait dans le jardin.

Plus tôt, il avait tondu l'herbe, dispersant des effluves d'odeur d'herbes fraîchement coupés à travers le jardin. Le matin, aux premières lueurs du soleil, il avait arrosé les plantes et les fleurs. Elles ne devaient pas faner. Tout devait être parfait pour le retour d'Arsenia. Tout devait être dans le même état. Le jardin devait être entretenu, et le manoir devait être propre. Le silence planait. Le jeune homme taillait la haie. Il se retourna vers le bassin, percevant les remous de l'eau et la silhouette de la jeune femme sous la surface. Il regarda dans cette direction un instant, avant de reprendre le travail. Il entendit son nom prononcé, se retournant vers la Muse qui l'appelait par son nom, qui se montrait sympathique à son égard.

- Oui, Madame ?

Répond-il doucement, attendant qu'elle formule sa requête. Elle lui souriait. Le corps en sueur, le jeune homme essuya son front maculé, une mèche de cheveux collé à sa peau.

- Je... Je dois terminer. Arsenia sera très sévère si ce n'est pas fait...Si je la déçoit.

Dit-il timidement. Il aurait aimé, pouvoir profiter. Mais ce n'était pas pour lui. Tiraillé par son devoir, son obligation de faire et de bien faire. Sans vrai répit. Il ne s'était pas toléré de pause. Arsenia n'aimait pas le savoir à rien faire.

Il hésita. Arsenia n'était pas là. Mais elle saurait, d'une manière ou d'une autre. Elle avait le don pour savoir des choses. Eeva était tendre et douce. La seule dont il recevait cette tendresse. Au contraire d'Aspasia qui le traitait presque comme son esclave. Elle tend la main au jeune homme. Il glisse ses doigts avec les siens, s'abandonnant, se laissant guider. Le garçonnet ressentait quelque chose pour Eeva. Un lien spécial. Elle n'était pas une tante. Plus une grande sœur qu'il n'avait jamais eu. Il enlève les tissus inutiles, ne gardant que son bas, son boxer. Il regarde Eeva dans les yeux.

- Merci.

(c) DΛNDELION
  Sam 20 Avr - 1:14
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Mépris évident de la cadette envers l'autorité de son aînée. Pied de nez éhonté de l'adolescente revêche qui manigance quand le chat détourne mirettes. Que risque-t-elle ? Rien. Que risque-t-il ? Bien plus encore. Mais gamine persiste dans son invitation. Poupon chétif ferait rempart à toutes remontrances. Comme souvent. Miroir d'une enfance parasitique. Echo nébuleux d'une similitude muette. Un peu comme elle, le gamin se fraye chemin à travers une famille péremptoire qui dérobe jusqu'à la moindre particule d'individualité. Pauvre gosse. Tantine s’apitoie sans parvenir à dissuader une bonne fois pour toute le poing vengeur de la marâtre.

Au lieu de cela, séraphine offre quelques minutes d'insouciance. Au détour d'une énième loge à cirer; la main rédemptrice qui propose l'ébauche d'une existence manquée. Oisillon se mue alors en louve. Icône d'une tendresse à la fois maternelle et amante. Désaccord de la geôlière qui rappelle la condition du garçon. Sempiternelle rengaine à laquelle Eeva ne sait que répondre par quelques simagrées infantiles. Sans doute est-ce le frisson pernicieux de désobéir à plus Noble. Peut-être est-ce l'inclination méphitique de tendre l'autre joue quand brûlure picote déjà la première.

L'aplomb du minet s'ébranle enfin. Et voilà qu'il se déleste du superflu. Cils papillonnent. Biche minaude. Tandis que silhouette juvénile se dévoile sous son nez. Perfection d'une jeunesse orgueilleuse. Pourpre teinte alors pommettes d'un trouble scandaleux. Beauté d'une virilité encore inconnue. La jouvencelle s'immerge sous les eaux fraîches. Quelques minutes d'inertie où cuisses se tordent d'une impertinence incongrue. Incorrection du prédateur famélique. Calomnie. Et pourtant, douceur se veut toujours équivoque lorsqu'elle s'épanche au dessus de sa couche.

« Tu me remercieras plus tard, que s'exclame l'impatiente.

Les doigts cramponnent alors le poignet du jeunot. Et sans crier gare, tire la frêle carcasse par dessus bord. L'impact de l'ossature sur la surface agite quelques flots impétueux. Gamine cancane. Point de pitié pour le marmot détrempé. Candeur s'invite, annihilant l'espace d'un instant ce qui creuse fossé habituellement entre les deux chiards. Likho s'efface à son tour. Ne reste qu'un magma d'émois furibonds. Paluches balayent le chlore qui piquent la rétine, avant de mimer quelques arabesques en sa direction.

– Tu es bien mieux là, tu ne crois pas ? Plutôt que de tailler des haies sous cette chaleur.

Eeva avale le peu de distance qui les sépare. Regard mutin de l'effrontée. Serres harponnent les épaules du bambin. Jambes, elles, emprisonnent le bassin. Étreinte délétère de la plus âgée sur minot.

– Tu es bien mieux avec moi, non ?

Scénette se veut naïve; de deux enfants qui s'ébattent dans bassin. Mais le revers du décor se montre plus sinueux encore.

– Je me demandais, tu as des amis, une petite copine peut-être ? Je veux dire, tu passes tes jours ici, enfermé dans cet horrible manoir.

Haussement d'épaules. Caboche se rejette vers l'arrière, paupières closes, pour savourer fraîcheur caresser la nuque tout juste dévoilée par un chignon.

– Tu n'as pas envie de t'en aller parfois ? C'est vrai, on ne peut pas dire que ma sœur soit... des plus agréables. »

Glousse la cadette; mauvaise influence qui pousse à l'insubordination.
  Sam 20 Avr - 11:00
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Eeva & Aleksandar

 
« YESTERDAY I BELIEVED THAT I WOULD NEVER HAVE DONE WHAT I DID TODAY... »
Le garçonnet ne désobéissait jamais à Arsenia. Il faisait tout ce que Madame Savina voulait. Il était craintif, craignant réprimande et punition. Tombant plus facilement que compliments ou remerciements. Il lui était pourtant redevable, se pliant. Pliant l'échine, dos courbé. Il était reconnaissant qu'elle l'ai sauvé. Ses parents étaient morts, le laissant seul, alors qu'il était un enfant. Il n'avait pas le droit. Arsenia ne l'aurait jamais autorisé, même si son travail été fait. Il y avait toujours quelque chose à faire. C'est ce qu'elle disait. Premier acte de désobéissance. Ô si Arsenia l'apprenait. C'était bien sa crainte. Elle savait tout, même si Eeva ne lui dirait jamais. C'était leur secret. Eeva était une épine dans l'autorité d'Arsenia. Une épine dans la mainmise qu'elle avait sur le garçon. Un garçon qui jouait à un jeu dangereux. Il risquait grand si elle savait, si elle savait que le domestique avait désobéit, arrêté de travailler pour se plonger dans la piscine. Leur piscine. Il n'appartenait pas à cette famille. Son sang n'était pas aussi pur. Aussi noble. Mais c'était mal de refuser une invitation. En l'absence d'Arsenia, c'était Eeva qui était maîtresse en le manoir. Elle avait de la pitié pour lui, elle était bien la seule. Lui ne se plaignait pas. Il n'aimait pas se plaindre. Ancré dans son esprit, qu'Arsenia était sa sauveuse. Comme une dette qu'il remboursait par sa servitude.

Désobéissance et insouciance. Il se laissait porter par le courant, attiré par la douceur de la main de la jeune femme dans la sienne. Elle lui offrait une parcelle de cette adolescence et enfance manquée. Il pouvait se libérer, se sentir libre. Le temps d'un instant. Il se laissait conquérir par sa douceur, la tendresse qu'elle manifestait à son égard, qu'il ne connaissait pas. Un vent de rébellion s'insinuait en lui, soufflé par les mots d'Eeva. Il désobéissait. Il faisait ce qui lui était interdit de faire. De profiter un peu de l'existence. De son existence.

Il se déleste de ses vêtement, qu'il laisse reposer au bord du bassin, simplement couvert d'un fin vêtement qui cache sa virilité. Il dévoile son corps dessiné à la serpe. Il regarde la belle plonger à l'eau, avant qu'elle ne remonte à la surface. Il n'a pas le temps de répondre, élancé à sa suite, dans le bassin, son corps fouetté par la fraîcheur de l'eau, éclaboussant le bord du bassin. Il reste quelque secondes sous l'eau, avant de réapparaître, secouant sa chevelure. Un sourire apparaît sur son visage. Un vrai sourire. Un rire s'échappe de ses fines lèvres. Comme un enfant, comme un adolescent.

Cela fait des lustres qu'il n'a pas rit, qu'il ne se sentait pas comme il se sentait à cet instant. Gardant son sourire sur ses lèvres, il hoche la tête.

- Ô oui ! Il fait une de ces chaleurs...

La jeune femme se rapproche de lui, sentant les remous de l'eau autour de leurs corps. Elle glisse ses doigts sur sa nuque, lie ses bras autour de son cou et l'enserre de ses jambes, s'enroulant autour de sa taille. Il glisse timidement ses doigts dans son dos, pour ne pas qu'elle tombe. Il la regarde. Sourire naïf sur ses lèvres. Innocence sur ses joues, dans ses yeux.

- Oui. Beaucoup mieux !

Répond le candide jeune homme, ignare de bien des choses. Trop timide et innocent pour penser mal, pour imaginer des choses.

- Personne. Pas vraiment d'amis, ni plus. On me parle pas beaucoup à moi. On m'ignore. Mais c'est toujours mieux que les moqueries et les humiliations.

Répond doucement le jeune homme, qui se perd dans ses iris. Ses joues arborent une teinte rougeâtre. Il s'excuse. Il ne veut pas gâcher cet instant avec des choses qui se sont passés, avec ses anciens démons. La solitude. Les autres. Il ne connaissait rien d'autre que ce manoir. Où presque. Toute son existence se rattachait à ce lieu. Il acquiesce à ses mots.

- Si. Mais je n'ai nulle part où aller.

Murmure t'il en haussant les épaules. Il ne devait pas dire du mal d'Arsenia. Il n'avait pas le droit. Ce n'était pas mérité après tout ce qu'elle avait fait pour lui. Le rêveur voulait partir, oin d'ici, découvrir. Mais il se perdrait. Il ne connaissait rien d'autre. Et l'inconnu, fascinant, suscitait toujours la peur.
(c) DΛNDELION
  Sam 20 Avr - 15:51
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Ô belle candeur qui se farde sur le minois juvénile ! Engouement du ramdam sous le sein blanc. Eeva: sœur et serpent. Hydre tentateur d'un éden méphistophélique. Marmot délicieux d'une Lilith dévorante. Et s'élève les éclats de la jouvencelle devant béatitude. Se fiche pas mal du règne de l'aînée. Toile immaculée mouchetée du noir des indésirables. Gamine, louvoie, entre insubordination et impudence. Petite garce. Si l'Arsenic percevait l'affront du jour ! Mais l'insolente s'en gausse. Poupon tumultueux faisant remue-ménage dans l'attente d'une quelconque caresse. Chien famélique: supplique à l’œil et langue pantelante.

Parasite accroché au jeunot, catin s'immerge au cœur d'une rétine pudibonde. Rictus taquin de la plus grande. Carcasse s'échauffe autour des lombes. Incompréhension du sous-fifre qui n'ose envisager la chose, l'ignominie d'une émulsion rocambolesque. Pauvre minot d'une jeunesse bafouée. Nature muselée par les affres d'une gorgone. Compassion de la gazelle qui masse - l'air de rien - nuque entre ses doigts graciles. Et voilà que les bras serrent davantage la silhouette contre corsage. Froufrou d'une avidité sinueuse et silencieuse. Putain se hisse plus encore contre le coton dans quelques souffles avortés.

« Pourtant, tu as beaucoup à offrir...

Double-sens. Gamine d'une adolescence lointaine se mue. Femme aux serres souveraines. Point d'amour dans les mirettes qui s'enténèbrent. Boulimie de quelques aspérités humides. Bouche murmure rêveries volubiles. Songes prohibés qui ne devraient pas être. Mante minaude contre minou. Friction pernicieuse de la femme-sauvage quémandant l'absolution. Pourtant, rien ne s'ébranle sur ses traits enfantins. Comédienne placide malgré le tohu-bohu d'émois sous la ceinture. Tempe vient buter contre celle du chiard. Dissimule, néanmoins, trouble grandissant.

– Arsenia te prive des choses simples de la vie, qu'elle chantonne, alors qu'il y en a tellement à expérimenter.

Ondoiements licencieux de la bambine. Remous équivoques de l'eau autour d'eux. Mirettes s'accrochent alors aux siennes. Mine à la fois coupable et ingénue. Damoiselle s'impatiente. Et le corps grelotte contre cage osseuse. Appel déchirant d'une louve furibonde. Plaintes délétères fredonnent à l'oreille du garçonnet. Point de retenue pour l'animal qui trépigne d'infamie. Les griffes martèlent alors le derme. Paumes indomptables batifolant sur les courbes du chérubin. Cajoleries malséantes d'une adulte sur minouche. C'est la quête du brasier céleste qui ravage les corps et renverse la tête.

– Qu'est-ce que tu dirais, qu'elle tente pour se ressaisir, que je t'emmène ailleurs un de ces jours ?

L'effrontée se joue d'une innocence feinte. Mais le mal est là. Et il se dévoile chaque secondes un peu plus.

– Qu'est-ce que tu dirais... si nous faisions tout ce que tu désires le temps d’une journée ? »
  Dim 21 Avr - 9:34
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Eeva & Aleksandar

 
« YESTERDAY I BELIEVED THAT I WOULD NEVER HAVE DONE WHAT I DID TODAY... »
La candeur se lisait sur le visage du garçonnet. Encore enfant, pas totalement un homme. Différent. Il n'avait pas grandit au même rythme que les autres. Comme les autres. Il était un genre d'Harry Potter. Un orphelin rabaissé et moins bien traité. Il était comme Cendrillon. Domestique obéissant et serviable qui se taisait, ne contestait jamais, ne demandait rien. Ancré dans son esprit qu'il avait une dette, qu'il était redevable, et qu'il pouvait se considérer comme heureux d'avoir un toit, que les Savina l'ai pris sous leurs ailes. Eeva n'était pas comme les autres. Elle ne le méprisait pas. Au contraire, douce et tendre avec le jeune garçon, comme une seconde mère, comme une sœur protectrice. Une sœur qu'il n'avait jamais eu. Aspasia l'avait toujours détesté, lui, le gringalet. Il aurait été coupable de tous les maux à l'entendre, au venin qui sortait de ses lèvres.

Il était bien là. L'atmosphère était moins lourde. Moins pesante, le corps presque entièrement immergé dans l'eau du bassin. Eeva était contre lui, l'incitant aux jeux d'enfance. C'est sans doute ce qu'aurait fait une sœur avec son frère. Mais le garçonnet n'avait aucune arrière pensée. Il ne pensait pas mal. Il n'avait pas profité de ses années d'enfance. Ni celle de son adolescence. Muselé, réduit à une servitude qui ne portait pas ce mot. Il frissonne à sa caresse, au contact de ses doigts sur sa peau. Le garçon se mord la lèvre, inconsciemment. Il rougit aux mots de la jeune femme. Même s'il ne peut les comprendre. Ne pouvant comprendre les différents sens que cela pouvait avoir entre les lèvres d'Eeva. Son visage est si proche du sien, son front comme le sien. Mignon. Et si innocent.

C'est vrai. Il n'a rien expérimenté. Pas même l'amour. Il lui semble que l'amour lui est impossible, qu'il ne peut pas aimer, serrer un être dans ses bras. Il n'a pas découvert les expériences du corps. Il n'a pas reçu cette éducation. Il n'y connait rien. Où si peu.

- J'imagine. Je crois que je n'ai jamais vraiment profité de toute ces années, comme le font les autres du même âge.

Murmure t'il. Comme une confidence. Qu'elle savait déjà. Elle était la seule à se soucier de lui. Pour ce qu'il était. Non pour ce qu'il faisait.

Le bassin de la protectrice mouve contre ses reins. Il ressent un trouble. Qu'il ne comprend pas. Qu'il pourrait comprendre si tant est qu'il l'acceptait. Elle capture son regard, ancré dans les prunelles de la brune. Il frémit. Et il sent un brasier naître au creux de ses reins. Le désir refoulé déforme son boxer. Il rougit, se sent honteux, en venant à espérer qu'elle ne le sente pas contre le sien. Il se mordille la lippe inférieure. Une nouvelle fois.

- J'aimerais beaucoup ! Mais est-ce qu'Arsenia accepterait ?

Question qui lui vient en premier lieu. Avant même de demander où. Parce qu'il est sous la coupe de l'aînée des Savina. Endoctriné. Il fut surpris par sa question. Au fond, il aurait pu dire oui. Mais il ne savait pas ce qu'il désirait. Hormis être heureux, ressentir ce qu'il n'avait jamais ressenti.

- J'accepterais volontiers, mais je ne sais pas ce que je désire. Ce n'est pas matériel.

Il baisse la tête, un peu honteux. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il ne la désirait pas elle. C'était tout le contraire. Il était bien à ses côtés. La seule personne qui s'intéresse à lui, mais ses désirs étaient incertains. Certains aimaient regarder la télé, d'autre jouer aux cartes, ou lire. Et lui, n'avait rien de ça. Ses joues prirent une teinte plus rougeâtre. Peut-être que l'initiative viendrait de l'aînée...

(c) DΛNDELION
  Lun 22 Avr - 12:16
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Extatique que de tourmenter l'aînée ! Et elle y songe. Tandis que remous quémandent friction dévorante. Déloyauté fait mouiller les chairs sous la soie. Jouvencelle se gausse. Peut-être lui confierait-elle l'émoi que d'éprouver brasier gonfler entre ses lombes. Garce, sang coupable d'un Judas qui trépigne dans l'ombre. Mais le frère dans tout ce magma de sinuosités morbides ? Baiser volé aux commissures. Quelques souvenirs volubiles d'étreintes dépendantes. Déception du plus ancien dont l’œil critique contemple charpie de frangines. Éternelle querelle qui ne trouvera repos qu'aux abords du trépas.

Éros palpite contre les lombes de la plus âgée. Apophyse que rigidité appâte femelle. Qu'elle caquette la gourgandine ! Point de propos, néanmoins, en ce qui concerne vanité sous la ceinture. Lascive persiste à frotter, l'air de rien, sa carcasse. Petite ingénue revêt masque des innocents. Pourtant, le rouge qui se forme sur les pommettes lui dérobe un rictus facétieux. Pauvre bambin ! N'est-il point à croquer ? Froufrou d'un tohu-bohu d'émois impétueux. Paluche effleure mandibule dans une caresse maternelle. Shhht. Sœur d'une existence morcelée tend à consoler gamin.

« Ce n'est rien, qu'elle murmure tandis qu'une main s'aventure là où s'estompe bienséance.

Mirettes s'accrochent une fois de plus aux siennes. Soupir vrombit le long de la trachée. Point de patience pour l'enseignante dont le désir trémule sous cuisseau. Serres griffonnent le derme dans quelques trémolos intraitables. Adolescence tapisse alors la gueule de l'impudente. Retenue s'efface au profit d'une pétulance sauvage. Lippes viennent narguer celles du garçonnet pour mourir finalement dans un baiser humide auprès de l'oreille. Que dirait-Elle, la dragonne que tous deux adulent et redoutent ? Cracherait-elle flammes et enfers ? Nul doute là dessus. Cela étant, Eeva n'interrompt pas l'affaire.

– Laisse-moi faire.

Voilà que doigts s'échauffent puis s'emparent des dernières étoles recouvrant pudeur. Harponnent les épaules pour mieux se hisser au dessus de lui. Intrusion chaparde plaintes et soubresauts scandaleux. Caboche s'incline vers l'arrière, le claquoir entrouvert pour laisser filtrer plaisir du gosier. Catin invite novice à suivre les arabesques d'une valse nouvelle. L'autour s'enlise, tandis qu'ivresse monte aux tempes. Une œillade aux alentours lui rappelle que quiconque peut surprendre leur coït. Mais Eeva ne s'en tracasse guère.

– Crois-tu qu'Arsenia serait ravie de cela ? »

Perspective affole davantage fougue de la cadette. Et bassin s'agite plus encore contre le damoiseau. Mauvaise influence de la ménesse qui pousse à l'inconvenance, qui incite à l’insubordination.
  Mer 24 Avr - 10:49
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Eeva & Aleksandar

 
« YESTERDAY I BELIEVED THAT I WOULD NEVER HAVE DONE WHAT I DID TODAY... »
Rivalité entre les deux sœurs dont le jeune domestique était à la fois le témoin direct et indirect. Eeva n'était pas comme Madame Arsenia. Elle était différente. Elle était différente avec lui. Arsenia lui donnait l'impression qu'il ne valait rien, même si le jeune garçon lui était reconnaissant et redevable. Eeva était son contraire. Elle était protectrice avec lui. Elle était douce et tendre. Ambiguïté de leur relation. Une mère qui n'en était pas une, et qui était tout autant comme une sœur. Celle qu'il préférait à Aspasia qui lui menait la vie dure et n'avait de cesse de l'enfoncer, de montrer qu'elle lui était supérieur. Et que lui n'était juste qu'un orphelin dont sa mère avait eu pitié.

Les frissons envahissent son corps, face aux frictions du corps de la Savina contre son bassin. Bouffée de chaleur qui monte en lui. Chaleur qui ne vient pas de l'extérieur. Non, cette chaleur vient d'ailleurs. Du corps de la femme qui se presse contre le sien. De son propre corps qui n'a jamais ressenti ça. Naissance du désir sous le tissu du jeune garçon et qui déforme son boxer. Rougeurs honteuses qui colorent ses joues. Chaleur qui vient de son bassin. Désir refoulé qui s'insinue dans ses veines. Chose qu'il ne comprend pas, qu'il ne contrôle pas. Gêné que la parente sente ce désir sous elle. Son visage se rapproche du sien, effleurant la commissure de ses lippes avec les siennes. Baiser volé. Le jeune garçon n'a jamais embrassé de fille jusqu'alors.

Il sent la palpitation sous son vêtement, désir qui gonfle et se répand dans ses veines. Les ondulations des reins contre son bassin attisent le désir, feu incandescent qui se répand et consume le corps et l'âme. Son teint rougeâtre couvre son minois. Encore innocent.

- Eeva... Je...

Mais un soupir de plaisir étouffe ses mots, sentant la main de la Savina se glisser à un endroit interdit, sentant ses doigts effleurer sa hampe. Il se mord la lèvre. Alors que le murmure de la protectrice est comme un murmure rassurant. Il laisse échapper des gémissements de plaisir à cette avalanche de caresse, sentant quelque chose de nouveau monter en lui. Les lèvres de la jeune femme effleurent ses lippes, avant de se glisser plus haut. Il penche sa tête en arrière, et Eeva l'invite à se laisser faire, acceptant ce qu'il ne pouvait refouler. La main de la Savina quitte sa virilité. Il la sent en lui. Où plutôt il se sent en elle, glissant entre le bassin de la jeune femme qui s'enfonce sur son membre gorgé de chair. C'est chaud, et humide à la fois. Il se sent bien, alors qu'une nouvelle valse commence, sentant la friction qui se fait au creux de ses reins. Il se laisse faire, laissant échapper des râles de plaisir, à chacun de ses vas et viens. La chose monte en lui. Grandit.

- N-Non...

Murmure t'il les lèvres entrouvertes. Une part de lui avait le sentiment que c'était mal, qu'il ne devait pas faire ça. Mais il ne contrôlait rien. Il avait bien essayé. Il avait succombé au désir qui s’engouffrait au plus profond de son âme.

Il sent son bassin mouvoir de plus en plus vite, entraînant son plaisir dans le sillage des frottements qu'exerce son bassin autour de sa chair en elle.
(c) DΛNDELION
  Ven 26 Avr - 23:54
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AND ALL KINDS OF DÉSIRS DE VOUS
Court-circuit. L'encéphale se meurt. Cyclone balaye neurones et lucidité qui s'y mêle toujours. S'effondre la Voix dont raison s'estompe en éclats impétueux. Magma furibond de quelques pétillements éhontés entre les lombes.  Au revoir décence qui s'égosille sous poitrail. Que femme s'accomplisse entre rebonds d'ivresses ! Que céleste soit l'exaltation ! Et loin s'enfonce le garnement pour s'enquérir d'une frénésie éperdue. S'éjouit donc Circé, amazone cabriolant au dessus du marmot. Papillons s'ébattent et cognent contre cage osseuse. Ailes frivoles que même tendresse ne peut dompter.

Lippes, polissonnes, murmurent paroles prohibées. Délice d'une madone qui succombe finalement à la chair. Point de réserve pour la gourgandine dont le feu crépite jusqu'aux cieux. Quenottes mordent l'épaule blanche dans quelques singeries inconvenantes. Les cils battent la mesure du ramdam, tandis que mirettes scrutent le balcon plus haut. Arsenia se fige aux songes. Courroux omnipotent qui fait mouiller sirène. Sourire recouvre alors émoi de malice. Ce que ça remue l'intérieur quand elle y pense davantage. Valse se mue; tango bedonne.

Absolution. Tonnerre gronde dans le lointain. Grâce sangle dépouille. Et ce sont quelques chérubins qui folâtrent au dessus d'eux. Gamine cherche l'oxygène manquant à ses poumons. Inspiration ronflante ponctuée de trémolos féroces et pétulants. Plus de bambine. Femme se cabre. Femme se révulse d'infamie. Et sirène s'agite sous la couenne. Serres griffent la peau délicate. Fer rouge d'un souvenir qui n'appartient qu'à eux, d'une chimère qui ne cessera d'asticoter leurs songes.

« Hm, félicitations, tu es un homme maintenant

Glousse la pimbêche. Bouche dépose quelques baisers çà-et-là. Pansements doucereux calfeutrant l'agitation cuisante sous la tignasse éparse. Le joug de la plus âgée virevolte dans l'air. Voilà que puissance de l'absente s'amenuise plus encore. Les mains galbent les courbes graciles. Mirettes sondent l'âme sous les paupières.

– Je ferai mieux de te laisser à ton travail désormais...

Aussitôt dit que la cocotte émerge de l'eau. Point de tendresse pour elle. Point de passion dévorante non plus. C'est le froid qui creuse myocarde sous le sein blanc. Néanmoins, néréide s'immobilise un instant, le temps de prononcer ces quelques mots:

– Un jour, tu partiras... »

Promesse tacite. Un jour, peut-être. Et d'un mouvement de tête faisant onduler chevelure, s'échappe dans le tombeau familial.
  Jeu 2 Mai - 9:24
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