Page 1 sur 1 | Dahlia Cohen RULE THE MONSTERS WORLD |
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| Dahlia Cohen anna mouglalis 1. mon nom dans les airs. volupté des syllabes qui roulent et coulent sur la langue. chimère, caresse lancinante dans le gosier. simulacre de l'identité qui berce d'illusions. mirage satisfaisant de la souveraine sous un blason subreptice. [DAHLIA]; fleur mirifique qui n'aspire qu'à se retrouver exposer au cœur d'un édifice. beauté déroutante d'une nature plus insidieuse encore. poison sinueux, calfeutré à l'ombre d'une élégance fantasmagorique. [COHEN]; coiffe stigmatisée. fléau nébuleux, damnation éternelle. carcan d'obscurité. malédiction latente qui nécrose l'endocarde sous le sein blanc. agonie de l'âme et trépas du souffle nécessiteux. givre des grands hivers nordiques claquemurée entre les côtes. baiser létal dont la délicatesse trompe le cœur pour y déposer son joug. pétales doucereuses. venin fallacieux.
2. mes cris sur la terre. neiges éternelles de quelques monts gargantuesques. insignifiance de l'enfant dans ses rêveries volubiles. blancheur des cieux et de la terre foulée. Eden méphistophélique, abritant tignasse de jais et myocarde cancéreux. araignée sclérosée dans les toiles d'un univers figé par le givre. splendeur des étendues immaculées. céleste nature qui veille stigmates d'une couronne de ronces. ô somptueux [ALASKA], témoin d'un malheureux pugilat contre les minutes, folâtres, qui fanent les traits d'une splendeur virginale. fillette, candide, revêtant toilette majestueuse des grands dictateurs. étreinte de fer dans quelques délicieux apparats. [DEUX-CENT CINQUANTE ET UN ANS] de jours effeuillés qui brûlent sous une opalescence pieuse. de mutilation en génuflexion. pieds et poings liés. siècles d'infamies. [QUARANTE ANNÉES] de simulacre balayant trombine.
3. mes tourments ventriculaires. poudreuse sous la dentelle. vide béant. point de ramdam pour le muscle qui sommeille. étang gelé, tranquille et sans remous. amour; parjure qui courbe l'échine. on ne l'y reverra pas de si tôt. quelques balafres pour uniques témoins d'une exaltation passée. quelques trémolos indicibles pour seules preuves d'un émoi probable. [SANS ENTRAVE], rapace ne s'accoquine plus, myocarde cristallisé d'un étau indéfectible. aversion profonde envers la gente masculine qui prend tout; le corps, le cœur sans concession. mante, lors de ses errances, broie carcan du sexe fort. coït sépulcrale. glas mortifère tambourinant alors sous cage-thoracique. agitation fallacieuse de la viande nécrosée. si douceur s'éprend de l'encéphale, mirettes ne contemplent que les courbes arrondies des [FEMMES]. abandon temporaire de la charogne. suspension des secondes qui s'égrainent bien trop vite.
4. mes espoirs éphémères. nuée d'étoles sous quelques astres ravageurs. splendeur de la chair qui se dévoile lorsque Nyx s'étend. poésie de la femme bafouée. ballet lancinant du dahlia ravagé par les siècles d'une vie manquée. éloquence du corps, exprimant toutes les fêlures qui l'abritent. animal s'en revient alors. pureté de l'émotion qui palpite sous le cuir. [DANSEUSE AU KLUB ORKESTR]; cygne noir s'ébat de son plumage mirifique pour étourdir l'esprit faible. regard de jais n'inspirant alors qu'un mystère déroutant, volatile se plaît à troubler assemblée. mensonge d'un érotisme palpable qui, en dessous, révèle sa gueule dévastatrice. poison immuable propageant son joug jusqu'au trépas. dernière souffle d'extase dérobé. succube régnant en maître sur son auditoire.
5. mon cocon mortifère. [AMBITIEUSE], taciturne, castratrice, opportuniste, manipulatrice, sadique, [MALVEILLANTE], indomptable, [SAUVAGE], sarcastique, persuasive, [INSENSIBLE], peu fiable, rancunière, narcissique, opiniâtre, instinctive, tenace, [DOUCE], [MÉLANCOLIQUE], fougueuse, fourbe, maternelle, ambiguë, séductrice (par nécessité), patiente, réfléchie, [profondément ÉGOÏSTE], énigmatique, joueuse, fallacieuse, [MISANDRE], charismatique etc. 6. la gangrène sanguinaire. Volatile de jais, mauvais présage quand sa silhouette transcende les cieux. Éternelle superstition dans laquelle toutes contrées plongent ses heures les plus sombres. [CORBEAU MOQUEUR]; croasse dès lors le glas chimérique d'une fin sinistre. Et d'un baiser salvateur s'imprègne d'une jeunesse tendre, de la poésie des grands et impétueux élans d'une fougue toute juste fleurissante. Trépasse les dahlias quand corneille étend finalement ses égides; étreinte souveraine qui ne promet aucune rédemption.
7. l'existence secondaire. Résurrection nécessaire pour la demoiselle en détresse, éprise de l'étau néfaste d'un époux infernal. Et de s'abandonner au joug dévastateur d'une poignée de charognards, becquetant la chair rouge du sang des opprimés. Sûr qu'elle passe le [RITUEL] avec brio. De sa chevelure ébène s'écoule dès lors cascade d'un plumage plus sombre encore. La mort est nécessaire pour que s'anime finalement le myocarde d'une ardeur inextinguible.
8. le monde délétère. Bras en croix, accueillent l'oiseau moqueur dans quelques trémolos impatients. [ACCOLADE] qui ne faiblira pas malgré les années volées ici-et-là. [ÉMISSAIRE] d'une lignée qu'elle se plaît à porter sans vaciller, Corbeau n'aspire qu'à offrir le meilleur aux oisillons qui la talonnent sans broncher. [MÈRE D'ARBATSKAYA], corneille survole les hauteurs d'une Moscou défaillante dans l'espoir silencieux de la voir sombrer entre ses serres.
9. les ombres-mères. PHASE NUMÉRO 6 - [VICE] : diable au corps, ténèbres sous la couenne, entre les parois sclérosées de l'encéphale. DON UNIQUE - [CHARME VENIMEUX] : carcan perfide vrillant neurones. esprit, volubile, capté par spectacle d'une beauté méphistophélique. mirettes hypnotisées par la couleuvre qui valse de toute son éloquence. point de raison pour l'âme déboussolée qui ne peut échapper au joug de cette fleur venimeuse. le temps d'une ronde voluptueuse où songes s'éparpillent, puis se dissipent. pseudonyme : RHODES. âge : 26 ans. pays : France. comment as-tu connu le forum ? des questions, des suggestions ? crédits : dandelion. |
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Dahlia Cohen RULE THE MONSTERS WORLD |
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| my story begins mes épopées ACTE Ibeauté des muscles saillants sous la flanelle. Dahlia, l’œil averti, admire paysage que mère nature lui offre sur un plateau d'argent. caquètements puérils des jouvencelles dont les murmures lézardent le long des pierres. sorte de brouhaha intempestif faisant froncer sourcils et s'indigner les madones. échange de quelques œillades lascives. rictus au bord des lippes. chevelure brune tirée à quatre épingles par les soins de la marâtre; Rose: celle-ci même qui exhibe poignées de grimaces peu confortables. nulle habilité pour la tribu Cohen de se frayer chemin à travers la populace. point d'aise, à l'exception de Dahlia. poisson dans son habitat naturel, irradiant de milles lueurs. reine des apparats au cœur de ce tohu-bohu d'exubérance et de faux-semblants. marquise rêvée; l'échine courbée et l'endocarde dévoilé aux yeux de tous.
« ce qu'il est charmant, déclare camarade d'enfance – à qui le dis-tu, répond Dahlia
greluches se tortillent d'une hilarité juvénile. celui-là se décide enfin à boire la distance qui les éloigne. silence des accusées. délicatesse d'une main douce mais ferme qui emprisonne phalanges pour en embrasser le derme.
– pardonnez-moi de vous importuner, mais je ne pouvais rester en retrait plus longtemps »
ACTE IIeuphorie des premiers émois. trémolos impétueux sous la ceinture, d'Adam et Eve qui se pourchassent dans la mansarde muette. roulé-boulé de chairs reluisantes entre la dentelle et la soie. et ça cancane dans la couche. ça s'esclaffe. miasme de bécots sirupeux qui détonne dans la chambrée. audace des lèvres avides. curiosité des phalanges éperdues. et le souvenir, lointain, de l'aïeul qui prévient. mais point de sagesse pour l'âme nouvelle dont le ramdam du palpitant gangrène déjà l'esprit.
« je vous aime tellement, Dahlia – oh, Rafael, moi aussi
becqueter de la damoiselle transie. obédience du grand fauve qui ploie enfin. grandes effusions des amants faméliques.
– épousez-moi
court-circuit des synapses. mirettes écarquillées. claquoir grinçant la stupéfaction.
– oui, oui, oui ! »
déraison. myocarde enflé d'exhalaison.
ACTE IIIl’œil de la mère étudie l'étalage pompeux de la plus jeune. ravissante cadette dans ses habits de grande dame. vie rêvée. songes doucereux. bel air de la gamine, menton relevé et cils papillonnants. silence sépulcrale qui s'étend, épaississant l'atmosphère d'un malaise cuisant. point de bavardage entre les deux rapaces qui se jaugent et se jugent. Rose n'assimile pas bien l'engouement de la petite dernière. mais ce qu'elle s'en moque, Dahlia ! piaf libre de toutes entraves, elle s'est échappée du carcan familial depuis longtemps déjà.
« je suis heureuse ainsi, pourquoi ne peux-tu pas être comblée pour moi ?
grondement dans le gosier de la plus âgée qui ne pipe mot. Dahlia souffle lassitude.
– tu devrais être à nos côtés »
mais jeunesse se moque des revendications. peu importe, tant que bonheur se fige au myocarde et aveugle mirettes. haussement d'épaules de l'écervelée. fuir bercail, s'émanciper d'une hérédité maudite. désir profond d'être quelqu'un d'autre.
ACTE Vrires intempestifs des damoiseaux. Dahlia, myocarde folâtre, louvoie entre les meubles reluisants de cire. au loin, piétinement de l'époux boulimique. bâtisse emplie d'une béatitude latente. point de malheur entre ces murs. soleil qui réchauffe les cœurs. douceur qui enlace les âmes.
« vous ne m'attraperez pas !
mais deux poignes capturent la silhouette fuyarde. trombine se fige d'étonnement, puis s'éjouit d'une profonde allégresse.
– je vous tiens
peau dévorée de baisers affamés. gorge ravagée d'une passion dévastatrice. Dahlia se pend à la nuque du soupirant. chevelure lâchée dans le vide. valse délicieuse des tourtereaux.
– je suis vôtre. »
ACTE VIagitation goguenarde des joyeux larrons. vapeur de nicotine dans la demeure. effluves d'absinthes dans la maisonnée. cartes sur table, les gars distribuent quelques as à tour de bras. pariant les aspérités d'une existence d'ivresse, raison dévastée par l'alcool et son impétuosité. point de dame en cette soirée essentiellement masculine. du moins, jusqu'à une certaine heure. alors quand Madame s'annonce dans le vestibule, ce sont quelques ricanements polissons qui lui font échos.
« Dahlia, Amour, vite, venez que je vous présente
et voilà que l'époux bien-heureux asticote la pauvre malheureuse. poigne despotique autour du coude qu'il malmène sans vergogne. étalage de la femme-objet qui se fend, elle, d'un rictus confondu.
– doucement, Rafael, vous me faites mal
peu importe. les doigts trifouillent la chair pâle, marquent l'immaculée. baiser contraint sur la bouche plissée.
– n'est-elle point magnifique ?
et ça cancane fort. hilarité juvénile du mâle à l'état primitif. dentelles se soulèvent alors pour rassasier les mirettes concernées. femelle s'ébat d'une profonde indignation, frappant sa petite main contre l'os saillant d'une pommette cramoisie.
– vous êtes complètement saoul
mais l'ivrogne ne permet pas à la brebis d'échapper à son joug. il rit plus fort encore, passant ses grosses paluches au-delà de la soie.
– soyez gentille, et montrez leur à quel point vous êtes exquise... »
myocarde se fige dans cage-thoracique. encéphale, lui, suspend son mécanisme. machine s'éteint. court-circuit.
ACTE VIIpaumes contre l'abdomen. doute entre les côtes. fleur martyre prise au piège d'une société sclérosée. inspiration vivace qui n'oxygène plus rien. que faire ? femme-aimée devenue silhouette-mortifiée. mari se calque contre l'échine voûtée. étreinte despotique qui fait frémir l'animal apeuré.
« je suis enceinte...
tristesse de l'annonce. pourtant, l'époux s'éjouit auprès de sa nuque. faisant valser la carcasse chétive entre ses bras, il s'agite d'une émulsion sincère.
– quelle merveilleuse nouvelle ! je suis l'homme le plus heureux »
rictus à peine visible de la mère; porteuse d'une progéniture incertaine. bécot sur la peau délicate des lèvres. engouement du paternel en devenir. tandis qu'une douleur épouvantable malmène le myocarde de la pauvre fleur dont la tige s'arque de mal en pis. malheureux dahlia, désormais peinturluré de noir.
ACTE VIIIbébé ensommeillé. œillade voluptueuse de la mère-aimante. caresse salvatrice sur la pommette délicate du bambin. mélodie doucereuse ricochant çà-et-là dans la mansarde paisible. berceuse de quelques souvenirs lointains.
« ça y est, elle s'est endormie ?
hochement de tête. phalanges cherchent alors la paume, tire le corps en dehors de l'habitacle. papillonnement des cils. incompréhension de l'animal.
– vous me manquez
poignes avides mordant la chair. bouche famélique pinçant le derme. les sourcils du pantin se froncent. l'oisillon gigote contre le torse.
– non, s'il vous plaît... »
mais l'Homme n'entend pas. alors poupée se fige et s'écroule une fois de plus, carcan de peau que l'on prend sans égard.
ACTE IX« hm, c'est délicieux
simagrées faisant écho aux siennes. une bouchée pour maman, une bouchée pour papa... cristal levé en l'honneur d'une vie rêvée. longue lampée de pinard qui étourdie les sens et grise le cuissot. bébés dorment au clair de lune. point de tumulte pour perturber le calme sépulcral des lieux. silence des dieux qui, de là-haut, perçoivent le glas à venir.
gouttelette longe la tempe. vapeur monte au ciboulot. raclement de gorge. Dahlia se fend d'un sourire caustique. l'innocence tatouée sur sa petite gueule de suppôt malin.
– tout va bien ? – oui, c'est...
toux prend alors la trachée. frénésie de l'organisme affolé. gargouillis écœurants d'hémoglobine. éclaboussures vermeilles au coin des lèvres pâles. incompréhension du pauvre larron qui s'affale sur le marbre. Dahlia se précipite; mante souveraine.
– aromatisé au cyanure, dormez bien, Amour »
ACTE X« oh, Dahlia, encore ?
aucune réponse. l’œil placide, fleur putride contemple le pantin qui se disloque sur l'asphalte. point de réaction. vapeur de nicotine s'échappe d'entre les lippes corail.
– il l'avait sûrement mérité
haussement d'épaules. nonchalance de l'attitude. sourire offert à la génitrice, Dahlia se saisit de sa main. bras dessus, bras dessous, voilà qu'elle l'entraîne plus loin l'air de rien.
– partons »
vermine pourrit dans l'obscurité. tandis que deux grandes ailes calfeutrent la dépouille, croassement mortifère dans le lointain...
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Oda Tolma MONSTER UNDER YOUR BED |
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| t'en as pas marre de la perfection? because anna le prénom petite fée des pieds, faut pas se briser la jambe |
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Invité Invité |
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| Quel personnage! C'est toujours un plaisir de te découvrir sous un nouveau visage et celui-là va faire des étincelles! Bonne aventure |
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Dahlia Cohen RULE THE MONSTERS WORLD |
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| Gnehehe, merci à vous deux ! @Misha Macha : je te laisse une petite place dans mon lit |
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Invité Invité |
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Dahlia Cohen RULE THE MONSTERS WORLD |
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Alasaïas Schneider YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Sexy sexy |
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Yulian Letov MY MIND IS POWER |
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| Beaucoup beaucoup trop de style je meurs |
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Arsenia Savina YOU WILL HEAR MY LEGEND |
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| Bienvenue ! tu es officiellement validéFélicitations ! Tu viens d'être officiellement validé, voilà qui nous mets en joie ! T'es belle, jô t'aime Maintenant que tu as obtenu ta charmante couleur, te voilà fin prêt pour entrer dans l'aventure ! Avant toute chose, n'oublie pas d'aller te recenser dans ce sujet. Tu peux ensuite vagabonder sur le forum à ta guise, en commençant par la création d'une fiche de liens. Si tu recherches un personnage particulier, tu peux te rendre du côté des scénarii, ou même aller créer ton propre arbre généalogique pour trouver toute ta petite famille ! Tu peux également aller demander ta récompense pour avoir terminé ta fiche dans le système de points ! N'oublie pas que tu pourras aller en demander, ou en dépenser, tout au long de ton aventure. Tu peux désormais entamer ton voyage ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff directement. Nous te souhaitons un jeu mémorable au sein de Cult of Hel, et nous te remercions encore pour nous avoir choisis ! |
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| DE FAÇON RAVAGEUSE, LA NATURE EST TUEUSE | |
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