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 Swallow my sins. (Igor&Valeriy)


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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IGOR, VALERIY
&
SASHA

swallow my sins.
« Aleksandra Igorovna Romanova ! » Les pas se stoppent dans le grand escalier, l’angle dissimulant l’origine de la voix, ne laissant que la silhouette occupée à attacher les boutons de manchettes d’un geste habile, de cet air arrogant qui caractérise l’intéressée. « Je t’interdis de passer cette porte ! » « Oh voyons. N’avez-vous pas dit ‘Igorovna’ ? Je crains que ce soit à père de statuer. » La chemise blanche tombe sans le moindre faux plis, le pantalon noir tranche, la cravate est nouée tandis qu’elle termine de descendre les marches avec l’allure tranquille de la normalité qui pourtant n’est pas aux yeux de l’impératrice.

Le chapeau est posé sur la tête avec un sourire en coin, les cheveux soigneusement relevés et laqués. Les pas résonnent dans le hall, au centre duquel elle rejoint le tsar évoqué quelques secondes plus tôt, ainsi qu’un invité qui semble laissé perplexe par l’apparition : Valeriy. Favoris, privilégié, Poroniec chouchou de la princesse, confident, aide temporaire, lui pour qui elle a bien peu de secrets, ne devrait pas lui offrir cette moue, conscient depuis bien longtemps de sa double identité. « Trésor, on dirait que tu assistes à un enterrement. Aurais-tu peur qu’on te mange ? » Air mutin, signe qu’elle semble aller bien, extraite d’une phase de déprime, encline à se jouer des codes, des pauvres terreurs - ce qu’elle croit du moins être - du jeune homme face à Igor.

Voiture hors de prix, véhicule qui s’éloigne dans la nuit tombée, quitte le fastueux palais pour ne s’arrêter qu’une fois devant un hôtel particulier, une bâtisse à l'allure ancienne et au charme certain dans laquelle, au premier abord, rien ne semble se passer, comme si ses habitants dormaient depuis longtemps déjà. Sur le visage se pose un masque blanc, rappel d’un très connu fantôme de l’Opéra. Quand la silhouette se penche, ce n’est que pour attacher au regard de Valeriy un autre masque, dissimuler ses traits. « Cache donc ce minois que je ne saurais voir. » Doigts glacés chatouillent un instant la nuque et s’échappent aussitôt, retourne aux côtés de la silhouette paternelle.

« Je ne pense pas faire erreur en affirmant que vous êtes familier des lieux, n’est-ce pas, père ? » Le regard d’ambre croise celui d’Igor, s’allume de malice. La princesse, ce soir, n’est pas triste. Le mensonge savamment vêtu offre une délivrance, de ces deux seuls êtres conscients de qui elle est vraiment, sans plus avoir besoin de trembler d’un rejet potentiel. Complicité renaissante brûle les mèches de la décence, consument déjà lentement les années perdues.   
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swallow my sins.
Sasha & Igor & Valeriy

   
« L'humanité, significative de l'interdit, est transgressée dans l'érotisme. Elle est transgressée, profanée, souillée. Plus grande est la beauté, plus profonde est la souillure. »
Nonchalante moue face au teint de la glace, délicates fragrance apposée sur la gorge laiteuse, maquillage emprunté à la dérobée, ornant les lèvres d’un peu de carmin. Entre les murs des appartement royaux, petit fils de rien se croit roi du monde. Dentelles cachées sous unique pièce de vêtement blanc éclatant. Combinaison de pureté pour un prince vicié, bâtard, charognard. Ses pieds se glissent avec délicatesse dans les escarpins noirs, présent princier. Dans le miroir, dentelle sanglante qu’il devine être pour elle. Pensée qu’il chasse, coiffant de ses doigts les mèches maladroites de sa tignasse. Le haut est trop ouvert sur son torse, presque vulgaire. Valeriy se plait, se contemple et s’admire, Narcisse insatisfait qui voudrait être plus encore. Plus, ce serait peut-être assez pour que les attentions d’Asya soient siennes.

L’aiguille de ses talons claque sur l’escalier alors qu’il gagne le hall du palais. En bas, stature d’empereur, regard de glace, charme fatal, le tsar lui fait face. Que fait-il là? Asya n’en a pas touché parole. Il le salue, pense qu’il aurait dû se vêtir autrement. A côté des rois, la putain ressemble à une putain. Asya va venir, elle le sauvera de cette gêne qui l’empêche d'aligner mots. Il lève les yeux, entends ses bras. Sasha apparaît. Raté du myocarde âgé, fougue des pulsions de l’éternelle jeunesse. Sourire envolé, disparu, incapacité à rayonner, monstre dévoré à son tour par trop d’envies contradictoires. A nouveau, l’échine se courbe, pour saluer la princesse aux allures de prince. Incapable, malgré les années, de chasser les marques de respect, même pour ce voyou qui moque la face qu’il affiche au monde. - Pardon Sasha, c’est que … Je suis honoré de sortir à vos côtés. Sa gorge ne piaille mots pour le tsar dont la présence le fige, Méduse virile aux yeux transformant le charognard en statue de sel.

Silhouettes disparaissent à l’arrière d’un véhicule hors de prix, de ceux qu’il ne voit que lorsqu’il est à ses côtés. Yeux sombres perdus sur le paysage qui défile, pour ne pas tomber dans le piège lubrique des regards troublants. Sursaut de la carne, sens aux aguets lorsque la silhouette de l’ami se penche sur son corps. L’échine se tend, le regard se trouble, et se part d’un masque d’argent, aux airs de loup, masque animal pour le monstre aimé. - Où allons-nous? La question se perd dans un souffle. Frémissement, éclairs de vie dans les membres endormis, froide caresse dans la nuque apposée, brûlure des désirs d’un ami ignoré. Royale famille qui aura sa tête, ce soir plus que jamais.

Il profite, que son attention soit sur son père, pour le regarder. Sasha est la princesse de ses jours, le fantasme de ses nuits, et alors que la chair a repris sa température dans sa nuque, il lui semble sentir encore la froideur de ses doigts maudits. S’interroge la bête sur sa place ici, carnaval des puissants qui fait briller l’éclat des yeux sombres de l’enfant de Moscou la rouge, la putain faites mère.
(c) DΛNDELION
couleur dialogue : #DDA0DD
  Mer 3 Avr - 16:49
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ASYA, VALERIY
&
SASHA

le vice dans les amours sublimes
Narguer la nuit. S’évader sous l’opale Diane. Manigances dionysies planifiées depuis quelques jours. D’un carton posé négligemment sur le bureau. Invitation à quelques danses macabres. Bacchanales de printemps. En solitaire, toujours, il s’y faufile. Ce soir change les règles, en établit de nouvelles. Présence double qu’il réclame. Accompagnement sordide d’une fille et son camarade putain.

S’évade l’apparat impérial. Relâche du costume. Aubergine noiraude habille l’échine, seule la chemise reste claire, blanche, d’un col fermé, la gorge serrée d’un foulard enroulé.

Colère sourde palpite d’une blondine venue le retenir. Marishka. Éclats maintenus. “Ne l’emmène pas avec toi. Épargne-lui tes mascarades.” Mimique d’un baiser. “Je ne vais en balade qu’avec Sasha. La princesse est sauve.” Figure dédoublée. Masculin qu’il considère comme autre qu’une enfant. Camarade de ses noires fourberies. Partenaire.

Hall où il attend les retardataires. Mouvement serpent quand apparaît la putain glorieuse. Garçon affublé pour de joyeuses soirées. Ricane un clin d’oeil à celui qui s’avance, tremble. Joyeux amuse-gueule qu’il se plaît à torturer. Des années à lorgner une chair jamais esquintée par ses paumes. Survient Sasha. Menace d’accolade aux limbes. Le tsar s’écarte du frivole, laisse les deux à leur amusement. Surgit simplement une réponse. Fauves entourant agneau. “Je suis certain qu’il serait délicieux.” À toujours s’adresser à lui comme un autre, une personne absente de la pièce.

Connaissance du lieu.
S’étire risette.
Malice palpite aux billes ambre.

S’hérisse bâtisse. Gueule infernale. Architecture lourde. Festivités qu’on soupçonne mortes. Duperie de la vérité qu’on calfeutre derrière murs. Le véhicule est abandonné à une âme serviable. Visages vêtus de masque à la sortie de l’habitacle. Son faciès s’efface également derrière une comédie. Poussins qu’il tient à son sillage, leur ordonne de rester au retrait de son ombre. Porte infernale gardée d’un cerbère famélique. Chevalière poinçonnée octroie droit de sillonner le lieu. Passage obligé pour trier les malheureux qui auraient pu s’échouer. La main se tend à l’arrière, attrape poignet de la rousse, jette oeillade au garçon entraîné également à leur suite. “Ces soirées ne sont probablement pas inconnues de notre charmante friandise. Ils ont pour habitude d’en commander afin de divertir la foule.” Marchandise. Corps à adopter, malmener.

Baliverne d’une soirée dédiée à l’art. Représentations de nouvelles oeuvres. Performances. L’art se décline en corps parés de somptueuses décorations.
Stupre dégueule ses offrandes.


  
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IGOR, VALERIY
&
SASHA

swallow my sins.
Affamés prédateurs jouent de sous-entendus. Sourire en coin de la princesse dissimulée aux allures de jeune voyou trop bien vêtu pour venir des rues. Gamin du palais, gamin roublard des recoins de luxe, à charmer noblesse, à ne se prétendre rien. Le jeu de secret est observé, de la chevalière en guise de clef. La curiosité attisée, Sasha s’avance, reste à l’ombre du père complice, enfile les gants noirs d’un cuir fin, trop cher pour la banale populace. Igor attrape le poignet, rend le faux garçon docile. « Ces soirées ne sont probablement pas inconnues de notre charmante friandise. Ils ont pour habitude d’en commander afin de divertir la foule. » Aucune innocence là-dedans, elle le comprend bien assez vite, au ton employé. Le coeur s’emballe de la complicité retrouvée qui avait tant fait défaut durant les dernières années et elle ne peut que laisser traîner le regard, débauche en promesses. Elle s’interroge de ce que dirait sa mère, de ce que soufflerait l’époux, elle qui séduit sans consommer, elle qui attise pour ne laisser que cendres sous la braise. Pas gênée, pourtant, elle en a vu passer des catins, putains pleines d’espoir d’être un jour élevées en favorites, jetées à l’aube du premier mois bien souvent. Luxure vice du père admiré envers et contre tout. Amour inconditionnel qui le protège des affres d’un don mal contrôlé, muselé en cette soirée sous les gants protecteurs ; les doigts se nouent un instant à la main d’Igor, affection qui se cache, se détache. L’attitude peut paraître ambiguë, elle n’en a que faire. « Tu n’oserais pas me préférer d'autres jeux, n’est-ce pas, Valeriy ? » Possessivité latente. Forme de protection aussi, car pour Aleksandra, l’homme de joies sulfureuses n’est pas un jouet qui vend ses charmes. Pour Sasha, il est l’ami de toujours dont elle n’a jamais envisagé de goûter la peau claire. « Oh et souviens-toi : pas de protocole. » Rappel de la révérence effectuée plus tôt, rappel de ce vouvoiement honoré qui déplaît sous le masque de l’indiscipliné môme.

Il est loin, l’Opéra Garnier d’une France dont s’inspire le masque porté. Ironie seulement d’avoir opté pour une référence à un machiavélique maître des illusions. Sans doute a-t-elle trop baigné dans les vastes bibliothèques du Tsar, à fouiner entre trop de genres variés. Se délectent les billes d’ambre des charmes déployés dans le décor d’abord insoupçonné. Un verre est proposé, plateau tendu, elle en pioche un distraitement, offre un sourire mutin à la beauté qui sillonne dans une délicieuse tenue les allées et venues des convives aux identités secrètes. « Qu’avez-vous donc manigancé qui vous a inspiré notre présence ? » Vocabulaire soigné, les prunelles rencontrent un instant celles de Valeriy, s’y accrochent plusieurs secondes tandis qu’elle porte le verre à ses lèvres, de cet air malicieux qu’elle ignore capable de tenter quelques instincts qu’elle ne perçoit jamais chez lui. Unique baiser partagé pour s’extirper d’un séducteur au sein du palais, oublié depuis, jamais renouvelé. Mémoire qui n’en a pas sélectionné l’instant. « Ma curiosité est piquée. » Une main glisse dans la poche du pantalon, l’autre portant une nouvelle fois l’alcool à sa bouche, l’attention reportée sur son père.   
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