BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?
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Yulian Letov
MY MIND IS POWER
Impétuosité : 227
BE GOOD – Renifle, tout doucement. Renifle comme un imbécile, froid de l’extérieur qui à présent l’agresse même lorsqu’il est entre les murs d’un endroit. Endroit étroit, perturbé par les peurs des autres, il les sent, sous leurs peaux, présentes et volages. Comme s’il attrapait une des mains, il pourrait la renifler, elle qui fille entre les veines, roule dans le sang, parfois inscrite dans les yeux. Il pourrait la sentir, en être témoin mais il en serait aussi victime. Agresseur qui devient l’agresser. Mais ça devient plus facile d’avoir peur pour les autres. Les peurs des autres forgent les siennes. Il devient plus fort, plus capable d’être le croque mitaine, s’avance dans la nuit et dévore les rêves, laisse les cauchemars aux pauvres âmes apeurées. Connard qui mange les rêves Salope qui lui a poussé ce contenu malsain au fond de la gorge, l’oblige à être l’objet de torture des peurs. Toujours aussi fier d’avoir pu retourner la balance. De l’avoir vu tomber, ce qu’elle méritait depuis bien longtemps. La musique résonne dans ses oreilles, il est témoin de la joie qui anime le club. Certaines têtes qui se demandent ce que deux points font ici, trop purs pour un point comme celui-là. Deux points qui se battent pour ne pas être quelque chose d’autre, pour ne pas devenir un monstre. Est-ce qu’il n’est déjà pas à monstre? A traîner au centre de ce que son milieu pourrait nommer les déchets de la nature. Alors pourquoi la place est-elle plus trouvée auprès des déchets, qu’auprès des vivants? Vérité pèse lourdement contre sa cuisse.
Lève la main à l’attention du barman. Jugement, ce dernier passe ses yeux plusieurs fois sur le visage de Yulian avant de lui accorder son verre. Le brun grogne, un hochement de tête simple envers fantôme qui exécute son métier. Puis les yeux se perdent, les yeux regardent la foule, de ceux qui les entoure. Regarde la blonde à ses côtés. Il ne sait pas depuis combien de temps elle est là, il ne l’a pas vraiment vu avant, pas fait attention. Son nez renifle, doucement, image d’un chien, image ridicule. Une de cette qui dégoûtait sa génitrice, elle qui se demandait ce qu’elle avait fait pour avoir un gamin avec un don aussi pourri, pourquoi elle avait cette échec. Mais l’idée du chien renifle, sent cette peur doucereuse, incapable de dire ce qu’elle est vraiment, il peut au moins dire qu’elle existe. Regarde la. Observe ses gestes, rigole à son verre entre les mains. «On aime les choses simples?» Lui aime son odeur.l
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