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 Vipère au poing | Katyń


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Katyń K. Cohen
SWEET BUT PSYCHO
Katyń K. Cohen
Impétuosité : 2
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Katyń Kozlova Cohen
audrey hepburn


1. mon nom dans les airs.
Katyń, égérie d'un massacre, ainsi nommée par la toute puissance de sa mère polonaise. Katyń, prémices de l'estime qu'avait pour elle la matrice dont elle arracha les entrailles. Katyń, quatre ans après la reconnaissance de l'infamie par les autorités russes, sentence d'un autre crime commis par l'ignoble muscovite.
Katyń, elle le porte en étendard et constitue le dessein qu'on lui choisit. Comme cette lettre égarée dans son identité lui rappelle toujours le spectre de ses infamies juvéniles.
Alors Cohen, c'est la promesse d'un amour longtemps inespéré. La quintessence d'un destin entier à révolutionner - pour mieux constituer les nouvelles déceptions à proférer. Telle est la tragédie de Katyń, que d'être née pour détruire une vie et de n'avoir qu'appris ainsi à être Fille.
Cohen eut l'imprudence de vampiriser l'horreur qui ne demandait qu'à naître.

2. mes cris sur la terre.
Non.
Ainsi fut la réponse de la Mère, quand la marmaille encore pataude l'interrogea sur l'existence de quelque affection à son égard. Disgracieuse et mauvaise, l'Indigne compensait son manque effrayant de vertus par une honnêteté brutale. Alors oui, il existe des mères qui n'aiment pas leur fille et non, elle n'éprouvait pour elle que les déceptions d'une vie manquée par son concours.
Katyń ne connut toujours que le huis clos russe, tantôt réduit à une seule pièce ; et de cette claustrophobie grandissante lui naquit l'envie de dévorer le monde. Dans l'unique paire d'yeux réprobatrice en guise de miroirs, celle d'en allumer des milliers d'autres. Si elle ne pouvait conquérir l'affection maternelle, elle aurait les milliards de globes en guise de compensation.

3. mes tourments ventriculaires.
Enivrée de ses personnages, Katyń consacre une dévotion furieuse et coupable à l'Amour. Fin après toutes les fins, que ses extrêmes déviants abordent avec une amoralité juvénile. Pourtant les nombreux prétendants se font éconduire, les uns après les autres, accusés d'indignité, taxés de petitesse. A quoi bon être amoureuse si l'on ne peut être Roxane, qui se contenterait d'une Daria et raterait de devenir Anna Karénine. La passion pour cet idéal qu'elle déifie depuis ses premiers émois, l'Idole argue que seul un guerrier, un poète, une force de la nature la méritera. Et elle s'enorgueille, il faut croire, des lamentations qu'elle suscite à ses modestes éconduits.
Pourtant, sous l'insupportable arrogance, Katyń se roue de coups le bas ventre, mutile son esprit chaque fois que la fièvre se présente. Essence du malin pour une éducatrice, infâme abandon aux ignominies phalliques pour l'autre, l'enfant voit surtout dans chaque homme, sa propre déchéance.
Alors elle crève, avec hauteur, de la solitude qu'elle seule s'inflige. Remplit le vide abyssal par les obsessions d'une fille pour sa Mère, sa boussole, son Unique. Cherche émotion et fierté dans les mirettes noires chaque fois que la rumeur lui parvient aux oreilles : l'envoûtante serait intouchable, et intouchée. La fièvre dangereuse de dépasser toutes ses attentes se mêle à ces seuls jesers de chaleur dans ses déserts affectifs.
Et l'Amour candide et amoral que l'enfant éprouve pour sa mère, constituera l'ultime huis clos de leur entente.

4. mes espoirs éphémères.
Comédienne des planches, des deus ex machina et des tentures, Katyń est l'icône montante du Théâtre Yermolova. L'on convoite son jeu, l'on s'arrache son attention, l'on comble à peine les vides histrioniques constitués de son enfance. Dépendante de cette fièvre qui nourrit les plus fervents d'entre vous à son passage, elle ne vole pourtant pas sa place et ne démérite pas de talents.
Accessoire social alloué à l'impérialisme, la muse est un divertissement rêvé au climat d'horreur dans les rues moscovites. Là où la populace est parquée comme du bétail, il y a son visage d'idole placardé aux murs des enseignes.
Un papier glacé pour les faire rêver tous.

5. l'entité renfermée.
écrire ici quelle groupuscule vous avez rejoint: en quelle année ? pour quelles raisons ? qui vous a intronisé ? qui suivez-vous véritablement ?

6. mon cocon mortifère.
Fondamentalement déraisonnable, Katyń voit les choses en Grand, et ne supporte pas l'affligeante banalité de ceux qui se contentent d'exister. Excessive dans les passions qu'elle quête comme dans ses projections du monde, elle vit les tragédies de ses personnages mieux que celle d'un nouveau jour sur les murs de sa chambre. Si l'éclatante est capable d'une extravagance fascinante, une absence de retenue affirmée à danser sur le toit du monde et entraîner ceux qui la côtoient dans la ronde, son insatisfaction fondamentale rend la grisaille des jours insoutenable et la mélancolie ternit bien vite ceux qui s'y attardent. D'une obstination frôlant la démence à toucher les sommets, elle n'épargne personne de l'exigence de ses délires, pas même sa propre mère. Ce n'est pas suffisant. La famille Cohen se heurte à la fougue de la jeunesse, cette énergie attendrissante et destructrice à vouloir dévorer le monde. Peu commune, sans doute, ennuyeuse certainement pas, Katyń est pourtant dangereuse pour ses propres pairs dans la demie mesure dont elle ne sait faire preuve quand il s'agit de bâtir l'empire qui doit être le leur. L'ambition se fait prête à tout et en oublie parfois d'être sensible à la douleur des autres, l'empathie violente de ses émois laisse place à une cruauté à toute épreuve. Les désirs qui se déploient comme des ailes interminables, n'ont finalement aucun scrupule à balayer de souffle tout sur leur passage.


7. la gangrène sanguinaire.
écrire ici quelle est l'espèce que vous incarnez. qui est-elle ? quelle est sa forme ? a-t-elle des particularités physiques propres ? quelle est son rapport avec les autres membres de l'espèce ? n'hésitez pas à nous en faire une description détaillée.

8. l'existence secondaire.
écrire ici quand votre personnage est-il devenu une créature. pourquoi a-t-il été choisi ? comment est-il mort ? a-t-il effectué un rituel ? comment s'est-il déroulé ? comment a-t-il vécu sa renaissance ? dans quelles circonstances s'est-elle déroulée ?

9. le monde délétère.
écrire ici comment votre personnage vit quotidiennement sa condition. comment vit-il sa situation dans le quartier des créatures ? comment vit-il le regard des autres ? est-il lui-même intolérant envers les mortels ? a-t-il totalement accepté sa condition ?

10. les ombres-mères.
il n'est pas utile de réécrire les facultés et les faiblesses de votre espèce. cependant, nous vous demandons de décrire ici le don unique de votre personnage. Nous rappelons que celui-ci doit être de puissance faible/moyenne, être raisonnable, et être en rapport avec votre espèce.

PHASE NUMERO II - Elle est en colère, Katyń, plus incandescente au jour le jour de sa douleur à être morte. Le don maudit est parfois trop, souvent pas assez, les reproches lacèrent celle qui l'affligea de cet effroyable mal. L'enfant qui ne voudrait être à aucune autre place, menace pourtant comme on marche sur un fil de la briser pourvu que la douleur cesse.
DON UNIQUE - Mimétisme : Katyń peut, à l'instar de certaines merveilles de la nature, reproduire à l'identique tous les sons organiques qui parviennent à son ouïe. Tant que la mélodie est animale, elle ne peut imiter les matières inertes, sa bouche la proférera de parfait concert.
Si ce don nui lui inflige aucun tourment, l'enfant est en revanche fondamentalement dépendante des états sublimés jalonnant sa nouvelle existence. L'errance ne peut plus cesser une fois qu'elle est entamée, à risquer déshydratation et perte, libérée comme un drogué du fardeau insoutenable à être substantiel.


pseudonyme : ciboulette âge : y a un deux et un neuf. pays : pas celui de la bière mais presque. comment as-tu connu le forum ? jardiland des questions, des suggestions ? une pomme. crédits : poésies cendrées, swan.

  Lun 28 Oct - 17:09
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Katyń K. Cohen
SWEET BUT PSYCHO
Katyń K. Cohen
Impétuosité : 2
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Once upon a midnight dreary, while I pondered, weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore—
  While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
“’Tis some visitor,” I muttered, “tapping at my chamber door—
Only this and nothing more.”
mes épopées





Tu seras fière de moi, Mères.

  Lun 28 Oct - 17:10
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Imala Cohen
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Imala Cohen
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Vipère au poing | Katyń 2551571830 Vipère au poing | Katyń 1728191175 Vipère au poing | Katyń 2919754727 ces choix parfait! Ma nièce adoré !
Re-bienvenue par ici! Vipère au poing | Katyń 4207410330 Vipère au poing | Katyń 3916280402 Toujours autant fan de ce que je découvre sous ta plume!
  Lun 28 Oct - 17:24
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Adonis Cohen
MONSTER UNDER YOUR BED
Adonis Cohen
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BLBLBLBLBL, JE MEURS OK.
Ma soeurette d'amour que je vais manger toussa toussa Vipère au poing | Katyń 4163681271 Trop de beautey en vous, cette trogne c'est une merveille Vipère au poing | Katyń 1191760433 Et ce que tu en dépeins déjà, mymymy, je suis émue Vipère au poing | Katyń 3916280402 Ta plume me tue Vipère au poing | Katyń 1894076718
Rebienviendue chez toi Vipère au poing | Katyń 1276604978
  Mar 29 Oct - 8:02
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