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 “ Pour des lendemains qui chantent faux. ” ƒ DAHLIA.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

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Pour des lendemains qui chantent faux

Réduisons nos peines, achevons nous pour le plaisir. Distillons nos haines et buvons à nos souvenirs. Buvons pour ne plus mentir.. Achevons nous pour le plaisir.


Nichée dans son propre silence, Jezabela songeait aux derniers jours, aux derniers instants, aux dernières minutes écoulées. Le feu qui l'animait brulait ses veines, éclairait un esprit qu'elle avait laissé se reposer trop longtemps dans le confort d'une vie quasi-sereine.

Aujourd'hui, tout se bousculait.
Aujourd'hui, plus rien n'allait.

La faute à qui ? A eux, à nous, à tous, pensa-t-elle. Quelle connerie. Quelle connerie, que se répétait le Brasier.

Au cœur de sa psyché bouillonnante, un appel s'échappait des ombres, elle avait besoin d'une échappatoire, d'une porte de sortie, ou d'un espoir. La foutue lumière au bout du tunnel, l'Avocate n'en avait jamais eu besoin. Parce qu'elle avait toujours fabriqué cette dernière avec un bon argumentaire et une palabre aiguisée.

Mais là, on parlait d'une guerre civile. Et toute plume avisée ne pouvait lutter contre le feu des armes.

La peur courait dans les ruelles, collant à la chair d'une populace qui jurait n'avoir rien demandé. A personne. Mais était-ce vraiment le cas ? Après tout, elle en avait entendu se plaindre, encore et encore. Parce que ce monde n'était pas parfait, n'était pas à l'image qu'on se faisait d'un monde équilibré. Mais l'imperfection faisait partie de l'univers que se disait la Rouquine.

Et dans le fond, ils pouvaient tous aller faire foutre. Tout ce qui lui importait, c'était de sauvegarder les siens, de veiller à leur bien-être. Mais c'était là que la grippe se faisait dans le rouage : aucune sécurité n'était assurée pour ses Oiseaux. Pour personne. Parce que Moscou partait à la dérive.

Et pour fêter cela, la Jovovich était assise à une table du club qui aurait pu faire pâlir le Moulin Rouge. Attrapant son verre, elle le vidait d'une traite avec une moue rapide. L'alcool, elle n'aimait pas vraiment cela en temps normal, mais il était évident que l'ambiance s'y prêtait. Dans et en dehors de ces murs, et puis.. Se détendre un peu ne pouvait faire de mal.

Le regard de braise de la Rouquine passait de la scène aux corps dansant jusqu'à se focaliser sur une silhouette qu'elle voyait serpenter parmi la populace. Un sourire rouge ourlait ses lèvres à l'ombre de son verre vidé de son nectar. Déjà, elle le reposait et envisageait d'en commander un nouveau tandis que la silhouette se précisait et que les traits se confirmaient. C'était elle.

Lui désignant le siège qui lui faisait face, elle levait une main pour appeler un serveur, une serveuse ou n'importe qui, qui pourrait lui apporter une dose d'alcool suffisante pour se désaltérer et entretenir le feu qui pulsait dans sa poitrine.

« Tu es à l'heure. » Blanc. Jezabela guettait avec attention la serveuse qui ne venait pas avant de reporter son regard sur Dahlia. « J'aurai cru que tes nouvelles obligations auraient fait de toi quelqu'un de particulièrement.. Overbookée. » Qu'elle lançait finalement avec l'ombre d'un sourire espiègle, peut-être même ironique.
  Mar 9 Juil - 23:54
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Dahlia Cohen
RULE THE MONSTERS WORLD
Dahlia Cohen
Impétuosité : 207
https://thecult.forumactif.com/t328-les-diaboliques#2413 https://thecult.forumactif.com/t311-de-facon-ravageuse-la-nature-
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I look inside myself and see my heart is black, I see my red door and it has been painted black. Maybe then I'll fade away and not have to face the facts. It's not easy facing up when your whole world is black.

Mélopée lancinante. Frisson délétère le long de l'échine. Inspiration extatique dans le gosier. Point de décence entre ses murs. Volupté du sexe dit faible. Femme-objet qu'aucune bouche n'a pu goûter. Désir putride sous le nombril. Et enfle la ceinture sans espérer l'absolution exaltante d'une langue douce et chaude. Au loin, Marâtre veille sur son palais des saveurs. Sûr qu'elle serait le clou du spectacle !... Arsenia; arsenic en intraveineuse. Venin insidieux qui se plaît à éveiller la fougue entre les lombes, extirpant dès lors l'endormi d'un sommeil profond. Candeur s'abandonne sur le seuil du bordel drapé de velours et de finesse. Donne la sensation de pouvoir tendre les doigts afin d'effleurer les chairs tendres des filles... de joie et de frustration. Seulement, mirages s'étiolent dès que l’œil s'en détourne. Ne reste que l'interdit, la frontière à ne pas franchir.

Point de numéro pour la corneille en cette charmante soirée. Quelques œillades, pourtant, cherchent à capter son attention. Mais Dahlia n'a d'yeux que pour une unique créature. Un bref hochement de tête, néanmoins, à l'égard de sa patronne et amie. Rictus poli. Point de similitude avec l'autrefois. La révélation incite les regards à dégouliner jusqu'aux prémices de ses lombes. Animal de foire que l'on parvient à occulter malgré les nombreuses distractions. Un souffle las s'échappe d'entre ses lèvres prunes. Sûr que l'on scinde la totalité de son être lorsqu'elle se dévoile sur scène. Peut-être dissimulerait-elle autre chose sous les tissus enjôleurs ? Quelques écailles de vipère sous le beau plumage de jais ?

Sourire étincelant à la chevelure flamboyante qui s'agite langoureusement à sa venue. Jezabela. Amitié bancale, amitié solide pourtant. Affliction profonde. Inclination nécessaire. Sûr qu'elle lui devra quelques explications. Suffit de plonger à travers ses prunelles incandescentes pour le comprendre. Dahlia incline donc sa petite tête, harponnant ses mirettes aux siennes. Point d'amertume entre ses lèvres pourpres. Un brin de curiosité, peut-être un poil de sarcasme. Ce à quoi elle répond par quelques battements de cils candides. Aucun n'a vu venir l'ouragan. Personne. Si ce n'est Arsenia. Ses phalanges s'en viennent frôler celles de sa comparse.

« Voyons, j'aurai toujours du temps pour toi, ma chère !

Sourcils se froncent, tandis que Dahlia capte le godet déjà bien vide. Croisant dès lors les bras sur sa poitrine, prunelles sondent l'âme dont le tumulte n'échappe pas à sa pertinence.

– Aurais-tu prévu de crouler sous l'absinthe ?

Pause. Un gringalet se précipite à leur chevet afin de récolter une fois de plus les désirs de la rousse. Dahlia esquisse l'ombre d'un sourire narquois, articulant à son tour sa demande, sans même le gratifier d'un seul coup d’œil.

– Quel tourment s'en vient troubler ton âme pour attiser davantage la flamme qui trémule déjà entre tes reins ?

Non pas qu'elle soit totalement contre. A dire vrai, cette perspective réjouit plus encore la corneille qui se gausse sous les singeries dégoulinantes de miel.

– Ou bien préfères-tu ne point discuter et t'immerger dans quelques vertiges artificiels en ma compagnie ? »

Sous-entendu. Appel sirupeux d'une débâcle qui ne cherche qu'à se déverser. Ambivalence du corbeau-moqueur. L'un et l'autre. Bien et mal.

(c) SIAL ; icons sial


  Jeu 18 Juil - 11:58
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Pour des lendemains qui chantent faux

Réduisons nos peines, achevons nous pour le plaisir. Distillons nos haines et buvons à nos souvenirs. Buvons pour ne plus mentir.. Achevons nous pour le plaisir.


Le vide imprègnait chaque fibre de Jezabela. La musique, les corps, les lumières, rien ne passait au travers de son feu crépitant. Finalement imperméable à l'ambiance régnante, le Brasier avait cru qu'un verre de son liquide ambré favori sortirait de leur engourdissement ses sens.

Mais non.
Et puis non, encore.

Ils n'étaient pas simplement engourdis, ils brulaient d'autres envies, d'autres idées, pour d'autres pensées. Tout simplement.

L'arrivée de la Dame Corbeau arrachait l'Enflammée à toutes ses réflexions tandis qu'elle accrochait son regard au sien. En temps normal, elle aurait joué le jeu, elle aurait rejoint la danse. Mais ses prunelles embrasées ne pouvaient et ne voulaient mentir. Une colère brulait son sang, elle se sentait comme un animal en cage. Un piaf en cage.. Et même si cette cage gagnait une coloration dorée, cela ne changeait rien aux faits. Parce qu'après tout, il suffisait de gratter le vernis pour retrouver l'immonde vérité, si simplement exposée, là, à la vue de tous.

L'ironie ourlait la commissure de ses lèvres aux premiers mots de miel de Dahlia alors que la Jovovich faisait le choix de ne pas répondre. Juste, de ne pas répondre alors qu'elle jetait une œillade à son verre vide, puis au serveur qui intervenait avant qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche.
Un souffle chaud outrepassait pourtant ses lèvres alors qu'elle lui commandait la même chose, à nouveau, sans pour autant être persuadée d'avoir envie de le boire, celui-là. Une fois le gringalet loin, Jezabela reportait toute son attention sur son amie.

« Je ne bois pas d'absinthe. » Qu'elle tranchait finalement, de manière détachée. En effet, sa commande tout juste passée était celle d'un Bourbon de qualité. L'ambre cultivait sa faveur, lorsque l'humeur lui permettait d’en apprécier la saveur.
Aux questions de Dahlia, la réaction de Jezabela était sans appel, son visage signait à la négative alors qu'elle dégageait sa main de la sienne afin de venir dégager une de ses mèches rousses et de redresser le buste. « Aucun vertige, ni aucun paradis ne saurait me donner envie de lâcher prise. » Elle préférait garder les pieds sur terre, au cœur de cet enfer qui se dessinait petit à petit sous ses yeux.

« Crois-moi, Dahlia, tu n'as pas envie que je perde pieds, en ce moment. » Le sourire noir qui émergeait sur les lèvres du Brasier n'augurait rien de bon alors qu'elle penchait le visage sur le côté. « Un instant suffit, un rien. Tu le sais, ça ? Le Brasier guette sous le contrôle. Un rien suffirait à ce que je prenne un malin plaisir à brûler ce qui m'entoure. Toi y compris. » Aucune menace, aucune défiance. Tout juste une constatation presque trop tranquille. Elle inspirait tranquillement en reprenant après un instant de blanc, de silence ponctué par le bouquant de l'endroit. « Nous nous comprenons entre piaf, n'est-ce pas ? Et pourtant, il existe une différence notable entre toi et moi. Moi, je me relève de mes cendres. » Un sourire amusé passait sur les lèvres maquillées de la Rouquine alors qu'elle gardait son regard lové dans celui de Dahlia.
Et puis, quelques secondes s’égrenaient lentement jusqu’à ce que le masque ne tombe, allant se fracasser métaphoriquement sur le sol. Il dévoilait alors des traits plus sérieux, ainsi qu’un regard abimé par une colère qu'Elle avait déjà pu deviner. « Qu'est-ce qu'il se passe, Dahlia ? »

  Sam 27 Juil - 20:13
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