-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 “ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS.


BOYS AND GIRLS OF EVERY AGE, WOULDN'T YOU LIKE TO SEE SOMETHING STRANGE ?

Page 1 sur 1
Invité
Invité
“ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS. Empty


un peu d'huile sur le feu

La colère, c'est elle qui a fait toutes les grandes choses de l'histoire ; la colère, c'est elle qui détrône les Tarquins et qui fonde les républiques. J'aime les gens qui se fâchent.


Le silence avait fini par l'emporter sur la colère. Le feu avait été étouffé par un linceul de noirceur qui avait enveloppé le Brasier sans qu'elle n'ait pu crier gare.

Et dans son silence, ses pensées avaient retrouvé une sérénité salvatrice. Le feu courant dans ses veines s'était apaisé, étouffant toutes les images et songes qui auraient pu traverser sa psyché.
Et dans l'obscurité, l'Enflammée avait trouvé le repos alors que la crise sonnait à sa porte, que la rage grondait à ses pieds. Elle pouvait l'entendre frémir, elle pouvait tous les entendre. Dans leur colère, dans leur inquiétude, dans leur peur.
Et dans le vide, la Jovovich tentait de retrouver pieds, simplement pour ouvrir les yeux, simplement pour retrouver une norme qu'elle avait quitté malgré elle.

Et finalement, l'inconscience cédait la place à la conscience. Les iris dévoilées se portaient sur une blancheur presque trop éblouissante alors qu'elle fronçait les sourcils. L'odeur aseptisée de l'endroit provoquait un relent de dégoût. Jezabela n'avait jamais aimé cette odeur-là, elle l'avait toujours fuit. Les doigts bougeaient, le bras tirait sur ce qui pouvait lui sembler être un fil alors qu'une douleur aigue électrisait le dos de sa main. Le menton se baissait et finalement, le regard brouillé s'éclaircissait afin d'établir un véritable focus sur l'intraveineuse qu'elle portait, accrochée à son corps contre sa volonté.

« Saleté. » Qu'elle grognait dans un murmure rauque. Sa voix s'éveillait en même temps que le Brasier alors que ses draps s'échauffaient progressivement lorsque son esprit reprenait pieds. « Qu'est-ce que.. »

Evidemment, la Rouquine se demandait ce qu'elle faisait là, tandis que sa main libre s'apprêtait à arracher l'aiguille plantée dans sa main. Mais elle arrêtait son geste en reportant ses prunelles sauvages sur la seule silhouette noire qu'elle était en mesure de percevoir dans la chambre. Quelques secondes à peine s'écoulait, et finalement, l'Avocate était en mesure de placer un nom sur la personne logée non loin d'elle.

« C'est quoi ce bordel ? » Exit la juriste formelle, la Jovovich avait toujours détesté les hôpitaux et tout ce qui allait avec. Déjà, sa tête tournait alors qu'elle se relevait trop vite. Paume claquée contre tempe, elle soufflait un coup pour retrouver un peu de stabilité avant de se décider à s'activer à nouveau.

« Qu'est-ce que je fais là ? Qu'est-ce que tu fais là ? Q.. » Ça lui revenait peu à peu, elle fronçait les sourcils en dégageant le drap blanc qui la recouvrait afin de basculer ses jambes, à nue, vers le vide et demeurer ainsi. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Au moins, il y avait une chose rassurante dans cette avalanche de questions : Jezabela n'avait pas perdue le nord.




  Dim 30 Juin - 1:19
Revenir en haut Aller en bas
Alasaïas Schneider
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Alasaïas Schneider
Impétuosité : 224
https://thecult.forumactif.com/t1087-alasaias-yersinia-pestis https://thecult.forumactif.com/t278-alasaias-j-ai-envie-d-un-bain
“ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS. Empty


de l'huile sur le feu
ft. jezabela
L’espace d’un instant, le juron grogné, presque murmuré de Jezabela, me ramène quelques années en arrière alors que nous avions la folie de sortir ensemble : à ces moments de flottement après une dispute, qui comme on peut l’imaginer vu nos tempéraments respectifs avait été particulièrement brutale. Ces moments de suspension durant lesquels on ne savait plus dans l’intensité des événements si on s’aimait très fort ou si on se détestait plus que tout au monde. Ces moments où bien sûr, on se traitait de tous les noms sans le moindre scrupule, sans accorder une seconde de pensée aux conséquences.
Puis je redresse la tête, je la regarde se réveiller, et je reviens au présent.
Et je me souviens, avec la même intensité qui la fait se redresser.

« Salut, Jez. »

Je soutiens son regard ; je l’ai soutenu tant de fois. Laissant son corps dresser les premières barrières à ses instincts primitifs, je n’impose aucune résistance et ne me redresse qu’après. Je sais d’expérience qu’on ne demande pas à une femme de se calmer, encore moins quand il s’agit de l’Emissaire des Oiseaux de Feu. Mon regard n’effleure même pas ses jambes nues ; il n’en a pas besoin. Je me souviens de chaque détail, enregistré par mes yeux puisque mon sens du toucher n’a pu le faire.

« Tu as fait un malaise pendant le rassemblement devant le Kremlin, je t’ai sortie de la foule quand ç’a tourné à l’émeute. Ils ont fait des examens de routine, rien de grave. »

Non, rien de grave, pas encore. Cette nuit les troupes du Tsar sèmeront la terreur dans toute la ville pour pucer la moitié de la population, au moins, pour dévaliser les commerces et vandaliser les appartements et les maisons, tuer certaines personnes récalcitrantes, même. Là ce sera grave.
Pour l’instant c’est juste un débordement.

« Tu te souviens de quelque chose ? »

Je cache ma contrariété du mieux que je peux. Heureusement, je suis un très bon menteur.
© FRIMELDA

  Sam 13 Juil - 14:19
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
“ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS. Empty


un peu d'huile sur le feu

La colère, c'est elle qui a fait toutes les grandes choses de l'histoire ; la colère, c'est elle qui détrône les Tarquins et qui fonde les républiques. J'aime les gens qui se fâchent.


Le timbre confirmait ce que la vue de la Rouquine lui avait présenté. C'était Alasaïas. Elle le savait. Comment aurait-il pu en être autrement. Sa présence demeurait, jusqu'aujourd'hui encore, marquée au fer rouge dans l’esprit incendiaire de Jezabela. Un peu pour ces guerres qu'ils s’étaient livrés, un peu pour leurs souvenirs qu’ils avaient partagés et beaucoup pour ces sentiments qu'elle avait dû tuer pour le bien commun, pour leur bien à eux.

L'observant longuement, le Brasier s'était déjà redressé, sur le bord du lit. La pudeur qui aurait dû accompagner la nudité de ses jambes était absente, simplement parce qu'il aurait été question de jouer une mascarade qui n'avait pas lieu d'être dans un hôpital.

Un hôpital, c'était vraiment tout ce que Jezabela détestait, tout ce qu'elle avait toujours détesté. Il le savait, comme elle le savait. Et pourtant, la Jovovich faisait montre de calme alors qu'elle jetait un regard sur les environs pour finalement reporter toute son attention sur son ancien amant à son explication quant à sa présence.

La juriste aurait pu lâcher un chapelet d'injures dans un grognement et.. Attendez, ah oui, c'était exactement ce qu'elle faisait en arrachant pour de bon sa perfusion. Les doigts se crispaient et se détendaient le temps de calmer l'impulsion douloureuse qui parcourait ses nerfs. Une fois la douleur calmée et les toutes les insultes prononcées, elle se décidait à marmonner un.. « Un malaise. Je vois. » Un moment de silence s'imposait alors qu'elle finissait par enchainer aussitôt. « J'aurai dû tous les cramer. Ce n'est jamais bon de se retenir. Jamais. » Son regard flamboyant attestait de toute la véracité de ses dires et de toute son envie renouvelée, et pourtant, de corps et d'esprit, Jezabela semblait relativement calme. Quel doux paradoxe.

A la question d’Alasaïas, le Brasier ne tardait pas à interroger ses souvenirs, demeurant silencieuse pendant un instant. Elle aurait pu trouver à redire quant à la question de son ancien amant, qui tournait délibérément autour du pot concernant les évènements, mais non. Pour une fois, elle s’exécutait simplement, reprenant la parole après son introspection.

« Les quatre familles, le parfum d'émeute qui circulait dans la foule. Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? » Elle se relevait finalement en s'avançant vers Alasaïas, portant son regard dans le sien. « Et ne prend aucun détour. » Ou sa colère reviendrait au grand galop, c'était une évidence. Il le savait. « Je sens comme un parfum de catastrophe rôdé autour de toi.. »  C’était peu dire, et pourtant, la Jovovich n’avait aucune idée de l’étendue du désastre.

« ..Alors ne cherche pas à m'épargner. » Après tout, il pouvait être le plus grand menteur que la terre ait porté, il n'en demeurait pas moins qu'elle le connaissait mieux que quiconque. Parce que malgré leurs guerres incessantes, malgré le fait qu'ils eurent été les meilleurs ennemis, il n'en demeurait pas moins qu'il l'avait eu dans la peau, autant qu’elle avait pu l'avoir dans la sienne. Et ça, ça ne pouvait que laisser des traces.  





  Sam 20 Juil - 20:00
Revenir en haut Aller en bas
Alasaïas Schneider
YOU WILL HEAR MY LEGEND
Alasaïas Schneider
Impétuosité : 224
https://thecult.forumactif.com/t1087-alasaias-yersinia-pestis https://thecult.forumactif.com/t278-alasaias-j-ai-envie-d-un-bain
“ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS. Empty


de l'huile sur le feu
ft. jezabela
Je lâche un soupir las.

« Tu crameras ceux qui viendront t’ennuyer chez toi cette nuit si tu veux... » Je me rapproche d’elle et attrape un mouchoir sur la table de nuit pour l’apposer fermement contre son bras. « Si tu n’arrêtes pas des sottises tout de suite tu retrouveras la tranquillité de ta baraque ce soir alors s’il te plaît, laisse-moi parler, par Hel ! »

Son foutu feu intérieur est contagieux et mes barrières mentales lourdement entamées par l’émeute et l’inquiétude de ne la voir se réveiller ne parviennent plus tellement à retenir ma contrariété. Je plante mon regard dans le sien, appelle le calme de mon beau-père, presque indifférent, plutôt que le brasier de mon père génétique toujours chargé de poudre à canon et prêt à tout dynamiter sur son passage. C’est en partie pour ça que nos chemins se sont séparés ; on partait trop en couilles. Beaucoup trop souvent, beaucoup trop fort.
Je lève les yeux au ciel.

« Ne me fais pas tes gros yeux de dragon Jez, je t’ai parlé d’une émeute, qu’est-ce que tu veux de plus comme détails ? Des gens ont riposté contre les lois du Tsar et la présence des émissaires, ils se sont énervés et ont menacé la royauté, qui a riposté à son tour. Des gens ont été blessés, des gens sont morts, enfin… ! »

J’attrape une télécommande présente sur la table de nuit pour actionner la télévision qui s’illumine. Les pixels explosent en gerbes de sang et de poussière tandis que le bandeau rouge des informations défile sur le bas de l’écran. Je coupe le son pour ne plus entendre le bruit des flingues qui pétaradent et les hurlements des victimes. Un signalement sur le sniper qui a tué la princesse arrive : j’ai même pas besoin de parler, tout est affiché à la télé. Je m’assois sur le lit, frottant mon front, étalant mes rides de contrariété incrustées dans ma peau moite.

« Le gouvernement veut pucer toutes les créatures dangereuses. »

C’est la seule chose qui manque.
© FRIMELDA

  Dim 28 Juil - 18:15
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
“ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS. Empty

 
Revenir en haut Aller en bas
 

“ Un peu d'huile sur le feu. ” ƒ ALASAÏAS.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1


 :: a last dance :: archives rp