Des bruits talons résonnaient dans les rues de Zamoskvoretchiye, dans l'ombre à la fois douce et pesante de la nuit, une silhouette se dessinait sous les faisseaux de lumières dessinés par les lampadaires, attirant à eu les insectes nocturnes. La silhouette était grande, et massive, les avants bras dénudés d'un homme se balançaient aux rythmes des ses coups de talon dans les dalles de pierres mal alignées du sol. Cette silhouette n'était nul autre qu'Alice, la Pin-Up Boy du coin. Et se soir, il avait sorti le grand jeu : des bottes à talons, à la fois masculine et féminine, remontant juste assez haut pour laisser deviner les bas, soutenu par des portes jarretelles, remontant sous le short très court en jean noir, attaché sous la culotte d'Alice, qu'il comptait bien montré à un ou deux client se sort. En guise de haut, une chemise a carreau rouge et noir, ouverte juste comme il faut pour montrer qu'il ne portait rien sous cette chemise. Et bien sûr, ses quelques accessoires qui ne le quittaient visiblement jamais : son bandana rouge à pois blanc, ses mitaines en tissus noir, ses ongles couvert de verni noir et ses lunettes rétro noir aux verres rouges, masquant parfaitement ses yeux de gorgone.

Ses pas le guidèrent vers son lieu de chasse préféré : la Ruelle Rouge. Mais se soir, c'était quelques peut particulier. En effet, il y avait une soirée d’organisé. Le type de soirée qui n'était pas tout à fait privé, ni tout à fait officiel non plus. Le genre de soirée où les têtes riches, populaires ou influente de la ville venait, en toute discrétion, pour s'amuser un peut avec une compagnie qu'il ne leur était pas autorisé en publique. Le genre de soirée qu'Alice adorait !

Il entra dans la ruelles aux milles couleurs, la musique résonnait déjà entre les murs de la petite rue où du monde était déjà présent, et visiblement, Alice attirait déjà les regards. Pas des regards de jugements, pour une fois, comme il était habitué.. Mais plutôt du désire. Alice fit un petit sourire en coin vers ceux qui lui souriait. Il remarqua qu'il y avait beaucoup de militaires ce soir... Bon, certes, il y avait d'autres personnes, des fonctionnaires, visiblement épuisés par leurs longues journées de travail. Mais les militaires, c'était plus intéressant. Il s'approchait parfois de l'un d'eux, histoire de les titillés un petit peut. Il fallait parfois un peut forcé les choses pour qu'un client daigne venir lui murmuré des choses fort peut catholique et de les voir ensuite s'éclipser dans le premier endroit discret venu. Et puis, Alice avait une certaine réputation dans le coin. Les habitués de la Ruelle Rouges aux heures nocturnes savaient très bien quel était la petite particularité d'Alice, et le regardait avec d'autant plus d'envie. C'était également un avantage : même les hétéros, curieux de testé cette particularité, venait l'abordé.

Il s'approchait de son coin préféré pour chassé, lorsqu'il vu une silhouette familière : grande, belle, élancé et élégante. Portant une robe digne de Jessica Rabbit, mais en violette. Elle était devant l'entré du club. Alice ne put retenir un petit rictus et s'approcha de sa chère ami. Une fois à bonne distance, il prit sa main, nue, et y déposa ses lèvres dans la plus grande élégance et l’extravagance qu'il pouvait donné. Une fois son numéro fait, il se redressa à hauteur de la belle, en lui souriant.

- Bonsoir, Sacha.

Il se redressa, s'adossant au mur comme un motard l'aurait fait, écoutant la Belle qui lui demandait amicalement comment il allait.

- Et bien, je ne peux qu'allé bien ! Faut dire qu'on est bien entouré se soir... Répondit-il, se mordant les lèvres et faisant rouler son regard sur les quelques hommes autour d'eux. Et toi, ma Belle ? Déjà lassée de ses jeux de drague ?

Son petit compliment sur la compagnie avoisinante visait aussi bien les militaires que son amie. Il faut dire qu'elle était l'une des rares dont la compagnie lui était agréable... après ses serpents, bien sûr. Ils étaient différents, mais pourtant semblable, de part leur différence. Ils se comprenaient et se soutenaient. Pas facile d'être comme eux dans un pays aussi peut tolérant et ouvert qu'est la Russie. Alice se surprendrait presque à considéré Sacha comme une vraie amie... D'habitude, il s’intéressait aux autres pour une raison. Pour l'argent, d'une part, la séduction de l'autre. Mais jamais, ou rarement, depuis sa transformation, il s'était intéressé aux autres pour leurs simples compagnies. Sacha était bien l'une des exceptions confirmant la règle. Il réfléchit un instant, se demandant si il n'y avait personne d'autre dont la compagnie désintéressé lui était appréciable, a par ses serpents. Non. Personne. Il sourit encore en y songeant, retournant à sa discutions avec son amie nocturne.